Bienvenue

Bienvenue sur le site officiel de la LDH de la section des Pays de l’Ain.

La Bataille des Méga-Bassines : Qui veut la Guerre de l’Eau ?

Ce qui s’est vraiment passé à Sainte-Soline malgré les mensonges de la préfecture et du ministre de l’Intérieur

 

Le lendemain de cette journée de mobilisation historique contre les méga-bassines, la Confédération paysanne, les Soulèvements de la Terre et BassinesNonMerci,  tiennent à rappeler les faits. Alors que des intox et les mensonges sont affirmés au plus haut niveau de l’Etat, nous avons vu et pouvons prouver :   # Une mobilisation historique de 30 000 personnes


Première intox de la préfecture, il y aurait eu 6000 manifestant-e-s et « 1000 individus radicaux violents » isolés du cortège. Tous les journalistes, élu.e.s, observateurs présents sur place peuvent en témoigner, la mobilisation était largement plus importante. Nous comptions déjà 10 000 personnes sur le campement tôtsamedi matin (avec des considérations logistiques de repas  et approvisionnement qui peuvent en témoigner), et des milliers de personnes sont arrivées tout au long de la matinée.

Les 3 cortèges qui se sont formés au départ de la manifestation regroupaient plus de 25000
personnes. De nombreux autres manifestant.e.s, notamment les personnes qui venaient des sept convois en provenance des grandes villes  (chacun composés de plusieurs centaines de véhicules) ont été entravées par la police et ont rejoint la manifestation après que les cortèges se soient élancés.

Nous arrivons donc facilement au chiffre de 30 0000 manifestant-e-s mobilisés pour la défense del’eau. C’est 4 fois plus que la dernière mobilisation à Sainte-Soline. A chaque fois que la préfecture interdit, mais surtout à chaque fois que nous trouvons les gestes de désobéissance adéquat pourimpacter les projets de bassines, les manifestations grossissent.Les dizaines de milliers de personnes rassemblées hier sont venues de toute la France et d’Europe. Elles ont cheminé pendant 6km jusqu’au chantier pour l’entourer et l’arrêter. Le tout dans une ambiance festive, déterminée et en se tenant ensemble – loin du cliché vendu par Gerald Darmanin de 1000 individus isolés cherchant la violence. Il n’y pas d' »éléments radicaux » mais un peuple de l’eau qui se soulève.


Dossier photo : https://driveterrecom.girofle.cloud/s/yG8YdGERT9qjSSg


L’information a été noyée par le discours gouvernemental de diabolisation des opposant.es, mais une partie du cortège a brièvement pu pénétrer dans l’enceinte du chantier. Puis, à l’extérieur, c’est notamment une pompe centrale du dispositif venant d’être installée les mois précédents ainsi que plusieurs canalisations qui ont été démontées et mises hors d’état de nuire.
En parallèle, plus de 300 mètres de haies ont été plantées durant le cortège par les paysannes et paysans de la Confédération paysanne, car elles sont un moyen majeur pour retenir l’eau dans les sols. Une serre a également été montée sur une parcelle de Sainte-Soline pour montrer qu’il faut plafonner et prioriser l’eau. En effet, l’installation au maraîchage en Deux-Sèvres reste très difficile par manque d’accès à l’eau, accaparée par les promoteurs des bassines.
# Une répression brutale et de nombreux-ses manifestant.e.s blessé.e.s

Tout ce qui suit peut être prouvé par les historiques d’appels, messages et témoignages concordants de dizaines de personnes dont des élu.es et paysan.ne.s.

Les Observateurs de la Ligue des Droits de l’Homme ont également publié un fil et bientôt un communiqué l’attestant et confirmant l’entrave par les forces de l’ordre :

Déni de démocratie, passage en force du gouvernement autant sur les retraites que sur les bassines, il ne reste que la brutalité policière et la violence politique du 49-3 au gouvernement. Sur les bassines, malgré des propositions de dialogue répétées depuis septembre 2021, le gouvernement n’a comme réponse que l’usage décomplexé d’armes de guerre contre ses opposants comme il l’a à nouveau prouvé hier.

