Fête de l’Huma



 

Clarification

La convocation de nouvelles élections législatives devait, selon Emmanuel Macron, permettre une « clarification » démocratique. Las, après deux mois d’atermoiements et de basses manœuvres, la nomination de Michel Barnier à Matignon, à rebours du choix des Français, n’est rien d’autre qu’une funeste trahison. Un bras d’honneur au vote exprimé dans les urnes. Et la confirmation que ce président pétri de mépris et de certitudes n’a jamais eu l’intention d’ouvrir la voie à d’autres options politiques que les siennes. Pour le chef de l’État, la démocratie ne vaut que si elle va dans le sens de ses intérêts, ceux du capital et des puissants qui le dirigent. Et, pour ce faire, il est prêt à toutes les duplicités et compromissions.

Le choix de Michel Barnier, avec l’assentiment circonstancié de l’extrême droite, restera une tache indélébile dans l’histoire politique de notre pays. Il faut mesurer l’ampleur du déni démocratique. Pour la première fois sous la Ve République, le représentant d’une force politique – la Droite républicaine – arrivée en 5e position aux législatives, forte de seulement une quarantaine d’élus à l’Assemblée nationale, compose l’exécutif de notre pays et va piloter – peut-être – le budget de la nation. Le tout sous la supervision du RN, érigé en faiseur de rois ou en coupeur de têtes par un Emmanuel Macron qui se flattait, naguère, d’être le meilleur rempart à Marine Le Pen… On pourrait en rire, si ce n’était si grave.

Cet épilogue estival permet plusieurs « clarifications ». Non pas démocratiques, mais politiques. Déjà, l’écran de fumée du « en même temps » – pour ceux qui y croyaient encore – s’est totalement dissipé. En donnant les clés du pouvoir au libéral Barnier, Emmanuel Macron parachève la droitisation de sa formation entamée depuis des années. L’argument marketing d’un équilibre entre gauche et droite, servi depuis 2017, est définitivement enterré. Et les caciques de LR (Copé, Sarkozy…), partisans d’une alliance avec les macronistes – et qui n’en espéraient pas tant –, peuvent se frotter les mains. Leurs visées austéritaires et néolibérales vont pouvoir, dès le prochain budget, être relayées au plus haut niveau de l’État.

L’autre enseignement est l’imposture XXL du RN. Le parti « antisystème », qui aime se grimer en défenseur des milieux populaires, a fait tomber le masque.

En adoubant l’ex-commissaire européen, Marine Le Pen tente d’accentuer son rapprochement des milieux bourgeois et des élites économiques, et d’apparaître comme une force gouvernementale potentielle et respectable. Une stratégie d’autant plus aisée qu’elle partage des sujets essentiels avec l’hôte de Matignon. Le futur budget de rigueur n’est pas pour lui déplaire. Tout comme les positions anti-immigrés que Michel Barnier a pu avoir ces dernières années. Plutôt que de combattre un camp présidentiel en pleine dérive, le RN et ses alliés espèrent donc le tirer vers eux avec la pression de leurs 142 députés. Et tirer dans le dos de ses électeurs qui l’imaginent en défenseur de la justice sociale.

Face à un attelage aussi bringuebalant, la gauche, flouée par le vol démocratique de Macron, ne doit pas se désunir. La Fête de l’Humanité, ce week-end, est un rendez-vous incontournable pour conforter les forces de progrès. Comme le rappelle Sophie Binet dans nos colonnes, la faiblesse du gouvernement Barnier, tributaire des tractations parlementaires, peut permettre d’arracher des avancées sociales. La journée de mobilisation du 1er octobre initiée par la CGT surviendra le même jour que l’arrivée du budget 2025 devant les députés. L’occasion de continuer de nourrir l’exigence sociale. Et de faire entendre dans la rue la majorité qui s’est exprimée dans les urnes.

Laurent Mouloud



La Fête de la solidarité humaine

Par Fabien Gay, directeur de l’Humanité

14 septembre

La Fête de l’Humanité 2023 s’ouvre dans un contexte particulièrement difficile où les événements de crise se succèdent.

Un terrible séisme a frappé il y a quelques jours en plein cœur le Maroc. Nos pensées fraternelles vont en premier lieu aux victimes et à leurs familles. Nous avons relayé dès le premier jour l’appel à la solidarité lancé par le Secours populaire français pour venir en aide, avec ses partenaires locaux, aux populations sur place et organiser les premiers secours et la solidarité concrète. Cette solidarité résonnera partout dans la Fête de l’Humanité.

