LDH Paris 10/11 vous invite à une rencontre avec des migrant·e·s & une accueillante
L’ACCUEIL EST LEUR PRIORITÉ
Une ville dans la Nièvre. Une partie de la population, militants de la LDH ou non, s’est mobilisée pour accueillir et accompagner des migrants et demandeurs d’asile dans leur vie et leurs démarches. Nous vous proposons d’en rencontrer quelques‑un·e·s et d’échanger sur leurs expériences, leurs difficultés et les réussites dans un climat politique pas toujours facile.
Mardi 30 janvier 19h30Le Maltais Rouge 40 rue de Malte 75011 Paris
le Jeudi 11 janvier 2024 à 19h30 à la Maison de la Vie Associative du 13e
11, rue Caillaux 75013 Paris (M° Maison Blanche)
La déconstruction des discours dominants sur l’immigration est plus que jamais indispensable. Les représentations de l’extrême-droite semblent avoir totalement envahi le discours public au point que toute autre opinion parait inaudible.
Face à cela, et afin que le débat démocratique puisse se construire sereinement, il faut revenir aux faits, à leur analyse, à leur mise en perspective, à la compréhension des évolutions des sociétés actuelles. Nous en avons besoin en tant que militants pour nourrir nos réflexions et nos actions.
IMMIGRATION : combattre les contrevérités et les fantasmes
François Héran est sociologue, anthropologue et démographe. Il travaille notamment sur les thématiques de recherche scientifique liées aux migrations internationales, aux dynamiques démographiques et aux discriminations. Professeur au Collège de France, il occupe la chaire Migrations et sociétés, tout en dirigeant l’Institut Convergences Migrations. Il est l’auteur, entre autres, de « Immigration : le grand déni »(Seuil-République des idées-2023) et « Parlons immigration en 30 questions » (La documentation française).
Nous vous attendons nombreux pour participer à ce premier rendez-vous de l’année 2024.
N’hésitez pas à inviter vos amis et connaissances !
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Ligue des droits de l’Homme – Section Paris 5/13
Maison des associations du 13èmeBP 36 – 11, rue Caillaux 75013 Paris06 42 72 87 63
Débat introduit et animé par Claude Calame historien, EHESS, LDH
Les enjeux de la loi asile et immigration 2023 : emplois précaires et rejet des exilé-es. Il s’agira de se demander en quoi les dispositions prévues par la future loi, en modifiant le Ceseda, correspondent à une négation des droits fondamentaux, aussi bien individuels que sociaux, des personnes concernées, qu’il s’agisse de celles qui sont installées de longue date en France et y résident régulièrement, de celles qui sont contraintes à l’exil et qui tentent de trouver un refuge dans un pays de l’UE, singulièrement en France, ou encore des personnes migrantes qui, pour différentes raisons, n’ont pas obtenu de titre de séjour.
évident que ces deux dernières catégories se recoupent. S’y ajoute la précarisation des personnes, hommes et femmes, qui, pour satisfaire aux besoins de main-d’œuvre dans certains secteurs dits « en tension » pourront accéder à un droit au séjour et au travail dont rien ne garantit la pérennité, cela au risque de redevenir des « sans-papiers » vivant sous la menace, renforcée par le projet de loi, d’être frappés d’OQTF.
Informations, le 6 mars 2023, 18h-20H Événement organisé par les sections EHESS, Paris 5/13 et Paris 14/6/7 de la LDH Contact : ehess@ldh-france.org Adresse : 54 Bd Raspail, 75006 Paris
Premiers pas dans une permanence d’accueil des étrangers.
9h 15: Accueil des participants
9h30 : Introduction
9h40 -11h : Présentation du CESEDA ( code de l’entrée , du séjour des étrangers et du droit d’asile) et les différents titres de séjour par Mylène Stambouli, avocate au Barreau de Paris.
11h15-12h30 : Les bases de la procédure de demande d’asile avec Robert Joory, avocat au Barreau de Paris.
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12h30 – 14h : Pause déjeuner libre
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14h-16h : Echanges d’expériences- animé par Jean-Michel Delarbre, membre du Comité Central de la LDH et du Groupe de travail Etrangers-Immigrés.
-Régularisation des familles et des jeunes scolarisés étrangers : les difficultés des démarches dans les Préfectures d’Ile de France par une représentante de RESF ( réseau éducation sans frontières)
– Régularisation des salarié-es avec un-e représentante de la CGT et Benoit Clément du syndicat Solidaires.
