Manifestation de soutien aux demandeurs d’asile

Titre: Manifestation de soutien aux demandeurs d’asile
Lieu: Haut de la rue Saint-Guillaume, Saint-Brieuc
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Description: Manifestation de soutien aux demandeurs d’asile de Saint-Brieuc
Heure début: 10:30
Date: 2011-05-14

Manifestation de soutien aux demandeurs d’asile

Titre: Manifestation de soutien aux demandeurs d’asile
Lieu: Haut de la rue Saint-Guillaume, Saint-Brieuc
Description: Manifestation de soutien aux demandeurs d’asile.
Heure début: 10:30
Date: 14/05/2011

Demandeurs d’asile de Saint-Brieuc : le point, et manifestation samedi

Le collectif briochin contre le racisme et pour la solidarité a fait le point, mercredi 11, sur la situation des demandeurs d’asile qui séjournent à Saint-Brieuc :

  • Les 3 familles venues de Rennes ont changé d’hôtel mais ont une prolongation de prise en charge de 6 jours par l’État. La manifestation prévue samedi 14 mai n’est pas étrangère à ce sursaut.
  • Pour les familles qui étaient déjà à St Brieuc : deux sont actuellement chez des particuliers, et deux autres (six personnes) sont toujours hébergées par la municipalité de Plérin; une jeune femme est chez une compatriote (elle même en situation précaire !)
  • Une des familles, qui séjourne actuellement chez des particuliers (quatre personnes) est prise en charge à partir d’aujourd’hui jeudi pour une durée de cinq jours par le secours catholique.

Par ailleurs, le Préfet a accepté de nous rencontrer : ce sera le 24 mai à 15h.
Enfin, le collectif se réunira à nouveau lundi 16 mai à 18h, centre social Saint-Jouan.

Enfin, n’oubliez pas la manifestation : samedi 14 mai, à 10h30, rendez-vous en haut de la rue Saint-Guillaume.

Le préfet d’Ile et Vilaine autorise Kaïs Jendoubi à rester en France

La section de Saint-Malo de la Ligue des droits de l’Homme a réussi à faire en sorte que le préfet annule l’arrêté de reconduite à la frontière de Kaïs Jendoubi, un Tunisien qui vient d’épouser une Malouine, Marylène Bouvet, après que la mairie de Saint-Malo ait émis des doutes sur la sincérité de leur démarche (article d’Ouet-France). Le mariage a finalement pu avoir lieu, et Kaïs entreprend désormais des démarches pour obtenir un titre de séjour. Article dans Ouest-France du 11 mai.

25 demandeurs d’asile sans logement à Saint-Brieuc

Le collectif contre le racisme et pour la solidarité a procédé à un comptage précis des demandeurs d’asile.

En tenant compte des familles venues de Rennes, et que la préfecture assure « loger », mais dont l’hôtel s’arrête ce mardi 10 mai, et en tenant compte de ceux qui sont venus directement à St-Brieuc, nous arrivons à 25 personnes (peut-être 26), dont 9 enfants de moins de quinze ans et une femme enceinte.  Sans compter ceux qui sont chez des compatriotes en surnombre (2ou 3).

Ils sont tous en situation de demande d’asile ; certains ont déjà une APS (attestation provisoire de séjour) ouvrant droit à l’allocation, d’autres non, parce qu’ils ne sont pas passés à la préfecture de Rennes.

Un couple se trouve dans une situation particulière. Ayant séjournée une première fois en France en 2007, ils en sont partis après le rejet en appel de leur demande d’asile. Leur situation en Géorgie étant toujours aussi insupportable, ils sont revenus en France en mars. Mais pour pouvoir déposer une nouvelle demande d’asile, il faut qu’ils apportent la preuve qu’ils sont bien retournées en Géorgie. La preuve, ils l’ont : un certificat d’hospitalisation. Maintenant, il faut qu’ils trouvent un interprète pour traduire les deux attestions : deux fois trente euros. Et tant que leur demande n’est pas déposée, ils n’ont droit à rien. Et ils ne sont pas comptés…

Les militants associatifs et les  collectivités locales, les logent au jour le jour depuis une semaine pour certains, depuis presqu’un mois pour d’autres. Certains sont au bout du rouleau. La préfecture ne bouge pas (en revanche, les renseignements généraux téléphonent tous les jours !)

Il est plus important que jamais de réussir la manifestation du samedi 14. Les militants de la région de Loudéac se donnent rendez-vous sur le parking d’Aldi, boulevard de Penthièvre à Loudéac, départ au plus tard à 9h45 pour Saint-Brieuc.

