Penser l’exil, représenter l’exil, vivre l’exil , EHESS, Paris, 30 mai

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Dans le cadre du

« Printemps des sciences humaines et sociales » 

Autour de l’exposition « Photographier l’exil » accueillie par l’EHESS (hall du 54 Bd Raspail) dans le cadre du « Printemps des sciences humaines et sociales », nous proposons un échange entre chercheurs et enseignants de l’EHESS, actrices et acteurs d’associations de soutien, migrantes et migrants en situation d’exil et les photographes et vidéastes de exposition pour s’interroger sur les multiples dimensions de la migration et de l’exil: de leurs causes complexes jusqu’aux problèmes pratiques auxquels exilées et exilés sont confrontés dans nos espaces de vie ; cela autant en raison de politiques volontairement discriminatoires qu’au nom des représentations négatives dont elles et ils sont les victimes. Un ensemble de réflexions croisées sur les enjeux de nos pratiques de sciences humaines dans l’analyse des mouvements migratoires, mais aussi sur nos manières de dire, de voir et d’agir face aux aspirations de celles et ceux qui sont contraints aux violences physiques et psychiques déterminant tout parcours d’exil et impliquées par lui.

Le travail de recherche pour et avec exilées et exilés

Introduction par Vincent Brossel, représentant de la Cimade

Nancy L. Green (CRH – EHESS) et Marie Miran-Guyon (IMAF – EHESS) : « Le programme d’accueil des étudiant-es exilé-es de l’EHESS »

Zena Adi (étudiante en master, EHESS) : « L’expérience de l’exil »

Stefan Le Courant (post-doc, EHESS) : « Le programme Babels : exils syriens »

Yahya Al-Abdullah (doctorant, EHESS) : « Syrian Doms : Istamboul – Paris »

Emmanuel Szurek (CETOBaC – EHESS) et Şeref Kavak (postdoctorant, CETOBaC – EHESS) : « Le programme PAUSE »

Cristina Del Biaggio (Labo Pacte, Université de Grenoble Alpes) : « Les exilés abandonnés entre la Méditerranée et les Alpes »

Représentations et pensées de l’exil

Introduction par Isabelle Saint-Saens, représentante du GISTI

Georges Didi-Huberman (CRAL – EHESS) : « Sur Al Weiwei, Human Flow »

En écho : Françoise Beauguion et William Gaye (photographes, Collectif VOST)

Michel Agier (IIAC – EHESS) : « Littérature et poésie d’exil »

En écho : Chowra Makaremi (IRIS – EHESS) et

Youssif Haliem (poète soudanais – master EHESS)

Fabienne Brugère (LLCP – Université de Paris 8) : « Exil et hospitalité »

Pour conclure : perspectives sur migrations et exil

Alexis Nouss (Collège d’études mondiales – FMSH) : « Portrait du migrant en exilé : du bon usage de la dialectique »

Catherine Wihtol de Wenden (CNRS, Sciences Po) : « Migrants, réfugiés et frontières: questions de relations internationales »

Une rencontre animée par Claude Calame (AnHiMA – EHESS, LDH)

Mercredi 30 mai 2018

16 h 30 – 20 h 30

EHESS, hall du 54 Bd Raspail, 75006 Paris (Mo Sèvres-Babylone)

Rencontre organisée par :

– le Service de la communication de l’EHESS

– les Éditions de l’EHESS et de la MSH

– la Section EHESS de la LDH

– le Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrant-es

_ – le Collectif VOST

En parallèle de l’exposition inaugurée le 25 mai .

Contact : claude.calame@unil.ch

Projection- débat , Meeting Snowden, Paris 18 mai 2018

Soirée événement à l’Hôtel de Ville de Paris le 18 mai

autour du film Meeting Snowden.

 

Comment sauver la démocratie ?  La journaliste Flore Vasseur a réuni à Moscou,

en décembre 2016, Edward Snowden,  réfugié à Moscou après avoir été déclaré

traître par les États-Unis,  Larry Lessig et Birgitta Jónsdóttir pour la première fois.

 

La LDH est partenaire de cette soirée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S’inscrire   pour cette session ;  

https://www.ldh-france.org/18-mai-projection-debat-democratie-engagement-citoyen/

Un premier Mai 2018 actif en défense des libertés et des droits

Manifestation du 1° mai 
 Rendez vous de la Fédération de Paris
1  Boulevard de la Bastille
(angle Bd de la Bastille et du Quai de la Râpée)
dès 14 heures.
–Solidarité avec les migrants et défense de leurs droits 
–Participation aux Etats généraux des migrations 

–Interrogations sur des remises en cause de

l’action associative et démocratique

 

Une profonde remise en cause de

l’action associative et démocratique

Depuis quelques années, les associations sont l’objet d’attaques répétées, notamment par la diminution des subventions, les « appels à projet » qui s’apparentent plus à des mises en concurrence qu’à du soutien, alors que, dans le même temps, les élus locaux et nationaux ne cessent de vanter la richesse de la vie associative, et l’incontournable travail des associations.

