LES MÉDIAS FACE AUX RAFFINEURS : « UN MOYEN D’OPPOSER LES PAUVRES ENTRE EUX »

Arrêt sur images: Thomas Porcher, économiste


Des queues interminables devant les stations-service, des grévistes jugés « irresponsables », une situation qui a des allures de « prise d’otage » : voilà la grammaire médiatique à l’œuvre dans les grands médias depuis une quinzaine de jours pour qualifier le mouvement de grève en cours dans les raffineries françaises, chez les géants Esso-Exxon, et bien sûr Total. Cette façon de déprécier ce mouvement social est finalement assez commune, voire franchement caricaturale. Mais sommes-nous face à une grève comme les autres ? Dans un contexte de pénurie, d’inflation et de tensions géopolitiques, mais aussi face aux superprofits engrangés par les multinationales de l’énergie et l’impératif écologique qui semble gagner du terrain, est-ce que le patronat et les médias qui le relaient sont encore en position de force ?

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