Fin de vie : « Il souhaite faire traîner les choses car il a un problème personnel avec ça », pourquoi François Bayrou veut-il temporiser ?



En voulant scinder le texte déjà débattu sur la fin de vie le Premier ministre prend le risque qu’il ne soit pas voté avant la fin du second quinquennat d’Emmanuel Macron.

François Bayrou veut-il euthanasier la loi sur la fin de vie ? C’est ainsi que les députés favorables au texte analysent la récente proposition du Premier ministre. Ce dernier souhaite sur le sujet deux projets de loi au lieu d’un, le premier porterait sur les soins palliatifs et l’autre serait dédié à l’aide à mourir. « La fin de vie et les soins palliatifs, je pense que ce sont deux sujets séparés », a ainsi déclaré le centriste devant les députés macronistes d’Ensemble pour la République, mardi 21 janvier.



Loi sur la fin de vie : « François Bayrou doit mettre de côté ses convictions personnelles »


Alors que le Premier ministre François Bayrou a dit vouloir deux lois distinctes – l’une sur les soins palliatifs, l’autre sur l’aide à mourir –, le député Olivier Falorni, fer de lance sur le sujet, dénonce une manœuvre dilatoire.

C’est un nouveau recul pour les partisans de l’euthanasie et du suicide assisté. Le Premier ministre François Bayrou a déclaré mardi 21 janvier vouloir scinder en deux le texte sur la fin de vie, avec une loi consacrée aux soins palliatifs et une autre sur l’aide à mourir. Olivier Falorni, député de Charente-Maritime (groupe Les Démocrates), rapporteur général du projet de loi dont l’examen a été stoppé en juin par la dissolution et qui a déposé le 17 septembre une proposition de loi sur la fin de vie, réagit à ces propos.

Samedi 2 novembre : 17e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité



Un acquittement historique pour l’Aubois Bernard Pallot qui relance le débat sur l’aide à mourir


Ce mercredi 30 octobre 2024, les jurés de la cour d’assises ont acquitté Bernard Pallot. Il était accusé d’avoir assassiné son épouse le 11 octobre 2021 à Isle-Aumont. Une décision qui vient relancer les débats en France sur l’aide à mourir, l’euthanasie et la fin de vie.



Fin de vie : l’acquittement de Bernard Pallot est un message adressé « par le peuple français aux députés et sénateurs », estime Olivier Falorni


Bernard Pallot a étranglé son épouse atteinte d’une maladie incurable, « à sa demande ». Un « geste d’amour », a expliqué le sexagénaire au tribunal. « Il faut une loi pour répondre aux besoins des gens qui vont mourir », plaide Olivier Falorni, rapporteur général du projet de loi sur la fin de vie.



Acquittement du septuagénaire qui a tué sa femme en fin de vie : le parquet général fait appel


Moins de 24 heures après le verdict des assises de l’Aube qui acquittait Bernard Pallot, 78 ans, responsable de la mort de sa femme en fin de vie, le parquet général a fait appel de cette décision, fondée sur l’irresponsabilité pénale de l’accusé.