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Mardi 8 octobre à 10h, parvis de la gare de Perpignan : manif unitaire des retraité.e.s contre la politique de Macron

–> Lire le tract national au format PDF

Pour l’augmentation des pensions,

tous en action le 8 octobre !

CGT, FO, CFTC, CFE-CGCn FSUn Solidaires, FGR-FP, LSR, UNRPA

« Le pouvoir d’achat des retraités en chute libre depuis 25 ans » !

C’est l’instance officielle Conseil d’Orientation des Retraites qui l’affirmait en 2017. Depuis, en 2017/2018, Emmanuel Macron a foncé tel un rouleau compresseur et a écrasé nos pensions par deux mesures complémentaires, le gel des pensions et l’augmentation de 25 % de la taxe CSG. Pendant le même temps, il supprimait l’ISF et la France devenait championne d’Europe de la distribution des dividendes !

Emmanuel Macron a été stoppé par les fortes mobilisations des retraitées et retraités,

jusqu’à 200 000 dans la rue à l’appel de nos 9 organisations, et souvent la moitié des présences sur les ronds-points tenus par les gilets jaunes.

Emmanuel Macron a cédé en trois fois sur une partie de nos revendications :

annulation de l’augmentation de la CSG en 2019 et fin du gel des pensions en 2020 … mais seulement pour une partie des personnes en retraite, pas pour les célibataires ayant plus de 2 000 €, les personnes en couple à plus de 1 500 €, qui cumulent tous les coups et les coûts …

Il promet le retour à une revalorisation des pensions pour tout le monde en 2021, ce qui n’empêchera pas la baisse du pouvoir d’achat des pensions contrairement à l’indexation des pensions sur les salaires que nous demandons.

Nous connaîtrons bientôt l’évolution de nos pensions et l’ampleur des reculs du Président Emmanuel Macron :

tout sera le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2020 que le Parlement votera en fin d’année.

Le Président Emmanuel Macron tiendra-t-il ses promesses ? On se souvient que le candidat Emmanuel Macron s’est fait élire par les retraité-e-s en affirmant « Avec moi, le pouvoir d’achat des retraités sera préservé … ».

Le 8 octobre,

soyons des centaines de milliers dans la rue, pour que le gouvernement décide enfin de maintenir notre pouvoir d’achat, de rattraper tout ce que nous avons perdu depuis 2013. C’est possible, nous avons déjà fait un peu céder le gouvernement, il nous faut continuer.

Les retraité-e-s ont raison d’être inquiets :

  • Le déremboursement des médica-ments coûte cher aux retraité-e-s qui en consomment plus que la moyenne. Le 0 % de certaines lunettes et certains appareils auditifs, c’est bien, mais il sera payé par l’augmentation des mutuelles, alors que nous ne bénéficions pas de la participation des employeurs, et que le prix de cette mesure risque de se répercuter les cotisations.
  • Les moyens aux collectivités locales diminuent (fin de la taxe d’habitation) ce qui va accélérer la disparition des services publics de proximité dont nous avons tant besoin chaque jour, et aussi augmenter les taxes foncières et d’enlèvement des ordures ménagères.
  • De plus en plus, internet devient obligatoire, y compris pour prendre rendez-vous chez un médecin. Les services publics doivent être entièrement dématérialisés en 2022, comment faire sans ordinateur (une personne sur cinq, souvent âgée) ?
  • Une réforme des retraites arrive et nous concerne directement, le Haut Conseil à la réforme des retraites veut bloquer la part des pensions dans les richesses créées (13,8 % du PIB) alors que 150 000 personnes de plus touchent une pension chaque année. La même part à se partager entre plus de monde, c’est moins de pension pour chacun !
    Pire, le gouvernement veut réduire les dépenses de pension d’ici le 1er janvier 2025, jour de l’application de la réforme !

Nous avons ouvert la brèche, manifestons tous ensemble pour :

  • La suppression de la hausse de la CSG et la fin du gel des pensions pour toutes les retraites et pensions, avec rattrapage des pertes subies au 1er janvier 2020.
  • La revalorisation de toutes les pensions en fonction de l’évolution des salaires.
  • Un minimum de pension à hauteur du SMIC pour une carrière complète.
  • Le maintien et l’amélioration des pensions de réversion.
  • L’embauche immédiate de 40 000 personnes comme le demande le personnel des EHPAD et des soins à domicile. La prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % par la Sécurité sociale et l’ouverture d’un droit universel dans le cadre d’un grand service public de l’aide à l’autonomie.