Solidarité avec les peuples du monde qui subissent les guerres, la misère et la répression. Nous ferons vivre pendant trois jours la paix et la fraternité humaine avec les peuples en lutte.

Solidarité avec les peuples qui subissent de plein fouet le réchauffement climatique, qui n’est plus un mot, mais une réalité concrète.

Vagues de chaleur, mégafeux, stress hydrique, pluies diluviennes, fonte des glaces, une biodiversité qui se meurt : les peuples sont les victimes immédiates de ce désastre planétaire.

Solidarité avec le monde du travail et de la création, du mouvement social. Après une année où le gouvernement libéral-autoritaire a étouffé le mouvement social, voici qu’une nouvelle étape est franchie avec la répression syndicale. Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME CGT et 1 000 autres syndicalistes sont aujourd’hui poursuivis devant les tribunaux ou réprimés dans leurs entreprises. Ces militants de la justice et du droit seront sous notre protection durant ces trois jours.

Solidarité enfin avec toutes celles et tous ceux qui luttent, cherchent une alternative entre le libéralisme autoritaire et l’extrême droite raciste et liberticide, et qui relèvent la tête face à un gouvernement qui ne fait rien pour enrayer l’inflation alimentaire, énergétique et du coût de la vie. La Fête de l’Humanité sera le relais de tous ces combats sociaux pour augmenter les salaires, les pensions et pour vivre dignement.

Bienvenue à toutes et tous à cette Fête de la fraternité humaine et de la solidarité au-delà des frontières où le débat est sain, argumenté mais également franc et sans concession pour préparer collectivement les luttes de demain. Les tentatives de division et de diversion concoctées par l’extrême droite et ses affidés, les petites phrases et le buzz médiatiques ne nous atteindront pas.

Grâce aux équipes de « l’Humanité », des militants communistes, mais aussi d’autres forces politiques, syndicales, associatives, culturelles et sportives et grâce aussi au travail des prestataires et amis, nous produisons un événement exceptionnel chaque année. Cela est possible car c’est une construction populaire qui se renouvelle sans cesse pour faire résonner les combats de son temps.

Patrimoine commun du mouvement ouvrier, la Fête de l’Humanité reste ce rendez-vous incontournable où se créent des moments inoubliables, des échanges marquants à l’occasion d’un débat, d’un repas, d’un concert ou d’une simple rencontre. Bienvenue à la Fête de l’Humanité !



Faites la Fête !

par Sébastien Crépel

13 septembre

Le contexte dans lequel s’ouvre la 89e édition de la Fête de l’Humanité est totalement inédit, et il était pour tout dire complètement imprévisible il y a encore à peine plus de trois mois. À l’heure de l’inauguration de ce grand rassemblement populaire au cœur de l’Essonne, la France est toujours sans gouvernement. La faute en incombe exclusivement à Emmanuel Macron, qui a refusé de prendre acte de la victoire aux élections législatives du Nouveau Front populaire – certes, sans majorité absolue – et préféré confier les clés de Matignon à l’homme d’une droite sévèrement battue dans les urnes.

Ce hold-up vole les espoirs de millions d’électeurs qui ont tranché en faveur d’une autre politique que celle du président de la République, et ce détournement n’a été rendu possible que par une alliance honteuse des défaits des législatives de juillet, Rassemblement national en tête. Le chef de l’État piétine ainsi le contrat moral et politique qui le lie à toutes celles et tous ceux qui ont édifié le barrage républicain ayant stoppé l’ascension du RN et sauvé de nombreux candidats du parti présidentiel, en perdition sans cela.

C’est peu dire que le besoin de se retrouver et de débattre est immense dans le peuple de gauche, pour penser les voies et moyens de faire respecter le verdict des urnes en premier lieu. Mais aussi pour réunir les conditions de mettre en œuvre une authentique politique de gauche. Les attentes sont là, comme en témoigne notre baromètre Ifop annuel sur les valeurs de gauche. Ne nous mentons pas : la gauche rassemblée sous la bannière du Nouveau Front populaire a marqué des points inespérés aux législatives, mais elle ne détiendra pas la clé du changement en comptant sur ses seuls députés. La réflexion et la mobilisation populaires doivent se poursuivre, et la Fête de l’Humanité peut jouer ce rôle d’immense forum en plein air où se mêlent au public et aux militants communistes, au travail depuis des semaines, les têtes d’affiche du NFP, des personnalités à la parole libre comme Judith Godrèche, Guillaume Meurice, Sophie Binet ou encore Dominique de Villepin dans un autre registre, et l’icône mondiale des luttes qu’est Angela Davis. Faites la Fête, Fête-nous rêver !

