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Racisme d’Etat et Démocratie
La démocratie est menacée par le climat et les violences d’extrême droite
Communiqué LDH du 23.12.2022
Nous apprenons avec stupeur la fusillade commise contre le centre culturel kurde du 10e arrondissement de Paris. Les premières informations font état de plusieurs personnes tuées et blessées par balles. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) s’associe aux victimes et à leurs proches dans ces terribles moments. Ces mêmes informations attribueraient cette fusillade à une personne ayant déjà commis des actes contre un camp de migrants. Il appartient à la justice de faire toute la lumière sur ces actes terribles. Même si la personnalité du suspect n’est pas encore établie avec certitude, la LDH constate l’accroissement sans précédent des violences politiques xénophobes sur l’ensemble du territoire. Des personnes sont visées en raison de leur origine, de leur confession ou de leur appartenance politique.
Il ne fait pas de doute que les idéologies racistes, antisémites, xénophobes, anti-immigrés et réactionnaires, largement portées par l’extrême droite, sont désormais diffusées sans entraves tant par les médias que par nombre de personnalités politiques y compris au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Si la menace pour la République et l’Etat de droit a été de longue date identifiée par les services de renseignement, aucune mesure véritable n’a été prise pour l’endiguer. Comme aux Etats-Unis ou en Allemagne, le péril pour la démocratie est désormais connu. La LDH demande aux pouvoirs publics d’intervenir sans attendre avec la plus grande fermeté. Elle appellera également à un sursaut de la société civile dans les prochaines semaines.
Elle souhaite envoyer tout particulièrement un message de solidarité à la communauté kurde de France déjà frappée en plein cœur de Paris, il y a presque dix ans.
Paris, le 23 décembre 2022
Télécharger le communiqué de la LDH en pdf.
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“Pour de nouvelles pratiques de débat démocratique sur les enjeux écologiques ! ”
Tribune collective signée par Patrick Baudouin, président de la LDH,
La condamnation sans nuance des actions dites de désobéissance civile à laquelle nous assistons depuis quelques semaines procède d’une indignation en partie jouée et comme souvent sélective. Portée par un spectre politique qui va de la majorité gouvernementale jusqu’à l’extrême-droite, elle se présente en garant d’un ordre social figé. Pour autant, ces réactions révèlent aussi une incompréhension, plus ou moins forte, parfois sincère, des enjeux actuels de la lutte contre les changements climatiques et pour la préservation des écosystèmes.
Il y a urgence à s’abstraire des outrances, de celles qu’affectionne notamment le ministre de l’Intérieur, dont la préoccupation principale semble de cliver toujours plus dangereusement. La fabrication d’un nouveau vocable disqualifiant, « l’écoterrorisme » est à cet égard, éclairante. Un tel terme aurait pu naître comme d’autres avant lui dans les médias d’extrême-droite, mais c’est un membre du Gouvernement qui s’y est essayé, accolant le spectre du terrorisme – dont il n’est nul besoin de souligner la peur qu’il entraîne par nature – aux mobilisations écologiques.
Les nouvelles générations engagées pour le climat, jeunes ou moins jeunes, mais aussi les scientifiques font face depuis des années à l’attentisme et aux postures invocatoires des responsables politiques sur les enjeux écologiques. Ces expressions citoyennes diverses se sont organisées pour faire reconnaître par la justice l’inaction climatique de la France et y sont parvenues notamment avec l’Affaire du siècle.
Elles ont constaté l’instrumentalisation dont la Convention citoyenne pour le climat a fait l’objet. Cet objet novateur mais fragile du fait de son absence d’existence constitutionnelle ou d’assise démocratique a en effet vu ses conclusions dévoyées sitôt rendues.
Au lieu de voir tirées les leçons de la pandémie sur la nécessité de concevoir l’être humain imbriqué dans la biosphère, nous assistons à la relégation de l’équilibre des écosystèmes bien loin derrière les impératifs économiques productivistes organisant la captation de ressources qui devraient être protégées comme autant de biens communs : les sols, l’eau, l’air, les semences, etc.
Suite et intégralité de cette tribune en pièce jointe
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La laïcité : un principe fondamental de la République pour toute et tous les élu-e-s de la République
Communiqué LDH
Un bruit court depuis quelques jours : la LDH (Ligue des droits de l’Homme) voudrait supprimer les crèches. Le programme serait vaste et bien au-delà de ses capacités ; il serait surtout contraire à ce qu’elle est et défend.
Ce que voudrait la LDH c’est que les préfets des départements concernés fassent respecter les lois de la République. Car c’est face à leur carence, contrairement à ce qui s’est passé notamment l’année précédente, qu’elle a décidé de saisir les tribunaux administratifs.
