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Répression : nouvelle condamnation d’un Gilet Jaune à Perpignan : 12 mois ferme!

Le préfet des Pyrénées orientales s’est déjà illustré pour sa répression des réfugiés dans notre département (on se rappelle de l’expulsion scandaleuse de la famille Mitaj dont le père était menacé de mort en Albanie et dont les enfants étaient très bien intégrés dans leurs établissements scolaires) et de l’interdiction de toute manifestation à la frontière du Perthus  lors de la  marche Marche pour la Liberté et l’Egalité des droits de tous les migrants samedi 15 décembre.

On se souvient de la répression disproportionnée des manifestations de lycéens solidaires des Gilets Jaunes en novembre dernier, celle de l’intervention violente contre les Gilets jaunes à la gare St Charles le 2 décembre, celle des Gilets Jaunes sur le péage sud le 15 décembre (matraquage d’une personne handicapée en fauteuil roulant et refus de la police de recevoir une plainte)

Cette semaine le préfet continue dans la même voie par « l‘interdiction de toute manifestation de Gilets jaunes » sur certains points de rassemblement pour le week end du 5 et 6 janvier.

Plusieurs condamnations lourdes à de la prison ferme

Dernièrement au Boulou le 22 décembre (lire l’article)   le tribunal correctionnel de Perpignan a condamné à un an de prison ferme un Gilet Jaune pour « violences et outrages à personne dépositaire de l’autorité publique et pour participation à une manifestation illégale ».

Cela rend chère la participation à une manifestation non déclarée. Déjà le vendredi 14 décembre un autre Gilet jaune avait été condamné à un an de prison ferme à détention immédiate en fin de jugement (!) pour « participation armée à une manifestation publique et rébellion » suite à la  manifestation au péage sud de Perpignan le mardi 11 décembre.  Un troisième Gilet jaune a été condamné à quatre mois de prison ferme aménageables et huit mois avec sursis suite au « blocage de l’autoroute A9, en y entreposant des objets ». Il a de plus écopé  d’un an de suspension de permis de conduire avec confiscation de son véhicule.

–> Publié sur lindependant.fr 

Le Boulou : un Gilet jaune condamné à 1 an de prison ferme

L’individu était poursuivi pour violences et outrages à personne dépositaire de l’autorité publique et pour participation à une manifestation « illégale ».

Les faits se déroulent le samedi 22 décembre à hauteur du péage du Boulou où des heurts éclatent entre des Gilets jaunes et les forces de l’ordre. Après une enquête menée par la brigade de recherches de Rivesaltes, les gendarmes ont pu identifier un individu soupçonné de violences.

Interpellé, le mis en cause a été présenté au parquet dans la foulée avant que le tribunal de grande instance le condamne jeudi 3 janvier à douze mois de prison ferme avec mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Perpignan pour « violences et outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » et pour « participation à une manifestation illégale ».

Gilets jaunes gazés au Boulou le 22-12-2018

Lettre de 14 associations à Emmanuel Macron : « L’Etat met en danger les migrants »

TRIBUNE COLLECTIVE « L’ETAT MET EN DANGER LES MIGRANTS » PUBLIÉE DANS LE JDD

14 associations, dont la Ligue des droits de l’Homme (LDH), dénoncent dans une tribune au JDD« la faillite de l’État » dans la protection et la mise à l’abri des migrants. Elles demandent à Emmanuel Macron « de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue ».

Médecins du monde France, le Secours catholique-Caritas France et 12 autres associations dénoncent dans une tribune au JDD « la faillite de l’État » dans la protection et la mise à l’abri des migrants. Elles demandent à Emmanuel Macron « de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue ».

Voici leur tribune :

« Monsieur le Président, votre engagement, prononcé le 28 juillet 2017, a été vite oublié par votre gouvernement, votre majorité, vos services. Plus grave, par vous-même. À l’heure où s’intensifie l’injonction de justice sociale, nous vous rappelons vos propres mots : « Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois ou perdus. Je veux partout des hébergements d’urgence. »

Un an après, des milliers de personnes, femmes, hommes, enfants, familles, se partagent les interstices des villes, s’abritent sous des échangeurs, sont échoués sur les trottoirs de Paris et de son immédiate périphérie. S’ajoute un cycle infernal entretenu depuis maintenant trois ans fait de campements, d’inaction, de démantèlements, de dispersions parfois violentes mais aussi de harcèlements à l’encontre des personnes exilé.e.s ainsi que des citoyens solidaires et des collectifs qui leur viennent en aide.

Aujourd’hui, ces personnes à la rue ont toujours plus de difficultés à se nourrir, à se soigner, à trouver une information fiable pour faire valoir leurs droits élémentaires. Elles sont moins visibles dans l’espace public, elles sont contraintes de se cacher pour se soustraire à la violence policière et à la pression administrative. Pourtant elles sont là.

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Anne-Marie Bredin, représentante du collectif Solidarité migrants Wilson ;
Philippe de Botton, président de Médecins du monde France ;
Véronique Fayet, présidente du Secours catholique-Caritas France ;
Catherine Gak, secrétaire de La Gamelle de Jaurès ;
Marin Marx-Gandebeuf, représentant du Guide de la demandeuse et du demandeur d’asile à Paris ;
Gaël Manzi, président d’Utopia 56 ;
Jacques Mercier, président de Dom’Asile ;
Mélanie Mermoz, représentante du collectif audonien solidarité migrants ;
Marie Montolieu, présidente de la Fédération de Paris du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) ;
Jérôme Musseau, représentant du collectif P’tits Dej’s solidaires ;
Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’homme ;
Corinne Torre, cheffe de mission France de Médecins sans frontières ;
Hubert Trapet, président d’Emmaüs France ;
Jean-Marc Wasilewski, représentant des États généraux des migrations Paris.

Des Gilets jaunes catalans traversent la France pour raviver la flamme de l’espoir

« Les Gilets jaunes des Pyrénées-Orientales se préparent à passer le réveillon de Noël sur les ronds-points tandis que deux de leurs camarades font route vers Paris au volant de leur 2 CV avec la volonté de transmettre une « flamme de l’espoir » à Priscillia Ludosky, égérie du mouvement. »

Lire l’article complet publié dans l’Indépendant

Dépêche AFP

« La solidarité entre les catalans espagnols et français »

« En milieu de matinée, des dizaines de militants séparatistes catalans, vêtus eux aussi de gilets jaunes et brandissant le drapeau indépendantiste, se sont joints aux protestataires français. Ils avaient bloqué vendredi quelques axes routiers entre les Pyrénées-Orientales et la Catalogne.

Ce type de blocage des routes avait déjà été organisé il y a un an par les Comités de défense de la République (CDR) -militants séparatistes radicaux- pour protester contre les violences policières et la répression entamée le 1er octobre 2017 lors du référendum pour l’indépendance de la Catalogne.

Même si les revendications sont très différentes d’un côté et de l’autre de la frontière, « cette manifestation au Boulou est symbolique, elle illustre la solidarité entre les catalans espagnols et français », lance Marcel.

Une minute de silence a été observée en hommage à un conducteur tué dans la nuit à l’entrée de l’autoroute Perpignan-sud, a indiqué une manifestante à l’AFP. »

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