Henri Leclerc est mort


Henri Leclerc, « Henri » pour les ligueuses et les ligueurs, nous a quittés et la LDH (Ligue des droits de l’Homme) tout entière est en deuil, à la mesure de ce que fut l’homme, l’avocat, le défenseur acharné des droits et des libertés. A la mesure de ce que fut son investissement de citoyen, d’avocat, de militant, notre peine est immense. La LDH saura dans les jours qui viennent rendre l’hommage que méritent ses combats, la pugnacité avec laquelle il les a menés, l’apport intellectuel formidable qui fut le sien, au sein de la direction nationale de la Ligue des droits de l’Homme et à sa présidence. Président d’honneur de notre association, il avait, de façon constante et jusqu’au dernier moment, veillé à contribuer aux réflexions et aux engagements collectifs, à les enrichir de son souffle, obsédé qu’il était de transmettre les valeurs de ses combats. Il en avait évoqué l’essence lors de son discours de clôture à l’occasion des 100 ans de la LDH, en 1998 : « Ils sont toujours là, nos vieux adversaires. Nous les connaissons bien. Ils s’appellent l’arbitraire qui menace les libertés, l’intolérance qui détruit la fraternité, le racisme qui nie l’égalité, l’individualisme qui tue le citoyen. Elle est toujours présente, la misère, cette insulte à la dignité. Et devant nous, dressés, tous les pouvoirs dont on abuse. » Henri nous a quittés. Ses combats demeurent.

Nous adressons nos plus sincères condoléances à son épouse et ses enfants, ainsi qu’à tous ses proches et amis.

Paris, le 31 août 2024

(Communiqué de la LDH)

Olympisme et psychiatrie



Copie du message de Marie-Line OLIANAS, Déléguée Départementale UNAFAM AUBE au Directeur de l’Etablissement Public de Santé Mentale de l’Aube:

Monsieur Le Directeur,

Je me permets de vous contacter en tant que déléguée de l’UNAFAM pour l’Aube mais aussi en tant que porteuse de l’indignation de l’ensemble des professionnels de santé mentale et des associations de personnes et familles concernées par les maladies psychiques.

En effet, à la suite de Bordeaux, Nantes, Rennes, les services de préfecture de L’ Aube ont donc fait connaître à l’Etablissement Public de Santé Mentale de l’Aube via votre parole, leur décision de reporter les sorties non accompagnées, à l’exception des sorties accompagnées pour raison médicale, de reporter  les levées de mesures SDRE, de reporter des programmes de soins sans appel, entre autres les autorisations de sortie pour les personnes placées en soins à la demande d’un représentant de l’État (SDRE), ceci au seul motif que les festivités, lors du passage de la flamme olympique dans les villes précitées, seraient mises en danger par les personnes en soins.

Nous dénonçons avec force et colère cette décision indigne, fondée sur des représentations archaïques et infondées des maladies psychiques. Ces mesures s’inscrivent en totale contradiction avec les discours et orientations affichés par les ARS notamment, en matière de lutte contre la stigmatisation des malades psychiques. Elles sont également totalement à contrecourant de l’évolution actuelle de la psychiatrie, qui tend vers une psychiatrie hors les murs, inclusive, dans la vie et la cité. Les personnes souffrant de troubles psychiques visés par la présente mesure, seront-elles aussi « interdites de Jeux Olympiques et Para Olympiques » ? 

Monsieur le Directeur, vous comprendrez bien que de telles mesures ruinent totalement la crédibilité des propos tenus par l’ARS en termes de lutte contre la stigmatisation des malades psychiques. Comment comprendre ces directives alors qu’en même temps, les ARS soutiennent les Semaines d’Information sur la Santé Mentale, les GEM, etc. … N’est-il pas nécessaire en certaines circonstances, d’affirmer des valeurs fortes et s’opposer à des mesures discriminatoires qui promeuvent l’exclusion des personnes fragiles ?

