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Dans son rapport annuel, la Fondation Abbé-Pierre alerte sur «l’enracinement du mal-logement», qui touche plus fortement les femmes que les hommes.
Les élus jugent que le ministre chargé du logement n’a pas tenu l’engagement qu’il avait pris en septembre. Olivier Klein avait alors exprimé sa « volonté » de ne pas voir d’« enfants à la rue » cet hiver.
Alors que des personnes en situation de grande précarité dorment dans les rues, des dizaines de lits restent vides dans un centre d’hébergement d’urgence parisien destiné à l’accueil de réfugiés ukrainiens. Pour pouvoir y loger des sans-abri, peu importe leur nationalité, les associations Médecins du monde et Utopia 56 ont donc saisi la justice afin qu’elle ordonne à l’État d’ouvrir ces lits vacants à des personnes et des familles sans solution de logement.
Le plan grand froid a été lancé dans plusieurs départements lundi, Météo-France prévoyant des températures minimales négatives en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France et le Grand Est notamment, après plusieurs jours de températures inférieures aux normales saisonnières.
La France a été condamnée, jeudi, par la Cour européenne des droits de l’Homme à verser 5 000 euros à trois familles de demandeurs d’asile, dont la mise à l’abri n’avait pas été respectée en 2018.
Le campement de jeunes migrants installé devant le Conseil d’État depuis vendredi a été évacué mercredi matin. Environ 300 jeunes sans solution d’hébergement, car en attente d’un recours en justice sur leur minorité, ont pu être mis à l’abri dans un gymnase et des centres d’hébergement. Certains vivaient à la rue, sous un pont d’Ivry-sur-Seine, depuis six mois.
Cela fait maintenant deux jours que ces jeunes migrants ont quitté leur camp dans le Val-de-Marne pour installer leurs tentes au cœur de la capitale française. Ils espèrent ainsi attirer l’attention sur leur situation.
À Montreuil, en Seine-Saint-Denis, la plateforme d’urgence 115 reçoit des centaines de demandes d’hébergement par jour, qu’elle ne peut satisfaire. La grande majorité provient de familles à la rue, par des températures désormais hivernales. Acteurs d’un système saturé qu’ils dénoncent, les travailleurs sociaux du 115 se retrouvent « en première ligne » d’une détresse contre laquelle ils ne peuvent rien. Reportage.
Julien Ambard, épidémiologiste au sein du collectif Les morts de la rue, précise que ce recensement est « non exhaustif ».
Les sans domicile fixe (SDF) vivent dans la rue et malheureusement y meurent également. Recenser ces décès “hors société” n’est pas une statistique courante, c’est le travail du collectif Les morts de la rue qui milite pour une meilleure prise en charge non seulement des obsèques des SDF, mais pour prévenir et éviter cette fin de vie tragique.
Le gouvernement a annoncé fin septembre la suppression de 7 000 places d’hébergements d’urgence en 2023, qui s’ajoutent aux 7 000 déjà supprimées depuis 2020. Une décision qui suscite l’indignation des maires de France.
À 78 ans, Norma Thornton qui distribue des repas depuis cinq ans dans l’Arizona s’est retrouvée au poste de police et menacée de quatre mois d’emprisonnement à cause d’un décret municipal interdisant toute distribution caritative. Une histoire qui enflamme les réseaux sociaux.
Il y a Ahmed et ses frères dont les tentes ont été détruites et gazées, Mustapha, réveillé à coup de pompes au visage ou Anila, victime de harcèlement sexuel. Ces sans domicile fixe et sans-papiers racontent des violences policières répétées.
Environ 2 000 enfants scolarisés sont contraints de dormir dehors en France, faute de places en hébergement d’urgence. Un collectif d’associations et des élus se mobilisent lundi pour interpeller les autorités sur cette situation qui s’aggrave, comme ici à Lyon.
La Ville rose a déposé, lundi 19 septembre, une requête auprès du tribunal judiciaire, afin d’expulser la centaine de jeunes exilés qui campent aux abords du palais de justice. Pour la plupart en recours, ces adolescents errent dans Toulouse à la recherche d’un abri, depuis leur expulsion d’un Ehpad, fin août.
Plusieurs associations lancent ce mardi un réseau national avec la FCPE, pour mieux repérer et reloger durablement les familles qui vivent à la rue. À deux jours de la rentrée scolaire, plus de 1.600 enfants sont sans solution de logement, ce qui va avoir un impact sur leur scolarité.
À quelques jours de la rentrée scolaire, la Défenseure des droits, Claire Hédon, publie un rapport « L’accompagnement humain des élèves en situation de handicap » et propose 10 recommandations permettant d’instaurer une école réellement inclusive et sans discrimination.