Dans une note publiée ce vendredi 19 janvier, le collectif Nos services publics mesure les conséquences concrètes de la loi Immigration si elle venait à être promulguée en France, notamment son volet sur la « préférence nationale ». Selon le rapport, elle plongerait au moins 110 000 personnes dans la grande pauvreté.
Retrait
Rejet du projet de loi immigration : « Nous ne renoncerons pas », affirme Elisabeth Borne, dénonçant un « coup politique » des oppositions
Au lendemain du rejet du texte à l’Assemblée nationale, les députés se retrouvent, mardi, pour la séance des questions au gouvernement.
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Claire Hédon: «Le projet de loi immigration alimente des préjugés sur les étrangers»
Forum mondial sur les réfugiés – La France doit assumer ses responsabilités
Samedi 16 décembre à Troyes
Rassemblement à 14 heures avec la CIMADE, le MRAP et la LDH place Vernier, devant l’église Urbain IV
pour lire une déclaration contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits à l’occasion de la journée internationale des migrants.
Ensuite nous constituerons deux groupes et nous nous rendrons à l’angle de la rue Emile-Zola et du Général-Saussier, devant le Monoprix, et sur l’esplanade de la Médiathèque pour distribuer au public des cartes postales avec les slogans de la mobilisation et lui proposer de signer cette pétition:
CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE
POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS
Madame la Préfète de l’Aube,
Nous alertons solennellement la Représentation Nationale et le Gouvernement sur les conséquences dramatiques du projet de loi asile et immigration.
Le projet initial, qui n’apportait aucune solution pour répondre à la situation des migrants, a été rejeté par l’Assemblée Nationale. Toutefois les intentions du Gouvernement restent les mêmes : elles visent à précariser les migrants, à les réprimer, à les assimiler à des délinquants, à les marginaliser, à les exclure et à les expulser. Elles portent atteinte aux droits fondamentaux. Elles remettent en cause l’accès aux soins et la cohésion nationale.
L’Etat veut réduire de façon drastique l’accueil et le séjour en France des migrants qui fuient la guerre, les persécutions, la misère et les conséquences du dérèglement climatique.
Nous affirmons qu’une autre politiqueest possible pour accueillir les migrants et leur permettre de vivre dignement sur notre territoire.