Je me permets, pour information, de vous joindre le courrier du Président de l’EPSAN, de vous transférer par un mail suivant, l’article de France Assos Santé.

Persuadée de l’attention que vous porterez à ce courrier et confiante dans la parole que vous porterez pour que de telles mesures ne se reproduisent pas sur les sites concernés par les Jeux Olympiques et Para olympiques, et pour toute autre manifestation future (de grande ampleur), je vous prie, de croire, Monsieur le Directeur, en l’expression de mes salutations respectueuses.

Marie-Line OLIANAS

Déléguée Départementale UNAFAM AUBE



Copie du courrier du Dr Philippe AMARILLI, Président de la commission d’établissement (CME) de l’EPSAN et de la conférence Grand Est des présidents de CME de CHS


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Haro sur les médias !



« On a vraiment l’impression d’enterrer la radio » : à Europe 1, malaise autour de la nouvelle émission de Cyril Hanouna


Cyril Hanouna anime depuis une semaine une émission de décryptage politique sur les ondes d’Europe 1. Une arrivée en fanfare qui a déjà valu à la chaîne privée – sous pavillon Bolloré – une sévère mise en garde de l’Arcom. En coulisses, le retour de l’animateur provoque des gros remous au sein de la rédaction.



Chez Pascal Praud, diabolisation de la gauche et soutien explicite à l’extrême-droite qui « n’existe plus en France »


DU CÔTÉ DE CHEZ BOLLORÉ… Les chaînes du milliardaire réactionnaire ont bousculé leurs programmes pour les législatives. De Pascal Praud (CNews) à Cyril Hanouna (Europe 1), elles mènent à l’unisson une violente campagne à droite toute. Chronique.



Sur le service public aussi…


« Cette fois c’est vraiment la dernière » : Charline Vanhoenacker évoque la fin du « Grand dimanche soir » sur France Inter.

À l’occasion de la dernière du « Grand dimanche soir » de la saison, ce dimanche 23 juin, la journaliste et humoriste belge n’a pas donné rendez-vous aux auditeurs à la rentrée prochaine, laissant entendre que l’émission ne serait pas reconduite.

L’UE condamne la Hongrie à une lourde amende pour non-respect du droit d’asile



La Cour de justice de l’Union européenne a condamné, jeudi, la Hongrie à payer une amende de 200 millions d’euros et à s’acquitter d’une astreinte d’un million d’euros par jour tant qu’elle ne se sera pas mise en conformité avec le droit de l’UE en matière d’asile. Une décision aussitôt fustigée par Viktor Orban.

La Hongrie a été condamnée, jeudi 13 juin, par la Cour de justice de l’Union européenne à payer une amende de 200 millions d’euros et à s’acquitter d’une astreinte d’un million d’euros par jour tant qu’elle ne se sera pas mise en conformité avec le droit de l’UE en matière d’asile.

Le nombre de déplacés de force dans le monde atteint le chiffre record de 120 millions



Le monde comptait un nombre record de 120 millions de déplacés de force à la fin avril, un nombre qui ne cesse d’augmenter et « un terrible réquisitoire sur l’état du monde », dénonce l’ONU, ce jeudi 13 juin.

Les guerres à Gaza, au Soudan et en Birmanie ont fortement contribué à augmenter le cortège de gens forcés de fuir leur lieu de résidence depuis plus d’un an, a souligné le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) dans son rapport annuel. « La guerre reste le grand moteur de déplacements massifs », a expliqué le chef du HCR, Filippo Grandi, lors d’un point de presse à Genève.

Et après ?        

Gauche Unie aux Législatives le 30 Juin 


Il faut un sursaut ! Maintenant. L’extrême-droite vient de réaliser un score historique qui s’inscrit dans un contexte mondial menaçant. Elle semble en mesure de réaliser l’union des droites et se retrouve désormais aux portes du pouvoir en France. En jouant au poker avec la démocratie, Emmanuel Macron prend le risque de lui ouvrir les portes du pouvoir, six mois après avoir voté avec eux une loi honteuse sur l’immigration.

Cet événement doit créer un électrochoc. Il nous reste moins de trois semaines pour empêcher l’extrême-droite de diriger le pays. Très peu de temps pour proposer une issue enthousiasmante aux désastres de notre époque.

