Table ronde du samedi 30 mars : l’égalité devant le droit à l’éducation

La table ronde du samedi 30 mars sera consacrée aux difficultés de la mise en œuvre de l’égalité devant le droit à l’éducation.

Des progrès ont certes été accomplis, notamment dans le domaine de la prise en charge des personnes handicapées : leur accès à l’école est aujourd’hui plus facile, mais il reste des domaines où il reste difficile.

Cette table ronde sera introduite par un reportage signé Cécile Tartakovsky, joliment intitulé « Tourner la page ». Il s’agit du témoignage de personnes victimes d’illettrisme, et qui se sont  engagés dans une démarche à la fois difficile et courageuse d’apprentissage de la lecture. Un reportage sensible, qui évite la sensiblerie. Et il se trouve que le Premier ministre vient de désigner, le 1er mars 2013, l’illettrisme comme « Grande cause nationale » en 2013 : nous sommes donc en plein dans l’actualité !

Nous avons, pour le débat, fait appel à des experts.

Claude Laurent, membre du conseil économique, social et environnemental régional, est aussi président de l’URAPEI (Union régionale des amis et parents d’enfants inadaptés), une des principales associations de parents d’enfants handicapés, qui gère un nombre très important d’établissements spécialisés, dont un à Loudéac.

Manuela Charlès est directrice départementale d’ADALEA, une association dont le champ d’action est très vaste, puisqu’elle se charge de l’accueil, de l’écoute des personnes en difficultés, exerce une veille sociale, propose logements et hébergements notamment par le téléphone d’urgence, le 115. Elle joue également un rôle majeur dans le domaine de l’emploi, avec des formations et des ateliers d’insertion.

Hélène Marie-Garnier interviendra au nom des « Ateliers des savoirs fondamentaux », une association qui collabore étroitement notamment dans le domaine de la lutte contre l’illettrisme, et qui intervient aussi sur le bassin Loudéac – Pontivy.

Françoise Le Goaziou est une bretonne exilée dans la région parisienne. Professeure de lettres, elle enseigne dans une classe préparatoire en Seine-Saint-Denis. On est donc loin de l’illettrisme. Sauf que ce qui préoccupe Françoise Le Goaziou, c’est que dans le département où elle enseigne, les jeunes adolescents ont une image de soi très dévalorisée, et bien souvent ne peuvent pas imaginer qu’ils pourraient s’engager dans des études longues. Le point de vue de Françoise Le Goaziou sera donc très intéressant dans cette table ronde.

Les débats seront conduits par Daniel Bessonnat, professeur de lettres à la retraite, qui connaît donc parfaitement lui aussi le domaine de l’éducation.

Et pour ponctuer le table ronde, nous avons demandé à la Fabrique, un groupe de lecture à voix haute de Cac Sud 22 – Marc Le Bris, de lire des extraits des contes de Nasreddin Hodja. Ils nous permettront de rester dans l’ambiance marocaine que créeront l’exposition de l’Institut du monde arabe, « Maroc, une créativité millénaire », et les odeurs qui commenceront à s’échapper des cuisines où l’association Amal et Attadamoune aura commencé à préparer le couscous du soir !

Les Droits en fête : grand concert gratuit d’Amari Famili (swing manouche) dimanche 31 mars !

Photo Sanaâ El Idrissi.

Les droits en fête se termineront dans une ambiance endiablée, avec les musiciens, chanteurs et danseurs du groupe de jazz manouche Amari Famili. Ils s’étaient déjà produits lors d’une soirée organisée conjointement par la section Loudéac centre Bretagne de la Ligue des droits de l’Homme et Armor TV, avec Jean Kergrist et Jean Le Brun, dans le cadre d’un numéro des « Frères Jean » consacré aux peurs, en octobre 2010. Ils s’appelaient alors « le Hot club du Kreiz Breiz ».

La sortie de leur  premier album, « airs d’accueil » en juillet 2011 fut pour eux  l’occasion de prendre le nom d’ Amari Famili et de confirmer leur style.

