La LDH soutient la pièce: “Tu viens d’où toi ? Histoires de racisme structurel” de la compagnie Naje
Spectacle de théâtre de l’opprimé (théâtre forum) A la Maison des métallos, 94, rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris Tarifs Normal : 10€ ; RSA : 2€ ; SMIC : 5€ ; Soutien : 20€ Samedi 5 mars 20h Cliquez pour réserver Dimanche 6 mars 15h Cliquez pour réserver
« Tu viens d’où toi ? » a été pensé par la compagnie de théâtre Naje et la LDH Paris 10/11. Notre troupe est 50% blanche et 50% racisée. Nous venons de différents milieux sociaux ; nous sommes jeunes, nous sommes retraités. Notre question c’est : comment agir face au racisme structurel et comment s’allier, entre blancs et racisés, dans la lutte décoloniale et antiraciste.
Scénario écrit par Fabienne Brugel, Farida Aouissi et Jean Paul Ramat de la compagnie Naje Nous sommes partis de nos propres histoires pour nous questionner, et questionner notre public. Le spectacle relate notre atelier, les questions qui l’ont traversé, les écueils sur la route, les situations difficiles dans lesquelles se sont parfois retrouvés certaines et certains d’entre nous. Nos scènes disent des réalités qui ne nous conviennent pas et en dévoilent les enjeux. Elles posent la question : comment faire pour changer cela ? Le forum engagera le public à trouver des stratégies et comportements alternatifs avec nous.
Jeudi 20 janvier à 19 h au Centre d’animation Ken Saro Wiwa: une invitation de Attac 19 20
Venez débattre des vrais chiffres de l’immigration, de son impact sur l’économie des pays d’accueil, et du coût humain et économique de la politique de la France et de l’Europe.
Anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant
Campagne d’envoi de cartes postales (autour du 20 novembre) A L’ECOLE, PAS à LA RUE ! REGULARISATION des jeunes étrangers
Chaque année, l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée notamment par la France en 1990, est l’occasion pour le Resf de rappeler que les enfants de sans papiers, comme les mineurs isolés, sont avant tout des enfants, que l’Etat français a le devoir de protéger.
Nous constatons pourtant tous les jours que c’est loin d’être le cas pour tous.
Aussi, comme chaque année, collectifs, associations, citoyens, tous ceux qui ont à coeur de rappeler cet engagement aux décideurs et aux acteurs de la protection de l’enfance sont invités à se joindre à cette campagne.
Il est proposé d’envoyer des cartes postales (à télécharger en PJ ci-dessous) à tous les protagonistes de l’application de cette Convention, à tous les échelons de l’état, de la présidence de la république (sans timbre) jusqu’aux divers élus locaux (députés, sénateurs, maires, préfets…).
L’envoi massif de ces cartes aux alentours du 20 novembre (du 18 au 27 novembre), en forme de rappel à nos dirigeants de leur engagement de protection, sera l’occasion de réitérer notre attachement indéfectible à l’engagement du Resf, qu’on peut exprimer ainsi à cette occasion :
A L’ECOLE, PAS à LA RUE ! REGULARISATION DES JEUNES ETRANGERS
MODALITES PRATIQUES : Les fichiers PDF des cartes en HD pour impression grand format sont en PJ en bas de page
Les cartes postales sont à envoyer, par courrier postal ou par mail, entre le 18 et le 27 novembre, en indiquant l’adresse au verso de celle-ci, dans l’espace prévu à cet effet (voir adresses ci-dessous) . N’hésitez pas à les distribuer et à les faire circuler afin de multiplier les destinataires, le message en sera d’autant plus visible !