La LDH ne veut rien interdire ; en l’espèce, ce serait contraire à la liberté de croyance qu’elle défend depuis ses origines. La LDH souhaite seulement que les crèches ne soient pas installées dans les bâtiments publics et en particulier dans les hôtels de ville (maison de tous les citoyens et citoyennes).
L’incompréhension qui semble de mise chez certains commentateurs ne peut être due qu’à une méconnaissance des principes mêmes de la laïcité telle que définie par la loi de 1905.
Rappelons donc que le principe de séparation de l’Etat et des cultes, énoncé à l’article 21 de cette loi, impose à l’Etat et aux collectivités publiques la neutralité vis-à-vis de toutes les religions. Et de cette séparation découle l’article 28 de la même loi, par lequel les signes ou emblèmes religieux n’ont pas leur place dans les bâtiments publics2. Ces principes sont toujours d’actualité et s’appliquent à toutes les religions, y compris la religion catholique et ceux qui s’en réclament.
Depuis quelques années, certains maires, qui semblent privilégier leur idéologie au détriment des principes républicains, décident d’installer des crèches de Noël dans leur mairie en toute connaissance de l’interdiction. En effet, la plupart d’entre eux ont déjà été condamnés ces dernières années par les tribunaux administratifs, saisis alors par les préfets, mais ils récidivent en mettant en avant les « origines chrétiennes de la France ».
Or, et ce n’est sans doute pas un hasard, les mêmes n’hésitent pas à invoquer les principes républicains et la laïcité sous une forme détournée pour pénaliser nos concitoyen-ne-s musulman-e-s, par exemple en refusant des repas sans viande de porc dans les cantines de leurs villes.
En 2016, la jurisprudence du Conseil d’Etat a précisé les circonstances dans lesquelles des crèches peuvent être ou non interdites. Il a indiqué qu’il fallait tenir compte du contexte (absence de prosélytisme), des conditions particulières de l’installation, de l’existence ou de l’absence d’usages locaux et du lieu de l’installation.
Les actions de la LDH ne visent donc qu’à faire respecter les lois de la République et c’est d’ailleurs sur ce fondement que les juridictions administratives lui ont donné raison.
Alors non, la LDH ne veut pas interdire les crèches ; elle refuse simplement de laisser faire celles et ceux qui instrumentalisent ce symbole religieux de façon politique dans des bâtiments publics.
La laïcité doit être appliquée par tou-te-s les élu-e-s de la République en respectant toutes les religions de la même façon et non en en privilégiant certaines au détriment d’autres. La laïcité est un principe républicain fondamental qui permet à toutes et tous de vivre ensemble sans discrimination. Il serait bon de s’en souvenir.
Paris, le 22 décembre 2022
- Article 2 de la loi de 1905 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » « Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions. »
- Télécharger le communiqué LDH en pdf.
NOUS SOMMES TOUS DES DÉLINQUANTS
Journée internationale des migrants, pour l’égalité des droits a été programmée le 18 Décembre en france
A T T EN T I O N
à
BOURG EN BRESSE
c’est
DEMAIN 17 DECEMBRE 14h30
devant la préfecture
cliquer ici pour voir la liste des actions prévues par la LDH partout en France !
Communiqué LDH
Personnes migrantes, exilées, demandeuses d’asile, étrangères, sans-papiers sont représentées à longueur d’année comme des problèmes, voire des délinquantes. Ce parti pris, sans aucun rapport avec la réalité, a permis en trente ans de voter vingt lois répressives. On les menace aujourd’hui d’une vingt troisième conçue pour précariser davantage leur situation, quel que soit leur statut, au mépris des droits les plus fondamentaux : les leurs, les nôtres.
Quel que soit notre pays d’origine, nous sommes de plus en plus nombreux à nous déplacer pour aller travailler, vivre ailleurs. Ces migrations, les cultures dont elles participent aujourd’hui comme hier, s’enrichissent les unes les autres. Cela fait partie de l’histoire de notre pays comme de celle de beaucoup d’autres. Malheureusement, les discours racistes, les fantasmes tels celui du « grand remplacement », font aussi partie de l’histoire de l’humanité, ils en sont une des pires tares et l’une des plus mensongères. Toutes les études scientifiques le montrent : les migrations ne sont non pas un coût mais une source de richesses lorsque les conditions d’accueil sont à la hauteur.
La place des personnes étrangères, y compris les plus précaires, parmi les « premiers de corvée » pendant la crise sanitaire a démontré, qu’en outre, elles occupent des emplois indispensables. C’est exactement ce que reconnait le gouvernement en reprenant l’idée de régulariser celles et ceux qui occupent des « métiers en tension »
.
