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Bienvenue sur le site officiel de la LDH de la section des Pays de l’Ain.

8 mars, Journée du droit des femmes

Nous trouverons en pièce jointe la déclaration de Olympe de Gouges  » Les Droits de la femme et de la citoyenne » écrite en 1791- deux ans avant sa condamnation à mort. 1793
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Un 8 mars de combat pour les droits des femmes

 Communiqué LDH du 6 mars

En 1977, les Nations unies ont officialisé le 8 mars comme journée de lutte pour les droits des femmes, et les multiples initiatives prises partout dans le monde à cette occasion témoignent de l’histoire et de la détermination des combats engagés de longue date par des millions de femmes. Ces mobilisations rappellent aussi que, un peu partout dans le monde, les droits des femmes continuent à se heurter à la persistance d’un patriarcat qui n’entend pas renoncer à ses privilèges et à de multiples inégalités. Ainsi, depuis près d’un an, les femmes iraniennes se battent contre un régime théocratique qui entend les réduire au silence et qui, pour ce faire, ne recule devant aucune violence, aucun moyen coercitif. En Afghanistan, les fillettes et les jeunes femmes se voient aujourd’hui exclues de tout droit à l’éducation, gage même de leur émancipation, et le régime des talibans entend les réduire à une totale invisibilité. La guerre qui ravage l’Ukraine a montré, une fois de plus, que le viol pouvait être utilisé comme arme de guerre par une soldatesque convaincue de son impunité…

 La LDH apporte tout son soutien aux femmes qui, partout dans le monde, se battent contre des fléaux qui, depuis des siècles, les exposent aux violences de toutes sortes, aux maternités non désirées, aux mariages forcés, à la grande pauvreté, à des lois et à des mentalités qui font d’elles d’éternelles mineures.

 Si, en France, la situation des femmes peut, à bien des égards, sembler meilleure, il reste des domaines où beaucoup de progrès restent à accomplir. Faute de volonté politique claire et déterminée – notamment en matière de prévention – et faute de moyens conséquents, les violences sexuelles et sexistes continuent de faire de nombreuses victimes. Il doit aussi être rappelé qu’aucune des avancées obtenues ne saurait être considérée comme définitivement acquise, a fortiori si l’effectivité d’un droit ne peut être garanti. Ainsi en est-il, par exemple, du droit à l’IVG, fragilisé par des conditions d’accès souvent difficiles. Ainsi en est-il aussi de l’égalité professionnelle, souvent promise mais jamais réalisée. 

Les différences de revenus entre les hommes et les femmes impactent lourdement le niveau de vie de nombreuses femmes, trop souvent plongées dans la précarité, et, au moment où se discute la réforme des retraites, l’actuel gouvernement ferait mieux de proposer des mesures immédiates pour remédier aux écarts actuels plutôt que des mesures qui ne feront qu’aggraver la situation des futures  retraitées.

A l’occasion de ce 8 mars 2023, la LDH tient à réaffirmer son engagement féministe. Elle appelle l’ensemble de la société à participer massivement aux multiples initiatives qui sont organisées lors de cette journée et qui visent à garantir à toutes les femmes le droit à la vie, à la liberté, à l’égalité et à la dignité.  

 Paris, le 6 mars 2023

 Télécharger le communiqué LDH – “Un 8 mars de combat pour les droits des femmes” en pdf.

Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme.

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation,  encore plus massivement, le 7 mars pour dire non à cette réforme !

A Bourg en Bresse, 14h00 rendez vous au champ de foire. Départ de la manifestation à 14h30.

A Oyonnax, rendez vous à 9h30 parking de Valexpo.

A Ambérieu en Bugey, 10h à l’espace 1500. Départ de la manifestation à 10h30.

A Bellegarde, rendez vous à partir de 10h devant la Mairie.

A Belley, rendez vous à partir de 10h place des Terreaux. 

A Lons le saunier 15h place de la Liberté

A Macon  14h30 Maison des Syndicats

 

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Communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme

Extraits.

 » …Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent. …/… Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent. …./…

La mobilisation à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature  à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.

C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales.

