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Fonte accélérée des calottes glaciaires sur les pôles Nord et Sud

Nous sommes aujourd’hui en face d’un réel emballement climatique, d’une accélération du réchauffement et de la fonte des glaciers. L’heure est grave mais il ne faut pas pour autant sombrer dans le catastrophisme.  Avec lucidité nous devons relever les défis de l’urgence climatique et de  l’urgence sociale: justice climatique et justice sociale vont de pair.

Du pôle Nord au pôle Sud, coup de chaud sur les glaces

« De récents travaux alertent sur l’accélération de la fonte des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland et leurs conséquences sur la montée du niveau des mers. »

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Par Audrey Garric Publié le 06 février 2019 à 19h00, mis à jour hier à 06h31

Partout, elles craquent, grincent, se morcellent et chavirent. Les glaces fondent plus vite que jamais, tant au nord qu’au sud du globe, sous l’effet du réchauffement de l’atmosphère et des océans. Dans une série d’études scientifiques récentes, de nombreux chercheurs alertent sur la disparition accélérée des grandes étendues blanches des pôles et leurs conséquences sur l’environnement de la planète : montée du niveau des mers et multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes.

L’alarme vient d’abord du Groenland, qui enregistre un réchauffement de 3 °C depuis cent ans. La fonte des glaces y a été multipliée par quatre en dix ans, avec une moyenne de 280 milliards de tonnes de glaces perdues chaque année entre 2002 et 2016, selon une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), le 22 janvier. L’ensemble de l’inlandsis est affecté, essentiellement en raison du réchauffement de l’air qui fait fondre la surface de la calotte. « Le Groenland a atteint un point de basculement », prévient Michael Bevis, l’auteur principal, professeur à l’université d’Etat de l’Ohio, aux Etats-Unis.

Mais dorénavant, c’est également l’Antarctique qui préoccupe les scientifiques. La débâcle des glaces y est six fois plus rapide qu’il y a quarante ans, selon une autre étude publiée dans la même édition des PNAS. Ces vastes travaux estiment que le continent blanc a perdu 252 milliards de tonnes de masse glaciaire par an entre 2009 et 2017, contre 40 milliards chaque année sur la période 1979-1990.

Courants sous-marins plus chauds

« Les vents d’ouest, qui tournent autour de l’Antarctique, s’intensifient avec le réchauffement du climat. Ils envoient de la chaleur le long des côtes du continent blanc, un phénomène plus rapide que le réchauffement global de l’océan », explique Eric Rignot, premier auteur de l’étude, glaciologue à l’université de Californie, à Irvine, aux Etats-Unis et chercheur au Jet Propulsion Laboratory de la NASA.

Marée populaire 66, Nos misères, nos galères, notre colère, Ensemble pour changer de cap le 16 février

Nos misères, nos galères, notre colère,

Ensemble pour changer de cap le 16 février   

Marée populaire 66,

Depuis plus d’un an, des associations, des syndicats, des mouvements politiques agissent ensemble dans le cadre du Collectif Marée populaire pour construire une alternative sociale et citoyenne au libéralisme qui détruit les droits sociaux et démocratiques. Les Gilets Jaunes, avec courage et clairvoyance, ont révélé la crise sociale, donné la parole aux victimes des politiques réactionnaires et, pour la première, ont ébranlé Macron.

Pour faire taire la colère, Macron tente de calmer le jeu par un débat encadré de telle sorte qu’il ne remette pas en cause sa politique d’inégalités croissantes avec 40 milliards de cadeaux aux plus riches en 2019 tandis qu’il réduit les revenus de solidarité, les retraites, les salaires et taxe les classes populaires.

Le collectif Marée Populaire 66 entend offrir à toutes les citoyennes et tous les citoyens l’occasion de participer à la rédaction de véritables cahiers de doléances, totalement libres, permettant de dénoncer les injustices dont les participant(e)s sont victimes et des propositions pour une autre politique, notamment de justice fiscale où les plus riches paient leur part de la solidarité nationale. C’est par les citoyennes et citoyens rassemblé(e)s que pourront se construire des propositions pour un nouveau contrat social de progrès humain, social, démocratique et écologique.

C’est dans ce but que le collectif marée populaire 66 invite toutes celles et tous ceux qui pensent qu’une autre politique est nécessaire et qu’elle sera possible par le rassemblement et la mobilisation citoyenne à participer, le samedi 16 février, aux États Généraux des droits humains, sociaux, démocratiques et écologiques.

Notre souhait est de contribuer à élargir, renforcer et faire gagner le mouvement lancé par les Gilets Jaunes face à un gouvernement qui refuse de changer de cap et répond par la répression et l’enfumage.

Il sera décidé en commun, avec toutes et tous les participants, des suites à donner à cette rencontre, aux idées, propositions et revendications.

Les États généraux des droits sociaux, humains, démocratiques et écologiques se tiendront

Le Samedi 16 février de 10h30 à 17h

Salle Canigou, 30 rue Pierre Bretonneau, 66100 Perpignan

(Face à Auchan, près du Crédit Agricole)

Collectif Marée Populaire 66 : Coup de soleil, ASTI, Femmes Solidaires, Association Survie, Mouvement pour la Paix, MRAP, CGT, FSU, NPA, PCF, Jeunes Communistes, GDS, Génération.S , ERC Nord, APRES

L’Assemblée vote la proposition de loi anti-casseurs, 50 Marcheurs s’abstiennent

Raymond Marcellin, ministre de l’intérieur sous Pompidou, est à l’origine de la loi  « anti-casseur » du 8 juin 1970 qui punit de 1 à 5 ans de prison toute personne participant à une manifestation où des dégradations sont commises.