A l’occasion de la Journée internationale des migrants,, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) réaffirme les mesures prioritaires qui devraient figurer dans les projets gouvernementaux sans même qu’une énième loi sur l’asile et l’immigration soit le plus souvent nécessaire :
– ouverture de voies légales et sûres pour désarmer les trafiquants, faire en sorte que les routes maritimes et terrestres ne soient plus de grands cimetières ;
– régularisation de toutes celles et tous ceux qui vivent et travaillent dans nos territoires ;
– respect des droits les plus fondamentaux (mise à l’abri, santé, accès à l’eau et aux distributions de repas) et fin du harcèlement dont sont victimes les personnes exilées, notamment à Calais ;
– respect du droit d’asile et particulièrement fin des refoulements systématiques aux frontières françaises et des procédures accélérés contraires à la convention de Genève ;
– remise en cause du règlement de Dublin qui condamne des dizaines de milliers de personnes à l’errance en les forçant à demander l’asile dans le premier pays européen où elles ont posé les pieds ;
– respect de l’intérêt supérieur de l’enfant (refus de l’enfermement, non-séparation de leurs parents, droit au séjour des parents étrangers d’enfants français, accès à l’éducation…) ;
– présomption de minorité et mise sous protection pour toute personne mineure dont l’âge est remis en cause, au moins jusqu’à ce que leur âge soit établi via une juste évaluation ;
– arrêt des obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées de façon de plus en plus systématique par les préfectures, notamment aux jeunes majeurs ;
– fin de la dématérialisation comme seul moyen d’accéder aux droits, notamment au séjour, dans le respect de la décision du Conseil d’Etat en ce domaine ;
– signature de la convention internationale par la France sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille qui est à l’origine de cette journée internationale.
Partout en France, mobilisons-nous autour de ces propositions.
à BOURG EN BRESSE DEMAIN 17 DECEMBRE
devant le préfecture 14h30
Agenda
Mardi 29 novembre 20h
Montrevel-en-Bresse, salle des Fêtes.
Dans le cadre de Festisol, conférence-débat de Jacques Fontaine :
« l’insécurité alimentaire, le marché, la guerre »
Proposé par CCFD-Terre Solidaire et Attac.
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Jeudi 1 décembre 18h30
Grande salle de la MCC à Bourg.
Conférence gesticulée
proposée par La CGT
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Mercredi 30 novembre 20h (séance unique)
Bourg-en-Bresse Ciné La Grenette.
En partenariat avec le Cinémateur, projection du film
Un triomphe avec Kad Merad de Emmanuel Courcol suivie d’un débat sur la vie en détention
avec un collectif constitué du Secours Catholique, relais Enfants-Parents, les Visiteurs de prison
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Jeudi 1 décembre 18h30
Bourg-en-Bresse MCC
Conférence gesticulée
La rhétorique de la haine.
Proposé par la CGT dans le cadre de Festisol
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Vendredi 2 décembre 17h30
Bourg-en-Bresse, Place de l’Hôtel de Ville.
Manifestation silencieuse (1/2h de silence) en soutien au peuple palestinien.
Proposé par l’AFPS 01
750 arrestations d’enfants parmi plus de 6000 Palestiniens et Palestiniennes arrêté·e·s
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Samedi 3 décembre 14h-20h
Bourg-en-Bresse Esplanade de la Comédie.
Amnesty International Bourg-en-Bresse (bourgenbresse@amnestyfrance.fr)
tiendra un stand « 10 jours pour signer » sur 10 personnes dont les droits ont été violés
https://www.amnesty.fr/actualites/10-jours-pour-signer-2022-les-10-personnes-a-defendre
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Mercredi 7 décembre 20h
Bourg-en-Bresse, Cinémateur.
Reprise en main de Gilles Perret.
En présence de Gilles Perret. Film-fiction : une reprise d’entreprise dans la vallée de l’Arve La bande-Annonce
. En partenariat avec la CGT
https://www.cinemateur01.com/Reprise-en-main-1794
Le film est programmé du 7 au 20 décembre
Samedi 17 décembre 16h30
Bourg-en-Bresse, salle Olympe de Gouges 1 rue Pierre Sémard.(au-dessus du restau La Canaille),
Conférence –Débat de Omar SLAOUTI,
auteur de plusieurs ouvrages dont « Défaire le racisme, affronter le fascisme » avec Ugo Palheta en 2022
Racismes de France en 2020. dans le cadre de la journée internationale des Migrants
Cette conférence sera précédée d’un rassemblement manifestation à 14h30
journée internationale contre les violences faites aux femmes
Petit rappel
A l occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes
CE SOIR, 25 novembre 20h00
amphitorium (carré Amiot Bourg en Bresse)
Projection du film de Jilani Gorrab
« Nourrir l’espoir, ne pas subir »
Avec les femmes d Emmaüs
Il sera question de ce qui a poussé des femmes à l’exil, les injustices qu’elles subissent actuellement et de leurs espoirs…
Il sera question aussi d’espoir retrouvé par le partage, la parole, l’écoute, le courage, la lutte …..et du droit à la liberté de circulation !