Ils sont sept : deux guitaristes, un violoniste, un contrebassiste, un mandoliniste, et deux chanteuses – danseuses. Leur répertoire s’inspire du swing manouche et des chants tziganes d’Europe de l’Est, qu’ils sont allés collecter « aux portes de l’Orient ».
Leurs participations à des scènes en compagnie de « Titi » Robin, Angelo Debarre et Trio Rosenberg (Jazz à Vannes), et, plus récemment, avec trois de leurs roulottes pour décor, au festival Nomade in Metz  en compagnie de  groupes prestigieux comme Bratsch, Urs Karpatz, Yvan le Bolloc’h. Amari Famili fait aujourd’hui partie    des jeunes références montantes de la scène tsigane – manouche en France.

Ils joueront deux ou trois morceaux en introduction de la table ronde sur la scolarisation des enfants du voyage et des enfants Rroms, dimanche 31 mars, à 14h30, et remonteront sur scène vers 17h, pour un grand concert gratuit : une occasion à ne pas manquer !

Pour écouter des extraits d’Airs d’accueil, allez sur la page Myspace d’Amari Famili, c’est ici !  Et leur page Facebook ici.

Photo Sanaâ El Idrissi.

Sitation dramatique des migrants à Rennes : communiqué de la Ligue des droits de l’Homme

L'école de l'Ille à Rennes

Devant la situation dramatique des migrants à Rennes, la section rennaise de la Ligue des droits de l’Homme a publié le communiqué suivant (lire ici l’article d’Ouest-France)

La section de Rennes de la Ligue des Droits de l’Homme s’indigne devant la situation inhumaine que subissent actuellement les migrants et leurs familles réfugiés cette nuit à l’école de l’Ille.

Il est intolérable de savoir que des familles avec enfants se trouvent actuellement à la rue, devant appeler quotidiennement le 115 qui est en permanence saturé,  et sans aucune solution d’hébergement durable.

Elle rappelle que l’accueil des demandeurs d’asile dans des conditions dignes est un devoir dont l’État doit s’acquitter.

Elle déplore qu’aucune solution ne puisse être trouvée afin de mettre à l’abri ces personnes qui ont migré et affronté avec courage tous les risques inhérents à ce voyage, croyant trouver refuge en France

Elle s’étonne que face à ces situations de détresse, les autorités selon leur ressort de responsabilité ne procèdent pas à des réquisitions de logements administratifs vacants.

Elle réfute le prétexte de « l’appel d’air » et rappelle le droit fondamental à la mobilité et à la liberté de circulation ainsi que les apports non négligeables des migrants sur les plans démographiques, économiques et culturels.

La section de Rennes de la Ligue des Droits de l’Homme demande solennellement et instamment que des solutions soient trouvées pour héberger ces personnes à chacun des niveaux de responsabilité : municipal, régional, national. 

Jeune Bretagne à Chartres-de Bretagne samedi 23 : la LDH n’appelle pas à manifester

Le groupuscule d’extrême droite identitaire « jeune Bretagne » a prévu d’organiser des tables rondes et des conférences sur le thème « que faire face à la crise sociale européenne », samedi 23 mars à Chartres–de-Bretagne. On peut déjà imaginer les conclusions de cette journée : à part bouter les étrangers hors d’Europe ça risque d’être assez pauvre… Tout le monde sait ce que les amis de ces gens-là font en Grèce.

Des militants antifascistes ont prévu d’organiser une contre-manifestation pour protester contre cette réunion. La section rennaise de la Ligue des droits de l’Homme fait connaître publiquement sa position : elle n’appelle pas à manifester.

Voici le communiqué qu’elle vient de diffuser :

La Ligue des Droits de L’homme condamne absolument et combat au quotidien les agissements et propos des groupuscules et groupes d’extrême droite. Elle dénonce l’instrumentalisation de la crise économique et sociale que nous subissons au service d’une propagande xénophobe et raciste fondée sur un usage rétrograde et caricatural de la notion d’identité.

Elle n’appelle pas à la manifestation car elle pense que ces groupes cherchent une tribune par la provocation.

