| Le dimanche 17 novembre à 17h30 au Lieu-Dit, 6 rue SORBIER
A l’image des observatoires de Toulouse, Montpellier ou Bordeaux, la Ligue des droits de l’Homme en partenariat avec le Syndicat des Avocats de France a créé sur Paris un observatoire des libertés publiques se donnant pour mission de rendre compte des stratégies actuelles de maintien de l’ordre par une présence concrète sur le terrain des manifestations. Nous vous proposons d’échanger avec : ● Arié Alimi, avocat, membre du Bureau national de la LDH ● Des membres de l’Observatoire parisien des libertés publiques
Si comme nous, vous constatez que le bilan des manifestations n’est plus dressé en termes de revendications mais se chiffre en nombre de blessés, de bonbonnes de gaz tirées et d’interpellations effectuées, si comme nous, les limitations du droit de manifester institutionnalisées dernièrement par la loi du 10 avril 2019 ou des arrêtés préfectoraux d’interdictions de manifester vous inquiètent, si, tant la judiciarisation du droit de manifester que l’évolution du maintien de l’ordre vous interpellent,
venez en parler lors de notre réunion d’information dimanche 17 novembre 2019 à 17 h 30 au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris. Entrée libre et gratuite https://www.facebook.com/pg/LDHParis20/events/
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à la une
Observatoire parisien des libertés publiques , 2 novembre
Samedi 2 novembre 2019 –
Trois observateurs de l’Observatoire parisien des libertés publiques (OPLP), ont été
délibérément agressés par les forces de l’ordre, à la fin d’une journée marquée par de multiples abus à l’encontre des manifestants.
A la fin de la journée, et alors qu’ils ne faisaient face à aucun rassemblement, des agents de la
compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) ont reçu l’ordre de charger une équipe de trois
observateurs indépendants, qui se trouvait à l’intersection de la rue du faubourg St Martin et rue du
Terrage, dans le 10eme arrondissement de Paris.
Placée en retrait, statique et clairement identifiée, l’équipe a été directement ciblée par les agents de police, qui ont chargé sans sommation, porté plusieurs coups de matraque et lancé une grenade lacrymogène directement sur ses membres.
GILETS JAUNES : QUEL SENS POLITIQUE ? débat à l’EHESS, Paris, 17 octobre
La section EHESS de la Ligue des Droits de l’Homme
vous invite à une rencontre et à un débat
GILETS JAUNES : QUEL SENS POLITIQUE ?
Jeudi 17 octobre 2019 17 h – 20 h
EHESS, salle 8, 105 bd Raspail, 75006 Paris
avec
Magali DELLA SUDDA, sociologue (Centre Émile Durkheim, CNRS, Sciences Po, Bordeaux)
Collaboratrice de l’enquête nationale „Gilets Jaunes“
Gérard NOIRIEL, historien (IRIS, EHESS)
auteur de Les Gilets Jaunes à la lumière de l’histoire, Ed. de l’Aube 2019
Discutante et discutant : Rose-Marie LAGRAVE et Emmanuel TERRAY
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Deux questions organiseront l’essentiel du débat :
1) Que disent les mobilisations des Gilets Jaunes des fractures de la société, et quels déplacements nous obligent-elles à opérer en termes d’approches?
2°) Que révèlent tant la répression policière et juridique à l’encontre des Gilets Jaunes que son traitement médiatique quant au mépris de classe dont elles et ils sont les victimes, empêchant la perception collective et politique de leur action ?
NB : Attentive au lien entre recherche et engagement, la section EHESS de la LDH appelle à assister aussi au prochain colloque de l’IIAC consacré à „L’approche ethnographique des Gilets Jaunes“ et organisé par Marc Abélès et Serena Boncompagni, à l’EHESS les 28 et 29 octobre prochains.
Droit de manifester : pour le droit à observer et témoigner aussi !
LA CRIMINALISATION DE L’ACTIVITÉ D’OBSERVATION DES PRATIQUES DES FORCES DE L’ORDRE N’EST PAS UNE OPTION !
Ce n’est pas la première fois qu’elle est inquiétée dans le cadre de ses missions. Interpellée lors d’une précédente manifestation qui s’est tenue en avril dernier, elle, et elle seule, est poursuivie pour « entrave à la circulation » alors qu’elle observait une manifestation de plus de 300 personnes sur une voie de circulation. Lors des observations menées en marge du sommet du G7, Camille fait encore partie des observatrices interpellées et placées en garde à vue pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations » en raison de la possession de matériel de protection dans leurs sacs (casques et lunettes).
La LDH entend rappeler qu’observer et rendre compte de l’action de la police et de la gendarmerie est un droit. Elle s’inquiète donc de ce qui semble être une volonté délibérée des services de police et du parquet d’interdire les missions d’observation et de cet harcèlement policier et judiciaire à l’encontre d’une observatrice identifiée et pacifique. La criminalisation de l’activité d’observation des pratiques des forces de l’ordre n’est pas une option !