Depuis plusieurs années, les associations citoyennes alertent les gouvernements successifs sur les conséquences de la diminution structurelle des subventions publiques, leur instrumentalisation à travers les appels d’offres, la précarisation de l’emploi associatif.

Et pourtant, les pouvoirs publics « se déchargent progressivement sur les associations d’un nombre toujours plus important de missions d’utilité sociale, sans que les financements soient proportionnels aux transferts de charges », comme le souligne un récent rapport d’information du Sénat.

Dans le domaine social et socio-éducatif, notamment, la drastique diminution des emplois aidés, annoncée brutalement et sans concertation à l’été 2017 a porté un grave préjudice à nombre de structures qui pratiquent aide sociale, aide à domicile, soutien scolaire, aide au handicap.

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. (article 1 de la Constitution)

Dans la façon de mener «la réforme» pour laquelle le gouvernement se sent missionné, les négociations avec les représentants élus des salariés et les corps intermédiaires sont négligées. Ainsi, alors que les discussions continuent avec la ministre des transports, sur la SNCF et ses évolutions, le projet de loi est déjà ficelé et porté devant les assemblées parlementaires, rendant les résultats des discussions illusoires.

Montrant chaque jour sa méconnaissance de la réalité sociale, le président et le gouvernement prennent des mesures, à application ultra-rapide comme la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants), sans donner le temps d’une réelle discussion, sans association des représentants des salariés ou des intéressés.

Sur les projets de réforme des institutions, la LDH ne peut que s’alarmer de l’idée qui a été avancée de limiter le droit d’amendement des parlementaires dans l’élaboration des lois. Même si cette mesure n’était pas retenue, le simple fait qu’elle ait pu être évoquée est inquiétant ! De même on doit s’inquiéter de modifications des lois organiques qui donneraient au gouvernement tout pouvoir pour l’établissement de l’ordre du jour des assemblées, supprimant de fait la possibilité pour un groupe parlementaire de porter une proposition de loi.

La LDH rappelle son attachement aux principes de la démocratie française, et la nécessité absolue que les partenaires sociaux et institutionnels soient associés, concertés, écoutés par l’exécutif, faute de quoi la « réforme » laissera de côté la grande majorité des citoyens de ce pays.

 

 

 

Une situation inacceptable dans notre pays. 

 
Depuis plusieurs mois maintenant, un « campement  » s’est installé  sur les
bords du canal de la Villette, tentes « abritant »  des migrants, réfugiés, demandeurs d’asile .
La situation s’est gravement dégradée depuis la fermeture le la « bulle »  La Chapelle .
Les conditions de vie y sont  inhumaines. 
 
Les sections des 18 et 19° arrondissements voisins  ont pris l’initiative d’une lettre ouverte, 
la fédération de Paris et le comité régional s’y sont associés pour dénoncer une situation 
inacceptable dans notre pays. 

UNIVERSITE SORBONNE-TOLBIAC : OUI AU DIALOGUE PACIFIQUE…NON A L’INTERVENTION POLICIERE !

UNIVERSITE SORBONNE-TOLBIAC :

OUI AU DIALOGUE PACIFIQUE…NON A L’INTERVENTION POLICIERE !

COMMUNIQUE DE LA SECTION PARIS 5 – 13 ET DE LA FEDERATION DE PARIS

DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME

14 avril 2018

Dans le contexte de contestation par les étudiants de la loi instaurant une sélection pour l’entrée à l’Université, un mouvement s’est développé sur un certain nombre de sites universitaires en France, occupant les lieux pour y tenir pacifiquement des assemblées générales.

A Paris dans les 5ème et 13ème arrondissements, dans la nuit du 12 au 13 avril, les forces de police ont été déployées autour de la Sorbonne et de l’université de Tolbiac. Les étudiants et personnels présents devant la Sorbonne ont été gazés et les étudiants dans la Sorbonne ont été délogés manu militari.

Une partie des étudiants de la Sorbonne ont alors rejoint ceux présents à Tolbiac et les forces de polices ont encerclé le site Tolbiac. Les étudiants ont répondu à cette démonstration de force et à la répression violente de manière pacifique et en musique. Les forces de l’ordre ont fini par reculer.