Communiqué de Bernadette Perrault EMMAUS
QATAR et L’ INACCEPTABLE
1° QATAR communiqué de la LDH
2° QATAR lettre ouverte commune
Qatar 2022:
Participer à la réprobation mondiale
Communiqué LDH 14.11.2022
La tenue de la prochaine Coupe du monde de football au Qatar est emblématique des liaisons dangereuses entre sport, argent et politique. Le choix de ce pays par la Fédération internationale de football association (Fifa) a été opéré dans des conditions qui légitiment fortement le soupçon de corruption. Il a été effectué en occultant sciemment l’aberration écologique et les violations massives programmées des droits de l’Homme. Des dizaines de milliers de migrants venus pour la plupart de pays asiatiques ont été ainsi exploités de manière inhumaine sur les chantiers des stades et autres infrastructures, en travaillant selon des horaires illimités, pour des rémunérations dérisoires et avec un hébergement indigne, sous des chaleurs extrêmes, jusqu’à perdre la vie pour au moins six-mille-cinq-cents d’entre eux, selon des sources sérieuses. C’est en pleine connaissance de toutes ces souffrances humaines endurées pendant des années que les jeux vont se tenir et les supporters les applaudir.. S’il n’est plus possible d’empêcher qu’ils se tiennent, il est en revanche nécessaire et opportun d’en dénoncer les effets néfastes et de désigner clairement les responsables.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) demande ainsi aux joueurs de l’équipe de France, dont la composition reflète une diversité bienvenue, symbole d’ouverture au monde, de manifester publiquement, comme le font d’autres équipes nationales, leur désapprobation devant les conditions de réalisation des chantiers de la Coupe du monde portant gravement atteinte aux droits humains.
Elle exhorte la Fifa, impliquée au premier chef dans ce désastre humain et environnemental, à reconnaître enfin sa responsabilité, et à en tirer les conséquences en consacrant une large partie de ses gains financiers à la juste indemnisation des travailleurs victimes. Elle invite enfin les autorités françaises, qui ont elles-mêmes œuvré pour le choix malheureux opéré, à appuyer ces démarches tout en faisant pression sur le Qatar pour que cessent les multiples violations des droits fondamentaux dans ce pays.
Paris, le 14 novembre 2022
le communiqué LDH “Qatar : participer à la réprobation mondiale”
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15.11.2022
Qatar 2022 :
exigeons la fin des persécutions contre les personnes LGBT !
Lettre ouverte commune, signée par la LDH, à l’attention du président de la Fédération française de football et des professionnels du football français
Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,
La Coupe du monde de football débutera le 20 novembre prochain au Qatar, Etat qui persécute, emprisonne et torture les personnes LGBT,
les privant de leurs droits les plus fondamentaux.
Depuis des mois, des organisations de défense des droits humains dénoncent ces exactions. Selon Amnesty International, “les femmes et les personnes LGBT sont toujours victimes de discrimination, dans la législation et dans la pratique“. Human Rights Watch dénonce de son côté des “exactions commises par les forces de sécurité qataries contre des personnes LGBT : passages à tabac, arrestations et détentions arbitraires, violences verbales, physiques, intimidations, humiliations“.
Plusieurs personnalités politiques de toutes sensibilités, ainsi que des artistes dénoncent ces violences d’Etat, notamment l’auteure Virginie Despentes et l’acteur Vincent Lindon. Des sportifs ont également pris position contre ces atteintes insupportables : le champion olympique Tom Daley, les footballeurs Josh Cavallo, Eric Cantona et Philipp Lahm. Les joueurs de l’équipe de football d’Australie ont quant à eux participé à une vidéo pour dénoncer ces violations des droits humains dont sont victimes les personnes LGBT.
Que fait la Fédération française de football ? Qu’attendent les grands clubs pour dénoncer ces violences ? Pourquoi n’entend-on aucun joueur de l’équipe de France prendre clairement position contre les violations des droits fondamentaux commises par le Qatar ?
Rappelons que, selon les Règlements généraux de la Fédération française de football, « toute discrimination pour des raisons de race, de religion, de politique ou pour toute autre raison est interdite » et qu’ « il appartient aux instances de garantir qu’aucune atteinte ne puisse être portée à la dignité ou à l’intégrité d’une personne sur la base de ces mêmes considérations. »
Fédération, dirigeants, joueurs et arbitres du football français, vous avez le pouvoir d’être entendus par des millions de personnes. Vous devez assumer votre responsabilité morale, juridique et historique, en dénonçant les discriminations et les violations des droits fondamentaux dont sont victimes les personnes LGBT au Qatar, Etat organisateur de la Coupe du monde de football 2022 !
Nous demandons que vous preniez position publiquement pour défendre ces droits fondamentaux !