Contrairement à ce qui a été annoncé par le ministre de l’Intérieur et la préfecture, ce ne sont pas 7 blessé.es, mais plus de 200 que nous recensons. Parmi eux, nous comptons au moins 40 blessé.es graves, une personne risque de perdre son oeil, beaucoup de plaies délabrantes aux jambes et au visage (machoires arrachées) provoquées par des grenades GM2L et des LBD. Une dizaine de personnes ont été transférées au CHU, une vingtaine de personnes avec leur pronostic fonctionnel engagé ou mutilées. 3 personnes ont même eu leur pronostic vital engagé. Nous sommes inquiets pour ces blessés, la priorité est et doit être à leur prise en charge.
Quelques images :

 https://driveterrecom.girofle.cloud/s/in3wJAfo24PBHCR


SUR LE CAS SPÉCIFIQUE DE LA PERSONNE EN URGENCE ABSOLUE TRANSFÉRÉE AU CHU DE POITIERS ET L‘ENTRAVE A L’ARRIVEE DES SECOURS PAR LES FORCES DE L’ORDRE

Une des personnes les plus gravement blessée aurait reçu une grenade GM2L au niveau de la tête. Entre le moment où elle a été blessée (13h30) et le moment où l’ambulance est arrivée (15h10), il s’est écoulé 1h40. L’hélicoptère du SAMU a décollé à 17h10, soit 3h40 plus tard. Le SAMU n’a pas pu intervenir plus tôt car il a été entravé par la police. Il est actuellement dans le coma après une intervention cette nuit, son pronostic vital reste engagé. Nous considérons que le gouvernement est doublement fautif de son état critique actuel et de ce qui pourrait encore survenir de pire. 

Une personne en urgence vitale a du attendre plus d’une heure avant que la préfecture autorise le Samu à passer après des appels de la Confédération paysanne et Marine Tondelier – un blocage confirmé par les observateurs de la Ligue des Droits de L’Homme dans un communiqué : https://twitter.com/LDH_Fr/status/1639650502395699200?s=20

Voici le détail des informations que nous avons pu recouper à ce propos auprès d’observateurs
de la ldh, d’élus et de médecins de l’équipe médic de la mobilisation présents sur place :
La personne a été blessée aux alentours de 13h30 aux abords de la bassine.
Il y a eu au minimum 7 appels du SAMU et 3 appels aux 112, entre 13h35 et 14h50 demandant une intervention pour une urgence absolue.

 A deux reprises au minimum, l’opérateur SAMU répond qu’il a eu l’ordre du commandement de la gendarmerie de ne pas intervenir.

À 14h00, les manifestants décident collectivement de se replier pour prendre en charge les blessés.
Les affrontements cessent à ce moment là et la zone redevient calme. A 14h50 une médecin urgentiste présente dans la manifestation demande un hélicoptère pour cette urgence absolue. Une ambulance du SMUR finit par arriver à 15h10, et l’état du blessé ne permettant pas son déplacement, il ne part qu’à 16h10 après avoir été intubé et ventilé. Il s’est déroulé plus d’une 1h30 entre le premier appel au SAMU faisant état d’une urgence absolue et l’arrivée de l’ambulance. Ensuite, bien qu’au courant de l’urgence absolue du blessé et qu’il n’y ait pas d’autres blessés graves parmi les manifestants, le SAMU décide de garder l’ambulance sur place et déplacer le blessé au poste médical avancé de la Pommeraie au lieu de l’emmener directement au CHU de Poitiers (il y aurait eu 40-45min de route pour aller à Poitiers).Un avocat présent au poste médical de la Pommeraie avancé a vu l’hélicoptère du SAMU décoller à 17h10 vers Poitiers. Il s’est donc passé au minimum 3h40 entre le premier appel SAMU et son arrivée au CHU de Poitiers.

# La lutte internationale pour le partage de l’eau se poursuit

Nous réitérons notre demande d’arrêt immédiat des travaux et l’ouverture d’un dialogue sur la
préservation et le partage de l’eau pour la fin prochaine des projets de méga-bassines. Malgré la brutalité inouïe du gouvernement, le mouvement sort encore renforcés par ce niveau de mobilisation inédit. Et nous le disons : si le gouvernement s’obstine, nous reviendrons et continuerons à trouver es moyens que les chantiers s’arrêtent par des gestes de désobéissance toujours plus massifs. No bassaran !

             ===============================

 

les Synonymes de Bassines

absurdité, contresens, égarement, énormité, erreur, folie, illusion, incohérence, incongruité, inconséquence, ineptie, stupidité.

leur antonyme :

“eau bien commun”

De plus en plus grave

Nous étions habitués au bras d’honneur présidentiel, nous avons  maintenant compris qu’il a fait le choix de la force contre la raison  et le droit. Créer un climat de peur, et soumettre le peuple.