À gauche, nous devons renouer, enfin, avec la victoire et les meilleures heures de notre histoire. Comme en 1934, il nous faut défendre « ce que le peuple a conquis de droits et de libertés publiques. »

 Seule l’union des gauches et des écologistes peut contrer cette effroyable perspective et ouvrir l’espoir d’une vie meilleure. 

Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé. 

Seule cette union peut agir sérieusement face à la triple urgence climatique, sociale et démocratique.

À condition que les gauches et les écologistes au sens large présentent partout des candidatures uniques pour les législatives du 30 juin et du 7 juillet. Unis, les gauches et les écologistes ont les moyens d’être la première force politique dans la prochaine Assemblée nationale. Séparés, nous ouvrons la voie du pouvoir à l’extrême-droite.

Nous, dans notre diversité, personnalités du monde du travail, de la recherche et de la culture, activistes et militant.es associatifs, sommes convaincus que la victoire est possible si nous répondons aux attentes sociales urgentes, si nous défendons les solutions pour le vivant, l’écologie et le climat, si nous valorisons les luttes féministes, le combat contre tous les racismes, contre le rejet des musulmans et l’antisémitisme, contre la stigmatisation des migrants et des minorités sexuelles et pour le respect, la dignité et l’égalité. Et si nous avons pour obsession la justice et pour boussole la démocratie, y compris pour nous-mêmes. 

Nous savons que ces combats et ces valeurs doivent être portés par une force pluraliste, sociale, culturelle, politique. Les partis politiques n’y arriveront pas seuls. Il faut que les citoyennes et citoyens s’en mêlent pour qu’une dynamique de mobilisation voie le jour. Une mobilisation pour l’union. Aujourd’hui et maintenant.

Pour signer cet appel 

Irruption d’Attal sur France Info : comme un parfum d’ORTF



Communiqué du SNJ-CGT Radio France.

Depuis quand un Premier ministre peut-il s’inviter à l’improviste dans une émission des médias de service public comme bon lui semble ? Qui à Radio France a cautionné, voire provoqué, cette irruption incongrue de Gabriel Attal lors d’une interview de Valérie Hayer sur France Info ce lundi, en présence de lycéens et d’étudiants ?

Ce happening n’était pas seulement un moment de mépris sexiste humiliant pour la candidate de Renaissance, rabaissée au rang de faire- valoir. Un bien mauvais exemple à donner aux jeunes présents dans la salle. C’était aussi une prise d’antenne très mal venue alors que le gouvernement veut imposer à l’audiovisuel public une réforme qui fait planer une menace sur son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.

Pour tenter de justifier cette réforme, Rachida Dati a évoqué la semaine dernière le bon vieux temps de l’ORTF. Il y a fort à craindre qu’il s’agisse surtout de la nostalgie d’une époque où des ministres pouvaient s’inviter à leur guise dans les journaux télé ou radio, voire en dicter le conducteur.

Les radios et télés publiques n’ont pas à être au service du gouvernement ou du pouvoir politique mais au service des citoyens. Cette indépendance, que nous défendons, est le gage de notre crédibilité. C’est y porter un bien mauvais coup, à un bien mauvais moment, que d’avoir laissé le Premier ministre faire cette intervention. C’est le parfait exemple de ce qui pourrait devenir plus facile et fréquent encore avec le regroupement de l’audiovisuel public que nous refusons.

Paris, le 4 juin 2024.

Télécharger le communiqué en PDF

Nouvelle nuit d’horreur à Rafah où les chars israéliens ont pénétré dans le centre de la ville



L’armée israélienne bombarde ce mercredi 29 mai Rafah, grande ville du sud de la bande de Gaza où elle a déployé ses chars, tandis qu’à l’ONU un projet de résolution se prépare pour tenter « d’arrêter » les violences sur place après un bombardement qui a suscité une vague mondiale d’indignation.

Moins de 48 heures après avoir commis un massacre en bombardant un camp de déplacés à Rafah, l’armée israélienne a de nouveau bombardé un autre camp de déplacés dans le même secteur mardi soir. Vingt et un morts cette fois-ci, qui s’ajoutent aux 45 personnes déjà tuées dimanche, selon un décompte palestinien.



« Aujourd’hui, il n’y a plus d’hôpital fonctionnel à Rafah », s’inquiètent des humanitaires


Des chars israéliens sont entrés dans différents secteurs de cette ville, devenue le nouveau point de mire de la guerre entre Israël et le Hamas. De quoi faire craindre le pire aux ONG que franceinfo a pu joindre sur place.