Cosignataires : Collectif Rouge Direct, Stop Homophobie, Amnesty International France, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Caroline Mécary (avocate), Etienne Deshoulières (avocat), Emmanuel Pierrat (avocat, écrivain), Jean-Baptiste Marteau (journaliste), SOS Homophobie, Fédération Sportive LGBT+, Le Coin des LGBT, ADHEOS, Sports LGBT, Mélanie Vogel (Sénatrice des Français•e•s de l’étranger), Andy Kerbrat (député Loire-Atlantique), Jean-Luc Roméro-Michel (adjoint à la Maire de Paris), Benoît Hamon (ancien Ministre), Ségolène Amiot (députée de Loire-Atlantique), Sandrine Rousseau (députée de Paris), Irène Tolleret (députée européenne), Jean-Michel Goustour (président de Progressistes LGBT+), Génération.s LGBTI+, Philippe Liotard (sociologue), Familles LGBT, Mousse, Fédération LGBTI+, Couleurs Gaies (Centre LGBTQI+ Metz), Éducation LGBT, Le Girofard (Centre LGBTIQ+ Bordeaux), Les Bascos (Centre LGBT+ Pays Basque), QUAZAR (Centre LGBTI+ Angers), Homogène (Centre LGBT Le Mans), Radio Stonewall, Les Séropotes, Fiertés Rurales, Solidarité Internationale LGBTQI, Fierté Montpellier Pride, Marche des Fiertés Béziers, Pride Marseille.
La France au regard d’Israel…QUESTION ?
Communiqué de l’AFPS de l’AIN
Dans le message ci-dessous, Elsa Lefort, nous invite à amplifier notre mobilisation. Le comité de l’Ain de soutien à Salah vous appelle à participer nombreuses et nombreux à une manifestation le
Vendredi 4 novembre à 17 heures
Rassemblement devant la préfecture, marche jusqu’à la Place de l’Hôtel de Ville de Bourg en Bresse.
Les 50 prisonniers politiques palestiniens ont annoncé la fin de leur grève de la faim, après 19 jours de grève. Ils ont obtenu des engagements concernant la libération prochaine de prisonniers âgés, malades, ainsi que des femmes et des enfants en détention administrative. Cette grève a également permis de remettre au centre de la lutte des prisonniers palestiniens, la question de la détention administrative qui permet à Israël d’incarcérer les Palestiniens sans charge ni jugement, pour des durées indéfiniment renouvelables. Le relais de leur combat et de l’arbitraire que représente cette détention partout dans le monde a été pour eux un précieux soutien également.
Nous vous remercions pour la mobilisation et le soutien que vous avez apporté à Salah et à ses camarades en grève de la faim pendant ces 19 jours. Durant cette grève, la mobilisation nous a permis d’atteindre plusieurs fois la diplomatie française et la Ministre Catherine Colonna est enfin sortie de son silence en répondant à plusieurs questions posées par des Parlementaires. Après 7 mois de silence, c’est une avancée importante à noter !
La peine actuelle de Salah court jusqu’au 4 décembre 2022, mais comme à chaque fois, nous n’avons aucune garantie que Salah soit libéré à cette date. L’autre menace qui plane toujours sur Salah Hamouri, est son expulsion forcée de Palestine.
Nous vous invitons donc à continuer et à amplifier la mobilisation, afin de contraindre la diplomatie française à passer à la vitesse supérieure dans sa fermeté pour obtenir la libération immédiate de notre concitoyen et sa liberté de vivre à Jérusalem avec sa femme et ses enfants.
Merci pour votre soutien,
Elsa Lefort
pour le Comité de soutien à Salah Hamouri #LiberezSalah
https://twitter.com/liberezsalah
https://www.facebook.com/free
SALAH HAMOURI Avocat
Cible de l’extrême droite Israélienne Victime d’avoir défendu les droits des opprimés
Ce militant des droits humains franco-palestinien est une nouvelle fois en prison sous le régime de détention administrative, sans inculpation ni jugement, depuis le mois de mars dernier et doit y rester au moins jusqu’en décembre prochain.
Ni Salah, ni ses avocats ne connaissent les faits qui lui sont reprochés.
Pour avoir adressé le 14 juillet une lettre exposant sa situation au Président de la République, il a été transféré à la prison de haute sécurité d’Hadarim, En septembre il a, avec 49 autres prisonniers « administratifs », entamé une grève de la faim ; il a alors été placé à l’isolement en guise de punition. Le 13 octobre, ils ont suspendu cette grève. De plus, Salah est sous la menace d’être expulsé de Jérusalem, la ville où il est né et où il a vécu. Son épouse, française, et leurs deux enfants sont interdits d’entrer et de vivre à Jérusalem.
Salah doit recouvrer sa liberté !
Salah doit pouvoir vivre en famille à Jérusalem comme il le souhaite !
Salah doit pouvoir exercer son métier d’avocat !
Salah doit pouvoir aller et venir sans restrictions dans et hors d’Israël et des Territoires Palestiniens !
