RÉUNION PUBLIQUE SUR LE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION Samedi 16 décembre

L’Assemblée nationale a voté lundi 11 décembre, une motion de rejet de la loi « asile et immigration ». Ce projet, adopté au Sénat, doit être totalement abandonné car il nourrit le racisme, la xénophobie et la stigmatisation de l’étranger, bouc-émissaire des réactionnaires et du gouvernement. Mobilisons nous plus que jamais pour mettre définitivement en échec cette loi Darmanin, loi de la honte. Pour rétablir un accueil humaniste des migrants et des demandeurs d’asile et assurer la régularisation de ceux que l’on appelle les sans papiers.  D’autres politiques migratoires sont possibles, basées sur l’accueil, la solidarité et l’égalité des droits !

RÉUNION PUBLIQUE SUR LE PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION

Samedi 16 décembre à 15 heures

Centre Social Culturel Rosa Parks

219 Boulevard Macdonald Paris 19

Avec la participation de

Marie-Christine Vergiat vice-présidente de la LDH

Danielle Simonnet députée de Paris (15e circonscription)

Geneviève Jacques de la CIMADE

Organisée par la LDH Paris 19, avec les sections LDH de Paris 18 et Paris 20  et la fédération LDH de Paris

Journée internationale contre les violences faites aux femmes, manifestation contre toutes les violences sexistes et sexuelles !

Le 25 novembre, des milliers de personnes ont marché à Paris et dans les grandes villes de France, aux côtés des collectifs d’associations emmenées par #NousToutes et Grève féministe, des associations féministes de plusieurs pays, kurdes, afghanes, palestiniennes.

Ci dessous l’appel de nombreuses associations, collectifs, et de partis politiques

En cette journée internationale du 25 novembre,dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh. Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos soeurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque. Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté. Femme, Vie, Liberté. Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire.

Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent. A toutes celles que nous avons perdues.

Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public,dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux. Elles touchent les femmes comme les filles. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi, souvent, au croisement d’autres discriminations. Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, les femmes migrantes, sans papiers, les femmes précarisées, en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.

Une prise de conscience collective a eu lieu avec #MeToo. Elle n’est pas suffisante, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, depuis 2017 ce sont 848 féminicides ayant fait plus de 1000 enfants orphelin∙es qui ont été commis par un conjoint ou un ex conjoint. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants qui en subissent les conséquences ne diminue pas (213 000 par an) tout comme les viols ou tentatives (94 000 par an). La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).Une femme en situation de handicap sur 5 a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe.

La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences. 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Mais leur parole peine toujours à être reconnue. Bien plus, les mères qui cherchent à les protéger de l’inceste subi sont souvent elles-mêmes poursuivies et se voient retirer la résidence de leurs enfants.

Au bout de 2ans, le gouvernement veut supprimer la Commission Indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants sous prétexte que son travail est terminé. Nous exigeons son maintien. Les femmes demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains. Ceux-ci sont déjà à pied d’oeuvre pour satisfaire l’augmentation de la demande de marchandisation du corps des femmes et des filles avec les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024. Le projet de loi « Asile et immigration » ne fera que dégrader encore plus la situation de ces femmes comme celle de toutes les femmes sans papiers.

Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes y compris de violences conjugales. Nous ne nous contentons pas de la ratification par le gouvernement de la convention 190 de l’Organisation internationale du travail à moyens constants. Nous exigeons la mise en place de nouvelles obligations pour renforcer la protection des victimes !

Toutes ces violences ne sont pas une fatalité. Nous serons massivement dans la rue le 25 novembre pour faire valoir nos revendications, pour exiger la fin des violences machistes. Nous exigeons l’application des lois existantes, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs ! Disons stop aux annonces du gouvernement non suivies d’effet et exigeons la mise en place d’une loi-cadre !

