« Je veux revoir ma vie » : « l’espoir » de ces enfants de jihadistes nés en France pour « sortir du cauchemar » des camps en Syrie



Depuis la fin de l’État islamique, il y a cinq ans, plus de 30 000 enfants de jihadistes grandissent enfermés dans des camps ou dans des centres de détention du nord-est de la Syrie. Parmi eux, une centaine de Français.

Son dessin est placardé sur le mur, juste au-dessus de son lit. Au centre, la tour Eiffel griffonnée au crayon à papier et cette question à l’écriture enfantine : « Moi, je pleure pour toi. Mais toi, est-ce que tu pleures pour moi ?« . Cela fait des années que Youssef, 19 ans, rêve de liberté. Mais derrière les grandes portes en fer du centre de détention d’Orkesh, construit le long de la route, en plein désert, le jeune Français croupit en cellule seize heures par jour, comme 147 autres garçons de 12 à 21 ans enfermés ici. 

Troisième opération de rapatriement de femmes et d’enfants français des camps de prisonniers en Syrie

Dans le camps de Roj à la frontière avec l’Irak et la Turquie. (Delil Souleiman/AFP)


Les 15 femmes et 32 enfants, proches de jihadistes de l’Etat Islamique, se trouvaient dans le camp de Roj sous administration kurde, situé à une quinzaine de kilomètres des frontières irakienne et turque.

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Syrie : les enfants du camp de détention de jihadistes d’Al-Hol, « une génération perdue », selon Médecins sans Frontières

Des femmes et des enfants dans le camp d’Al Hol (Syrie), où sont détenues des familles de jihadistes, le 26 août 2022. (DELIL SOULEIMAN / AFP)


L’ONG appelle à la fermeture de ce camp, où sont détenues des familles de jihadistes.

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