Et on pourrait ajouter : c’est faire trop d’honneur et donner trop d’importance à ce misérable groupuscule.

La déclaration des droits de l’Homme sera affichée dans toutes les écoles

La déclaration des droits de l’Homme et du citoyen devra désormais être affichée dans toutes les écoles (publiques et privées sous contrat). L’amendement proposé par le député du Rhône (PRG) a été adopté vendredi 15 mars par l’assemblée nationale, qui avait adopté précédemment un autre amendement qui prévoit que la devise de la République, « Liberté, Égalité, Fraternité » soit apposée sur les façades des écoles, accompagnée du drapeau tricolore. Ces mesures ont été adoptées dans le cadre de la loi sur la « refondation de l’école » présentée par le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon.

Vague blanche pour la Syrie : mobilisation à Saint-Brieuc

Comme l'an passé, la section briochine de la Ligue des droits de l'Homme s'est mobilisée pour la Syrie en appelant à participer à l'opération nationale Vague blanche pour la Syrie devant la mairie de Saint-Brieuc le 15 mars à 18H30. Une trentaine de personnes se sont retrouvées sur le perron, munies d'un papier sur lequel était écrit le mot STOP. Leur objectif ? Briser le silence et faire savoir au peuple syrien qu'il n'est pas seul. Au total, six manifestations ont été organisées en Bretagne, avec la participation des sections de la Ligue des droits de l'Homme.

Partenaire des Droits en fête : Amal et Attadamoune

L’association loudéacienne Amal et Attadamoune est une association de solidarité avec le peuple mrocain, en particulier dans le domaine de l’éducation et de la santé. Elle s’est donné deux objectifs : aider une association marocaine de parents et amis d’enfants autistes et psychotiques, et aider des personnes diabétiques nécessiteuses, en distribuant médicaments et matériel de contrôle de glycémie.

L’aide aux enfants autistes et psychotiques vise leur insertion, par des activités scolaires et professionnelles adaptées à leurs difficultés. « Nous participons au financement d’un atelier d’agriculture biologique, qui permet, via une méthode nommée « hortithérapie », de favoriser l’épanouissement personnel des adolescents par la culture des plantes. Cette activité les aide à se repérer dans le temps et dans l’espace, à prendre des repères, à leur donner confiance, et à favoriser l’estime de soi par le travail », indiquent les responsable de l’association. Ces activités permettent aux adolescents d’acquérir un vocabulaire technique, et de développer leur ouverture sociale.

Amal et Attadamoune organise un repas annuel. Le couscous aura lieu cette année salle Athéna, à La Motte,  samedi 30 mars à partir de 19h (11€ adultes, 6€ enfants, gratuit pour les enfants de maternelle, sur place ou à emporter). Elle participe par ailleurs au forum des associations de Loudéac, à des braderies, et au marché de Noël.

 

Partenaire des Droits en fête : Enfants de Bao-Thi

Les élèves de l’école d’Ho Chi Min dansent pour les parrains et marraines venus les visiter.

Parmi les association d’amitié internationale qui participent aux Droits en Fête, voici Enfants de Bao-Thi, qui aura un stand à l’espace Athéna.

La création de l’association Enfants de Bao-thi remonte à 2001 : le journal officiel l’a enregistrée le 14 mai de cette année-là. Dès sa création, son but était de venir en aide à une école vietnamienne, au nord-est de Ho-Chi-Min Ville, la capitale du Viêt-Nam. L’aide pouvait consister à parrainer des enfants, à participer à l’amélioration de l’habitat, à la réfection des salles de classes, à la construction d’une porcherie …

Début mars de cette année, des parrains et marraines de l’association sont allés visiter les écoles soutenues.

« À Bao Thi, les filleuls sont presque tous maintenant au collège et lycée, la porcherie fonctionne un peu au ralenti, le jardin aura besoin d’un petit coup de neuf, mais, l’école est autonome. Nous avons eu la grande chance de voir les membres de l’association des parents, (qui pour certains, avaient pris une matinée de congé),  nous leur avons remis les cadeaux pour les familles et les enfants parrainés qui ne pouvaient êtres présents! Des boissons fraîches et des fleurs nous ont été offertes ; l’émotion et la joie étaient au rendez-vous ! », indique Brigitte Monjarret, présidente de l’association.