Nous condamnons donc ces pratiques d’intimidation inacceptables à l’encontre de personnes qui ne font qu’exercer leurs prérogatives citoyennes et nous n’entendons pas y céder : nous continuerons à documenter les faits et à demander une protection effective des observateurs et défenseurs des droits fondamentaux.
Paris, le 24 septembre 2019
TÉLÉCHARGER LE COMMUNIQUÉ AU FORMAT PDF
POUR SOUTENIR CAMILLE, SIGNEZ LA PÉTITION
Universalistes –Racisé.e.s : Quelles alliances possibles contre le racisme,Paris 10 octobre, 19h
Une soirée avec Pap Ndiaye
Professeur à Sciences-Po et auteur de La Condition Noire, Calmann-Lévy, 2008
Universalistes –Racisé.e.s
Quelles alliances possibles contre le racisme ?
Aujourd’hui la France est un pays dont les citoyens ont des origines diverses. Le temps où la majorité blanche dictait sa norme est révolu et le temps n’est pas encore arrivé où les racisé.e.s bénéficient d’une manière égale des opportunités offertes par la société. La confiance réciproque n’est pas acquise.
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*(https://histoirecoloniale.net/Pour-l-historien-Pap-Ndiaye-parler-de-race-est-indispensable.html)
Non à la ratification du CETA
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Manifeste national des associations et des collectifs citoyens, Paris juin 2019
En finir avec les situations inhumaines d’errance et de campements en France
Manifeste national des associations et des collectifs citoyens
Nous, associations et fédérations accompagnant des personnes en situation de précarité et collectifs citoyens de soutien aux personnes migrantes/exilées, ne cessons de constater et d’alerter sur l’augmentation du nombre de personnes, de femmes, de familles et de mineurs non accompagnés à la rue, vivant en squats, en bidonvilles ou en campements dans des conditions sanitaires et sociales indignes.
C’est pourquoi, nous dénonçons :
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Le manque de volonté politique et de moyens pour respecter le principe d’accueil inconditionnel, socle fondamental de solidarité vis-à-vis des personnes en situation de précarité en France ;
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Le durcissement actuel des conditions d’accès à l’hébergement et aux droits fondamentaux dont sont victimes les familles et les personnes qui demandent protection à la France ou qui fuient des conditions de vie inhumaines.
La dégradation des conditions d’accueil et d’accompagnement des personnes et des familles les plus vulnérables devient une méthode des autorités pour décourager la demande d’asile.

Les personnes sans abri, isolées ou en famille sont victimes de discrimination pour l’accès ou le maintien dans les structures d’hébergement généralistes, à la demande de l’Etat et en violation du principe d’accueil inconditionnel. Le « tri » des personnes qui sollicitent un hébergement se généralise dans le territoire, laissant à la rue et sans soins des familles, parfois avec des enfants malades, comme cela a été récemment dénoncé par les associations à Caen ou Brest.
Malgré l’obligation d’hébergement et d’accompagnement des demandeurs d’asile, moins d’une personne sur deux est aujourd’hui hébergée dans le Dispositif National d’Accueil (DNA). Une situation qui résulte d’un manque structurel de places d’hébergement (90 000 places dans le DNA pour 180 000 personnes dont la demande d’asile est en cours d’instruction ou récemment réfugiées) et qui alimente le développement des squats et des campements indignes, comme à Paris, Saint-Denis, Nantes, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Lille…
Par ailleurs, au nom de la « fluidité » dans les structures d’hébergement, l’OFII1 demande même aux centres d’hébergement de mettre fin à la prise en charge des personnes et des familles ayant obtenu l’asile ou en situation de détresse, sans solution de relogement. Ici non plus, le gouvernement n’atteint pas ses objectifs (8 700 relogements réalisés en 2018 contre 16000 promis) qui nécessite aussi un engagement fort des collectivités locales.
Cette politique a pour conséquence de maintenir un cycle infernal aboutissant à plus de personnes à la rue.
Ce durcissement des conditions d’accès à l’hébergement et aux droits fondamentaux n’est pas une fatalité. Nous déplorons le manque de volonté politique et de moyens pour respecter le principe d’accueil inconditionnel qui fonde la tradition de solidarité vis-à-vis des personnes en situation de précarité en France.