A l’époque « la gauche et les syndicats, craignant d’être directement visés par cette “loi scélérate”, se mobilisèrent immédiatement. Le soir même, ils tenaient un meeting de protestation à la Bourse du Travail de Paris. Le 29 avril, une “journée nationale d’action” se déroula dans le calme dans de nombreuses villes, hormis quelques incidents à Rennes.« ( Hamon Hervé/ Rotman Patrick, Génération 2).

Cette loi « anti-casseurs » avait permis aux gouvernement de 1970 à 1981 de mieux réprimer les organisations de la jeunesse radicalisée émergeant consécutivement au mouvement de mai-juin 1968. Ainsi des manifestations ont pu être interdites ainsi que des organisations politiques dont la Ligue communiste en juin 1973. Cette loi n’a été abrogée qu’en 1981 (onze ans après!) sous la présidence de Mitterrand.

Aujourd’hui nous devons nous mobiliser ensemble contre cet arsenal juridique qui vise à criminaliser le mouvement des Gilets jaunes et qui pourrait frapper demain le mouvement de contestation sociale dans son entier.

« L’Assemblée vote la proposition de loi anti-casseurs, 50 Marcheurs s’abstiennent »

Malgré de nombreuses critiques de toute part et l’abstention de certains Marcheurs, la loi a été votée avec 387 voix contre 92.

Source AFP
« C’est loin d’être une surprise : l’Assemblée nationale a adopté mardi la proposition de loi LR controversée anti-casseurs, par 387 voix contre 92, et 74 abstentions, en première lecture. La grande majorité des députés LREM et MoDem, ainsi que des LR et UDI ont voté pour, alors que l’ensemble de la gauche s’est prononcé contre. Cinquante députés LREM se sont abstenus sur cette proposition de loi controversée, un record sur un texte soutenu par le gouvernement, mais aucun d’eux n’a voté contre. »
« L’essentiel, c’est qu’il n’y a eu aucun vote contre », a commenté dans la foulée du vote le patron du groupe majoritaire Gilles Le Gendre, devant la presse. Sonia Krimi, qui a un temps envisagé de voter contre, a voulu «  envoyer un signal  » pour que le gouvernement évolue sur la disposition clé des interdictions préventives de manifester pouvant être prises par les préfetsPlusieurs redoutent à l’avenir que ces représentants de l’État soient aux mains d’un «  régime malintentionné  ».
Dans le groupe MoDem allié de la majorité, quatre députés se sont abstenus et un, Brahim Hammouche, a voté contre cette proposition «  incertaine et confuse  », pour que «  demain ne rime pas avec gueule de bois  ». Le numéro un de LREM, Stanislas Guerini, avait récusé d’avance toute «  fronde  » : sous François Hollande il s’agissait d’«  une opposition fondamentale avec la politique qui était portée  » et «  ce n’est pas le cas ici  ».

Une loi «  dramatiquement bête  »

« Plusieurs avocats de renom, dont deux proches d’Emmanuel Macron, se sont élevés contre une «  loi de la peur  » (François Sureau) ou «  une réponse d’un pouvoir qui agit sous la pression et dans l’urgence  » (Jean-Pierre Mignard). L’ex-député européen Daniel Cohn-Bendit a considéré auprès de l’AFP que «  cette loi ne sert à rien  » et est «  dramatiquement bête  ».

Outre les interdictions de manifester pouvant être prises par les préfetssous peine de six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende, il est également prévu la possibilité de fouilles pour trouver des «  armes par destination  », sur réquisition du procureur, et encore le principe du «  casseur-payeur  ».

Le texte sera examiné au Sénat en deuxième lecture le 12 mars, le gouvernement souhaitant une adoption définitive rapide dans le contexte des manifestations récurrentes des Gilets jaunes. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qui entend donner des gages à certains syndicats policiers, a répété mardi que ce n’est «  pas une loi de la peur  », «  pas une loi de circonstance, mais une loi de bon sens  » à l’égard des «  brutes  » qui empêchent de manifester. »

Une manifestation en même temps

« Hasard du calendrier, plusieurs dizaines de milliers de personnes défilaient dans le même temps partout en France, à l’appel principalement de la CGT, mais aussi pour la première fois avec la participation de Gilets jaunes.

La gauche a dénoncé un texte «  inique  » (PS), «  anti-Gilets jaunes  » (PCF) et porteur d’une «  dérive autoritaire  », à l’unisson de certains syndicats et associations. Fustigeant «  une loi scélérate  », les Insoumis avaient cherché en vain la semaine dernière à obtenir l’interdiction des lanceurs de balles de défense, qui ont provoqué de nombreuses blessures graves.

Avec les interdictions préalables de manifester, «  on se croit revenu sous le régime de Vichy  », avait tonné la semaine dernière Charles de Courson, dont le groupe Libertés et territoires a voté majoritairement contre. »

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