L’interview de Arié ALIMI

PREMIER RAPPORT DES OBSERVATEURS DES LIBERTÉS PUBLIQUES  SUR L’ INNOMMABLE  SITE  DES BASSINES à STE SAVINE

(nous reviendrons prochainement sur l’aberration scientifique des bassines)

Première synthèse – Observations des 24-26 mars 2023 à Sainte-Soline

ÉDIFIANT
Ce document est publié à titre de première synthèse des faits les plus saillants relevés par les équipes d’observation. Le rapport d’observation complet fera l’objet d’une publication ultérieure. Du vendredi 24 mars au dimanche 26 mars, 22 membres des observatoires des libertés publiques et des pratiques policières du 93, de Gironde, de Paris, du Poitou-Charentes et de Toulouse étaient présent-es pour observer le maintien de l’ordre sur la zone de Sainte-Soline dans le cadre des mobilisations contre les « méga-bassines ».

Dès nos premières observations le vendredi, nous avons constaté le bouclage ultra-sécuritaire de la zone avec des barrages routiers assortis de contrôles d’identité et de fouilles de véhicules généralisés, ainsi que la présence d’un camion doté d’un dispositif de renseignement. Ces opérations se sont poursuivies jusqu’au dimanche.

Six équipes d’observateur-ices étaient présentes sur le terrain de la manifestation le samedi 25 mars.
Dès le départ des cortèges depuis Vanzay jusqu’à leur retour, ceux-ci ont été surveillés de manière constante par un à deux hélicoptères.
Avant l’arrivée des manifestant-es sur le site de la bassine de Sainte-Soline, des binômes de gendarmes armés et coiffés de casque de moto, montés sur 20 quads, sont venus à leur contact. Les cortèges ont dès lors fait l’objet de tirs massifs et indiscriminés au gaz lacrymogène, créant une mise en tension importante. Dès l‘arrivée des cortèges sur le site de la bassine,

les gendarmes leur ont tiré dessus avec des armes relevant des matériels de guerre : tirs de grenades lacrymogènes, grenades assourdissantes, grenades explosives de type GM2L et GENL, y compris des tirs de LBD 40. Nous avons observé des tirs au LBD 40 depuis les quads en mouvement.

Des grenades ont été envoyées très loin et de manière indiscriminée dans les cortèges, à l’aide de lanceurs et de dispositifs de propulsion à retard. Les détonations très rapprochées de grenades explosives étaient régulièrement suivies de cris d’appel au secours pour assistance médicale. Certaines grenades lancées n’ayant pas explosé, le terrain était miné, donnant lieu à des explosions différées.
A été également observé l’usage de 2 canons à eau. Par ailleurs, nous avons observé la présence de fusils (FAMAS) ainsi qu’au moins un fusil à type produit marquant codé EMEK EMF 100, PMC.

Le dispositif a mis gravement en danger l’ensemble des personnes présentes sur place, occasionnant de très nombreuses blessures souvent graves allant même jusqu’à plusieurs urgences absolues.
Lorsque les élu-es ont fait une chaîne humaine autour des blessé-es pour les protéger et permettre leur évacuation, des

tirs de grenades lacrymogènes ont été observés dans leur direction, les contraignant à reculer. À ce moment, en contradiction avec ce que prétend la préfète des Deux-Sèvres, rien ne justifiait l’utilisation de la force à l’encontre de ces personnes. En particulier, nous n’avons observé aucun tir d’engin incendiaire au niveau de cette zone.

Nous avons constaté plusieurs cas d’entraves par les forces de l’ordre à l’intervention des secours, tant Samu que pompiers.

 

Le Samu a indiqué ne pouvoir intervenir pour secourir un blessé en état d’urgence vitale dès lors que le commandement avait donné l’ordre de ne pas le faire, dans une conversation téléphonique à laquelle ont assisté trois avocats de la LDH. Or, nous avons observé que la zone où se trouvait ce blessé était totalement calme depuis plusieurs dizaines de minutes, lorsque cette indication a été donnée. Cette zone se situait à 200 mètres au nord-ouest du dispositif de gendarmerie entourant la bassine et à 500 mètres de l’ensemble des manifestants.

Comme souvent, les forces de l’ordre étaient difficilement identifiables. Nous avons constaté la dissimulation de visages  par des cagoules, combinée à l’absence de RIO visibles.
En amont des observations, le 22 mars 2023, la préfète des Deux-Sèvres avait notifié à la Ligue des Droits de l’Homme que les observateurs et observatrices présentes sur les lieux seraient assimilées à des personnes manifestantes et devraient se conformer aux ordres de dispersion, leur déniant la protection que leur reconnaît le droit international et en contradiction avec la jurisprudence du Conseil d’État. Le matériel d’observation d’une équipe a été confisqué. De manière générale, nous avons constaté un usage immodéré et indiscriminé de la force sur l’ensemble des personnes présentes sur les lieux, avec un objectif clair : empêcher l’accès à la bassine, quel qu’en soit le coût humain.
Au regard de la gravité de la situation et compte tenu des observations menées ces derniers jours, un rapport d’analyse  complet et détaillé sera produit ultérieurement

=====================

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/video-violences-policieres-on-est-dans-une-situation-alarmante-pour-la-democratie-denonce-le-president-de-la-ligue-des-droits-de-l-homme_5725505.html

Communiqué de l’intersyndicale de l’Ain 

Mardi 28 mars 2023

10è journée nationale contre la réforme des retraites
La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait !

à 9h30, OYONNAX rassemblement – Parking Valexpo
à 14h, BOURG EN BRESSE rassemblement au Champ de foire

La situation est alarmante pour la démocratie

Patrick BAUDOIN président de la Ligue des Droits de l’Homme est particulièrement inquiet du sort de la démocratie en France Il a été interrogé sur la plupart des grands chaines de Télévision Nous rapportons ici l’interview de France-Info.

VIDEO. Violences policières : « On est dans une situation alarmante pour la démocratie », dénonce le président de la Ligue des Droits de l’Homme (francetvinfo.fr)

*************

 Violences policières

« On est dans une situation alarmante pour la démocratie », dénonce le président de la Ligue des Droits de l’Homme 

Publié le 22/03/2023 07:27

Article rédigé par franceinfo Radio France

L’avocat dénonce des interventions des forces de l’ordre « disproportionnées ». Selon lui, « il faut revenir à une véritable déontologie des forces de l’ordre ». « On est dans une situation particulièrement alarmante pour la démocratie« , s’est ému mercredi 22 mars sur franceinfo

Me Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’Homme alors que le mouvement social contre la réforme des retraites se durcit depuis quelques jours après le recours au 49.3. Plusieurs manifestants ont dénoncé les violences policières et les interpellations arbitraires lors des rassemblements.

Ce mouvement social, qui est clairement en train de déborder, vous inquiète-t-il ?

C’était pleinement prévisible face à la surdité et à l’aveuglement du pouvoir et d’autre part, c’est effectivement extrêmement inquiétant parce qu’on a le sentiment que c’est incontrôlé et incontrôlable. On ne sait pas vers où l’on va. On est dans une situation particulièrement alarmante pour la démocratie et en présence de violences policières qui ne peuvent que faire dégénérer la situation.

Le ministre de l’Intérieur demande aux policiers de ne pas répondre aux provocations de l’extrême gauche. Tant que les manifestations ne sont pas déclarées, le préfet de police ne laissera pas faire le désordre, assure-t-il. Est-ce la bonne façon de fonctionner ?

Ça donne un peu l’impression du pyromane qui a ensuite un peu du mal à éteindre l’incendie. Il ne faut quand même pas oublier que la cause de ces manifestations, c’est encore une fois l’entêtement du pouvoir. Les manifestations non autorisées, ce ne sont pas des manifestations interdites. Il faut faire la différence. Ce sont des rassemblements spontanés, qui d’ailleurs se tiennent en général à peu près paisiblement, jusqu’au moment où interviennent des forces de l’ordre. Ces interventions des forces de l’ordre sont actuellement à nouveau, comme cela a été le cas au moment de la crise des Gilets jaunes, disproportionnées. On voit d’abord, et ça vient d’être dénoncé par la Défenseure des droits, des interpellations abusives, préventives, c’est-à-dire de manifestants qu’on va essayer d’empêcher d’accéder au lieu d’un rassemblement. C’est une atteinte à la liberté de manifestation. Les autres éléments que l’on a pu constater dans les jours écoulés, c’est tout de même à nouveau un comportement excessivement violent de la part des forces de l’ordre. On retourne à ce qu’on appelle la technique de la nasse qui pourtant a été interdite par le Conseil d’État.

300 policiers blessés depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, dont deux gravement. Les policiers sont aussi victimes de violences. Vous en convenez ?

J’entends l’argument. Je ne suis pas là du tout pour ‘taper sur la police’. Ce n’est pas du tout la position de la Ligue. Je ne conteste pas ni la difficulté du métier ni le fait qu’il n’est pas normal évidemment que des policiers puissent être blessés. Le problème, c’est la réponse qui est apportée au niveau du pouvoir, dans la technique du maintien de l’ordre. C’est une technique à nouveau de provocation et de violence qui elle-même va générer inévitablement une réaction qui va se reporter sur les policiers eux-mêmes. Donc il faut revenir à une véritable déontologie des forces de l’ordre.

Les policiers ont un numéro d’identification parce qu’il y a des abus, il y a des bavures, c’est incontestable. Le numéro Rio, [ce numéro d’identification individuel] on ne le voit pas pour beaucoup de policiers. Or, c’est élémentaire en terme aussi de déontologie. C’est cela que nous reprochons. Aujourd’hui, il y a aussi le recours au matraquage qui est quand même assez systématique. Les Brigades de répression de l’action violente motorisée (Brav M) sortent un peu du cadre du maintien de l’ordre normal. Ce sont des brigades de répression de la violence qui agissent elles-mêmes d’une façon qui est immédiatement ressentie comme violente. Donc, ça provoque forcément une étincelle.