Face à ces menaces et violences des forces de l’ordre intervenant sur réquisition du Président d’Université, et devant des agressions menées par divers groupes d’extrême droite contre le mouvement étudiant depuis une semaine, la Section Paris 5-13 et la Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme tiennent à apporter tout leur soutien aux expressions étudiantes qui se sont manifestées pacifiquement.

Devant ces faits, elles rappellent que

– cette occupation engagée par les étudiants est un moyen d’expression privilégié par le mouvement puisqu’elle permet les discussions nécessaires à la formulation des revendications

– la liberté d’expression et le droit de réunion sont des droits publics et politiques affirmés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (art 20) dès lors qu’un rassemblement se déroule pacifiquement et sans armes, ce qui est ici le cas.

Elles demandent que la réponse aux inquiétudes et contestations étudiantes soit le dialogue et non l’intervention policière.

La section Paris 5-13 et la Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme protestent vigoureusement contre l’intervention, dans la nuit du 12 au 13 avril, des forces de l’ordre dans l’enceinte universitaire de la Sorbonne pour évacuer des étudiants assemblés pacifiquement et demande le respect et la garantie du droit de réunion, conformément à la loi.

projet de loi Collomb « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif »

Action collective

Réunion publique d’information

Lundi 16 avril 2018 à 18h30 à la Bourse du travail à Paris

Alors que s’ouvrent au Parlement les débats sur le projet de loi Collomb « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif », nous vous invitons à une réunion publique d’information pour aborder :

les changements apportés par ce texte à la réglementation actuelle les effets

qu’aura cette loi sur la situation des migrant⋅e⋅s,

demandeurs d’asile  et personnes étrangères en général

Lundi 16 avril 2018
de 18h30 à 20h30
A la Bourse du travail, salle Eugène-Henaff,
29 bd du Temple, Paris 75003
métro République

PREMIÈRE PARTIE

Introduction
1. Asile
2. Enfermement et éloignement
3. Contrôle et surveillance
4. Séjour
Conclusion (Tout ce qui ne figure pas dans ce projet de loi…)

SECONDE PARTIE

Temps de questions/réponses
Échanges avec la salle

Organisations à l’initiative de cette réunion :

ACAT
Anafé
Comede
Elena
FASTI
GISTI
JRS France
La Cimade
LDH
MDM
SAF
Secours catholique
SM

Marche d’hommage à Madame Knoll, Place de la Nation, 28 mars

 

Nous vous invitons à participer à la marche d’hommage à Madame Knoll,
le 28 mars à 18h30, place de la Nation.
 
Lieu de rendez-vous LDH:
18h 30 Place de la Nation ( au n° 7) à l’angle de l’avenue Philippe Auguste, devant le café  » Royal Nation » 

Communiqué LDH

 A Paris, le 27 mars 2018

 

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) est particulièrement choquée par la mort de Madame Mireille Knoll après une agression d’une extrême violence et l’incendie de son appartement parisien vendredi 23 mars. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour assassinat à caractère antisémite, ce qui a été retenu par le juge d’instruction en charge du dossier.

La LDH présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de cette rescapée de la rafle du Vél d’Hiv et attend la plus grande diligence pour la suite de l’enquête. Les motifs antisémites qui auraient guidé les auteurs ajoutent à la gravité des faits déjà odieux par eux-mêmes.

La LDH rappelle qu’il est de la responsabilité de chacun de combattre l’antisémitisme dans toutes ses formes. C’est dans cet esprit que la LDH invite à participer à la marche d’hommage à Madame Knoll, le 28 mars à 18h30, place de la Nation, à Paris.

La question des migrants en France  aujourd’hui. Quels enjeux? Paris15°, 25 mars

Au Foyer de Grenelle

( centre social de la Mission populaire évangélique)  

17 rue de l’Avre , 75015 Paris ,  

dimanche 25 mars à 14h.   

 
 La question des migrants en France  aujourd’hui  .
 
 table ronde avec la participation de
–Odile Ghermani  ( co-responsable du groupe de travail étrangers-immigrés de la LDH ) ,  
–Paul Mingasson de la CIMADE,  
–Sophie De Croutte de la Fédération de l’Entraide Protestante ,
–Antoine Plumard du Réseau JRS-Welcome ,
–Pierre Henry de  France Terre d’Asile .

projection – débat, « Les français c’est les autres ! » , Paris 12°, 23 mars

Soirée – projection du film organisée par la LDH Paris 12e et Attac 12e

au centre d’animation de la Ferronnerie (rue Montgallet 75012 Paris) 

vendredi 23 mars 2018 à 19h 30,

« Les français c’est les autres ! »

avec la participation de Joëlle BORDET, sociologue et membre de la LDH,

et Mohamed ULAD, l’un des réalisateurs du documentaire.

 
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