Patrick Baudoin

President de la LDH

Paris, le 28 février 2023

Là LDH condamne fermement les attaques contre le village palestinien de Huwara par des colons israéliens

Dans la nuit du 26 au 27 février, à la suite de l’assassinat dans le village de Huwara de deux colons, soldats dans l’armée israélienne, des groupes de colons israéliens ont mené une attaque meurtrière et destructrice contre la population civile de ce village, situé près de Naplouse en Cisjordanie occupée par Israël. Selon le Croissant rouge palestinien, au moins un Palestinien a été tué et des centaines ont été blessés. Soixante-quinze maisons ont été complètement ou partiellement détruites, des arbres ont été arrachés, plus de cent voitures ont été incendiées ou détruites. Même les secours palestiniens ont été attaqués et empêchés de porter secours à la population.

L’armée israélienne, quant à elle, n’a rien fait pour s’opposer à cette attaque sauvage et a bouclé le village pour trois jours. Ces événements s’inscrivent dans le contexte d’une escalade de la violence liée à l’occupation et à la colonisation croissante des territoires palestiniens. La violence des colons, qui a fait plusieurs dizaines de morts palestiniens depuis le début de l’année 2023, s’y exerce sous la protection de l’armée israélienne et elle est encouragée par le nouveau gouvernement israélien présidé par Benyamin Netanyahou qui compte en son sein des ministres d’extrême droite ouvertement racistes et opposés aux droits humains les plus élémentaires.

Face à cette coalition gouvernementale israélienne favorable à l’extension de la colonisation en Cisjordanie qui est une menace pour la paix dans la région et dans le monde, la communauté internationale doit se mobiliser pour soutenir le peuple palestinien, imposer sa protection et exiger que cessent l’occupation et la colonisation israélienne des territoires palestiniens.

Cela implique une condamnation ferme de cette politique de la part du gouvernement français et des sanctions contre l’Etat israélien tant qu’il ne respectera pas les droits du peuple palestinien, en particulier la suspension de l’Accord de coopération de l’Union européenne avec Israël.

 

PESTICIDES ?…aussi dans l’AIR

Générations Futures “ lanceur d’alerte,” et pas seulement. L’association travaille scientifiquement. Elle analyse, dénonce et interpelle, sur tout ce qui porte atteinte à la Vie et la santé.

Les Droits du Vivant«  de LDH01”  porte à votre connaissance son dernier communiqué aux adhérents. En pièce jointe, Intégralité et invitation à coopérer

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PESTICIDES  DANS L’AIR
Nouveaux rapports de Générations Futures : Des pesticides dangereux retrouvés en quantités importantes dans des analyses d’air effectuées en milieux viticoles.

Générations Futures a publié ce jeudi les résultats d’analyses d’air conduite en 2021 et en 2022 en zones viticoles qui montrent que les Zones Non Traitées (ZNT) actuelles ne protègent pas suffisamment les riverains de pesticides de synthèse épandus.

QUELQUES RAPPELS

Générations Futures documente l’exposition de nos milieux et de notre santé aux pesticides de synthèse, pour alerter les décideurs publics sur l’urgence d’interdire leur réutilisation.

En 2021 et 2022 notre association a publié des rapports qui dénonce la présence de pesticides dangereux dans l’air très de zone de grandes cultures. Cette fois, l’association a enquêté sur des zones viticoles. La méthodologie est développée dans le rapport accessible sur  generations-futures.fr.

Des résultats qui démontrent une surexposition des riverains de vigne et des pesticides dangereux.
Il est clair, d’après nos relevés que les ZNT  de 10 m s’appliquant à la vigne (possiblement réduit par dérogation à 5 m )

ne sont pas ne sont pas du tout suffisante pour protéger les populations des pesticides.

En effet des prélèvements situés à 10, 25; 50 m ou même  60 m des vignes capturent des quantités encore importantes de pesticides dans l’air 

Nos résultats démontrent clairement une présence très importante de folpel,un fongicide connu comme étant préoccupant et classé comme cancérogène suspecté pour l’Homme par l’Union européenne.

Il est aussi soupçonné de perturber le système endocrinien.
Notre enquête souligne aussi aussi la présence importante de spiroxamine, autre fongicide, classé reprotoxique possible pour l’Homme par l’UE.

Au-delà de ces deux substances préoccupantes, l’enquête montre une exposition à des cocktails de nombreux pesticides. Jusqu’à 25 pesticides différents durant la même période pour un même capteur.

Ce fait est problématique car ses cocktails ne sont jamais évalués.