Emmanuel Macron estime devant les députés de la majorité que la foule n’a pas de « légitimité » face au peuple qui s’exprime à travers ses élus. C’est un discours apaisant, selon vous ?

Certainement pas. Il faut distinguer la légalité et la légitimité. Il y a des périodes de notre histoire où on a eu des lois qui ont été adoptées en pleine conformité avec les dispositions légales et constitutionnelles et pour autant, elle était illégitime. Ce qu’oublie M. Macron, c’est qu’aujourd’hui, il y a une légitimité dans la réaction de la rue car, manifestement, il y a un mouvement populaire de grande ampleur qui est majoritairement et très largement hostile à cette réforme des retraites et à la façon dont ça s’est passé au Parlement. Venir nous dire aujourd’hui qu’il n’y a pas de légitimité à cette action, c’est extrêmement provocateur et en plus, c’est historiquement erroné. C’est à nouveau mettre de l’huile sur le feu.

Violence et répression contre :L’Eau Bien Commun »

Le GT de LDH 01 –  “les Droits du Vivant” est en alerte constante sur les profits iniques que peuvent tirer certaines entreprises, de la dégradation du climat et de l’usage de l’eau.

Ci- dessous communiqué LDH de ce jour: 24 mars

24 mars 2023 – Tribune collective « Nos organisations alertent sur l’arbitraire policier et juridique mis en place comme stratégie de répression des manifestations » 

Tribune collective signée par Patrick Baudouin, président de la LDH

Lire la tribune dans Le Monde

Après la décision préfectorale d’interdire les manifestations du 25 mars contre les mégabassines, les responsables de syndicats et d’organisations de défense des droits humains et de l’environnement s’alarment, dans une tribune au Monde, d’un « climat de répression et de violences » qui met en danger la liberté de manifester.

Face à la mobilisation citoyenne grandissante contre les mégabassines, les autorités publiques font le choix de la répression et non du dialogue. Cette répression s’est d’abord illustrée par les poursuites engagées contre les manifestants opposés aux mégabassines avec une dérive extrêmement grave de l’Etat visant à criminaliser, intimider et museler les mouvements sociaux. L’utilisation du terme « écoterroriste » sans fondement, en est aussi un symptôme. Pour la mobilisation de Sainte-Soline (Deux-Sévres), cinq prévenus n’ayant pas pris part aux violences survenues durant la manifestation ont été condamnés à des peines de deux à trois mois de prison avec sursis et à trois ans d’interdiction du territoire des Deux-Sèvres. Un jugement rendu sur le motif de « participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou violences », donc sur le simple fait de leur présence à la mobilisation massive qui a eu lieu le 29 octobre 2022 à Sainte-Soline. Cette automaticité de la peine pour avoir participé à une manifestation en défense d’un bien commun, l’eau, est un grave coup porté à la liberté de manifester. De plus, elle frappe de manière arbitraire parmi les manifestantes et manifestants. Rappelons que plus de 7 000 personnes ont manifesté à Sainte-Soline.

Une répression pénale et systématique injustifiable

Le délibéré des récents procès de Niort et de La Rochelle a témoigné d’un même mouvement sécuritaire. La circulaire du ministre de la justice en date du 9 novembre 2022, demandant une répression pénale et systématique dans le cadre de contestations de projets d’aménagement du territoire démontre une volonté politique du gouvernement de faire taire par tous les moyens les opposants à des projets de mégabassines, de plus en plus injustifiables aux yeux d’une grande part de la population.

Matériels de surveillance retrouvés à proximité du domicile d’un militant, passage à tabac d’un militant opposé aux mégabassines quelques jours après la mobilisation de Sainte-Soline, menaces de mort contre le porte-parole de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres ; ce sont quelques exemples du climat de répression et de violences perpétrées qui, elles, n’ont fait l’objet d’aucune suite judiciaire pour le moment ni de condamnation de la part des représentants de l’Etat.

L’exemple de la lutte contre les mégabassines et de la répression dont elle fait l’objet, s’inscrit à cet égard dans la continuité des atteintes à la liberté de manifester et à la répression subie par le mouvement des « gilets jaunes ». Les autorités instrumentalisent de manière croissante depuis quelques années (rapport Amnesty International de septembre 2020) des lois contraires au droit international pour verbaliser, arrêter arbitrairement et poursuivre en justice des gens qui n’avaient commis aucune violence.

