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EDOUARD PHILIPPE : UNE FUITE EN AVANT CONTRE LES LIBERTÉS – Communiqué de la LDH

EDOUARD PHILIPPE : UNE FUITE EN AVANT CONTRE LES LIBERTÉS

Communiqué LDH

Le Premier ministre a ouvert, ce lundi 7 janvier une nouvelle surenchère sécuritaire face à des mouvements sociaux qui persistent. En visant les casseurs, les mesures envisagées portent de lourdes menaces sur la liberté de manifester et la liberté d’opinion de toutes et tous.

Le poison de l’état d’urgence poursuit ces effets liberticides et le Premier ministre annonce le retour de la responsabilité collective qu’avait instituée la loi « anticasseurs », de sinistre mémoire. Les mesures adoptées par le Sénat, et qui seraient portées et aggravées par le gouvernement, s’en inspirent grandement. Plus de pouvoir administratif, moins de justice, moins de libertés.

La Ligue des droits l’Homme (LDH) s’inquiète vivement de ce qui serait ainsi envisagé, avec notamment de nouveaux pouvoirs aux préfets qui pourraient décider qui peut, ou pas, manifester, et de faire d’un manifestant un délinquant, dès lors qu’un rassemblement auquel il participe par conviction politique ne serait pas déclaré.

Au lieu de réponses sociales et politiques de nature à apaiser les tensions, le choix de l’autoritarisme est dangereux pour notre démocratie et nos libertés, qui ont au contraire besoin de force et vigueur.

Paris, le 8 janvier 2019

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Les femmes Gilets Jaunes mobilisées dans la rue

Publié par AFP-Paris

Des centaines de femmes « gilets jaunes » manifestent dans plusieurs villes de France

Des centaines de femmes « gilets jaunes » se sont rassemblées dimanche dans plusieurs villes de France, souhaitant donner une image pacifique du mouvement au lendemain d’une mobilisation nationale marquée par de nouvelles violences.

Bonnet phrygien sur la tête, ballon jaune à la main, des femmes ont chanté la Marseillaise sur les marches de l’Opéra Bastille à Paris. Elles ont encerclé la place, perturbant la circulation, avant de manifester dans les rues de la capitale jusqu’à l’Opéra Garnier.

De source policière, « entre 300 et 500 personnes » ont participé à ce défilé qui s’est terminé en milieu d’après-midi.

« En faisant cette première manifestation de femmes, on voulait avoir un autre canal de communication que la violence, car tout ce qui émerge du mouvement dans les médias ce sont les actes de violence et on oublie le fond du problème », a déclaré à l’AFP Karen, une infirmière de 42 ans venue de Marseille, une des fondatrices du groupe Facebook « Femmes gilets jaunes ».

« Cette manifestation n’est pas féministe mais destinée à donner une image inédite au mouvement », a-t-elle ajouté.

Samedi, près de 50.000 personnes ont manifesté à travers la France pour « l’acte VIII » de la mobilisation des « gilets jaunes », qui a parfois viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre notamment dans la capitale.

A Paris, Sophie Tissier, 40 ans, « mère isolée de deux enfants », a indiqué à l’AFP qu’elle était au RSA depuis deux ans et demi. « C’est très difficile pour nous d’être mises en lumière dans la société en tant que femmes. Or nous sommes plus pacifiques que les hommes et on veut mobiliser de façon pacifique. (…) On est très nombreuses dans les manifestations, sur les ronds-points, car on est plus touchées par le travail précaire », a déclaré la manifestante.

A Toulouse, environ 300 femmes « gilets jaunes » ont manifesté dans le calme, derrière une grande banderole noire sur laquelle on pouvait lire: « Précarisées, discriminées, révoltées, Femmes en première ligne« . « Macron t’es foutu, les gonzesses sont dans la rue », ont-elles scandé.

Elles étaient une centaine à manifester dans le centre de Rennes, dont Juliette, 32 ans, venue avec son bébé. « Je suis sensible à la question des violences policières », a-t-elle dit, affirmant avoir « passé une nuit en garde à vue sans raison, de façon abusive » le 8 décembre à Rennes.

A Caen, théâtre de scènes de violences samedi, une centaine de femmes accompagnées parfois de leurs enfants sont parties de la place de la mairie pour défiler dans les rues aux cris de « Les femmes avec nous », « CRS avant de gazer, accouchez ».

« Le gouvernement veut nous faire passer pour des casseurs, mais aujourd’hui nous sommes des mères, des grands-mères, nous sommes les filles, les sœurs de tous les citoyens, et nous voulons dire que (…) notre colère est légitime. C’est lors des crises sociales que les droits des femmes sont le plus en danger », a déclaré Chloé Tessier, 28 ans, professeure d’équitation.

A Lyon, la manifestation a réuni une centaine de femmes comme à Saint-Etienne, où le rassemblement s’est fait dans le silence « en mémoire des victimes », ou à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).

burs-cal-ctx-gde/jt/nm

Appel des Femmes Gilets Jaunes

« Femmes Gilets jaunes : mobilisons-nous ! »

Tant que les femmes ne s’en mêlent pas, il n’y a pas de véritable révolution! », disait Mirabeau

Chères femmes nous sommes dans les rues depuis le 17 novembre jusque là nous avons étaient discrètes, c’est pour cela que nous lançons un appel à toutes Les femmes pour se mobiliser. Nous restons complémentaires et solidaires aux hommes ce n’est pas une lutte féministe mais féminine.