Pour des raisons sanitaires nous ne pouvons vous proposer comme à l’habitude un repas, mais il y a des possibilités dans le quartier et vous pouvez apporter un encas. Dans le souci de vous recevoir au mieux, nous vous remercions par avance de bien vouloir vous inscrire par mail à cette journée.
Bien amicalement
Le Comité Régional Ile de France et le GT étrangers-immigrés de la LDH.
Politiques migratoires et politique de la migration
Les États et gouvernements européens mettent en place des mesures pour gérer la supposée crise migratoire. Des réflexes nationalistes et des intérêts de divers types déterminent les innombrables obstacles opposés aux personnes exilées sans que la migration actuelle, par sa nature et ses aspects dramatiques, ne suscite une réflexion réellement politique sur ses enjeux, ses défis, ses promesses. Quelle pourrait être une politique de la migration* ?
Avec Étienne Balibar, Claude Calame, Marie Cosnay, Alain Fabart, Gustave Massiah et Alexis Nouss,animée par Nina SAHRAOUI.
Organisée en partenariat par la chaire « Exil et migrations » (FMSH, Paris), la section EHESS de la LDH et l’Espace de travail « Migrations » d’ATTAC.
Étienne Balibar, professeur émérite à l’Université de Paris-Nanterre, Professeur invité au Center for Humanities, Columbia University, New York. Il a notamment publié Europe, crise et fin ?, Éditions Le Bord de l’Eau, 2016, Des universels. Essais et conférences, Éditions Galilée, 2016, et Histoire interminable. D’un siècle à l’autre, La Découverte 2020.
Claude Calame, Directeur d’études à l’EHESS, Paris, membre de la LDH et de l’Espace de travail « Migrations » d’ATTAC. Il a publié en particulier Prométhée généticien, Les Belles Lettres 2010, Avenir de la planète et urgence climatique, Lignes, 2015, Thésée et l’imaginaire athénien, La Découverte, 2017, et dirigé Identités de l’individu contemporain, Textuel, 2008.
Marie Cosnay, professeure de Lettres classiques, traductrice de textes antiques, écrivaine et activiste pour l’accueil des migrants. Elle a récemment publié Voir venir (avec Mathieu Potte-Bonneville), Stock, 2019, Les Enfants de l’aurore, Fayard, 2019 et Des îles (Lesbos 2020 – Canaries 2021), Éditions de l’Ogre, 2021.
Alain Fabart, économiste « Aménagement du territoire, urbanisme et prospective », animateur de l’Espace de travail « Migrations » d’ATTAC et membre du Conseil scientifique, ancien conseiller municipal, militant et membre de l’association Salto d’aide aux exilé.e.s, demandeurs d’asile et MNA.
Gustave Massiah, ancien enseignant à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette, ancien président du CRID (Centre de recherche et d’information pour le développement), membre du Conseil scientifique d’ATTAC-France. Auteur avec Élise Massiah de Une stratégie altermondialiste, La Découverte, 2011.
Alexis Nuselovici (Nouss), professeur de littérature générale et comparée (Aix-Marseille Université), titulaire de la chaire « Exil et migrations », FMSH. Il a publié La condition de l’exilé. Penser les migrations contemporaines, Éditions de la MSH, 2018 et Le déportement. Petit traité du seuil et du traduire, Hermann, 2021.
Nina Sahraoui mène actuellement le projet de recherche européen Marie Sklodowska-Curie CYBERGEN, au GTM-CRESPPA (CNRS). Elle a notamment publié Borders across Healthcare (Berghahn Books, 2020), ainsi que des articles dans Journal of Ethnic and Migration Studies, Society and Space et Social Policy and Society.
Accueil des étrangers : des droits bafoués Immigrés, réfugiés, exilés… Les étrangers sont malgré eux convoqués comme « problème » dans les campagnes électorales, tant celles à venir que presque toutes les précédentes. Et la « patrie des droits de l’Homme » ne brille pas vraiment dans le respect des droits qu’elle assure pourtant leur reconnaître. S’il faut le rappeler, les étrangers, quelle que soit leur situation en France, ont en effet des droits. Quels sont-ils et comment les respectons nous ? C’est dans Fréquence Droits,
en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
En présence de la réalisatrice Hind Meddeb, et d’ Agathe Nadimie, créatrice de Les Midis du Mie (Collectif solidaire avec les mineurs isolés étrangers) »
Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la » ville lumière » dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. À la dureté des situations, répond sa poésie douce- amère.
