Un Ecran Des Droits
invitation à la fête de la fédération de Paris de la LDH le 5 février 2020
Venez, venez à fête de la Fédération de Paris de la ldh le 5 février 2020
SOIRÉE CONVIVIALE DE DISCUSSION ET D’ÉCHANGE
largement ouverte aux adhérentes et adhérents, à leurs proches et à leurs amis
le mercredi 5 février au siège de la LDH
138 rue Marcadet Paris 18e (salle Dreyfus)
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Accueil à partir de 19 heures 15,
21 heures 30 : Buffet
Nous nous quitterons vers 22 heures 30
Invitez vos amis et proches pour faire de cette soirée un grand moment d’échange et de convivialité, au cœur de l’actualisé et de notre action pour la défense des droits sociaux et la liberté de manifester. La participation est, bien sûr, libre et gratuite, vous pouvez contribuer au buffet en apportant une boisson ou un plat.
observatoire des libertés manifestation du 16 11 2019 : la nasse
compte rendu des observations de la manifestation place d’Italie du 16 novembre 2019 : la technique de la nasse qui porte atteinte au droit de manifester
Le matin, place d’Italie, les observateur.ices constatent un usage important et souvent inapproprié de gaz lacrymogènes1, ainsi que la présence de nombreuses unités de police non-spécialisées dans le maintien de l’ordre. Ces dernières, principalement issues des CSI, BAC et BRAV-M, sont organisées en petites unités dispersées sur la Place et dans les rues alentour.
Les manifestant·es ne pouvant se rassembler à un endroit précis, les différentes unités de force de l’ordre font régulièrement l’usage de charges ou de vagues de refoulement, de manière simultanée à différents endroits dans la place. Ces mouvements policiers ont pour effet de semer la confusion parmi les personnes présentes sur la place, ces dernières ne sachant pas où se réfugier.
À compter de 13h30, des rumeurs d’« annulation » de la manifestation commencent à circuler. Au même moment, des unités de CRS et de gendarmes mobiles arrivent sur la place. Les équipes d’observation présentes constatent alors un mouvement des forces de l’ordre vers les différentes avenues et rues entourant la place d’Italie. Rapidement, il apparaît que si des individus peuvent pénétrer dans la zone, il est en revanche impossible d’en sortir. À 13h48, les observateur.ices constatent qu’une nasse hermétique est mise en place autour de la place d’Italie. À 14h23, la préfecture annonce dans un tweet que le « préfet de Police a demandé l’annulation de la manifestation ». Peu après 15h, lors d’une conférence de presse, le Préfet de Police, indique qu’’il a « décidé d’interdire que cette manifestation se déroule » mais également de « fixer cette manifestation place d’Italie ».
Sur la place d’Italie, la situation est chaotique. Durant plusieurs heures, l’air est irrespirable, saturé de gaz lacrymogènes. De nombreuses grenades assourdissantes et de désencerclement sont utilisées ainsi que des canons à eau. De nombreuses explosions retentissent, parfois en continu, créant des mouvements de panique parmi la foule. Des manifestant·es et passant·e s, en panique, supplient, à de nombreuses reprises, les forces de l’ordre de les laisser sortir de la place.
La pratique de la nasse, l’utilisation massive des gaz lacrymogènes et les nombreux tirs notamment de grenades de désencerclement et de LBD entraînent un climat anxiogène et de nombreux mouvements de foule dus à la panique.
De très nombreuses personnes sont blessées sur la place. Selon le « Bilan provisoire des prises en charge » de la coordination de premier secours, celle-ci recensera la prise en charge de 94 personnes sur la place d’Italie2. On compte notamment une personne mutilée à l’œil et un journaliste blessé au visage. Plusieurs évacuations de blessé·es par les pompiers sont nécessaires, dont 13 immédiatement vers les urgences.
Les observateur.ice.s constatent de nombreuses personnes ayant perdu connaissance, d’autres couchées sur le trottoir (visiblement affectées par la diffusion du gaz lacrymogène) ainsi que des traces de sang sur la place.
Informé.e.s à 15h49 d’une ouverture de la nasse au niveau du Boulevard Vincent Auriol, les observateur.ices quittent la place peu après.
observatoire des libertés et des pratiques policières: agir pour la défense des libertés publiques
Observatoire des libertés et des pratiques policières : agir pour la défense des libertés publiques
Prenez connaissance de vos droits
Télécharger et diffuser largement la fiche « Nos droits en manifestation » et la fiche « Nos droits en garde à vue ».
Télécharger le « Point droit » sur la pratique policière consistant à conditionner la sortie d’une manifestation au retrait définitif de tout signe exprimant une adhésion associative, syndicale ou pensée politique, réalisé par l’Observatoire parisien des libertés publiques.
Consultez des derniers rapports publiés :
- Suite à son observation de la journée du 16 novembre 2019 place d’Italie à Paris, lors de l’anniversaire du mouvement des « gilets jaunes », l’Observatoire parisien des libertés publiques rend public un rapport « La stratégie de la nasse contre le droit de manifester » sur la stratégie du maintien de l’ordre lors de cette journée de mobilisation à Paris. Alors que de nombreuses personnes, manifestantes ou journalistes, ont été blessées au cours de cette manifestation, plusieurs éléments conduisent l’Observatoire à s’interroger quant aux objectifs poursuivis par les autorités et salles de commandement à travers la mise en place d’un encadrement dont la capacité à accroître considérablement les tensions et à augmenter les risques de blessures graves ne pouvait raisonnablement être ignorée. Lire l’intégralité de ce rapport et ses conclusions.