Son but : une action ? coup de poing car Nous ne voulons pas rester dans le silence nous voulons que les choses changent parce que nous sommes le peuple français nous aussi. nous voulons montrer que nous sommes la mère patrie, en colère et nous avons peur pour l avenir de nos enfants ! ? les femmes se sentant dévalorisées , méprisées, oubliées par l état qu’elles sortent ce jour ci dans la rue nous gardons les mêmes revendications que les GJ car nous le sommes depuis le 17/11 mais nous voulons nous faire entendre deux fois plus fort. Rassemblons nous force et courage ! Sortons nos gilets jaunes et notre drapeau ! ? prenons exemple sur la révolution française ou les femmes ouvraient le cortège pour aller y trouver le roi. Unissons nous nous ne voulons pas divisé nous sommes gilets jaunes nous voulons juste essayer de faire en sorte que les choses bougent nous devons tout tenter pour nous tous !!!

Pour toutes les infos rejoignez le groupe
https://www.facebook.com/groups/3306570608555…

✊✊Cheminotes en colère avec les femmes gilets jaunes✊✊

Suite à l’appel des femmes gilets jaunes à manifester ce dimanche, les femmes cheminotes de l’intergare nous décidons de marcher aussi, à vos côtés !

Les cheminotes, embauchées directement par la SNCF ou par des sous-traitants, nous sommes aussi mères de famille, parfois précaires. Comme beaucoup de femmes gilets jaunes, nous travaillons souvent en horaires décalés, weekend et jours fériés, on galère nous aussi pour faire garder nos enfants, dans un contexte où nos conditions de travail se dégradent de plus en plus avec la casse du service public.

Nous marchons ce dimanche pour dire que l’heure de la révolte est arrivée ! Aux côtés de nos camarades hommes, on veut se battre pour améliorer nos conditions de vie et de travail, pour l’égalité salariale, contre les violences faites aux femmes et les discriminations, pour des services publics de qualité, pour notre avenir et celui de nos enfants !

Femmes en galère, femmes en colère ! L’heure du silence et la résignation est finie, nous sommes déterminées à lutter pour un monde meilleur ! ??✊✊

1500 gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Perpignan le 5 janvier 2019

Plus de 1500 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Perpignan en scandant « Macron t’es foutu! », « Macron démission! ». Les manifestants ont fait une halte devant la Préfecture, en criant « le préfet dans la rue! » pour demander à rencontrer le préfet qui s’est illustré par de nombreuses décisions répressives à leur encontre. Les Gilets jaunes sont ensuite passés devant le palais de Justice où un nouveau Gilet jaune vient d’être condamné à un an de prison ferme suite aux actions du 22 décembre au Boulou. Ils ont terminé la manifestation devant le commissariat de Perpignan.

Publié sur lindependant.fr

Acte VIII: près de 1.500 Gilets Jaunes dans les rues de Perpignan

Montée en puissance, la mobilisation des Gilets Jaunes a rassemblé jusqu’à près de 1.500 personnes en fin de matinée devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales.

Ce samedi matin, l’acte VIII des Gilets jaunes a délaissé les ronds-points des péages de l’autoroute A9 pour se concentrer en centre-ville de Perpignan.

Démarrée doucement, la mobilisation est montée en puissance tout au long de la matinée.

Ainsi, à 10h45, le mouvement prenait timidement corps au palais des congrès où environ 200 Gilets jaunes se sont retrouvés dans les allées de la brocante perpignanaise.

Ils étaient beaucoup plus nombreux aux alentours de midi dans le coeur de ville de Perpignan où ils ont défilé avant de se rassembler devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales. Ils étaient alors près de 1.500 sur le quai Sadi Carnot.

Devancé par les motards Gilets jaunes, le cortège a ensuite pris la direction des  boulevards avec une halte devant les locaux de L’Indépendant. Les Gilets Jaunes sont alors repartis vers le centre-ville de Perpignan où ils se sont arrêtés, vers 14h, devant le tribunal de justice.

En début d’après-midi, les Gilets Jaunes ont brièvement occupé les voies de chemin de fer à la gare de Perpignan avant de prendre la direction du commissariat de Perpignan.

D.S.
Lire l’article paru sur le site MIP (Made In Perpignan)

« Gilets Jaunes Acte 8 à Perpignan – 2019 repart au Jaune

Extraits:

Plus d’un mois et demi après le début du mouvement, la préfecture avait interdit tout rassemblement sur les points névralgiques habituellement occupés par les Gilets Jaunes. Pourtant, près d’un millier d’entre eux ont défilé dans le centre-ville de Perpignan. Une mobilisation dans le calme, certes moins importante que le 17 novembre, mais conséquente au regard de la mobilisation parisienne et ses 3 500 manifestants. En cette première action de 2019, les Gilets Jaunes catalans alternaient les slogans “Macron démission” et “On ne lâche rien” !

♦ Vers une structuration du mouvement ?

Alors qu’ils peinent à se structurer tant les méfiances vis-à-vis des tentatives de récupération ou d’organisation sont grandes, des initiatives pointent. Une association au nom des Gilets Jaunes 66 serait sur le point de se créer. D’autres n’adhèrent pas au principe et préfèrent d’abord passer par une consultation la plus large possible. Rendez-vous est pris sous l’impulsion d’une vingtaine de Gilets Jaunes qui lors de leur tractage en faveur du Référendum d’initiative Citoyenne ont décidé de prendre les devants pour coordonner le mouvement dans les Pyrénées-Orientales.

Dimanche 13 janvier à Cabestany, tous les Gilets Jaunes du 66 sont invités à se prononcer sur trois questions.

Question 1 : Voulez-vous une association ou un collectif ?
Question 2 : Pour désigner les représentants, êtes vous pour le tirage au sort ou le vote ?
Question 3 : Combien voulez-vous de représentants, tirés au sort ou élus, qui seront fédérateurs/porte-parole/”pigeon voyageur” des GJ à travers la France, afin de commencer la coordination nationale ? »     …/…

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