La liberté fondamentale de manifester

Enfin, les violences perpétrées récemment contre des paysans de la Confédération paysanne lors d’un barrage filtrant sur le viaduc de Millau, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, montrent que face à une opposition légitime, un usage disproportionné de la force publique est toujours de mise.

Nos organisations s’inquiètent et alertent sur les atteintes à la liberté de manifester et sur l’arbitraire policier et juridique mis en place comme stratégie d’intimidation et de répression des manifestations. Notre cri d’alarme vise à préserver la nature même d’un régime démocratique, la liberté fondamentale de manifester et la liberté d’expression citoyenne.

Les signataires de la tribune : Arnaud Schwartz, président de France nature environnement ; Benoît Teste, secrétaire général de la FSU ; Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France ; Claire Dujardin, présidente du Syndicat des avocats de France ; Hélène Bourdel, porte-parole du Mouvement pour une alternative non violente ; Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France ; Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre ; Murielle Guilbert et Simon Duteil, co-délégué·es généraux de l’Union syndicale Solidaires ; Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne ; Patrick Baudouin, président de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT ; Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac France

Demain : la détermination face à la provocation

Le président a parlé, en ré-affichant son mépris de l’expression populaire. Le énième bras d’honneur aux citoyennes et citoyens qui, jusqu’alors manifestent avec calme et raison.

Aujourd’hui, il a démontré sa surdité aux problèmes de l’heure. Son monologue porte, hélas, toutes les caractéristiques de la provocation. Chercherait-il l’affrontement pour mieux justifier des violences policières  et des arrestations arbitraires ? L’instant est grave et appelle plus que jamais notre vigilance. La démocratie est malade. Le roi est nu.

La Ligue des Droits  de l’Homme

RE-sonne l’alarme

Extraits du communiqué national de la LDH :

 

… Rarement la configuration politique aura été à ce point clivée et rarement aussi dangereuse. Le recours au 49.3 pour faire passer quoi qu’il en coûte le texte sur la réforme des retraites aura symbolisé à lui seul la somme des blocages qui défigurent l’image de la République

Alarme d’abord pour les chantiers essentiels qui sont devant nous : transition écologique, lutte contre la pauvreté, réduction des inégalités, sens du travail, accueil des étrangers – et qui requièrent une démocratie vivante et concrète.

Alarme ensuite pour les libertés ; s’étant lui-même barré la route de l’avenir, le roi est nu et confronté à la tentation d’une escalade répressive qui a déjà commencé de se manifester.

 Alarme enfin pour l’avenir politique du pays, tout se passant comme si le président de la République comptait cyniquement sur l’hypothèque du Rassemblement national pour échapper au chaos. Qu’il soit ou non conscient, un tel calcul ne peut que conduire au pire. ….

 

TOUTES ET TOUS POUR LE DROIT D’ÊTRE ENTENDUS ET RESPECTÉS 

Manifestons ensemble avec dignité et détermination 

le Jeudi 23  mars 2023

 

BOURG en BRESSE – Champ de foire  14h30

OYONNAX – Valexpo   9h30

BELLEY – Place des terreaux  10h00

La Ligue des Droits de l’Homme sonne “l’alarme !”

Communiqué Ligue des Droits de l’Homme du 21 mars 2023

Un pays en colère contre un exécutif qui feint de n’en rien savoir.

Rarement la configuration politique aura été à ce point clivée et rarement aussi dangereuse. Le recours au 49.3 pour faire passer quoi qu’il en coûte le texte sur la réforme des retraites aura symbolisé à lui seul la somme des blocages qui défigurent l’image de la République. Concernant ce projet de réforme, un mépris souverain des corps intermédiaires et du mouvement social, ainsi qu’un contournement assumé des assemblées, ont accompagné une série d’arguments et de justifications variables selon les moments, les interlocuteurs, l’humeur du prince…

La mobilisation citoyenne auquel le projet gouvernemental s’est heurté a manifesté, elle, toutes les vertus méconnues par  le pouvoir :sens du dialogue, culture de la responsabilité,  capacité à rassembler.

La sagesse pour le gouvernement serait de retirer son projet de loi, de revenir à la lettre et à l’esprit des institutions. Tout indique, hélas, que le président de la République entend choisir une autre voie : celle de toutes les alarmes.

  • Alarme d’abord pour les chantiers essentiels qui sont devant nous – transition écologique, lutte contre la pauvreté, réduction  des inégalités, sens du travail, accueil des étrangers – et qui requièrent une démocratie vivante et concrète.
  • Alarme ensuite pour les libertés ; s’étant lui-même barré la route de l’avenir, le roi est nu et confronté à la tentation d’une escalade répressive qui a déjà commencé de se manifester.
  • Alarme enfin pour l’avenir politique du pays, tout se passant comme si le président de la République comptait cyniquement sur l’hypothèque du Rassemblement national pour échapper au chaos.