Manifestations le 8 octobre dans notre département:

Les Organisations Syndicales CGT, CGT-FO, FSU, FRG, SOLIDAIRE, et les Associations LSR et ENSEMBLE ET SOLIDAIRE (UNRPA) des Pyrénées Orientales ont programmé une Journée d’Actions et de Rassemblement à 10 H, devant la Gare de Perpignan.


Nous profiterons de cette manifestation pour déposer nos revendications au Siège du
MEDEF, Rue Camille Pelletan, puis chez le Député Romain Grau, Rue du Marché de
Gros, ensuite à la Mairie, Place de la Loge et nous terminerons par la Préfecture.


Parcours de la manifestation :

 Gare de Perpignan – Parvis de l’Ancienne Gare
 Avenue du Général de Gaulle
 Boulevard Clémenceau
 Rue Camille Pelletan – Arrêt devant le MEDEF et dépôt de nos revendications
 Rue du Rempart Villeneuve
 Rue du Marché de Gros – Arrêt devant la permanence du Député Romain Grau
et dépôt de nos revendications
 Place de Verdun (Castillet)
 Place de la Loge – Arrêt devant la Mairie et dépôt de nos revendications
 Rue de la Loge
 Quai Sadi Carnot – Arrêt devant la Préfecture

La manifestation de soutien aux 230 enfants de réfugiés devant la marie de Perpignan

Publié dans lindépendant.fr  du 3/10/2019

Manifestation devant la mairie de Perpignan, le jeudi 3 octobre 2019, organisée par le Comité de soutien aux sans-papiers 66

Perpignan : mobilisation en faveur des « 230 réfugiés mineurs livrés à eux-mêmes »

Ils étaient ce jeudi soir une cinquantaine de membres du Comité de soutien aux sans-papiers 66 à venir manifester sur le parvis de la mairie. Ce en soutien aux 230 mineurs non accompagnés (MNA).

« Pourquoi notre comité se mêle-t-il d’une affaire qui oppose le conseil départemental à la mairie ? Tout simplement parce que le dossier dit de la Cigale – ancien hôtel situé boulevard Jean-Bourrat qui, après rénovation complète, devait accueillir de jeunes réfugiés mineurs dans une quinzaine d’hébergements et surtout abriter une plate-forme d’aide et de soutien – est aujourd’hui sérieusement compromis », martelait Roger, l’un des porte-parole.

Une cinquantaine de personnes a répondu ce jeudi soir 3 octobre à l’appel à la mobilisation du comité sur le parvis de la mairie, le « Oui au centre d’accueil de jeunes réfugiés à la Cigale », largement brandi sous les fenêtres du premier édile de la Ville.

« C’est proprement inadmissible, intervenaient Josy et Anne-Marie, deux autres manifestantes. Sur ces 230 gamins complètement perdus et traumatisés par ce qu’ils ont vécu, une cinquantaine d’entre eux, grâce à l’ASE (*), occupe 18 logements et les 120 autres des chambres d’hôtels. Mais tous sont livrés à eux-mêmes … »

Montée des eaux, fonte du pergélisol, vagues de chaleur océaniques… le nouveau rapport du Giec sur les océans et la cryosphère

Publié sur alternatives-economiques.fr

Le Giec tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme

le 01/10/2019

Montée des eaux, fonte du pergélisol, vagues de chaleur océaniques… le nouveau rapport du Giec sur les océans et la cryosphère détaille les conséquences de la fonte des glaces et du réchauffement des océans.

« Nous sommes tous, directement ou indirectement, dépendants de la situation de la haute mer, de l’Arctique, de l’Antarctique et de la haute montagne », prévient Hoesung Lee, président du Giec. « Dans les domaines du temps et du climat, de l’alimentation et de l’eau, de l’énergie, du commerce, des transports, des loisirs et du tourisme, de la santé et du bien-être, de la culture et de l’identité. » Une réalité que nous oublions parfois, tellement ces régions nous semblent éloignées de nos territoires et de nos préoccupations.

