La manifestation du 9 octobre 2018 à Perpignan dans le journal l’Indépendant

Article publié dans l’Indépendant du 9/10/2018

« Ce mardi matin, la manifestation interprofessionnelle, partie de la place de Catalogne pour rallier la préfecture via le cœur de ville, a attiré plus de 1500 personnes. 2000 selon les syndicats.

Perpignan : plus de 1500 personnes dans la rue contre la politique de Macron

 

Dans le département, pas moins de six syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, la Fédération autonome et la CFE-CGC) appelaient à descendre dans la rue ce mardi 

Au final, la pluie aura épargné le cortège. Ce mardi matin, la manifestation interprofessionnelle, partie de la place de Catalogne pour rallier la préfecture via le cœur de ville, a attiré plus de 1500 personnes. 2000 selon les syndicats.

Des retraités aux cheminots, en passant par les enseignants, les pompiers, les conducteurs de bus, les salariés de l’hôpital de Thuir ou ceux de Pôle Emploi, de nombreux corps de métiers étaient représentés. Pour s’opposer à la « casse du modèle social ».  

« Malgré la crise politique qui frappe l’exécutif, le gouvernement entend mener à bien les contre-réformes qu’il a engagées. Et toutes les catégories sont attaquées : salariés, chômeurs, retraités, jeunes », s’est insurgée, au nom de l’intersyndicale, la cosecrétaire départementale de Solidaires, Annie Hesnard.

Certaines revendications départementales étaient également à l’ordre du jour. Comme la réouverture de la ligne ferroviaire Perpignan-Villefranche, la défense du train jaune ou le soutien aux salariés des maisons de retraite et des établissements de santé privés qui réclament plus de moyens humains.  « 
 
Arnaud Andreu

Rassemblement intersyndical mardi 9 octobre à 10h Place de Catalogne à Perpignan – Ensemble à la conquête d’un autre avenir !

TOUS ENSEMBLE !!!

Salariés, jeunes, retraités, privés d’emploi
Par la grève et les manifestations, mobilisons-nous !

MARDI 9 OCTOBRE À 10H RASSEMBLEMENT 
PLACE DE CATALOGNE – PERPIGNAN

Pour une meilleure répartition des richesses
EXIGEONS UN VERITABLE PROGRÈS SOCIAL

« L’intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU des Pyrénées Orientales, dénonce la destruction de notre modèle social organisée par le « Président des Riches », favorisant notamment l’explosion des inégalités et la casse des droits collectifs. MACRON et son gouvernement, continue de s’attaquer à l’ensemble du monde du travail, contre l’avis de la majorité de nos concitoyens qui juge injuste et inefficace sa politique au service exclusif des intérêts patronaux.
Après avoir laminé le code du travail, il affaiblit notre système de santé, remet en cause les statuts et les missions de la fonction publique, tout en voulant détruire simultanément l’ensemble des protections des salariés, que ce soit la sécurité sociale, les retraites, le droit à la formation, l’indemnisation du chômage.
MACRON n’a pas hésité à remettre en cause le droit des jeunes, notamment pour l’entrée dans l’enseignement supérieur. Il n’a que comme seule volonté de précariser notre jeunesse afin de permettre au patronat de l’exploiter encore et toujours plus… »

Extrait du tract unitaire CGT, FO, Solidaires, FSU des Pyrénées Orientales

La LDH-66 soutien cette journée de mobilisation du mouvement syndical en défense des droits collectifs des salariés, privés d’emploi, jeunes et retraités. Les droits sociaux font partie intégrante des Droits de l’Homme.

Lire le tract des organisations des retraités du 66

 

 

 

 

 

Affaire du lycée Arago : La LDH ouvre une commission d’enquête

Affaire du lycée Arago : La LDH ouvre une commission d’enquête

Communiqué LDH

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à rejoindre le rassemblement organisé le 15 juin 2018, à 12h00, sur le parvis du palais de justice de la porte de Clichy, en soutien aux interpellés du lycée Arago, jugés en comparution immédiate, à partir de 13h30, dans la 23e chambre du tribunal correctionnel. Cette audience fait suite aux interpellations de cent vingt-trois mineurs et jeunes majeurs qui participaient à une assemblée générale pacifique au sein du lycée Arago et à la manifestation de soutien au service public le 22 mai 2018.

Les conditions indignes dans lesquelles ces interpellations, rétentions, placements en garde à vue puis déferrements sont intervenus ne sauraient se reproduire, s’agissant d’expression citoyennes relevant des droits constitutionnellement et conventionnellement garantis de manifestation et de réunion, malheureusement devenus des cibles d’un gouvernement qui a franchi des limites inacceptables dans un Etat de droit.

Par ailleurs, une commission d’enquête citoyenne est initiée par la Ligue des droits de l’Homme avec notamment le Syndicat des avocats de France et le Syndicat de la magistrature visant à recueillir et à entendre de manière contradictoire les témoignages des familles, interpellés et professionnels intervenus au cours de ces procédures et à faire ainsi toute la lumière sur ces dramatiques événements.

Le peuple français ne peut accepter que l’Etat traite ainsi ses enfants en son nom.

Paris, le 14 juin 2018

Télécharger le communiqué au format PDF