Nos demandes au gouvernement

Notre association demande au gouvernement un élargissement de ces ZNT et l’interdiction immédiate des pesticides à base de FOLPEL et de et de SPIROXAMINEsubstances dont les autorisations européennes expirent en 2023.Générations Futures prépare actuellement d’autres enquêtes pour dénoncer l’exposition du vivant aux pesticides  de synthèse est exigera des actions des décideurs publics

GENERATIONS FUTURES

179 rue Lafayette 75010

01 45 79 07 59

generations-futures.fr

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Voir le message dans son intégralité en PJ

Ignoble répression policière en Guyane

L’exécutif serait-il en manque de guerres coloniales.?

RÉPRESSION POLICIÈRE INADMISSIBLE  

Projet de centrale électrique en Guyane, respect des droits des peuples autochtones

Communiqué LDH  du 01 mars 2023

Depuis plusieurs années, le village Prospérité est mobilisé contre la proximité du projet de centrale électrique de l’ouest guyanais (CEOG) et les conséquences désastreuses d’un tel projet pour la communauté, tant sur le plan environnemental que sur les conditions de vie des familles qui y vivent.

Alors que la mobilisation est installée et s’amplifie, soutenue par les peuples autochtones et une part importante de la population de Guyane, la préfecture accentue le déploiement de forces abusives et disproportionnées.

Après l’arrestation du Yopoto Sjabere, menotté dans son village aux premières heures du jour en octobre dernier, les pratiques d’intimidation se sont renforcées ces dernières semaines : gendarmes postés à l’entrée du village, patrouilles dans le village à des heures très tardives, drones qui survolent les habitations, tournées de quad sur le chantier nuit et jour…

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) et sa section de Cayenne dénoncent avec la plus grande fermeté la pression et les intimidations récurrentes des forces de l’ordre pour faire taire les légitimes revendications des villageoises et villageois et, plus largement, de toute la communauté contre un projet de déforestation massive et pour leurs droits à la terre et à sa préservation.

Intimidations récurrentes des forces de l’ordre pour faire taire les légitimes revendications des villageoises et villageois et, plus largement, de toute la communauté contre un projet de  déforestation massive et pour leurs droits à la terre et à sa préservation

 Aucun projet de développement, aussi nécessaire soit-il, ne peut se faire en bafouant les droits des peuples autochtones, leurs coutumes ancestrales, leurs liens avec la terre et leurs interactions avec leur environnement.

Nous nous joignons au Yopoto Sjabere, chef coutumier du village Prospérité ATOPO WePe – que Patrick Baudouin, président de la LDH, et Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH, ont rencontré – et aux nombreuses voix qui le soutiennent dans sa lutte pour le déplacement du projet CEOG.

Paris et Cayenne, le 1er mars 2023

UKRAINE la LDH exhorte à manifester

Un an après l’invasion générale de l’Ukraine par la Russie, rejoignez   la LDH aux manifestations organisées à Paris et dans toute la France

à Bourg en Bresse c’est le 23 Février 2023rassemblement 18 h devant la Préfecture                            Voir en pièce jointe, Appel du “collectif 01 Soutien au Peuple Ukrainien”

Communiqué LDH du 17 février 2023: 

Résistance du peuple ukrainien à l’invasion russe : respect et solidarité ! Les troupes russes doivent sortir d’Ukraine, sans délai, sans conditions. Solidarités face aux enjeux globaux : apprendre de l’Ukraine

Soutien à la résistance civile et militaire

Aux côtés du peuple ukrainien, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) exige le retrait immédiat et sans conditions des troupes russes de l’ensemble du territoire.

Face à cette guerre d’agression, comme à d’autres moments de l’Histoire, la résistance armée est légitime au regard du droit international comme au regard du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Composante intégrale des moyens pour aboutir au retrait russe, elle doit donc être soutenue.

La résistance du peuple ukrainien reflète aussi au quotidien ses aspirations à une société plus égalitaire, plus fraternelle, déjà exprimées lors des mobilisations « de la Dignité » (Maïdan) de février 2014.

Y compris en ce temps de guerre, la société ukrainienne est riche des débats qui la traversent. L’existence d’expressions en défense des droits et libertés publiques démontre combien la démocratie et l’obligation pour les institutions de rendre des comptes restent d’actualité. Il faut s’en féliciter, et la solidarité de la communauté internationale doit intégrer un soutien à sa société civile organisée qui contribue à la démocratie.

La permanence des voix et des multiples formes de refus de l’agression qui viennent de Russie et de Biélorussie est aussi un enjeu important. Il faut soutenir celles et ceux qui sont poursuivis et condamnés pour leur opposition à la guerre, et accueillir celles et ceux qui refusent de combattre.

Crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide

Assassinats, viols et tortures, bombardements sur les populations civiles… sont autant d’éléments perpétrés au quotidien par l’armée russe en Ukraine depuis le 24 février 2022 qui caractérisent crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Les enlèvements et la déportation avérés d’enfants ukrainiens vers la Russie pourraient aussi relever de la qualification d’actes de génocide.

Tous ces crimes sont de la responsabilité globale des plus hautes autorités de la Russie. Les sanctions internationales doivent inclure ces hauts responsables.

Le refus de l’impunité doit prévaloir pour chaque crime, à tous les niveaux. Les sanctions internationales doivent en intégrer tous les auteurs.

Mobilisations et solidarités face aux crises : apprendre de l’Ukraine

De nombreuses voix soulignent un « deux poids, deux mesures » entre les engagements pour l’Ukraine et les solidarités limitées des pays riches face à d’autres conflits et aux crises globales (pandémie, climat, crise économique…). Certains en déduisent que le soutien à l’Ukraine serait illégitime ou que Poutine serait dédouané.

La mobilisation pour l’Ukraine montre au contraire ce qu’on est en droit d’attendre des pays du Nord en termes de solidarité globale face aux crises majeures dans notre monde globalisé et interdépendant.

Paris, le 17 février 2023

Communiqué LDH “Un an après l’invasion générale de l’Ukraine par la Russie” en pdf.

Lire l’appel à rassemblement du 25 février 2023 partout en France, et à Paris, à 14h, place de la République.

LDH solidaire contre les injustices

la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser  et à manifester aux côtés des organisations syndicales.

Communiqué LDH du 19/01 Extraits

…/…

.Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent. …/. Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droit Inacceptable dans son contenu, la procédure du gouvernement constitue un véritable déni de démocratie.

“ Un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.”

DEMAIN 11 FÉVRIER à BOURG EN BRESSE
Rassemblement à 10H30 devant la préfecture

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Communiqué de l’inter syndicale : Retraites : non à cette réforme injuste et brutale !

Pétition lancée par l’intersyndicale Retraites : déjà plus de 970 000 signataires !

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation. Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement,  le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière. Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé  à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale. Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses. D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme :

« je signe la pétition ».  cliquer

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En pièce jointe: le communiqué du collectif 

Antifasciste dont fait partie LDH Pays de l’Ain.

Ce communiqué, particulièrement instructif, nous indique clairement l’imposture du parti d’extrême droite dont les votes ne font qu’aggraver les injustices, celles précisément combattues dans ces manifestations.

L’extrême droite dérange : « nous ne défendons pas les mêmes valeurs », Philippe Martinez (CGT). « Ils ne sont pas les bienvenus », Laurent Berger (CFDT). « L’extrême droite n’a pas sa place dans nos cortèges » Union Syndicale Solidaires. « Nous ne laisserons pas l’extrême droite déployer sa […] stratégie de division du monde du travail, de division du corps social », Benoit Teste (FSU).

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DEMAIN 11 FÉVRIER à BOURG EN BRESSE
Rassemblement à 10H30 devant la préfecture

Quand l »idéologie raciste du RN nourrit l’exécutif

1°- Appel contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil

07 02 23   Appel à mobilisation et à signature, signé par Patrick Baudouin, président de la LDH 

Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des personnes migrantes. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et des interdictions de retour sur le territoire français (IRTF), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centres et locaux de rétention administrative.

Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les personnes migrantes sont déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.

Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreuses personnes étrangères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…

Les droits sont de plus en plus bafoués

Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des personnes étrangères sont de plus en plus précarisés.

L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé…

En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-es en France sont considéré-es comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir.  

Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire dans les prochaines semaines. 

18 février : (1) contre la répression, l’enfermement et les expulsions et pour dénoncer les Centres de rétention administrative (Cra), les locaux de rétention administratives et tous les lieux de rétention administrative (appel commun Bordeaux, Nantes, Lyon, Paris, Toulouse, Lille, Calais, Marseille).

4 mars :  (2)  mobilisations partout en France contre la loi Darmanin !