Le dernier rapport de la Fondation des femmes publié en septembre dernier estime que pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, il faudrait au minimum 2,6 milliards d’euros. L’Etat en dépense aujourd’hui 184,4 millions. On est loin du compte. C’est ainsi que des associations d’aide aux victimes, qui les soutiennent, les hébergent et leur permettent d’entamer leur reconstruction se retrouvent en grande difficulté. De qui se moque -t-on ? Nous exigeons l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences !

le 10 juillet : film « Les Balles du 14 juillet 1953 »

Venez voir le 10 juillet à 17h30, à l’auditorium de l’hotel de ville, le film de Daniel Kupferstein « Les Balles du 14 Juillet 1953 » . Ce film raconte la manifestation du 14 juillet 1953 qui s’acheva par une répression de la police provoquant la mort de 7 personnes. Réservation conseillée sur contact@collectif14juillet53.org

Cette projection s’insère dans un programme sympathique le 13 et 14 juillet qui aura lieu place de la Nation.

Contre le projet de réforme des retraites, manifestations

Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La LDH s’oppose au projet de réforme des retraite et appelle à la mobilisation et aux manifestations . La manifestation du 11 février partira de République à 13h et se dirigera vers Nation via le boulevard Voltaire . Le rendez vous de la LDH est toujours devant le magasin Habitat.

Ci dessous le communiqué de la LDH qui pointe le recul des droits que précipite cet réforme et la procédure d’adoption de la loi qui escamote le débat parlementaire

Communiqué LDH

Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.

Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.

Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.

Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, la procédure annoncée constituant un véritable déni de démocratie si le gouvernement va jusqu’au bout de ce qu’il a annoncé.

En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif.

Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.

Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.

La mobilisation qui se dessine pour jeudi prochain à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.

C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales.

1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

Paris, le 17 janvier 2022

Mobilisons nous pour les Droits !

13 juillet – Bal populaire à Nation

Le 14 juillet 1953, à l’arrivée d’une manifestation, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes… Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relève sept morts : six Algériens et un syndicaliste français et de nombreux blessés dont cinquante par balle.
Depuis plusieurs années un collectif d’associations animé par la LDH, avec Attac 12e, la Commune libre d’Aligre, le Maghreb des films, le PCF 12e, Solidaires Paris, et l’UL CGT 12e commémorent cet événement, avec le soutien actif de la Mairie du 12e. C’est une occasion d’assurer  le devoir de mémoire et de réfléchir et échanger sur des sujets comme l’Algérie hier et aujourd’hui, la répression policière, le droit de manifester, le colonialisme, etc.

Bal POPULAIRE à Nation le 13 juillet 2019

Pourquoi ce bal à Nation  le 13  juillet ?

Le  14  juillet  1953,  à  l’arrivée  du défilé  traditionnel  de  la  gauche politique  et  syndicale  place  de  la Nation,  la  police  charge  le  cortège de nationalistes algériens pour leur arracher  banderoles,  drapeaux,  et portraits  de  leur  leader. Affrontements,  les  policiers  tirent. On relèvera 7 morts: 6 Algériens et un  syndicaliste  français,  de nombreux  blessés.  Une  répression qui a disparu de notre mémoire.
Ce jour-là, Jean Laurans, 18 ans, voulait  aller  danser  après  la manifestation  mais  une  balle l’en a empêché. C’est  pour  cette  raison  que,  pour la  deuxième  année  consécutive, nous  voulons  commémorer  de manière  festive  et  fraternelle  ce drame inconnu de l’histoire et que la  mairie  de  Paris  a  célébré  en apposant  une  plaque  le  6  juillet 2017.
L’actualité en France et en Algérie place  profondément  cette  édition 2019 sous le signe des libertés.
Ça commence place de l’ile de la Réunion Paris 12° à 18h30 :  Dépôt de gerbes, hommages : Catherine Barrati-Elbaz , maire du 12e, Gilles Manceron, historien, Jean-Luc Deryckx, président de la Fédération de Paris de la LDH, Nicolas Bonnet , président du groupe communiste au Conseil de Paris, Daniel Kupferstein, cinéaste, …)
Ça continue place de la Nation autour du kiosque face au lycée Arago à 19h30 :  Repas citoyen Rencontre avec des historiens et des témoins : Gilles Manceron, Nadjid  Sidi  Moussa,  Sadek  Hadjeres,  ancien  militant  du PPA/MTLD puis du PC Algérien,  Rosa Moussaoui des Amis de l’Huma et d’autres invités  Projection  d’un  extrait  du  film  «  Les  balles  du  14  juillet  »  de Daniel Kupferstein
Ça se termine de 22 heures à minuit  autour du kiosque face au lycée Arago   : BAL (toutes les musiques et toutes les danses…)