- Le comité de liaison contre les violences policières de Lyon, dont la fédération LDH du Rhône est à l’origine, publie son rapport « Étouffer, intimider, criminaliser : une politique intentionnelle de maintien du désordre » sur la répression des manifestions en 2019 à Lyon. Lire l’intégralité de ce rapport et ses conclusions.
Coordonnées de tous les observatoires citoyens des libertés publiques
Prendre connaissance de l’ensemble des rapports de ces observatoires :
Rapport du 19 janvier au 9 mars 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 15 décembre 2018 au 15 janvier 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 7 septembre 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 1er mai 2017 au 23 mars 2019 de l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse
Rapport du 17 novembre 2018 au 16 février 2019 de l’Observatoire girondins des libertés publiques
Rapport de l’Observatoire Nantais des Libertés (ONL), mai 2019
Participez aux observations citoyennes et partagez nos combats
Non aux violences policières devant le lycée Hélène Boucher (Paris 20)
COMMUNIQUE COMMUN
Depuis quelques semaines et le début des mouvements sociaux actuels, les lycéens du lycée-collège Hélène BOUCHER à Paris 20 ème organisent des « barrages filtrants » à l’entrée de leur établissement.
La direction du lycée organise une forte répression contre les élèves bloqueurs : prise en photo, sanctions disciplinaires, appel systématique aux forces de police….
De ce fait, une escalade de la violence lors de ces interventions policières a été constatée par les enseignants et les parents d’élèves.
Le vendredi 17 janvier 2020, de 8 h à 8 h30, une intervention policière particulièrement musclée s’est déroulée devant la porte d’entrée du lycée. Les policiers ont voulu déloger de force les lycéens assis sur les poubelles et ils ont fait usage de violences et de jets de gaz lacrymogène à courte distance.
Ces faits, attestés par les lycéens présents, sont en effet visibles sur les nombreuses vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. Selon des témoignages recueillis, une jeune fille a reçu un jet de gaz lacrymogène quasiment à bout portant et un jeune homme a reçu des coups.
Il est révoltant qu’un tel climat de violence soit entretenu devant un lycée, ce qui ne conduit qu’à exacerber les tensions et n’a aucun effet pédagogique sur les élèves.
La législation en vigueur dans notre pays impose que l’intervention des forces de l’ordre soit proportionnée et maîtrisée. Alors que les témoignages de violences policières se multiplient désormais après chaque manifestation sur la voie publique, le maximum de retenue de la part des forces de police se trouvant face à de jeunes lycéens, qu’ils soient mineurs ou majeurs, est impératif.
Nous attirons l’attention du rectorat de Paris, de la direction du lycée, du corps enseignant, des parents d’élèves, et des élèves sur les risques encourus par l’appel systématique à la police dans le contexte actuel d’escalade de la répression policière.
Les associations, collectifs et citoyens signataires de ce communiqué resteront vigilants pour qu’aucune violence policière ne soit commise à l’encontre des jeunes lycéens.
Paris, le 18 janvier 2020
Signataires :
LDH Paris 20e, ATTAC 19-20, LDH Paris 12e, ATTAC 12e, UL20 FCPE, FASTI, UL CGT 12e
indianara -26 janvier- majestic bastille
Galette des droits dimanche 19 janvier
La section vous attend
DIMANCHE 19 JANVIER à 16h30
pour partager un moment convivial autour d’un verre et de notre rituelle
GALETTE DES DROITS
au Restaurant LE RIGOLETTO
337 rue de Belleville
M° Porte des Lilas – Tram 3b – Bus 48, 61, 96.
En espérant que nous serons nombreux, dépêchez-vous de nous confirmer votre présence !
réunion d’information sur l’observatoire parisien des libertés publiques le 17 NOVEMBRE
ciné-droit « Pour Sama » le 8 décembre au Majestic Bastille à 11h
réunion ouverte à tous sur l’observatoire des libertés publiques le 17 novembre
Observer les pratiques policières : un contre-pouvoir citoyen
Réunion d’information sur l’Observatoire parisien des libertés publiques en compagnie d’Arié ALIMI
A l’image des observatoires de Toulouse, Montpellier ou Bordeaux, la Ligue des droits de l’Homme en partenariat avec le Syndicat des Avocats de France a créé sur Paris un observatoire des libertés publiques se donnant pour mission de rendre compte des stratégies actuelles de maintien de l’ordre par une présence concrète sur le terrain des manifestations.
Si comme nous, vous constatez que le bilan des manifestations n’est plus dressé en termes de revendications mais se chiffre en nombre de blessés, de bombonnes de gaz tirées et d’interpellations effectués,
Si comme nous, les perspectives du droit de manifester institutionnalisées dernièrement par la loi du 5 février 2019 ou des arrêtés préfectoraux d’interdictions de manifester vous inquiète,
Si, tant la judiciarisation du droit de manifester que l’évolution du maintien de l’ordre vous interpelle,
Nous vous proposons d’échanger avec :
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Arié Alimi, avocat, membre du Bureau national de la LDH
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Des membres de l’Observatoire parisien des libertés publiques
lors de notre réunion d’information le dimanche 17 novembre 2019 à 17 h 30 au LIEU-DIT, 6 rue Sorbier 75020, lelieudit.com
Contact : contact@obs-paris.org