Elle poursuit : « Dans le quartier de Binh Loï, à Ho Chi Min ville, les travaux ont bien avancé et les priorités d’accueil et de pédagogie sont installées pour durer, ce sont des  enseignants diplômés d’état qui dispensent les cours.

Le projet de filtrage d’eau potable a été mené à bien. Les nouveaux fonds récoltés par l’association serviront à la construction d’une dérivation des eaux usées pour empêcher les inondations de l’école.

Les enfants sont en bonne santé et plein de dynamisme. Les responsables ont beaucoup de mal à garder les enfants en scolarisation à la journée, Il faut s’adapter à la misère ambiante, à la géographie du quartier et à la politique d’urbanisation galopante, ainsi qu’au manque de suivi des familles (chômage, an alphabétisation, maladies virales, alcoolisme, drogue, violences…), pourtant rien ne semble vouloir ébranler l’optimisme de sœur Marie-Julie, instigatrice infatigable d’une école où il fait bon venir pour se nourrir, rencontrer des amis, jouer, danser, chanter et s’initier aux bases scolaires qui permettent d’évoluer dans cette mégapole de plus de 9 millions d’habitants, comme des hommes et des femmes debout !

 

Valls – Guéant, match (vraiment) nul : communiqué de la Ligue des droits de l’Homme

Suite aux déclarations du ministre de l’intérieur sur les Rroms, la Ligue des droits de l’Homme vient de publier un communiqué, à lire en fin d’article.

Manuel Valls continue de jouer les gros bras avec ses ennemis préférés : les Rroms. Dans une « interview » au Parisien (Laurent El Ghozi, membre fondateur de Romeurope estime pour sa part qu’il s’agit davantage « d’un article commandé ») réaffirme sa volonté de poursuivre les évacuations de camps. Allons, n’allez pas commencer à protester ! Tout cela sera fait « avec humanité » bien sûr… Valls – Guéant : un match vraiment nul !

La fin de la trêve hivernale, qui avait tout de même un peu ralenti les démantèlements, fait craindre le pire aux associations. Associations qui s’élèvent contre les affirmations du ministre. Il prétend par exemple que les Rroms ont vocation rester ou à retourner en Roumanie : « c’est complètement faux », s’insurge Laurent El Ghozi, qui ajoute, dans Libération : «Nous terminons actuellement un diagnostic sur un terrain francilien, où vivent environ 250 personnes. Il s’avère que la moitié des habitants vivent en France depuis plus de dix ans, et sont donc régularisables. Deux tiers des enfants sont scolarisés. Et la plupart des familles n’ont plus aucune attache en Roumanie. Qu’on le veuille ou non, elles feront leur vie en France.» Même son de cloche à Médecins du monde : Jean-François Corty, directeur des missions France de l’association rappelle que  les Rroms « restent des citoyens européen. S’ils le souhaitent, ils ont tout autant le droit de venir travailler en France que des Allemands ou des Espagnols ».

Manuel Valls s’efforce évidemment de ne pas être en contradiction avec la circulaire du 26 août qui devait améliorer le sort des migrants, et particulièrement des Rroms, et harmoniser les pratiques sur l’ensemble du territoire. Les associations constatent la persistance d’une diversités de comportements inacceptable, et dénoncent le fait que l’immigration soit devenue une sorte de monopole du ministre de l’intérieur. Ministre qui semble très soucieux de se construire une image de fermeté inscrite dans un plan de carrière qui fait étrangement penser à celui d’un de ses prédécesseurs…

Lire ici l’intéressant article de Libération.

Communiqué de la Ligue des droits de l’Homme.

Sur quelles flammes souffle le ministre de l’Intérieur ?