Qu’il soit ou non conscient, un tel calcul ne peut que conduire au pire.

Il y a alarme !

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) en appelle aux femmes et aux hommes qui vivent et  travaillent en France pour demander au gouvernement de retirer son projet, pour accompagner  les débats et mobilisations démocratiques en cours, pour œuvrer au retour d’une démocratie  vivante, ancrée dans l’égalité des droits, pour la justice sociale et la solidarité. L’avenir commun est à ce prix. Il y a alarme !

Paris, le 21 mars 2023

Télécharger le communiqué LDH “La LDH sonne l’alarme” en pdf.

Et toi ? As-tu pu choisir ton lieu de naissance ?

Inspiré par l’idéologie raciste de l’extrême droite, le ministre de l’intérieur veut faire de la France une “terre” de NON-ACCUEIL

La honte de plus au regard du monde

APPEL CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE ET POUR UNE POLITIQUE MIGRATOIRE D’ACCUEIL

Communiqué signé par Patrick Baudouin, président de la LDH

Appel à mobilisation et à signature, 

 » Nous appelons à la mobilisation la plus large possible le 25 mars partout en France contre la loi Darmanin ! »

A Bourg en Bresse SAMEDI 25 MARS  

10 à 12 heures sur le marché côté nord

Rassemblement : interventions, Expositions, Échanges poético-politiques avec Voix Mêlées

14h30 – Manifestation départ devant la préfecture

le tract à diffuser sans modération

Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des personnes migrantes. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et des interdictions de retour sur le territoire français (IRTF), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centres et locaux de rétention administrative. Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les personnes migrantes sont déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”. Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreuses personnes étrangères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore  plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…

Les droits sont de plus en plus bafoués

Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des personnes étrangères sont de plus en plus précarisés.

L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé…

En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-e-s en France sont considéré-e-s comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et  syndicats de réagir.

Interpellez les sénatrices et sénateurs

Alors que le débat sur le projet de loi va s’ouvrir au Sénat en mars puis à l’Assemblée nationale, il est encore temps d’agir pour demander aux sénatrices et sénateurs de s’opposer aux dispositions prévues par ce texte lors des débats en séance publique, puis de voter contre ce projet de loi le mardi 4 avril prochain.

Recommandations pour une politique migratoire respectueuse des droits des personnes exilées

Chaque association ou collectif signataire de ce document interassociatif porte les recommandations contenues dans les parties où son logo apparaît. Téléchargez les recommandations et le message d’accompagnement pour les  adresser aux sénatrices et sénateurs.

Plateforme d’interpellation

Interpellez directement vos sénatrices et sénateurs par mail et/ou par Twitter en quelques clics et diffusez cette plateforme dans vos réseaux.

Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le 25 mars partout en France contre la loi Darmanin !

TENIR FACE A LA DÉRAISON

PRÉAMBULE 

Des débats historiques, des ministres hors course qui donnent l’illusion d’’être formatés avec des éléments de langage préfabriqués, la situation en France devient ubuesque, voire caricaturale. Des tissus de mensonges et de contre-vérités ont été déployés selon la méthode bien connue du conditionnement psychologique des foules. Et, comble de l’insolence, le plus haut niveau de l’état refuse de recevoir les représentants du peuple en marche.

Un  “bras d’honneur” qui met en évidence le degré de mépris de la démocratie et de l’expression populaire. Dans cette histoire insensée, le pouvoir et son gouvernement font la preuve de leur déconnexion des réalités. Le brouhaha dont ils sont les auteurs, leur permet en tout cas  de faire oublier les souffrances de neuf millions de nos concitoyens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. L’insolence rejoint l’inacceptable.

Grace à l’unité syndicale, le peuple qui manifeste a su, jusqu’à ce jour, resté digne. Il a fait œuvre de sagesse face à l’affront et au dédain. A défaut de justice, le retrait de ce projet de loi inique serait pour le moins un acte de respect républicain.

M. Duchêne

                                                        ***********************

Le gouvernement doit dès maintenant retirer son projet !

L’intersyndicale appelle à une nouvelle mobilisation interprofessionnelle ce samedi 11 mars puis dès la semaine prochaine, à une journée de manifestations et de grève, le jour de la commission mixte paritaire, moment important du calendrier parlementaire. Elle appelle toute la population à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale.

