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Animatrice : Mme Marie-Christine Vergiat, députée européenne sortante
– Parti communiste français Mme Sophia Hocini
– Parti socialiste européen (Parti socialiste et Place publique) et alliés
– Parti populaire européen (Les Républicains)
– Maintenant le peuple (La France insoumise et la Gauche républicaine et socialiste) M William Martinet
Animateur : M Noël Bouttier, journaliste au 18e du mois
– La République en marche, Mouvement démocrate et Agir
– Printemps européen (Génération.s) Mme Atte Oksanen
– Parti vert européen (Europe Écologie Les Verts) M David Cormand
Communiqué commun signé par plus de 50 organisations Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs. Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement. Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion. Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en demandons l’abrogation. C’est pourquoi nous appelons à manifester partout en France le samedi 13 avril 2019. Une conférence de presse se tiendra au siège de la Ligue des droits de l’Homme (138 rue Marcadet 75018 Paris) le jeudi 11 avril à 11h. Paris, le 8 avril 2019 Signataires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) ; Amnesty international France ; Association des Tunisiens en France (ATF) ; Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Agir ensemble pour les droits de l’Homme ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid) ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération paysanne ; Confédération nationale du logement (CNL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Femmes Egalité ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Gilets jaunes signataires ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement national lycéen (MNL) ; Mouvement pour une alternative non-violente Ile-de-France (MAN) ; Oxfam France ; Pas sans nous ! ; Réseau Euro-Maghrébin citoyenneté et culture (REMCC) ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union nationale lycéenne (UNL) ; Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC). |
Nous, Collectifs de Sans-papiers et MigrantEs, Syndicats, et Associations, appelons à démarrer une grande campagne pour réclamer la régularisation de tous et toutes les sans-papiers et l’égalité des droits par des rassemblements dans tout le pays devant les préfectures et le ministère de l’intérieur en Île-de-France à 18h.
Dans un contexte de montée des nationalismes, des racismes et des fascismes partout en Europe et dans le monde ;
Alors que des dizaines de milliers de femmes, hommes et enfants sont mortEs et meurent encore sur les routes de la migration victimes des frontières et des politiques anti-migratoires des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.
« Égaux, égales, personne n’est illégal ! »
Pour la régularisation et l’égalité des droits – migrants
rendez vous LDH Paris – Place de la Madeleine devant Decathlon (angle Bd des Capucines)
Seule la liberté de circulation, la fermeture des centres de rétention, la régularisation de toutes et tous les sans-papiers et l’égalité des droits nous permettront d’en finir avec ces mortEs.
Nous nous rassemblerons partout en France le 3 avril pour lancer une grande campagne nationale afin d’obtenir la régularisation de tous et toutes les sans-papiers et l’égalité des droits.
Seules la régularisation de toutes et tous les sans-papiers et l’égalité des droits nous permettront de mettre fin à la concurrence entre travailleurs et travailleuses organisée par le grand patronat.
C’est la précarisation générale, la remise en cause des acquis sociaux par les politiques d’austérité menées par nos gouvernants qui nourrissent les sentiments de mal-être et de repli sur soi dans la population. C’est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure et égalitaire.
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Appel de 140 organisations,marcher partout en France le 16 mars 2019 ! |
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Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons. Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières. Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus. Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant pour limiter le réchauffement global à 1,5°C. Nous devons préserver la biodiversité, alors que nous vivons une sixième extinction de masse. Nous devons renouveler la démocratie et contraindre les décideurs et décideuses à protéger les intérêts de toutes et tous plutôt que ceux de quelques un·es. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne pour chacun·e. Fin du monde et fin du mois relèvent du même combat. Nous voulons combattre les dérèglements climatiques, nous voulons combattre la violence sociale et nous refusons toute forme de répression ou de discrimination. Se déplacer, se nourrir, se loger, se chauffer, produire, consommer autrement est possible : autant de propositions alternatives que les décideurs politiques et économiques retardent et empêchent au nom d’intérêts particuliers qui nous conduisent dans le mur. Notre printemps sera climatique et social. Le 15 mars, la jeunesse sera en grève partout en France et dans le monde. Le 16 mars, nous marcherons ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander des changements immédiats. Paris, le 6 mars 2019
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enregistrement des interventions ici :
Retrouvons-nous à 15h40 place de la République à Paris pour un rassemblement festif autour de représentantes du mouvement féministe à l’international : espagnoles, brésiliennes, kurdes, italiennes. Seront également présentes des femmes turques en grève contre Yves Rocher.
Nous organiserons une chaîne humaine.
Nous nous retrouverons ensuite à la Bourse du Travail.
Aujourd’hui, en France, le salaire des femmes est inférieur à 26% à celui des hommes.
Métiers mal reconnus et rémunérés et pourtant indispensables à la société exercés par des femmes, temps partiels subis, « discrimination pure »…
Rapporté à une journée, c’est comme si chaque femme travaillait gratuitement à partir de 15h40. Sympa, non ?
Et c’est sans parler des 20h de tâches ménagères par semaine et des violences sexistes et sexuelles qui visent à inférioriser les femmes.
Collectivement, nous pouvons dire stop.
Ensemble, demandons que notre travail soit reconnu et rémunéré à sa juste valeur.
Le 8 mars, envoyons un message à nos employeurs et au gouvernement. Exigeons l’égalité salariale.
Faisons grève à 15h40, et affichons la couleur en portant un foulard violet.
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Pour la première fois en France, des adolescents ont porté plainte collectivement pour violences volontaires contre une brigade de police dans le 12ème arrondissement de Paris.
Le procès a révélé la notion d’ « indésirable », présente dans les mains courantes. Une catégorie qui questionne la mission même de la police.
De Paris 12ème jusqu’à la cité Champagne à Argenteuil, citoyens, éducateurs, avocats mais aussi policiers, cherchent une issue, dans le droit, le dialogue ou dans les mobilisations.
Tous dénoncent le recours systématique à une violence qu’ils considèrent comme illégitime. En suivant leur combat, ce film lève le voile sur les mécanismes de cette violence et les silences qui l’entourent.