 Provocation verbale assumée, retour du refoulé, dérapage soigneusement contrôlé ? Quelle que soit l’explication qu’on choisisse d’adopter, les propos du ministre de l’Intérieur reprenant une série de clichés détestables à l’encontre des Roms sont proprement  intolérables, comme ils le seraient vis-à-vis de toute autre population. Alors que les Roms, citoyens européens, devraient bénéficier de la législation en vigueur, ils se voient assignés à résidence à travers une expression dépréciative, inimaginable pour tout autre membre de l’Union européenne. La déclaration du ministre exprime par ailleurs, et sur un mode catégorique, une sorte de vérité révélée selon laquelle les Roms « ne souhaiteraient pas s’intégrer ». C’est ahurissant : jusqu’à plus ample informé, ce sont bien les enfants roms qui tentent de faire valoir leur droit à la scolarisation et certains maires qui les en empêchent, pas le contraire. Il y a, de la même manière, une certaine indécence à leur reprocher les actes d’incendies volontaires dont ils ont été les victimes…

La Ligue des droits de l’Homme tient à exprimer sa condamnation de propos tout à la fois inconséquents et lourds de conséquences, très éloignés de la circulaire interministérielle du 26 août 2012. Les populations roms, les défenseurs des droits et de la solidarité qui sont à leurs côtés, ont besoin de tout autre chose que de propos incendiaires. La LDH invite le gouvernement à inscrire son action dans le respect des droits fondamentaux et de la dignité des personnes.

 

Partenaire des Droits en fête : Tyef, auteur de BD

Tyef

Tyffenn Guerveno, alias Tyef, habite à La Motte. Son activité ? il est auteur de bandes dessinées. Une vocation, qu’il décrit ainsi : « lecteur de bandes dessinées avant de savoir lire, auteur de bandes dessinées avant de savoir dessiner (dès 10 ans) ».

Tyef a suivi une scolarité classique, mais pas tout à fait quand même : il a suivi pendant une année les cours du Centre national d’enseignement à distance (le CNED) : « un très bon exercice pour apprendre à respecter des délais », estime-t-il. Plus tard, il a fréquenté le lycée en Espagne (Malaga, Andalousie). Il ajoute : « En marge, et parfois pendant les cours, désolé, de nombreuses histoires dessinées ».

Après le bac, puis l’université à Saint-Brieuc puis Rennes (jusqu’à la maîtrise), il saute le pas et prend des cours à l’école d’arts appliqués Pivaut, à Nantes.

« Une fois diplômé, le plus difficile reste à venir : vivre du dessin », raconte-t-il : il crée alors des illustrations pour jeux d’orthophonistes, pour des cartes postales physiques et virtuelles, pour des travaux du CNRS, pour des entreprises de communication, stickers muraux, etc…« Jusqu’à la signature des premiers contrats en bande dessinée, avec Foolstrip (« Rey, la Guerre des Mages », héroïc fantasy) puis Bac@BD (« La recherche d’emploi », « Elysez-moi », humour), plus récemment un collectif autour des légendes normandes (à paraître en Août 2013 chez l’éditeur « l’Eure du terroir ») et des publications dans la presse (Strip9, M-BD) ».

« Il est m’est aussi arrivé ponctuellement d’enseigner les arts appliqués ou la PAO auprès d’associations, ou dans des écoles en tant qu’intervenant extérieur » ajoute Tyef, qui résume : « Tout au long de ce parcours, mon style n’a cessé d’évoluer, d’abord pour progresser, mais aussi à la recherche
de différents styles, différentes émotions : l’humour, le semi-réalisme, le réalisme fantastique et contemporain, etc… ».

Tyef sera à l’Espace Athéna, pendant les Droits en fête, en compagnie d’Hervé Matine (Poster4tomorrow). Ils animeront tous les deux un atelier de graphisme destiné aux adolescents.
On peut voir des exemples du travail de Tyef sur son blog : http://tyeff.canalblog.com/. On y apprend notamment que le début d’une de ses créations, « la mémoire des siècles », vient d’être publié dans le premier numéro d’une nouvelle revue, « M-BD ». « Si les lecteurs votent suffisamment nombreux pour moi, la publication se poursuivra dans les numéros suivant ». Jusqu’au dernier, le huitième, espère-t-il ! ça se trouve ici.