AIDES SOCIALES : DES DEVOIRS INCOMBANT À L’ETAT ET NON AUX ALLOCATAIRES !

Communiqué du Collectif Alerte, dont la LDH est membre

A la suite des propos réitérés par le Premier ministre le 19 février à l’Assemblée nationale, et de la réponse de Christelle Dubos à une question au Premier ministre en séance publique le 20 février, les associations réunies au sein du collectif Alerte s’inquiètent de voir la question des « contreparties » aux aides sociales revenir sur le devant de la scène politique, instaurant une défiance à l’égard des allocataires.

Les récentes affirmations d’Edouard Philippe sur la nécessité de conditionner le versement des prestations sociales à des contreparties d’activités ou d’activités d’intérêt général, ont fortement interpellé les associations de solidarité réunies au sein du Collectif Alerte. Quelques mois seulement après la présentation de la stratégie pauvreté par le président de la République, ces déclarations viennent confirmer un risque de stigmatisation des plus précaires, déjà évoqué par nos associations.

Les associations du Collectif Alerte demandent au gouvernement de ne pas conditionner le versement des aides sociales à une activité mais de lutter activement contre le non recours à ces prestations. Il appartient de plus à l’Etat de proposer aux allocataires un accompagnement de qualité afin de favoriser leur insertion durable dans la société, en facilitant le retour à l’emploi comme le souhaite la majorité des bénéficiaires des minima sociaux.

Le collectif Alerte sera particulièrement attentif au respect de ces principes, y compris lors des futures remontées du Grand débat national et de la concertation annoncée sur le revenu
universel d’activité.

Paris, le 20 février 2019

Liste des associations membres du collectif ALERTE national
Amicale du Nid
Association des Collectifs Enfants Parents Professionnels (ACEPP)
Association des Paralysés de France (APF)
Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA)
Association Service Social Familial Migrants (ASSFAM)
Cimade
Citoyens et Justice
Comité Chrétien de Solidarité avec les Chômeurs et précaires (CCSC)
Coorace
Croix Rouge française
Droits d’Urgence
Emmaüs France
Familles Rurales Fédération Nationale
Fédération des acteurs de la solidarité
Fédération des Associations et des Acteurs pour la Promotion et l’Insertion par le Logement (FAPIL)
Fédération Entraide Protestante
Fédération Française des Banques Alimentaires
Fédération Habitat et Humanisme
Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et Gens du voyage
(FNASAT-Gens du voyage)
Fédération SOLIHA
Fédération Vacances et Familles
Fondation Abbé Pierre pour le logement des défavorisés
Fondation Armée du Salut
Fonds Social Juif Unifié (FSJU)
France Terre d’Asile
Les petits frères des Pauvres
Ligue des Droits de l’Homme
Médecins du Monde
Mouvement ATD Quart Monde
Secours Catholique
Société de Saint-Vincent-de-Paul
Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC)
Union nationale ADMR
Union nationale des associations familiales (UNAF)
Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM)
Union nationale pour l’habitat des jeunes (UNHAJ)
Union professionnelle du logement accompagné (UNAFO)
Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux
(UNIOPSS)
Coordination et animation du collectif Alerte national
Uniopss – 15 Rue Albert – CS 21306 – 75214 Paris cedex 13
Bruno Grouès : 01 53 36 35 09 / 06 73 05 47 83 – bgroues@uniopss.asso.fr

Manifestation départementale vendredi 14 décembre à 10h – parvis de la gare SNCF à Perpignan

Appel de la CGT

Solidaires des Gilets jaunes, exigeons une autre répartition des richesses !

PARCE QU’IL Y A UN POGNON DE DINGUE EN FRANCE ET QU’IL NOUS APPARTIENT !!

Après l’allocution de macron, lire la déclaration nationale de la CGT

Vendredi 14 décembre, à l’occasion de la réunion de la Commission Nationale de la Négociation Collective, la CGT appelle les salariés, les retraités, les précaires, les privés d’emploi à se mobiliser pour exiger l’augmentation du SMIC, des pensions et des minimas sociaux. 

NOUS EXIGEONS UNE AUTRE REPARTITION DES RICHESSES

fleche2 Parce que mon travail, mes diplômes, mes qualifications mon ancienneté doivent être reconnues,
 J’agis pour une augmentation de salaire, du point d’indice des fonctionnaires (qui n’a pas été revalorisé depuis 10 ans) pour un SMIC à 1 800 € et pour que mon travail soit revalorisé à sa juste valeur pour vivre dignement.
 J’agis pour obtenir enfin l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

fleche2 Parce que je n’ai pas choisi d’être privé d’emploi,
 J’agis pour une indemnisation pour tous les chômeurs (seuls 4 sur 10 le sont actuellement), son augmentation, pour un passage aux 32 heures et pour la création d’emplois indispensables au développement humain durable.

fleche2 Parce que j’ai travaillé toute ma vie pour une retraite digne de ce nom,
 J’agis pour l’augmentation des pensions, pour un droit à la retraite à 60 ans à taux plein, son indexation sur les salaires avec un départ anticipé selon la pénibilité des métiers et un taux de remplacement de 75 % minimum et pas une pension en dessous du SMIC.

La CGT 66, plus que jamais solidaire de la mobilisation légitime des « gilets jaunes », appelle l’ensemble des salariés à faire grandir le rapport de force par la généralisation de la grève.
Tous ensemble en MANIFESTATION DEPARTEMENTALE
VENDREDI 14 DECEMBRE à 10H
DEVANT L’ANCIENNE GARE SNCF de PERPIGNAN

fleche2 Après l’allocution de macron, lire la déclaration nationale de la CGT

La manifestation du 9 octobre 2018 à Perpignan dans le journal l’Indépendant

Article publié dans l’Indépendant du 9/10/2018

« Ce mardi matin, la manifestation interprofessionnelle, partie de la place de Catalogne pour rallier la préfecture via le cœur de ville, a attiré plus de 1500 personnes. 2000 selon les syndicats.

Perpignan : plus de 1500 personnes dans la rue contre la politique de Macron

 

Dans le département, pas moins de six syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, la Fédération autonome et la CFE-CGC) appelaient à descendre dans la rue ce mardi 

Au final, la pluie aura épargné le cortège. Ce mardi matin, la manifestation interprofessionnelle, partie de la place de Catalogne pour rallier la préfecture via le cœur de ville, a attiré plus de 1500 personnes. 2000 selon les syndicats.

Des retraités aux cheminots, en passant par les enseignants, les pompiers, les conducteurs de bus, les salariés de l’hôpital de Thuir ou ceux de Pôle Emploi, de nombreux corps de métiers étaient représentés. Pour s’opposer à la « casse du modèle social ».  

« Malgré la crise politique qui frappe l’exécutif, le gouvernement entend mener à bien les contre-réformes qu’il a engagées. Et toutes les catégories sont attaquées : salariés, chômeurs, retraités, jeunes », s’est insurgée, au nom de l’intersyndicale, la cosecrétaire départementale de Solidaires, Annie Hesnard.

Certaines revendications départementales étaient également à l’ordre du jour. Comme la réouverture de la ligne ferroviaire Perpignan-Villefranche, la défense du train jaune ou le soutien aux salariés des maisons de retraite et des établissements de santé privés qui réclament plus de moyens humains.  « 
 
Arnaud Andreu