Le nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) portant sur les évolutions des océans et de la cryosphère – nom donné aux régions gelées de la planète – publié le 25 septembre rappelle à quel point ces éléments sont indispensables à la vie sur Terre. Cette synthèse de documents scientifiques alerte également sur les risques d’une poursuite des émissions de gaz à effet de serre (GES) à un niveau élevé : diminution de l’eau disponible, élévation du niveau de la mer, augmentation des phénomènes extrêmes côtiers, acidification des océans… Autant de conséquences qui devraient, faute de mesures fortes, changer considérablement la phase de notre monde.

Montée des eaux

Première constatation : le niveau des mers augmente. Même si nous réussissons à respecter les objectifs fixés par l’accord de Paris, qui visent à limiter le réchauffement global de la planète à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle, cette hausse devrait atteindre 30 à 60 cm environ d’ici 2100 et entre 60 et 110 cm si les GES continuent de croître fortement. C’est le résultat de la dilatation thermique de l’océan – qui gonfle au fur et à mesure qu’il se réchauffe – le dégel des glaciers et des calottes glaciaires des régions montagneuses – qui modifie aussi la disponibilité et la qualité de l’eau –  mais surtout, depuis quelques années, la perte de masse des glaciers dans les régions polaires. « Au cours des dernières décennies, l’élévation du niveau de la mer s’est accélérée en raison de l’augmentation des apports d’eau provenant des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique », détaille Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail numéro 1 du Giec.

Un phénomène à prendre très au sérieux au vu des conséquences multiples auxquelles certains territoires ne pourront pas échapper. Les zones côtières à faible élévation ainsi que les petits Etats insulaires, où vivent environ 745 millions de personnes, seront lourdement touchés. Selon l’étude, quel que soit le réchauffement supplémentaire, ils subiront chaque année d’ici 2050 des événements climatiques extrêmes. Pour le groupe d’experts, seules des mesures d’adaptation limiteront les dégâts.

Arctique et fonte du pergélisol

Mais ce ne sont pas les seuls effets de la fonte des glaces. « Les valeurs mensuelles de l’étendue de la banquise arctique diminuent et celle-ci perd en épaisseur », indique le rapport. Une mauvaise nouvelle pour les 4 millions d’individus vivant au milieu de l’Arctique qui ont déjà commencé à modifier leurs habitudes et leurs déplacements.

Le réchauffement climatique pourrait en outre accroître considérablement la concentration de GES à cause de la fonte du pergélisol. Des zones en permanence gelées qui renferment de grandes quantités de carbone organique. Ces couches se réchauffent d’année en année et libéreront d’ici quelques années des tonnes de métaux lourds. « Même si le réchauffement planétaire est limité à des valeurs bien inférieures à 2°C, environ 25 % du pergélisol (3 à 4 mètres de profondeur) dégèlera d’ici 2100 », estime les chercheurs. Si rien ne change, le GIEC avance que ce pourcentage atteindra 70 %. La solution serait alors encore une fois de limiter nos émissions et d’accroître la couverture végétale pour augmenter le stockage de carbone.

Vagues de chaleur océanique

Enfin, les océans se réchauffent et s’acidifient. Jusqu’à présent, l’océan a absorbé plus de 90 % de la chaleur excédentaire du système climatique. D’ici à 2100, sa couche supérieure devrait se réchauffer deux à quatre fois plus vite que le rythme observé depuis les années 1970, et cinq à sept fois plus vite avec un scénario à fortes émissions. Des émissions de dioxyde de carbone parfois absorbées par les mers qui ont également pour effet de la rendre de plus en plus acide.

Ces deux phénomènes ont un impact néfaste sur la faune et la flore maritime. Ils en réduisent l’abondance et changent la répartition des populations de végétaux et d’animaux diminuant ainsi le potentiel de capture des émissions. Une répercussion importante pour la santé nutritionnelle et la sécurité alimentaire d’une grande partie de la population mondiale.

« Dans le monde entier, la cryosphère et les océans subissent les ‘’ardeurs’’ du changement climatique depuis des décennies, ce qui a des conséquences radicales et profondes sur la nature et l’humanité », a déclaré Ko Barett, vice-président du Giec. Des bouleversements auxquels nous devrons répondre au plus vite.

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