Monsieur Macron, Président de la République,
doit obtenir la libération de Salah Hamouri,
ressortissant français !
Journée internationale pour le droit à l’avortement. Mercredi 28 septembre 17h30 Bourg-en-Bresse Préfecture.
Le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps
Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents États.
Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays. En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement
entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est un droit.
En France, l’accès à l’avortement est empêché par les fermetures de maternités de proximité et donc de centres d’interruption volontaire de grossesse, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens et obligent encore des femmes à avorter à l’étranger ! Une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG «instrumentales »
mais les décrets d’application ne sont toujours pas publiés !
Mercredi 28 septembre 17h30 Bourg-en-Bresse Préfecture.
Rassemblement pour la défense du droit à l’avortement
Initiative locale du PCF section de Bourg rejoint par d’autres organisations dont Attac, CGT/Femmes Mixité, FSU, NPA…
Une épidémie de personnes tuées par des tirs de policiers
Depuis le début de l’année 2022, neuf personnes ont été tuées par balle tirée par des fonctionnaires de police à l’occasion de contrôles routiers.
Pour le seul 7 septembre 2022, la passagère d’un véhicule à Rennes et le conducteur d’un véhicule à Nice ont trouvé la mort.
Indépendamment des suites judiciaires données à ces affaires, cette évolution suscite une inquiétude grandissante. Le nouveau cadre légal instauré depuis 2017 par l’article L.435-1 du Code de la sécurité intérieure facilitant le recours à l’emploi des armes, notamment en cas de refus d’obtempérer, a créé une incertitude juridique délétère s’agissant d’un acte aussi grave dans lequel la prise de décision doit être extrêmement rapide. La LDH (Ligue des droits de l’Homme) en demande l’abrogation.
Elle rappelle que, dans tous les cas, l’emploi des armes est conditionné à une situation d’absolue nécessité et de stricte proportionnalité, c’est-à-dire en cas de risque grave et imminent pour l’intégrité corporelle.
Il est de la responsabilité du ministère de l’Intérieur de rappeler ces règles pour éviter la réitération de ces situations mortifères, incompatibles avec les principes d’un État de droit, et avec la nécessité d’apaiser les relations entre les forces de l’ordre et la population. La LDH veillera à ce qu’une telle situation d’incertitude juridique ne puisse persister.
Paris, le 9 septembre 2022
Israël/Palestine : le harcèlement contre l’avocat des droits humains Salah Hammouri doit cesser
Nous soussigné-e-s, organisations, syndicats et associations, condamnons et rejetons les mesures coercitives des forces israéliennes d’occupation que subit le défenseur des droits humains et avocat au sein de l’association palestinienne Addameer, Salah Hammouri.
Celles-ci constituent une violation des obligations de l’occupant définies conformément au droit international humanitaire et aux droits humains.
Depuis de longues années, Salah Hammouri fait l’objet d’une campagne d’intimidation continue exercée par les forces d’occupation israélienne en raison de son rôle actif dans la défense des droits humains. Il a passé neuf ans dans les prisons israéliennes, répartis en six détentions dont la plus longue a duré sept années consécutives entre 2005 et 2011. Face à l’obligation de choisir entre l’expulsion en France pendant 15 ans ou l’emprisonnement en Israël pendant sept ans, Salah Hammouri a choisi la prison plutôt que la déportation. Depuis le début du mois de mars 2022, il se retrouve à nouveau dans les geôles israéliennes, en détention administrative sans inculpation ni procès, sur la seule base d’un dossier déclaré secret que même son avocat ne peut consulter, ce qui rend sa détention coercitive et illégale.
Par ailleurs, les forces de l’occupation ont pris de nombreuses mesures à l’encontre de Salah Hammouri dans le but de l’expulser de Jérusalem. La dernière a eu lieu en octobre 2021 en approuvant une décision de lui retirer sa carte d’identité jérusalémite, sous prétexte de déloyauté envers l’Etat d’Israël et sur la base de preuves déclarées secrètes. Des tentatives sont actuellement en cours pour l’expulser vers la France dont il détient la nationalité et où résident sa femme et ses enfants, après les avoir empêché·es de rentrer dans les territoires occupés, le privant ainsi de ses droits familiaux. Lorsqu’il sera mis en liberté, Salah Hammouri sera contraint de quitter la ville de Jérusalem. Il est prévu que la Cour suprême israélienne statue sur le retrait de la carte d’identité de Salah Hammouri en février 2023.
Les mesures prises contre Salah Hammouri revêtent à la fois une importance et un danger.