Premiers signataires : LDH (Ligue des droits de l’Homme), Association Bagagérue, Association française des juristes démocrates, Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) Attac France, CGT, La Cimade, CNT-Solidarité Ouvrière, CTSPV (Collectif des Travailleurs Sans-Papiers de Vitry), collectif Vigilance pour les droits des étrangers Paris 12e, Coordination des sans papiers paris CSP75, FASTI, FEMMES DE LA TERRE, FSU, GISTI, Groupe Accueil et Solidarité, Marche des Solidarités, Médecins du Monde, Pantin solidaire, Paris d’Exil, Solidarités Asie France (SAF), Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, Tous Migrants Briançon, Tous Migrants 73, Union syndicale Solidaires.

Paris, le 25 janvier 2023

 

(1)  En principe la date du 18 février concentrerait les manifestations devant les centres de rétention de Lyon.  Le collectif d’associations nous communiquera prochainement la marche à suivre.

(2)  Il est fortement probable que la mobilisation contre la sinistre loi Darmanin soit, dans l’Ain, avancée  au 25 février. Nos lecteurs, adhérents LDH et sympathisants, seront tenus au courant, ici même, trés prochainement

 Cliquer ici:     Pour signer cet appel 

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Ci dessous, une analyse complémentaire de cette inacceptable loi 

2°- Loi immigration :« … une montée des idées de la droite et de l’extrême droite »

Par Audrey Parmentier et David Torondel, membre de la Ligue des droits de l’homme (LDH).
Le projet de loi sur l’immigration, porté par Gérald Darmanin, sera présenté en Conseil des ministres en janvier. Fortement décrié par les associations, ce texte sera examiné au Parlement début 2023.  Depuis plusieurs semaines, Gérald Darmanin égraine les mesures phare de cette loi, vantant un texte qui répond à « tout ce que les LR ont toujours demandé sur l’immigration ».

L’ex-socialiste Olivier Dussopt, ministre du Travail, doit servir de jambe gauche au texte, avec une mesure visant à régulariser les personnes sans-papiers exerçant dans des métiers en tension.

Mais le reste du projet de loi, qui a fuité dans la presse, ne laisse que peu de doutes sur l’objectif visé.

Gérald Darmanin veut davantage d’expulsions, avec une répression plus forte aux frontières et un durcissement d’accès aux titres de séjour. Il entend également rétablir la double-peine, c’est-à-dire sanctionner plus durement et faciliter l’expulsion des personnes en situation irrégulière qui commettraient des infractions.

Alors que le texte va être présenté en Conseil des ministres, les associations dénoncent un nouveau « recul du droit des étrangers ».

…/…

Cet énième texte dessiné par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, n’échappe pas à la règle. Si les contours précis ne sont pas encore connus, le projet auquel nous avons eu accès laisse entrevoir un net durcissement de l’accès à un titre de séjour.

En quoi cette nouvelle loi peut-elle s’avérer dangereuse pour le droit des exilés ?

Depuis sept ans, j’accompagne les personnes étrangères dans l’accès à leurs droits fondamentaux, pour obtenir un titre de séjour ou un droit à l’asile. Certaines, après avoir été régularisées, ont fini par perdre leur titre et se retrouver sans papiers.

Ces évolutions de la loi ne semblent poursuivre qu’un seul objectif : décourager et dissuader les étrangers de venir en France. En cause : les délais ahurissants pour obtenir un rendez-vous à la préfecture, mais aussi des conditions de renouvellement de plus en plus draconiennes qui entraînent des pertes de droits. D’autres se voient refuser le droit d’asile alors que leur dossier semble clairement relever de la convention de Genève. Cela risque d’empirer, le gouvernement ajoute des freins à chaque nouvelle réforme. Ces évolutions de la loi ne semblent poursuivre qu’un seul objectif : décourager et dissuader les étrangers de venir en France. Les demandeurs d’asile devraient également voir leurs droits restreints, quelles seront les conséquences ?

Aujourd’hui, toutes les demandes d’asile sont étudiées à Fontenay-sous-Bois, dans les locaux de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). L’objectif de l’exécutif serait d’ouvrir des pôles territoriaux « France Asile » dans chaque région. Ce qui semble à première vue pragmatique est aussi potentiellement dangereux. En effet, l’OFPRA est un organisme censé avoir une totale indépendance fonctionnelle du ministère de l’Intérieur. Or, tel qu’est pour l’instant formulé le projet, ces pôles territoriaux seraient situés dans les préfectures.

On peut légitimement craindre une volonté de mise sous tutelle du ministère de l’Intérieur, et une perte d’indépendance de l’OFPRA, pourtant actuellement garantie par la loi.