INVITATION à la Fête de L’ Été des Droits et des Libertés le Samedi 15 juin

Samedi 15 juin à partir de 19 h
au « Super Café »  16 rue de Fontarabie 75020
    
La Ligue des droits de l’Homme de Paris 20° vous invite à fêter 
L’ Été  des Droits et des Libertés
Accueil avec un punch ou un jus de fruit
Concert du groupe vocal a capella A l’Air Libre (groupe d’amateurs animé par Frède)
Présentations-flash d’activités de la section et projection de vidéos
Buffet avec tartes, petits légumes, assiettes de charcuterie, fruits, boissons 
Une fête pour se retrouver, en toute simplicité et convivialité,
Une fête pour parler de l’avenir avec réalisme et optimisme (c’est compatible),
Une fête pour inviter des ami.es, des voisin.es (tous les âges sont bienvenus),
Une occasion aussi pour certain.es de régler leur cotisation 2019 (mieux vaut tard…)
Le Super Café a une cour ouverte et adaptée à tous, adultes et enfants.
L’entrée est libre et gratuite (et la sortie également).  Le buffet et les boissons le sont aussi. 
Vous voyez : il n’y a pas à hésiter et on vous attend nombreuses et nombreux.     

Urgence écologique, sociale, démocratique

L’écologie est aujourd’hui un enjeu majeur, c’est l’avenir de la planète et de l’humanité qui est menacé. La LDH est partie prenante de l’importante mobilisation citoyenne face au danger, réfléchit sur la façon de poser cette question du point de vue des droits de l’Homme, considère que les droits écologiques ne peuvent être dissociés des droits sociaux et démocratiques.

Les sections du 10/11e et du 20e arrondissements de Paris ont organisé un débat à la Maison de la vie associative et citoyenne du 20e, le 9 mars 2019. Plus de 40 personnes ont participé à cette rencontre, ont été appelées à réfléchir sur trois problématiques posées par le dérèglement climatique : Comment mieux vivre ? Quelle justice écologique ? Quels droits du citoyen et quelle exigence démocratique ?

Les participants se sont répartis en plusieurs groupes de travail pour réfléchir, partager, proposer, chaque groupe a ensuite restitué en séance plénière le résultat de ses réflexions. Nous vous soumettons ici la synthèse des réflexions et propositions partagées : LDH – Urgence Ecologique Sociale Democratique [9 mars]

 

aujourd’hui 8 décembre à 14h : allons marcher pour le climat de Nation à République …

mobilisons-nous le 8 décembre
Communiqué LDH
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à participer aux manifestations qui auront lieu partout en France ce 8 décembre, dans le cadre des Marches pour le climat. La LDH réitère à cette occasion qu’elle est et sera vigilante et active pour que soit prise en compte la triple justice économique, sociale et environnementale. Elle appelle les gouvernements à faire de l’urgence climatique un point de renouvellement des pratiques démocratiques, économiques et sociales.
Le mot d’ordre de cette Marche climatique est « il est encore temps » mais, le temps étant compté, il faut de l’ambition, du courage et des actes.
Les COP, aujourd’hui la COP24 (24e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) se suivent et se ressemblent. Les intentions et ambitions ne sont pas à la hauteur des enjeux climatiques, pire, a minima elles ne sont pas même respectées par les Etats signataires : l’augmentation de la production des gaz à effet de serre est repartie ces dernières années, après la sortie de la crise de 2008.
La mise en place d’une société décarbonée est urgente, vitale, même, au sens fort, et elle doit être faite avec et pour les populations.
L’urgence est là et nécessite non pas un aménagement des constructions économiques actuelles mais une véritable rupture, un changement de paradigme, une radicalité à penser, collectivement, qui émergent notamment de la société civile : réorientation des politiques fiscales au profit de la transition énergétique, construction des lieux de vie et d’activités autour des mobilités douces et collectives, accompagnement des populations à cette transition et volonté politique à l’égard des acteurs.
Mobilisons-nous massivement, le temps n’est plus à l’inaction.