Des tirs israéliens tuent 46 personnes lors d’une distribution d’aide, selon la Défense civile de Gaza



Alors qu’ils attendaient une distribution d’aide humanitaire, des civils gazaouis ont été ciblés par des tirs israéliens, selon la Défense civile palestinienne. L’attaque, qui a fait 46 morts, s’est produite à Nuseirat, près du centre d’aide humanitaire de la Gaza Humanitarian Foundation. Les scènes de chaos lors des distributions de l’organisme controversé, contrôlé par Israël et les Etats-Unis, se multiplient, provoquant l’indignation de la communauté internationale.



Gaza. Affamer-expulser, expulser-affamer


À travers la très mal nommée Gaza Humanitarian Foundation (GHF), Israël conditionne depuis le 26 mai l’acheminement de l’aide. Ce monopole est en réalité utilisé pour forcer les habitants de Gaza à se déplacer vers le sud, dans des « zones de concentration ». Ce plan de transfert par la famine a commencé à s’enliser, mais cela ne fait qu’augurer d’une plus grande brutalité.



En Israël, les Palestiniens discriminés jusque dans les abris antimissiles


Deux jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, le bilan est tombé : 28 morts israéliens dans cette guerre de douze jours, d’après les autorités. Parmi eux, quatre personnes sont mortes à Tamra, une ville israélienne à majorité arabe. Les attaques aériennes de l’Iran ont mis en exergue les différences de protection entre les civils israéliens. 




Gaza : au moins 52 morts dans des frappes sur une école et une maison, selon la Défense civile


Au moins 33 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien lundi à l’aube sur une école du quartier d’Aldaraj, dans la ville de Gaza, a rapporté la Défense civile palestinienne, qui fait également état de 19 morts dans une frappe sur une maison.

Malgré les pressions internationales croissantes, Israël intensifie encore son offensive dans la bande de Gaza.  Au moins 52 personnes ont été tuées lundi 26 mai par des bombardements israéliens à Gaza, selon la Défense civile palestinienne, dont 33 dans une école abritant des déplacés, où l’armée israélienne a dit avoir visé des « terroristes de premier plan ».



« On est des morts-vivants » : une journée dans la vie d’un Palestinien de Gaza, entre les bombes, la faim et le désespoir


Comment survit-on à Gaza ? À l’occasion de la Journée spéciale “Israéliens et Palestiniens face à la guerre”, France Inter donne la parole à Youssef, un habitant de l’enclave. Israël interdit aux journalistes d’entrer dans Gaza, alors c’est à distance, avec un téléphone, qu’il raconte sa journée.



Guerre dans la bande de Gaza : deux collaborateurs du Comité international de la Croix-Rouge tués dans une frappe sur leur domicile


« Nous sommes dévastés par la mort de deux chers collègues, Ibrahim Eid et Ahmad Abu Hilal. » Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé, dimanche 25 mai, la mort de deux de ses collaborateurs lors d’une frappe sur leur domicile à Khan Younès, dans la bande de Gaza. « Aujourd’hui, encore une fois, nous réitérons notre appel urgent au respect et à la protection des civils à Gaza ».



À Jérusalem-Est, les destructions de maisons palestiniennes se multiplient


Depuis les attaques du 7 octobre 2023, les destructions de maisons et les expulsions de Palestiniens se multiplient dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est, occupée depuis 1967 et annexée en 1981. Reportage auprès d’une famille palestinienne dont la maison va être détruite dans les jours à venir. 



Jean-Pierre Filiu : « Aucun Israélien n’est rentré dans la bande de Gaza autrement que dans un tank depuis 2007 »


Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient à Sciences Po, est l’auteur de « Un historien à Gaza » aux éditions Les Arènes, dans lequel il relate son séjour dans la bande de Gaza à la fin de l’année 2024.



Les invisibles


Depuis le 7 octobre, on trouve en Israël des dizaines de milliers de photographies affichées sur les murs. Il est impossible d’échapper à ces visages : ceux des victimes du massacre. Les mêmes images sont diffusées de manière répétitive dans les médias. Pourtant, ces médias semblent souffrir d’un angle mort : celui des victimes civiles de l’autre camp, qui restent invisibles.



À Gaza, « un large pourcentage des victimes sont des enfants et des femmes », dénonce l’ONU



Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, l’étude de 36 frappes israéliennes effectuées entre le 18 mars et le 9 avril sur la bande de Gaza a révélé que les victimes étaient uniquement des femmes et des enfants. 



Gaza, au jour le jour : expulsions, invasions terrestres et tueries arbitraires


Notre point sur la situation cette semaine à Gaza, où les actes de l’armée israélienne témoignent d’un « mépris total pour la vie humaine », selon de hauts responsables de l’ONU, qui appelle les dirigeants mondiaux à agir de toute urgence.

Arrestation au collège puis expulsion d’une élève et de sa famille : indigne et honteux !



Mercredi 22 janvier, des gendarmes en service sont entrés dans l’enceinte du collège du collège Paul Verlaine de Maizières-lès-Metz pour interpeller une élève de troisième, scolarisée au sein de l’établissement.

La famille de cette élève a fui le Burkina-Faso suite au dernier coup d’État et son père est actuellement emprisonné. La jeune fille a été isolée de ses camarades à la récréation avant d’être exfiltrée du collège par les gendarmes. Elle a ensuite été conduite immédiatement avec son frère et sa mère à la frontière belge.



Élisabeth Borne réagit à l’arrestation d’une jeune fille originaire du Burkina Faso dans son collège


Une élève de 14 ans, originaire du Burkina Faso, a été arrêtée pendant ses cours au collège Paul Verlaine de Maizières-lès-Metz, avant d’être reconduite à la frontière belge avec sa famille. Elisabeth Borne s’est exprimée à ce sujet. Plusieurs organisations appellent à un nouveau rassemblement jeudi devant la préfecture.

« Beaucoup de gens vont se retrouver à la rue » : à Vitry-sur-Seine, le plus grand squat d’Île-de-France évacué


Le plus grand squat d’Île-de-France, à Vitry-sur-Seine, a été évacué mercredi matin lors d’une opération de mise à l’abri menée par la préfecture du Val-de-Marne. Près de 450 migrants, principalement d’origine subsaharienne et dont beaucoup travaillent, vivaient depuis juin 2021 dans cette usine désaffectée. La préfecture a proposé des orientations en régions mais les associations redoutent que cette opération ne précipite leur retour à la rue.