Face à la dégradation constatée des politiques d’accueil et d’hébergement, les fédérations, associations et collectifs citoyens s’unissent pour demander au gouvernement le respect de la loi et des droits fondamentaux de toutes et tous, dont font partie les plus vulnérables :
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Une protection et un hébergement d’urgence, immédiats et inconditionnels des personnes en errance dans différentes villes de France, leur permettant d’accéder à leurs droits fondamentaux ;
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Un accès rapide aux procédures de demande d’asile, dans le respect des délais définis par les textes, y compris pour les personnes sous procédure Dublin, ainsi qu’aux conditions matérielles d’accueil ad hoc ;
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L’accès aux conditions matérielles d’accueil (hébergement, ADA2, accompagnement dans les procédures et l’accès aux droits) tel que prévu par les textes européens pour tous les demandeurs d’asile, la création de 40 000 places d’hébergement et l’abandon des orientations directives des demandeurs d’asile vers les régions sans garantie d’hébergement qui auront très bientôt pour conséquence la création de nouveaux campements et bidonvilles ;
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L’assurance d’une continuité de l’hébergement pour toutes les personnes sans domicile fixe, quelles que soient leurs situations administratives, qu’il s’agisse de structures dédiées aux demandeurs d’asile ou de structures d’hébergement généraliste ;
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La garantie de conditions d’hygiène dignes (sanitaires, urinoirs, accès à l’eau, gestion des déchets), arrêt des confiscations de matériels tant que les campements et les bidonvilles perdureront ;
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La protection des personnes vulnérables face aux réseaux de passeurs, de trafiquants et de traites des êtres humains.
1 Office Français de l’Immigration et de l’Intégration
2 allocation pour demandeur d’asile
Bal populaire du 13 juillet, Paris, Nation, 13 juillet 2019
Pour commémorer la mort de 9 personnes lors d’un défilé syndical en 1953,
la LDH organise un bal du souvenir et des libertés
Le 14 juillet 1953, à l’arrivée du défilé
traditionnel syndical
place de la Nation, la police charge
le cortège
de nationalistes algériens pour leur
arracher banderoles, drapeaux, et
portraits de leur leader.
Affrontements, les policiers tirent.
On relèvera 7 morts: 6 Algériens et
un syndicaliste français, de
nombreux blessés. Une répression
qui a disparu de notre mémoire.
Ce jour-là, Jean Laurans, 18 ans,
voulait aller danser après la
manifestation mais une balle l’en
a empêché.
C’est pour cette raison que, pour
la deuxième année consécutive,
nous voulons commémorer de
manière festive et fraternelle ce
drame inconnu de l’histoire et que
la mairie de Paris a célébré en
apposant une plaque le 6 juillet
2017.
L’actualité en France et en Algérie
place profondément cette édition
2019 sous le signe des libertés.
Bisesero, L’opération Turquoise face au génocide des Tutsis du Rwanda, colloque Paris 22 juin
Survie
la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH)
la Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
ont le plaisir de vous inviter à un colloque
Bisesero > L’opération Turquoise face au génocide
des Tutsis du Rwanda
Samedi 22 juin 2019, 10 h – 18 h
> La Colonie
> 128, rue La Fayette
Paris (10e arr.)
Entrée gratuite sur inscription par courriel et dans la limite des places disponibles :
« Violences policières et désinformation », débat, Paris 14, 19 juin
Slim Ben Achour, avocat engagé pour l’égalité et la non-discrimination
David Dufresne, écrivain, réalisateur et journaliste observateur des doctrines de maintien de l’ordre
débattront
Mercredi 19 juin 2019 de 20h00 à 22h00
« Violences policières et désinformation »
à l’invitation de la section LDH Paris 14-6.
aux Grands Voisins (salle la Pouponnière)
74 avenue Denfert-Rochereau 75014 Paris
Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 38, 68, 88
Nous observons depuis quelques années un durcissement inquiétant de la doctrine du maintien de l’ordre et une généralisation de la violence policière.
Initialement cantonnée aux quartiers populaires, territoires souvent ignorés par les médias, cette violence touche à présent des couches sociales de plus en plus nombreuses, au gré des mouvements sociaux successifs, des cortèges de manifestants aux domiciles des militants en passant par leurs lieux de travail.
Au-delà du contingent de mutilations qui accompagne désormais chaque mobilisation, on ne compte plus les actes mineurs d’insultes, de violences ou d’humiliations gratuites qui sont caractéristiques d’une police qui s’affranchit toujours plus des règles de l’État de droit.
Cette dérive d’une police en rupture de République apparaît facilitée par un gouvernement qui fait le déni de cette violence et par une couverture médiatique souvent prompte à relayer la version des forces de l’ordre.
Slim Ben Achour ainsi que David Dufresne, partageront leurs visions complémentaires sur ce sujet lors de ce débat ouvert à tous.
La réunion se terminera par un pot amical.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
https://www.streetpress.com/sujet/1558444107-documentaire-gilets-jaunes-une-repression-etat
https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-10-fevrier-2017

À noter aussi
* Projection-débat : le jeudi 27 juin à 20h projection du film « Le bon grain et l’ivraie » (2018, 94 min.) sur la vie des demandeurs d’asile à hauteur d’enfants, suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Manuela Frésil, Cinéma Les 7 Parnassiens, 98 Bd du Montparnasse, 75014 Paris. Métro : lignes 4,6,12,13. Bus : 58, 68, 82, 91
Contact : paris.14.6@ldh-france.org – www.ldh-paris-14-6.org
https://www.facebook.com/LDHPARIS146