Un accueil digne est uniquement une question de volonté et de choix politique

Pour résumer, le discours porté par le gouvernement est très paradoxal : il faudrait accueillir moins pour accueillir mieux. Ce n’est pas vrai. Avec l’arrivée des Ukrainiens, on a bien vu qu’il était possible d’accueillir dignement des personnes exilées, si on s’en donnait les moyens.

Cela faisait des années que les gouvernements successifs disaient ne pas pouvoir augmenter le nombre d’hébergements ouverts aux demandeurs d’asile. Avec la guerre en Ukraine, 100 000 places ont été ouvertes. On s’en félicite, mais ça démontre qu’un accueil digne est uniquement une question de volonté et de choix politique.

Gérald Darmanin a enjoint les préfets à rendre « impossible » la vie des personnes sous OQTF (obligation de quitter le territoire français)…

Un fantasme perdure autour des personnes qui reçoivent des OQTF. Dans l’imaginaire collectif, elles seraient forcément fautives et ne mériteraient pas de rester sur le sol français. Or, les profils des individus sous OQTF sont très variables. Certains ont travaillé, payé des impôts et ont parfois des enfants nés en France.

Gérald Darmanin déclare vouloir rendre la vie impossible à ces personnes, c’est totalement contre-productif et injuste.

Les contre-vérités sont nombreuses. Par exemple, le gouvernement a déclaré qu’il voulait simplifier les voies de recours contre les OQTF, affirmant qu’il y en avait plus d’une dizaine. Ça laisse croire que les étrangers peuvent ainsi multiplier les procédures et se maintenir sur le territoire pendant des mois, et engorger les tribunaux. On est assez proches de la « novlangue » de Georges Orwell, avec des éléments de langage qui déforment la réalité objective

En réalité, la dizaine de recours possibles concerne différentes situations, une seule et même personne n’a qu’une seule possibilité de recours suspensif, et une ou deux autres possibilités de recours, suivant sa situation, mais qui n’empêchent pas son expulsion. On est assez proches de la « novlangue » de Georges Orwell, avec des éléments de langage qui déforment la réalité objective.

Ce projet de loi vise également à créer un titre de séjour « métiers en tension » visant la régularisation des personnes qui travaillent dans ces secteurs. Quelle est la position de la LDH ?

Il est difficile à ce stade d’avoir une position tranchée. Le sujet est complexe, la régularisation par le travail peut être une bonne chose, mais il ne faut pas rester dans une logique utilitariste. Tel qu’est formulé le projet à ce stade, les sans-papiers pourraient être régularisés s’ils travaillent dans un métier en tension, mais les conditions d’accès à ce titre de séjour sont complexes et encore floues.

Telle que formulée, cette mesure ne concernerait en réalité qu’un très petit nombre de personnes

Il faudrait être salarié depuis au moins huit mois et résider en France depuis trois ans sans interruption. Cette régularisation ne serait pas valable si le métier en tension était exercé avec un titre de séjour étudiant, saisonnier ou demandeur d’asile. Telle que formulée, cette mesure ne concernerait en réalité qu’un très petit nombre de personnes. C’est un non-sens et j’espère que le Conseil d’État et les navettes parlementaires vont réussir à corriger le tir. Est-ce que vous vous attendiez à ce nouveau tour de vis sur le droit des exilés ?

…/..

Nous devons prendre le temps de ramener le sujet à l’humain. , je suis persuadé que parmi les personnes opposées à l’accueil, beaucoup changeraient d’avis si elles prenaient le temps d‘aller échanger avec des immigrés, pour dépasser leurs préjugés et se confronter aux réalités humaines. Ce n’est hélas pas le cas, et plus globalement la parole n’est pas assez donnée aux personnes concernées, c’est-à-dire aux femmes et aux hommes qui nous demandent de les accueillir.

