contre l’expulsion d’un père de 5 enfants

Pas de trêve à Noel pour les sans-papiers! 
Un père géorgien enfermé au centre de rétention administrative du Mesnil Amelot dont l’expulsion imminente- Une famille de 5 enfants scolarisée démembrée! Appel à mobilisation massive et immédiate! 

Rassemblement: Lundi 28 décembre à 10 h devant la préfecture de Seine-Saint-Denis ( Nous demanderons d’être reçu-e-s en audience)+ si nous n’obtenons pas satisfaction, nous rassemblerons également dans la foulée vers 13H/14H devant le CRA du Mesnil Amelot et rendront visite à monsieurAPKHAZISHVILI   
VENEZ NOMBREUX-NOMBREUSES POUR DIRE STOP AU DEMEMBREMENT DES FAMILLES SANS-PAPIERS !

L’expulsion est imminente car Monsieur a déjà été présenté au premier vol pour Tbilissi( Géorgie) et à refuser d’embarquer embarquer, comme il est souvent permis à la première présentation, mais par expérience nous savons qu’il risque à tout moment d’être mis de force dans un avion

D’ici là, on envoie mails/fax sans relâche aux responsables de cette énième ignominie pour demander la libération immédiate de M. Diviti APKHAZISHVILI.

Ci-dessous, modèle d’interpellation. Malgré la colère qu’une telle situation peut susciter, merci de veiller à rester toujours courtois-e.

Modèle de lettre à adresserpar mail/fax :Par mail :Service éloignement :pref-eloignement@seine-saint-denis.gouv.fr
secretariat-prefet@seine-saint-denis.gouv.fr

-Frédéric POISOT, directeur de cabinet du Préfet :frederic.poisot@seine-saint-denis.gouv.fr
–  Mme Claire CHAUFFOUR-ROUILLARD, secrétaire générale de la préfecture de la Seine-Saint-Denis : claire.chauffour-rouillard@seine-saint-denis.gouv.fr

-Adresse mail non vérifiée du Préfet : georges-francois.leclerc@seine-saint-denis.gouv.fr

A Monsieur Georges-François LECLERC, Préfet de la Seine-Saint-Denis

Monsieur le Préfet,Je me permets d’attirer sur la situation de monsieur Diviti APKHAZISHVILI, ressortissant géorgien et père de 5 enfants scolarisés en France. Arrêté le 12 décembre 2020 sur son lieu de travail, M. APKHAZISHVILI a été placé en rétention au Centre de Rétention Administrative du Mesnil Amelot sur la base d’une Obligation de quitter le Territoire Français que vous avez prise à son encontre le même jour.Arrivée en France en 2018, la famille a sollicité l’asile et s’est vue déboutée de cette demande. Parfaitement intégré, le couple APKHAZISHVILI vit à Persan avec leurs 5 enfants tous scolarisés:-Salomé, 15 ans, scolarisée en classe de 3ème au collège Victor Hugo à Sarcelles.                                                                                                -Lizi,12 ans, scolarisée en classe de 6ème au collège Victor Hugo de Sarcelles.                                                                               -Anastasia, 8 ans et scolarisée en classe de CE1 à l’école Paul Eluard de Persan.                                                                                                  -Nicolas, 9 ans et scolarisé en classe de CE2 à l’école Paul Eluard de Persan.-Giorgi, 6 ans, scolarisé en classe de CP à l’école Paul Eluard de Persan

En France, cette famille très appréciée comme l’attestent les différents témoignages (communautés scolaires, gérant de l’hôtel, …), ne craignait plus pour sa sécurité et pouvait envisage un avenir meilleur, surtout pour les enfants.

Cette stabilité retrouvée et le travail engagé auprès des enfants par les équipes éducatives sont fragilisés par votre décision d’expulser le père qui représente le principal soutien financier et affectif pour sa famille plongée dans l’angoisse depuis le 12 décembre 2020. 

La reconduite de M. Diviti APKHAZISHVILI porterait gravement atteinte au droit de ses enfants à ne pas être séparés arbitrairement d’un de leurs parents.

De plus, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont la France est signataire, stipule que pour toutes les décisions administratives ou autres, c’est “l’intérêt supérieur de l’enfant qui doit être une considération primordiale”.

Monsieur le Préfet, parce que M. Diviti APKHAZISHVILI est un père de famille sans histoires, parce que ses enfants et son épouse ont indéniablement besoin de lui ici en France, parce que
la place d’un père n’est pas dans un centre de rétention mais auprès des siens, je vous demande avec confiance et détermination de renoncer à cette expulsion, d’annuler l’obligation de quitter le territoire français et de mettre tout en œuvre pour qu’il retrouve sa famille au plus vite.

Recevez, Monsieur le Préfet, l’expression de mes sentiments citoyens les plus respectueux.

Prénom NOM