Demandeurs d’asile : manifestation samedi 14 à Saint-Brieuc

La situation des demandeurs d’asile ne s’améliore pas à Saint-Brieuc : certaines familles sont à nouveau sans solution.
Le collectif contre le racisme et pour la solidarité maintien donc la manifestation qu’il avait prévue, samedi 14 mai,à 10h30.
Rendez-vous en haut de la rue Saint-Guillaume.
Le tract qui va être distribué : 2011-05-14 Tract manif droit d’asile

L’ASILE EST UN DROIT, L’ASILE C’EST LA LOI

Rassemblement

Samedi 14 Mai à 10h30

en haut de la rue St Guillaume

Nous irons en manifestation rappeler au  Préfet que la Loi est la même pour tous, et que la Loi stipule  que les Etrangers demandeurs d’asile doivent être hébergés durant l’instruction de leur demande.

Tous les Hommes, Femmes et Enfants venus d’ailleurs solliciter notre aide ont droit à notre protection, à la protection de la France.

Nous ne tolérerons :

Personne à la rue, ni à St Brieuc, ni à Rennes…

Le droit d’asile a une valeur constitutionnelle, consacrée par la décision des 12-13 août 1993 du conseil constitutionnel :

« Considérant que le respect du droit d’asile, principe de valeur constitutionnelle, implique d’une manière générale que l’étranger qui se réclame de ce droit soit autorisé à demeurer provisoirement sur le territoire jusqu’à ce qu’il ait été statué sur sa demande ».

Le devoir d’accueil des réfugiés ne saurait donc être subordonné à l’impératif de gestion des flux migratoires. La demande d’asile n’est en aucun cas la « variable d’ajustement » de la politique d’immigration.

Le Collectif contre le racisme et pour la solidarité

Avec toutes les associations, organisations, partis et citoyens, qui s’y réfèrent

Demandeurs d’asile : situation dramatique à Saint-Brieuc

Les 150 demandeurs d’asile du squat du 280 rue de Fougères de Rennes ont été évacuées par la police (25 cars de CRS…) (Ouest-France, Le Télégramme).

Un certain nombre d’entre eux a été envoyé à Saint-Brieuc par la préfecture de région.
Ils viennent s’ajouter aux demandeurs d’asile qui étaient déjà ici, notamment un couple de Géorgiens.

Les personnes seules sont abandonnées, les familles auront droit à quelques nuits d’hôtel.
Mais ensuite ?
La situation devient pour les associations totalement ingérable par manque de moyens.
Or, nous constatons que la directive 2003/9/CE du 27 janvier 2003 relative aux normes minimales pour l’accueil des demandeurs d’asile, n’est pas appliquée par l’Etat, qui manque là, de façon inacceptable, à ses obligations légales !

C’est pourquoi le Collectif briochin contre le racisme et pour la solidarité s’est réuni mardi 4 mai, et a organisé une conférence de presse devant la préfecture de Saint-Brieuc jeudi 5. Une manifestation est prévue le samedi 14 mai (d’autres informations seront données dès que possible) à Saint-Brieuc.

Bien entendu, la préfecture conteste ces informations !

Vous trouverez toutes les informations dans la vidéo de l’intervention de Jacques Le Troquer, porte parole du collectif, pendant la conférence de presse : Conférence de presse du collectif contre le racisme et pour la solidarité

Voir ci-dessous la lettre qui a été adressée au Préfet des Côtes d’Armor :

COLLECTIF CONTRE LE RACISME ET POUR LA SOLIDARITE

Chez ASTI, Centre Saint-Jouan
12, rue Gustave Eiffel
22 000 Saint-Brieuc
Tél-Fax : 02 96 68 64 72

Saint-Brieuc, le 5 mai 2011.

A Monsieur le Préfet des Côtes d’Armor

Monsieur le Préfet,

Le collectif contre le racisme et pour la solidarité  appelle votre attention sur la situation des demandeurs d’asile qui ont été évacués par la police, de leur squat  280 rue de Fougères, à Rennes.

Un certain nombre d’entre eux a été dirigé à Saint-Brieuc.

Et du fait de la régionalisation, la situation des demandeurs d’asile tant à Rennes qu’à Saint-Brieuc est réellement préoccupante, principalement au niveau de l’hébergement.

Les personnes seules ne perçoivent aucune aide, que faire ?

Les familles auront droit à quelques nuits d’hôtel. Mais ensuite ?

C’est de cette absence de prise en charge que nous vous saisissons.