Mercredi 15 mars :

Bourg-en-Bresse. R.V au Champ de Foire 14h00. Départ manifestation 14h30

Oyonnax, 9h30 Valexpo

Saint-Genis Pouilly, 10h Centre Jean Monnet

Mâcon 14h30 devant la Maison des Syndicats

la FNSEA AU SECOURS DES PESTICIDES

LDH Pays de l’Ain:  « les Droits du Vivant«  est heureux de porter à votre connaissance le  dernier communiqué de Générations Futures.

NOUVEAU RAPPORT DE GENERATIONS FUTURES

La FNSEA et l’autorisation des pesticides : LOBBYING  ET GROSSES FICELLES

Générations Futures a publié ce mercredi un rapport pour dénoncer l’intense lobbying de la FNSEA visant à limiter la possibilité de retrait du marché de pesticides pourtant nocifs pour la santé humaine et l’environnement.

Quelques rappels

Début 2023 a été riche en victoires (abandon de la dérogation néonicotinoïdes, projet de retrait du S-métolachlore) pour le combat contre les pesticides de synthèse et cela a eu comme effet une réaction très forte du lobby de l’agrochimie et de ses alliés politiques.

Des données inexactes

Que ce soit lors de la manifestation des agriculteurs du 8 février, à Paris, ou lors du dernier salon international de l’agriculture, Christiane Lambert, Présidente de la FNSEA, brandit à répétition un argument erroné. Selon elle, en France, à cause des retraits répétés de substances, les agriculteurs disposent de 30% de moins de produits pesticides que leurs collègues européens, ce qui met en péril la souveraineté alimentaire du pays. Générations Futures a vérifié cette information en consultant la base de données officielle de la Commission européenne sur les pesticides et la conclusion est sans appel.

La France fait partie des trois pays de l’Union européenne disposant du plus grand nombre de matières actives pesticides autorisées parmi les 453 approuvées. Aucun argument ne permet donc de dire que le pays souffrirait d’une inégalité de traitement en la matière.

UNE OFFENSIVE CONTRE L’ACTUEL SYSTEME D‘HOMOLOGATION DES PESTICIDES

En outre, dans son discours au salon international de l’agriculture, la Présidente de la FNSEA a lancé une offensive sans précédent contre le système d’homologation des pesticides, qui donne à l’ANSES (l’agence sanitaire française, indépendante du gouvernement) la charge de l’évaluation et de l’homologation des substances.

Elle s’est adressée aux parlementaires pour demander de redonner la décision finale aux politiques, (et non plus à l’ANSES, )alors que l’on sait qu’ils sont sous pression directe de la FNSEA.

GENERATIONS FUTURES REAGIT

Preuve que le lobbying de la FNSEA trouve écho auprès de décideurs politiques : les suggestions du syndicat agricole ont été reprises par des parlementaires du groupe Renaissance dans le cadre d’une résolution à l’Assemblée nationale et par des sénateurs du groupe Les Républicains au travers d’une proposition de loi.

Générations Futures est donc mobilisée pour faire barrage !

Par la publication de ce rapport, par l’envoi de courriers au gouvernement (Première Ministre, ministre de la Santé, ministre de la Transition écologique), ainsi qu’à des parlementaires,

Générations Futures 

alerte et proteste de la plus ferme des manières 

contre ce lobbying de la FNSEA.

Dans le cadre d’une conférence de presse en présence de son avocat Maître Lafforgue, Générations Futures demande au gouvernement d’éclaircir sa position en réaffirmant son attachement à l’application des règles d’homologation des pesticides telles que prévues par le Règlement 1107/2009, sans la moindre restriction ou charge nouvelle, afin de protéger la santé et l’environnement ! Générations Futures agira par tous les moyens possibles pour faire respecter ce point.

********************************

Lire en PJ l’intégralité du message de Générations Futures

Les Retraites : 64 ans, c’est NON !

RAPPEL : Demain samedi, la LDH rejoint l’intersyndicale

L’intersyndicale appelle à deux nouvelles journées de mobilisation. Le gouvernement doit dès maintenant retirer son projet !

L’intersyndicale appelle à une nouvelle mobilisation interprofessionnelle ce samedi 11 mars puis dès la semaine prochaine, à une journée de manifestations et de grève, le jour de la commission mixte paritaire, moment important du calendrier parlementaire.

Elle appelle toute la population à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale.

 

Samedi 11 mars :

Bourg-en-Bresse. Rendez-vous Préfecture 10h30. Départ manifestation 11h00
Saint-Genis Pouilly, 10h00 Centre Jean Monnet
Bellegarde 10h00 devant la mairie

 Mercredi 15 mars :

Bourg-en-Bresse. Rendez-vous Champ de Foire 14h00. Départ manifestation 14h30
Saint-Genis Pouilly, 10h Centre Jean Monnet

|1| |3| |4| |5| |6| |7| |11|