D’une part, le retrait de son titre d’identité pour cause de déloyauté envers l’Etat occupant, fondé sur des preuves confidentielles, constitue une mesure sans précédent dans le cadre de la guerre contre l’existence arabe et palestinienne à Jérusalem. Bien que la ville soit un territoire occupé selon le droit international, les Palestinien-ne-s y souffrent de mesures de colonisation et de judaïsation de plus en plus accrues, dont l’objectif est de supprimer leur existence de la capitale. Cette décision contre Salah Hammouri ouvre alors la porte aux forces d’occupation israéliennes leur permettant d’expulser tout·e citoyen·ne palestinien·ne de Jérusalem et de lui retirer, tout simplement, sa carte d’identité sur la base de documents classés secrets. Cela signifie donc une possibilité supplémentaire de réduire le nombre des Palestinien-ne-s de Jérusalem sans aucune justification légale.
D’autre part, Salah Hammouri est ciblé par les forces de l’occupation israélienne en tant que défenseur des droits humains et avocat auprès des prisonnier-e-s palestinien-ne-s. Israël déclare en effet une véritable guerre contre les défenseur-e-s des droits humains à titre individuel ou collectif, en accusant systématiquement de terrorisme les associations palestiniennes des droits humains, dont l’association Addameer au sein de laquelle Salah Hammouri travaille. Ce dernier a notamment été l’objet d’un piratage de son téléphone portable au moyen du logiciel d’espionnage Pegasus développé par l’entreprise israélienne de sécurité informatique NSO Group Technologies. L’objectif de l’État israélien, à travers ces mesures, est de transmettre un message à tou-te-s les activistes et défenseur-e-s pacifiques des droits humains : ils-elles ne disposent d’aucune impunité et peuvent subir à tout moment la restriction de leur mobilité, la dispersion de leurs familles, des détentions arbitraires et l’expulsion de leur pays.
En outre, bien que Salah Hammouri soit détenteur de la nationalité française,
le gouvernement français n’a joué aucun rôle actif pour exercer des pressions
en vue de sa libération, en dépit de sa détention coercitive. Le gouvernement
israélien a d’ailleurs pris récemment une mesure punitive à l’encontre de
Salah Hammouri en le plaçant en isolement, après qu’il a adressé une lettre au
président français Emmanuel Macron lui demandant d’exiger sa mise en liberté.
En effet, le gouvernement français n’a fait aucune déclaration publique, ni
dénoncé sa détention arbitraire ou appelé les autorités d’occupation israélienne
à le libérer. Il s’est contenté de lui rendre visite et d’inviter le gouvernement
israélien à « respecter ses droits ».
Ces mesures sont visiblement insuffisantes et incompatibles avec la réaction habituelle des autorités françaises dans les cas de détention arbitraire des citoyen-ne-s français, et ne font pas preuve d’une volonté politique suffisamment forte pour tenir les autorités israéliennes responsables.
En conséquence, les organisations, syndicats, associations et commissions de défense
des droits humains signataires de la présente déclaration, affirment ce qui suit.
- Rejeter les intimidations et les violations coercitives que Salah Hammouri subit comme une punition pour son travail de défenseur des droits humains, ceci dans l’objectif de le dissuader, ainsi que tou-te-s les autres défenseur·es, de continuer de soutenir les droits des Palestinien-ne-s ou à critiquer Israël, et particulièrement :
– condamner et rejeter la détention administrative, contraire aux dispositions du droit international et exiger la libération immédiate des prisonnier·es administratif·ves dont celle de Salah Hammouri [1] ;
– condamner et rejeter la décision israélienne de retirer son identité jérusalémite à Salah Hammouri, sur la base des documents confidentiels et d’une prétendue déloyauté vis-à-vis de l’Etat occupant. [2]
- Nous demandons au gouvernement français d’agir concrètement et rapidement pour la mise en liberté de son ressortissant Salah Hammouri, de dénoncer et d’empêcher la révocation de sa résidence et son expulsion forcée de Jérusalem, et de le dédommager des violations de ses droits.
- Demander à la Cour pénale internationale (CPI) de faire avancer au plus vite le dossier d’enquête sur les violations flagrantes du droit international humanitaire et du droit pénal international par l’Etat d’Israël, et assimilables à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
- Demander aux Nations unies, en particulier à l’Assemblée générale, au Conseil de sécurité et au Conseil des droits de l’Homme, de prendre des mesures effectives pour mettre fin aux pratiques israéliennes visant à supprimer leur identité aux Jérusalémites, à vider la ville de sa population arabe et à modifier sa composition démographique en violation du statu quo juridique à Jérusalem.
- Demander aux gouvernements du monde de mettre en œuvre la compétence universelle, conformément à l’article 147 de la quatrième Convention de Genève, afin d’affirmer la responsabilité de l’Etat d’Israël et de mettre fin à son impunité face aux violations graves qu’il commet à l’encontre des Palestinien-ne-s, dont notamment les arrestations arbitraires et les déplacements forcés.