LE DIMANCHE 10 OCTOBRE à 11H AU MAJESTIC BASTILLE
En suivant Souleymane, le film retrace le parcours des migrants dans Paris : les campements de rue, les interminables files d’attente devant les administrations, les descentes de police et la mobilisation des habitants du quartier pour venir en aide aux réfugiés. La caméra témoigne d’une métamorphose d’une ville et nous montre l’émergence de nouvelles frontières intérieures : des kilomètres de grillages pour rendre inaccessibles les allées sous le pont du métro aérien, des pierres pour empêcher les migrants de s’allonger, des rondes de vigiles pour les déloger.
34 associations et collectifs citoyens saisissent la Défenseure des Droits au sujet de la situation des personnes exilées à Paris et en Ile-de-France
Paris le 07 janvier 2021.
Les associations et collectifs citoyens observent que la situation de sans-abrisme des personnes exilées ne cesse de se dégrader, avec des campements qui se succèdent dans des conditions sanitaires et humanitaires toujours plus inquiétantes. Ces campements se multiplient dans toute l’Ile-de-France, et regroupent principalement des personnes primo-arrivantes, relevant de l’asile ou encore bénéficiaires d’une protection internationale. Le 30 novembre, 34 associations et collectifs ont adressé à Madame la Défenseure des Droits Claire Hédon une saisine à ce sujet.
En cinq ans, uniquement à Paris, Aubervilliers et Saint-Denis, plus de 60.000 personnes ont été prises en charge au cours de 283 opérations de mise à l’abri – dont 65 évacuations complètes de campement. Certaines de ces personnes ont été mises à l’abri à plusieurs reprises, après avoir été remises à la rue, signe d’une absence de continuité de l’hébergement. A plusieurs égards, la situation francilienne fait écho aux violations des droits fondamentaux que vivent les personnes exilées sur le littoral franco-britannique et à la frontière franco-italienne, qui ont été documentées par le précédent Défenseur des Droits.
Ainsi, les associations et collectifs citoyens dressent un constat de sous-dimensionnement de l’ensemble des dispositifs dédiés à la prise en charge et l’accompagnement des personnes présentes sur ces campements, ainsi que le dysfonctionnement grave de certains dispositifs. Ces constats mentionnés dans la saisine conduisent à une situation d’atteinte aux droits des personnes, en particulier en ce qui concerne l’accès à la demande d’asile, la réponse aux besoins fondamentaux ou encore le droit à un hébergement d’urgence.
Aujourd’hui, des centaines de personnes exilées sont encore en situation de rue, après avoir perdu pour certaines leur matériel de première nécessité lors des évacuations des campements de la place de l’Écluse à Saint-Denis le 17 novembre 2020 et de la place de la République à Paris le 23 novembre 2020. D’autres sont arrivées à Paris depuis et sont dans une errance permanente. Elles se retrouvent toutes confrontées, comme après chaque évacuation, à une pression policière liée à la volonté d’empêcher la reconstitution de campements. Cette situation témoigne des limites atteintes par le système d’accueil actuel.
C’est dans ce cadre que nous avons saisi la Défenseure des Droits, et que nous émettons le souhait qu’un cadre de discussion, réunissant les services de l’Etat concernés, les collectivités, les associations gestionnaires de dispositifs et les associations de terrain, ainsi que les collectifs citoyens et des représentants des personnes exilées, puisse s’ouvrir pour penser un vrai système de premier accueil et de prise en charge des personnes exilées et éviter la reconstitution des campements à Paris et dans toute l’Ile-de-France.
Liste des 34 organisations signataires
Action Contre la Faim ; ADSF – Agir pour la Santé des Femmes ; Antanak ; Asile ; ADDE – Avocats pour la défense des droits des étrangers ; La Casa ; La Chorba ; La CIMADE IDF ; Collectif Audonien Solidarité Migrants ; Collectif l’Assiette Migrante ; Collectif P’tits Dej’s Solidaires ; Collectif Solidarité Migrants Wilson ; Le COMEDE ; Droits d’Urgence ; Emmaüs France ; Etats Généraux des Migrations Paris ; Famille France-Humanité ; Fédération des Acteurs de la Solidarité IDF ; Fondation Abbé Pierre ; Fondation Armée du Salut ; La Gamelle de Jaurès ; Kolone ; Ligue des Droits de l’Homme ; MARDi ; Médecins Du Monde ; Médecins Sans Frontières ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) ; Paris d’Exil ; Réseau Chrétien – Immigrés (RCI) ; Secours Catholique ; Solidarités International ; Thot ; Utopia 56 ; Watizat.