Retour sur les diverses agressions de l’extrême-droite le dimanche 17 mai à Montpellier

mardi 26/05/2020 – 17:20

1 – Communiqué du local associatif Le Barricade

Alors que la manifestation des Gilets Jaunes du samedi 16 mai a été durement réprimée par les forces de l’ordre, les militants d’extrême droite de La Ligue du Midi, de l’Action française et de la Ligue des Volontaires ont complété le travail de la police.

Acte 1 : Une douzaine de fascistes croisent un journaliste indépendant montpelliérain près de la gare. A douze contre un, ils déclenchent une bagarre avant de prendre la fuite.
Acte 2 : Les même fascistes se rendent ensuite au local associatif le Barricade, lieu au service des luttes sociales où se tiennent divers ateliers gratuits et ouverts. Ils brisent la vitrine avant de repartir en direction du centre ville.
Acte 3 : Les mêmes individus se rendent à la manifestation des groupes d’extrême droite « interdite » par le préfet. La manifestation se tient pourtant sous le regard bienveillant des forces de l’ordre. Un traitement très différent de la violence déployée la veille contre les Gilets Jaunes.
Acte 4 : Des manifestants d’extrême droite menacent une journaliste de l’AFP et lui volent son téléphone. Les fascistes prouvent encore une fois leur rôle d’auxiliaires de police au service de la classe dominante.

Enhardis, les fascistes multiplient leurs minables agressions sur Montpellier, en se pensant hors de toute atteinte. Ils se trompent. Les initiatives de solidarité, les manifestations et les lieux de résistance se multiplient. Les violences de la police et de l’extrême droite ne parviendront pas à stopper les luttes sociales.

2 – Lettre au préfet de la Ligue des droits de l’Homme de Montpellier

3- Article publié sur France bleu Hérault

Manifestations à Montpellier : la police plus souple avec la Ligue du Midi qu’avec les gilets jaunes ?

VENDREDI 7 JUIN : À 9H – RASSEMBLEMENT DEVANT LE CIMETIÈRE NORD DE PERPIGNAN POUR DIRE NON À LA CÉRÉMONIE À LA GLOIRE DE L’OAS

Non à la cérémonie à la gloire de l’OAS devant la stèle du cimetière nord de Perpignan

Comme chaque année, l’ADIMAD, association composée d’anciens activistes et de nostalgiques de l’OAS, appelle ses adhérents à se rassembler le 7 juin devant l’entrée du Cimetière Nord de Perpignan, puis à se rendre devant la stèle OAS érigée en 2003 avec le soutien du maire de Perpignan. Cette cérémonie est organisée dans le but de rendre « hommage à la mémoire des fusillés et combattants morts pour l’Algérie Française » en particulier Bastien-Thiry, Degueldre, Dovecar et Piegts. Ces quatre chefs de l’OAS ont été reconnus coupables en juin 1962 d’actes terroristes ayant provoqué la mort d’Algériens et de Français.

Cette cérémonie à la gloire de l’OAS revêt une forme d’apologie de crimes de guerre. Un fois encore, notre collectif en exige l’interdiction. Ce type de cérémonie ne cessera que lorsque la stèle OAS sera retirée du cimetière, lieu public dédié à la paix et au recueillement. Cela relève de la responsabilité du maire de Perpignan.

Dans ces conditions, comme nous le faisons chaque année depuis 14 ans, nous nous sommes adressés par courrier au préfet pour que des dispositions soient prises afin d’empêcher que les pro OAS et leurs affidés ne viennent parader devant le cimetière et fleurir leur stèle.

En tout état de cause, nous appelons les démocrates, les progressistes, les antifascistes à être présent à proximité de l’entrée du cimetière nord (pinède qui lui fait face), vendredi 7 juin à partir de 9h.

Association des pieds noirs progressistes, AFPS, ASTI, Femmes solidaires, Generations.s, LDH, Mouvement de la paix, MRAP, Nou-s Perpignan, NPA, PCF, PG, Solidaires 66, SURVIE.

Pas de fachos dans nos quartiers ! (Par la CGT)

PUBLIÉ LE 29 MAR 2019 sur le site de la CGT

Pas de fachos dans nos quartiers !
PUBLIÉ LE 29 MARS 2019
Des militants « Génération identitaire » ont occupé ce matin, 29 mars, le toit de la CAF de Bobigny (Seine-Saint-Denis), banderole haineuse et slogans xénophobes à l’appui.

Cette organisation d’extrême droite, dont les thèses sont proches de celles revendiquées par le tueur islamophobe de Nouvelle Zélande tente d’instrumentaliser les difficultés sociales pour asseoir un projet politique clairement raciste et fasciste.

Les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis, qui sont intervenues sur les lieux, affirment, dans un communiqué, que « l’extrême droite sous toutes ses formes n’a pas sa place dans notre république, qu’elle s’attaque aux plus faibles tout en étant l’amie des puissants et l’ennemi de ceux qui se battent pour la justice sociale ! ».

Elles vont envoyer un courrier demandant la dissolution du groupuscule au Procureur et au Préfet de Seine-Saint-Denis et organisent un rassemblement de tous ceux « qui se reconnaissent dans les valeurs anti racistes, dans l’engagement pour le progrès la justice sociale et le vivre ensemble » ce mercredi 3 avril 2019, à 12h30, sur le parvis de la Préfecture, Esplanade Jean Moulin à Bobigny.