Ministère de l’Education nationale _ Adresse postale : 110 rue de Grenelle – 75007 Paris
Pour écrire à un.e député.e : Dans les permanences locales ou à l’Assemblée Nationale Adresse postale de l’Assemblée nationale : 126 rue de l’Université 75007 Paris Pour écrire par mail : Trouvez votre député.e ici https://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/liste/alphabetique
Pour écrire à un.e sénateur.trice : Adresse postale du Sénat : Casier de la Poste – 15, rue de Vaugirard 75006 PARIS Pour écrire par mail : Trouvez votre sénateur.trice ici http://www.senat.fr/trombinoaga/
Depuis lundi 25 octobre, 200 travailleurs sans papiers étaient en grève pour obtenir leur régularisation sur dix sites en Ile-de-France. Selon un communiqué de la CGT du 28/10, des piquets de grève ont été levés suite à l’engagement des employeurs de fournir les documents nécessaires pour la régularisation des grévistes et des protocoles de fin de conflit ont été signés. Trois piquets sont encore en cours, les grévistes n’ayant rien obtenu.- Au Monoprix Belleville – 133 rue de Belleville 75019 – métro Jourdain- Au Café Marly Louvre- 93 rue de Rivoli 75001- métro Palais Royal- Musée du Louvre-Sépur , entreprise spécialisée dans la collecte et le tri des déchets, rassemblement des grévistes devant l’hôtel de ville de Bobigny Au Monoprix Belleville , cela concerne les livreurs. Monoprix pour assurer ses livraisons à domicile fait appel à des sociétés spécialisées. Les livreurs subissent les conséquences d’une sous- traitance en cascades. Pickup Logistics et Stuart , deux filiales de GEOPOST appartenant au Groupe La Poste sont concernées. Les livreurs travaillent sans fiche de paye, ils reçoivent un chèque et sont poussés à devenir auto-entrepreneur… Passez les soutenir si vous passez du côté du métro Jourdain. Vous pouvez également les soutenir financièrement en participant aux caisses de grève sur les piquets ou à la cagnotte en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/ln6ge8d1
La LDH fait partie du RESF (Réseau Education Sans Frontières) qui apporte une aide aux familles sans-papiers et aux mineurs isolés ou jeunes majeurs Dans ce cadre, le RESF organise avec la Mairie du 20ème une cérémonie de parrainages républicains et nous recherchons des parrains.marraines civil.es pour seconder les élus qui parraineront officiellement ces jeunes. Le statut de parrain ou marraine – même si la cérémonie se passe en mairie- n’implique aucune responsabilité officielle, juridique, financière ou pénale. Etre parrain-marraine, c’est suivre le jeune ou la famille, l’accompagner dans ses démarches administratives, alerter le réseau en cas de difficulté. C’est surtout l’aider et le soutenir comme on peut, en fonction de ce qu’on peut chacun apporter : un coup de main en maths, un repas à la maison, une lettre de motivation à rédiger, des conseils pour s’orienter dans Paris, une séance au ciné… Cet engagement est aussi une façon d’affirmer publiquement que le jeune ou la famille crée réellement des liens et tisse des réseaux d’amitié au sein de notre société. Pour la majorité d’entre eux, c’est souvent la première fois qu’ils sont invités chez des « français » ou chez des personnes régularisées et intégrées ; les parrains-marraines sont un appui psychologique et social concret, un soutien vraiment important quand on se retrouve à 17 ou 18 ans tout seul dans une France dont on n’a pas les codes, qu’on croyait accueillante et où l’on espérait se construire une vie meilleure. Si vous êtes intéressé pour jouer ce rôle, contactez-nous en répondant à l’adresse ci-dessous. La cérémonie de parrainage aura lieu le mercredi 24 novembre prochain, à 18h à la Mairie du 20ème arrondissement. faniconv@yahoo.fr Ou RESF Paris 20 : resfparis20@gmail.com
en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
LE DIMANCHE 10 OCTOBRE à 11H AU MAJESTIC BASTILLE En présence de la réalisatrice Hind Meddeb, et d’ Agathe Nadimi, créatrice de Les Midis du Mie (Collectif solidaire avec les mineurs isolés étrangers) »Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la » ville lumière » dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. À la dureté des situations, répond sa poésie douce- amère. En suivant Souleymane, le film retrace le parcours des migrants dans Paris : les campements de rue, les interminables files d’attente devant les administrations, les descentes de police et la mobilisation des habitants du quartier pour venir en aide aux réfugiés. La caméra témoigne d’une métamorphose d’une ville et nous montre l’émergence de nouvelles frontières intérieures : des kilomètres de grillages pour rendre inaccessibles les allées sous le pont du métro aérien, des pierres pour empêcher les migrants de s’allonger, des rondes de vigiles pour les déloger. »
Une soixantaine d’organisations ont lancé un appel en faveur des jeunes majeurs étrangers qui reçoivent une obligation de quitter le territoire français (OQTF) quand ils atteignent la majorité (affaire du boulanger de Besançon et bien d’autres). Cette campagne intitulée “Jeunes étrangers, sortir de l’impasse” part de plusieurs constats :– la contestation systématique de l’identité des jeunes arrivés mineurs non accompagnés et même de leur âge, y compris quand ils ont été placés par un juge des enfants ;– la quasi disparition des possibilités de régularisation des familles avec enfants mineurs ;– les difficultés croissante d’accès aux préfectures via la dématérialisation ;– face à ces embûches, nous constatons, à l’inverse, les manifestations de solidarité de plus en plus nombreuses autour de ces jeunes.Un communiqué de presse a été publié le lundi 8 février. Il est désormais signé par plus d’une soixantaine d’organisations nationales.Nous voulons poursuivre et amplifier ce mouvement de solidarité. Aujourd’hui avec plus de 220 personnalités de tous horizons, nous faisons appel à toutes celles et tous ceux qui ne supporte plus ce gâchis humain et nous vous appelons à signer notre pétition.