« On va se retrouver dans la situation dans laquelle on était à Rafah, il y a encore quelques semaines. Une situation qui est extrêmement difficile à vivre, avec peu d’eau, peu de nourriture…« Philippe Bonnet, directeur des urgences à Solidarités international.



« La CIJ n’est pas suffisante pour mettre fin aux violations du droit international humanitaire »




INTERVIEW  Alors que les frappes israéliennes à Rafah interviennent quelques jours après une décision de la Cour internationale de Justice, le droit international est-il devenu impuissant ? Entretien avec le juriste Pascal Turlan, ex-conseiller à la Cour pénale internationale.

sraël poursuit ce mercredi 29 mai son offensive à Rafah, malgré les condamnations internationales, après le bombardement meurtrier d’un camp de réfugiés de la ville du sud de la bande de Gaza dans la nuit de dimanche à lundi. Une frappe qui a fait 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. Mardi, une nouvelle frappe israélienne sur un autre camp de réfugiés de Rafah a tué 21 personnes, d’après la Défense civile de Gaza.

Ces bombardements interviennent quelques jours après une décision de la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, ordonnant à l’Etat hébreu d’« arrêter immédiatement son offensive militaire » à Rafah. Israël respecte-t-il de moins en moins le droit international ? 



A quand un État palestinien?


La question agite la région, et au-delà, depuis des décennies, depuis la création de l’État d’Israël. Et cette question est d’autant plus d’actualité avec la guerre à Gaza et les avancées diplomatiques auxquelles on a assisté hier.



Reconnaissance de l’État palestinien : « Un acte juridique mais aussi un acte politique »


L’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont officiellement reconnu l’État de Palestine, mardi, répondant ainsi à une aspiration palestinienne de longue date. Le gouvernement Netanyahu estime, quant à lui, que cette décision est une « récompense pour le Hamas ». Alors que le nombre de victimes civiles ne cesse de croître à Gaza, les experts interrogés par France 24 espèrent que cette décision pourra donner un nouvel élan aux pourparlers de paix.  

Réforme de l’assurance chômage : et les perdants sont les jeunes, les seniors et tous les autres



Les demandeurs d’emploi verront leurs droits réduits avec la nouvelle réforme de l’assurance chômage détaillée par le gouvernement. Les jeunes et les seniors seront particulièrement touchés, dénoncent les syndicats.

Aller « toujours plus loin » pour « retrouver le chemin du plein-emploi ». Et réaliser, au passage, 3,6 milliards d’euros d’économies : voilà pour la philosophie de la réforme de l’assurance chômage dévoilée par le Premier ministre, Gabriel Attal, dimanche 26 mai. Sur le fond, pour cette troisième réforme depuis 2017, c’est un nouveau durcissement des droits des personnes sans emploi qui entrera en vigueur au 1er décembre. Une « punition collective », selon François Hommeril, secrétaire général de la CFE-CGC, le syndicat des cadres, qui touchera particulièrement les jeunes précaires et les seniors, alors même que la question de l’employabilité de ces derniers reste sans réponse.


L’assurance chômage s’enrichit mais les droits des chômeurs reculent


La réforme de l’assurance chômage entrera en vigueur ce 1er juillet. Au programme, un énième recul des droits des privés d’emploi, alors que les comptes de l’Unédic sont au vert. Et des économies réalisées sur le dos de notre modèle social.

Lors des périodes de croissance, « le régime d’assurance chômage doit accélérer son désendettement » pour assumer dans le futur sa fonction assurantielle et « afin qu’il retrouve des marges de manœuvre financière pour jouer son rôle de protection en cas de crise ». Lors de la réforme particulièrement destructrice des droits des chômeurs de 2019 – appliquée entièrement fin 2021 – le gouvernement n’hésitait pas à mobiliser cet argument financier et cet effort de désendettement, pour exiger dans sa lettre de cadrage aux organisations syndicales et patronales cogestionnaires de l’assurance chômage, près de 4 milliards d’économies en 3 ans. Des économies qu’il avait fini par décider unilatéralement, faute d’accord, à l’issue de plusieurs mois de négociations.




France travail : le logiciel Macronien à l’œuvre


Alors que le Premier Ministre vient d’annoncer la mise en application à la fin de l’année une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, les critiques fusent de toutes parts. Dans un contexte où le mauvais fonctionnement de France Travail est pointé du doigt, nombreux sont ceux qui y voient une énième attaque visant à réduire les droits des bénéficiaires.