- Demander aux Etats membres de la communauté internationale, aux Parlements du monde et aux organismes de la société civile d’exercer des pressions sur Israël, aux fins de respecter les actions relatives à la défense des droits humains et de protéger le peuple palestinien et en particulier ses défenseur·es, en garantissant leur liberté d’expression et de circulation, leur droit de documenter les violations de l’occupation et de poursuivre juridiquement ses pratiques au niveau international.
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Cette déclaration reste ouverte à la signature des organisations et
institutions intéressées ici. Lire la liste complète des signataires
Le 31 août 2022
Notes
[1] Tous les organismes confirment que la détention administrative exercée par Israël va à l’encontre des articles 42 et 78 de la quatrième Convention de Genève (1949) qui, selon le Comité international de la Croix rouge, n’autorise qu’exceptionnellement la détention administrative dans certaines circonstances impérieuses. Cependant, Israël utilise la détention administrative de façon systématique pour des raisons tenues secrètes, rendant ainsi la détention administrative arbitraire et contraire à l’article 75 du premier protocole joint aux Conventions de Genève (1977) qui fait lui-même partie du droit international coutumier
[2] Affirmer que la détention administrative est contraire aux dispositions du droit international, en particulier à l’article 43 de la Convention de la Haye relatif aux lois et aux coutumes de guerre sur terre (1907) et à l’article 64 de la quatrième Convention de Genève (1949) qui privent les forces d’occupation d’agir en tant qu’entité souveraine dans les territoires occupés. De plus, elle va l’encontre de l’article 45 de la Convention de la Haye et de l’article 69 (3) de la quatrième Convention de Genève qui n’autorisent pas aux forces de l’occupation d’exiger la loyauté à la population du territoire occupé, sans oublier l’expulsion de la population du territoire occupé qui est considéré comme un crime de guerre conformément à l’article 8 de la Charte de Rome. Au cas où ces pratiques font partie d’une politique systématiquement élargie contre les populations civiles, tel qu’Israël le fait, elles constituent un crime contre l’humanité en vertu de l’article 7 de la Charte de Rome. Par ailleurs, le retrait des titres d’identité des habitant·es de Jérusalem, en particulier les défenseurs des droits humains, constituent une violation des dispositions du droit international relatives aux droits humains, notamment le droit de vivre en famille et la liberté de circulation incluant le droit de partir et de rentrer dans son pays, la liberté d’expression et le droit de réunion pacifique conformément aux articles 19, 21 et 22 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Enfin, la déportation des Jérusalémites s’oppose aux exigences du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale qui attribuent le caractère illégal à tout changement de situation démographique dans la ville de Jérusalem.
De plus, vider la ville de Jérusalem de sa population arabe constitue une application
brutale du principe d’apartheid qui est internationalement condamné.
Face à l’urgence sociale et écologique, construire une large convergence
29/08/2022 Communiqué unitaire signé par : L’Alternative, Attac France, la CGT, la Confédération Paysanne, Convergence Nationale, la Fondation Copernic, Europe Écologie les Verts, la FSU, Génération·s, la France Insoumise, MAN, le Nouveau Parti Anticapitaliste, OXFAM France, Solidaires, le Parti Communiste Français, le Parti Socialiste, l’UNEF.
La hausse des prix rend de plus en plus difficile la vie quotidienne de la grande majorité de la population.
Les mesures prises par le gouvernement aboutissent à une baisse des revenus réels, alors même que le patrimoine des plus riches et les dividendes versés aux actionnaires ne cessent de croître et que de nouveaux cadeaux fiscaux pour les employeurs sont déjà programmés. De plus le gouvernement prévoit de nouvelles attaques frontales contre la protection sociale que ce soit sur la question des retraites ou sur l’assurance-chômage.
À cette injustice sociale se combine l’inaction du gouvernement face à la crise climatique, dont les évènements dramatiques de cet été sont l’illustration emblématique. Cette inaction ne fait que renforcer les inégalités puisqu’elle permet au plus riches de continuer leur mode de consommation, alors même qu’il est le plus destructeur des écosystèmes, et à la plupart des entreprises, en particulier les plus grandes, de continuer à privilégier la logique du profit au dépend du respect des impératifs écologiques.
Dans cette situation, nos organisations syndicales, associations et forces politiques ont décidé d’entamer des échanges afin de construire ensemble un processus de mobilisation populaire pour mettre en échec la politique sociale et climatique menée par le gouvernement et pour imposer les changements nécessaires.
+Dans ce cadre, nous nous associons d’abord aux mobilisations syndicales déjà prévues les 22 et 29 septembre et à toutes celles qui vont avoir lieu dans les secteurs professionnels et les territoires.
Nous mettons en discussion dans nos organisations la perspective d’une grande journée de convergence des mobilisations populaires à la rentrée. Nous nous reverrons le 12 septembre pour décider ensemble de cette initiative.
A retrouver sur https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/face-a-l-urgence-sociale-et-ecologique-construire-une-large-convergence
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