Cliquez ici pour signer la pétition
Pétition “Jeunes majeurs, sortir de l’impasse”L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.Pourtant, dès aujourd’hui, il y a des possibilités d’amélioration réelle et immédiate pour au moins réduire l’arbitraire des préfectures :– il faut faire cesser la suspicion généralisée qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays ;– il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter pour obtenir un titre de séjour (comme des passeports guinéens, par exemple), à plus forte raison lorsque la réglementation prévoit que leur présentation n’est pas obligatoire ;– il faut en finir avec le blocage absurde des demandes de rendez-vous en préfecture, qui, sous prétexte de dématérialisation, revient à fermer des voies de régularisation. Ainsi, des jeunes, que la loi oblige à demander un titre de séjour avant 19 ans, sont mis dans l’impossibilité de le faire ;– il faut que ces jeunes puissent avoir accès à des formations ou contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, qu’ils puissent poursuivre les parcours engagés, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable ;– il faut régulariser de façon large et durable les personnes étrangères présentes depuis plusieurs années sur notre territoire notamment en appliquant la circulaire du 28 novembre 2012 plutôt que de mettre fin à celle-ci sans le dire et de restreindre l’accès aux droits et ainsi multiplier les situations dramatiques.Ce sont là des mesures de bon sens, qui seraient la preuve que le message de ces jeunes, de leurs éducateurs et enseignants, de leurs employeurs, de leurs formateurs, a été entendu. Mais elles ne nous dispensent pas de réfléchir ensemble à la mise en œuvre de politiques d’accueil et de respect des droits fondées sur l’ouverture des frontières et des cœurs et non plus sur la peur et la fermeture.
« La dématérialisation, c’est-à-dire l’accès aux services de la Préfecture par internet est un obstacle à l’exercice effectif de leurs droits pour des dizaines de milliers de personnes. Qu’en dire lorsque le site de la préfecture « bug » et donc empêche de prendre RV par internet pour une demande ou un renouvellement de titre de séjour, pendant des semaines…un refus d’accès aux droits par l’Etat. L’Etat enfreint la loi de manière beaucoup trop systématique, notamment en matière de droits des étrangers, n’ayant comme seul limite, des recours engagés par des avocats devant les tribunaux, bien souvent engorgés, saturés, en raison des nombreuses violations de la loi par l’Etat.Cette décision en est encore un exemple flagrant« .
C’est
un jugement qui fera date : le 18 février 2021, le tribunal
administratif de Rouen a donné raison aux associations en annulant pour
illégalité un arrêté de la préfecture de Seine-Maritime, qui imposait
aux personnes étrangères de déposer en ligne leurs demandes de titre de
séjour. La motivation retenue par le tribunal s’applique en fait à toute
préfecture imposant la dématérialisation.
La
dématérialisation ne peut être imposée aux usagers et usagères du
service public : le Conseil d’Etat l’avait affirmé sans ambiguïté dans
une décision du 27 novembre 2019. Mais un grand nombre de préfectures, à
l’instar de la Seine-Maritime, ont choisi de tout simplement ignorer
cette jurisprudence.
En
Seine-Maritime comme ailleurs, les personnes étrangères qui demandent
un titre de séjour sont confrontées à une profonde maltraitance
institutionnelle : refus d’instruction des dossiers, conditions de
régularisation ubuesques et, depuis le mois de mars 2020,
dématérialisation de la plupart de leurs démarches administratives. En
pratique, cette dématérialisation imposée a avant tout pour effet de
priver les personnes de leurs droits en les gardant à distance de
l’administration.
Le
jugement rendu par le tribunal administratif de Rouen est, en France,
le premier coup d’arrêt directement porté à une préfecture en matière de
dématérialisation des demandes de titre de séjour.
Le
tribunal retient en effet que la réglementation n’autorise aucune
dématérialisation des démarches menées en vue de l’obtention d’un titre
de séjour :
Les dispositions du Ceseda « font obstacle à ce que le préfet (…) prescrive que le dépôt des demandes de titre de séjour concernés soit effectué par tout autre procédé et notamment numérique » et de manière plus générale, « les
démarches en matière de demandes de titre de séjour ont été exclues du
champ d’application de la mise en oeuvre des téléservices ».
Par
cette décision, le tribunal administratif de Rouen sanctionne la
préfecture de Seine-Maritime. Et bien au-delà, il affirme qu’aucune
démarche dématérialisée ne peut aujourd’hui être imposée, ni même
proposée, en matière de droit au séjour. Aux termes de cette décision,
c’est bien l’ensemble des modules de prise de rendez-vous par Internet
pour demander un titre de séjour et l’ensemble des modules de dépôt en
ligne des demandes, qui sont entachés d’illégalité.
Nos
organisations se félicitent de cette décision essentielle et appellent
les pouvoirs publics à cesser, partout en France, d’imposer la
dématérialisation des démarches administratives, notamment pour les
personnes étrangères. Un accueil physique doit toujours être maintenu et
les préfectures doivent être dotées de moyens suffisants pour répondre
aux besoins des usagers et usagères.
Organisations signataires :
La
Cimade, le Gisti, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des
Avocats de France, le Collectif antiraciste de la région d’Elbeuf – ASTI
d’Elbeuf, la Pastorale des Migrants – Diocèse de Rouen, l’assemblée
locale des Etats Généraux des Migrations de Rouen, l’Union
Départementale CGT Seine-Maritime, Welcome Rouen Métropole, l’ASTI de
Petit-Quevilly, le Réseau Education sans Frontières de Rouen, le Réseau
rouennais de solidarité avec les Migrants, réfugiés, exilés, étrangers.