David Torondel,

Une agriculture respectueuse de la vie

Communiqué de la Confédération Paysanne 01

Bonjour à toutes et tous,

Dans le cadre de deux potentielles évolutions de la règlementation OGM, la Confédération paysanne vous propose une conférence-débat sur les OGM, intitulée « Nouveaux OGM, nouvelles luttes ?! » Elle aura lieu

mercredi 8 février à 19h
Maison de la Culture et de la Citoyenneté 

4, Allée des Brotteaux. BOURG EN BRESSE

Au programme de la soirée : Une présentation de l’historique des luttes et de leurs impacts sur l’utilisation et la réglementation OGM suivi d’une présentation de la situation actuelle et des échéances à venir permettront d’entamer un débat sur la privatisation du vivant par une poignée de multinationales. Ce combat porté de longue date par la Confédération paysanne doit être soutenu par toutes les organisations de la société civile. Venez participer à ce moment afin d’en comprendre les enjeux et de les inscrire dans une lutte sur le long terme ! Avec : Guy Kastler, paysan, membre de la Confédération paysanne et du Réseau Semences Paysannes et Nicolas Le Boëdec, animateur chargé de la Commission OGM-Semences à la Confédération paysanne. Vous pouvez  partager l’évènement facebook ou l’agenda du site de la Conf’ sur lesquels figurent toutes les informations nécessaires, N’hésitez pas si vous souhaitez des informations complémentaires, Bien à vous,

CONFÉDÉRATION PAYSANNE DE L’AIN
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OXFAM le scandale de la répartition des richesses

Le rapport d’OXFAM vient à point au moment où le peuple est dans la rue pour clamer l’absurdité d’une réforme à contre sens du droit, de l’égalité et de la solidarité.

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RAPPORT  de  OXFAM FRANCE

Oxfam France est membre de la confédération Oxfam, une organisation internationale de développement qui mobilise le pouvoir citoyen contre la pauvreté. Oxfam International travaille actuellement dans 67 pays afin de trouver des solutions durables pour mettre fin aux injustices qui engendrent la pauvreté.

Depuis 2020, les 1 % les plus riches ont capté près de deux fois plus de richesses que le reste de l’humanité

Publié: 16 janvier 2023 

  • Les ultra-riches ont capté la moitié des nouvelles richesses au cours des dix dernières années et ont maintenant dépassé ce chiffre.  
  • La fortune des milliardaires augmente de 2,7 milliards de dollars par jour alors même que les salaires de 1,7 milliard de personnes ne suivent pas le rythme de l’inflation. 
  • Un impôt allant jusqu’à 5 % sur les multimillionnaires et les milliardaires du monde   entier pourrait rapporter 1 700 milliards de dollars par an, soit une somme suffisante pour sortir 2 milliards de personnes de la pauvreté.

D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui par Oxfam, les 1 % les plus riches ont accaparé près des deux tiers des 42 000 milliards de dollars de nouvelles richesses créées depuis 2020, soit près de deux fois plus que les 99 % restant. Au cours des dix dernières années, les 1 % les plus riches avaient accaparé environ la moitié des nouvelles richesses. 

 

« La loi du plus riche » sera publiée le jour de l’ouverture du Forum économique mondial à Davos, en Suisse. Les élites se réuniront dans la station de ski suisse à l’heure où la richesse extrême et l’extrême pauvreté ont augmenté simultanément pour la première fois en 25 ans.

« Alors que les populations font tous les jours des sacrifices sur des produits de base comme les denrées alimentaires, les ultra-riches s’enrichissent à un rythme qui dépasse leurs rêves les plus fous. Cette nouvelle décennie, qui a débuté il y a seulement deux ans, promet d’être la plus avantageuse à ce jour pour les milliardaires, de nouvelles années folles placées sous le signe de la prospérité pour les plus riches du monde », affirme Gabriela Bucher, directrice générale d’Oxfam International.

« Taxer les ultra-riches et les grandes entreprises est une solution majeure pour sortir des crises qui se succèdent et se superposent depuis 2020. Il est temps de tordre le cou à la théorie du ruissellement », poursuit-elle.

Les milliardaires ont enregistré une hausse sans précédent de leurs richesses. Depuis 2020, avec la pandémie et la crise du coût de la vie, 26 000 milliards de dollars (63 %) des nouvelles richesses ont été accaparés par les 1 % les plus riches, alors que le reste de l’humanité n’a reçu que 16 000 milliards de dollars (37 %). Pour chaque dollar de nouvelle richesse mondiale gagné par une personne faisant partie des 90 % les plus pauvres, un·e milliardaire a gagné 1,7 million de dollars. La fortune des milliardaires augmente de 2,7 milliards par jour. Cette hausse spectaculaire vient clore une décennie de profits records durant laquelle le nombre des milliardaires ainsi que leur fortune ont doublé.

Les profits des secteurs de l’alimentation et de l’énergie…..

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