D’une part, il est inacceptable que le simple fait de pouvoir retirer un dossier de l’OFPRA demande plusieurs mois et s’il est effectif que certains de ces dossiers sont actuellement examinés dans le cadre de la procédure de détermination de l’Etat responsable du traitement, en vertu du règlement européen (CE)  n°343/2003, il n’en demeure pas moins que la directive2003/9/CE du 27 janvier 2003 relative aux normes minimales pour l’accueil des demandeurs d’asile  dispose que Les États membres font en sorte que les demandeurs d’asile aient accès aux conditions matérielles d’accueil lorsqu’ils introduisent leur demande d’asile et prennent des mesures relatives aux conditions matérielles d’accueil qui permettent de garantir un niveau de vie adéquat pour la santé et d’assurer la subsistance des demandeurs.

De son côté, le Conseil d’Etat (CE, 16 juin 2008, n°300636) conclut qu’il en résulte un droit pour les demandeurs d’asile à «  bénéficier de conditions matérielles d’accueil comprenant le logement, la nourriture et l’habillement, ainsi qu’une allocation journalière » et ce « quelque soit la procédure d’examen de leur demande »

De plus, en ce qui concerne les enfants, il est patent qu’à ce jour, il y ait méconnaissance totale tant de l’intérêt supérieur de l’enfant que du respect à la vie privée et familiale résultant des engagements internationaux de la France, en ce que les enfants en bas- âge ne bénéficient pas de conditions de vie décente.

Au regard de ces éléments, et afin, qu’ensemble  nous trouvions rapidement une solution à ce gravissime problème, nous sollicitons  une audience de toute urgence.

Nous vous prions de croire,  Monsieur le Préfet, en l’assurance de notre profond respect.

Pour le Collectif, Annick Audoux, LDH

AC ! , Amnesty International, ACJI, Asti, Attac, ATD Quart Monde, CFDT, CGT, Confédération paysanne, Emmaüs, F.O.L, FO, FSU, Foyers d’Accueil,  Les Verts, LCR, LDH,   MJS, PC, PS,  Pastorale des Migrants,Resf, RESIA, Secours Populaire Français,UDAF, UDB, UNL22, Solidaires  et Citoyens.

Libéré de rétention : la préfecture fait appel, elle perd en appel…

Dernière minute, ce vendredi 6 mai à 20h45 : M. Baïmourzayev a été libéré vers 18h. Ce qui confirme l’absurdité de l’attitude des préfets, qui, non contents d’engager des procédures illégales (arrestations déloyales, pendant un contrôle routier : c’est illégal), font, depuis un an, systématiquement appel quand le juge des libertés les désavoue, ce qui est la règle…

Mourad Baïmourzayev, originaire du Daghestan, n’a pas de papier. Il vit dans le département avec sa femme et ses deux enfants : un fillette de 3 ans et un bébé d’un mois.

Lundi 2 mai, il a été arrêté par la police, à l’occasion d’un contrôle routier, et conduit immédiatement en centre de rétention. Mercredi après-midi 5 mai, le juge des libertés a ordonné sa libération. Quelques minutes plus tard, la préfecture a fait appel, et Mourad et été aussitôt reconduit en rétention. S’il est reconduit dans son pays, il risque la mort.

Voir la vidéo de l’intervention d’Eric Deschamps, de la Cimade, à ce sujet : Mourad Barmouzyev

Droit de vote des étrangers : le maire de Brest a signé

François Cuillandre, maire de Brest, a signé, le 20 avril, l’appel lancé par la Ligue des droits de l’Homme pour le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales. Cette signature intervient après une rencontre entre François Cuillandre et la section Brest Métropole Océane, qui a eu lieu le 13 avril.

Télécharger la lettre de M. Cuillandre : 2011-04-22 Maire de Brest

Oubliés d’hier : plus de cent personnes à Trévé

De gauche à droite, Armelle Mabon, historienne, Francis Blanchard et Cécile Mazurier, président et directrice de Cac sud 22, Joseph Collet, maire de Trévé, Annie Lagadec, et Michelle Paul, présidente de la section.

La manifestation « Oubliés d’hier, oubliés d’aujourd’hui » a rassemblé plus de cent personnes à Trévé, ce samedi 16 avril. Un public captivé par le film « Oubliés et trahis », écrit par Armelle Mabon, qui a présenté son travail et répondu aux questions pendant un débat riche et émouvant. Les témoins du camp, retrouvés par Noël et Annie Lagadec et Jérôme Lucas, ont revécu ces événements avec émotion. Cette première partie a été tellement riche et intense que le seconde, « oubliés d’aujourd’hui », n’a pu se dérouler. Merci aux associations qui avaient répondu à notre invitation pour leur compréhension !

Merci aussi à Joseph Collet, maire de Trévé, qui a décidé d’offrir à chaque témoin du camp un exemplaire du livre « Nous n’avions jamais vu de noir », qui va sortir le 25 mai prochain.

Après le débat, les discussions se sont poursuivies longtemps autour des pâtisseries de Nassima !

Lire l’article d’Anne Cojean dans le Télégramme.

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