Au même moment, une enquête menée par Radio France révèle la désorganisation de la protection des données des bénéficiaires, sur les vingt dernières années, notamment la récente fuite massive de 2023. Dont, on apprend que celle-ci fut signalée des mois avant que l’attaque ayant touché les données de 43 millions de personnes n’ait eu lieu. 

Selon les informations recueillies, des failles béantes dans le système de protection des données ont été mises à jour

La prise en charge médicale des mineurs transgenres



La prise en charge de la transidentité chez les mineurs divise la sphère politique. Contre l’avis de la gauche, des associations et du gouvernement, des sénateurs LR souhaitent, via une proposition de loi discutée ce 28 mai au Sénat, limiter l’accès aux bloqueurs de puberté pour les adolescents.

Liz, 18 ans, visage juvénile derrière ses petites lunettes, reçoit chez ses parents. Assignée homme à la naissance, c’est-à-dire née dans un corps masculin, et consciente de sa transidentité depuis son plus jeune âge, c’est à la puberté, quand son physique a changé, que cette dissonance lui est devenue insupportable. « Je supportais de moins en moins mon corps, au point qu’à un moment, prendre une douche, je ne pouvais pas. Enfin, je pouvais le faire, mais du coup, je devais fermer les yeux, je me sentais extrêmement mal. Je repoussais vraiment ce moment-là. Le fait d’être face à mon corps, c’était quelque chose que je ne supportais pas », raconte la jeune fille.



Avis sur la proposition de loi « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre »


Le 19 mars 2024, la proposition de loi n°435 « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre » a été enregistrée au Sénat. Dans son avis au parlement publié le 6 mai 2024, la Défenseure des droits s’inquiète des effets de cette proposition de loi, de nature à porter atteinte aux droits et à l’intérêt supérieur de l’enfant.



Israël poursuit les frappes à Rafah malgré des condamnations internationales et une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité



Deux jours après un bombardement meurtrier contre un camp de déplacés à Rafah, suscitant une vague de condamnations internationales, Israël poursuit ce mardi ses frappes sur la ville du sud de la bande de Gaza. Le Conseil de sécurité de l’ONU a été convoqué pour une réunion d’urgence.



Jabaliya, dans le nord de l’enclave, sous le feu de l’armée israélienne




Tous les regards sont braqués sur Rafah. Cette grande ville du sud de la bande de Gaza a été meurtrie par de violentes frappes aériennes israéliennes dimanche 26 mai. L’aviation de l’État hébreu y a ciblé un camp de déplacés où au moins 45 personnes ont été tuées. Un véritable carnage : des corps décapités et calcinés de femmes et d’enfants, ont été sortis des décombres. Le président Emmanuel Macron se dit « indigné ». Israël affirme « avoir ciblé un complexe du Hamas », tout en indiquant ouvrir une enquête. Mais la guerre ne s’arrête pas pour autant. Rafah dans le sud, mais aussi Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza, restent sous le feu des tirs israéliens. 

Royaume-Uni : plus de 10 000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, un record



Depuis le début de l’année, 10 170 migrants sont parvenus à traverser la Manche pour rejoindre le Royaume-Uni, soit une augmentation de plus de 35 % des arrivées depuis les côtes françaises par rapport à l’an dernier. Un chiffre qui tombe en pleine campagne pour les législatives anticipées, où le thème de l’immigration clandestine est au cœur du débat politique.

Bélarus : Répression contre des avocats défenseurs des droits humains



Des avocats sont harcelés ou poursuivis par les autorités de l’État, qui exerce un contrôle total sur la profession juridique.

  • Les avocats qui représentent des clients dans des affaires à caractère politique ou qui dénoncent des violations de leurs droits sont confrontés à une répression systématique et généralisée au Bélarus.
  • Les autorités biélorusses ont pris le contrôle de la profession juridique, érodant ainsi son indépendance ; les barreaux sont devenus un outil de cette politique répressive du gouvernement.
  • Le Bélarus devrait mettre un terme à toute action politiquement motivée contre les avocats, et créer un climat de travail normal leur permettant d’exercer leurs fonctions professionnelles.

Les autorités biélorusses exercent une répression systématique et généralisée ciblant des avocats qui représentent des clients dans des affaires à caractère politique ou qui mettent en lumière des violations des droits humains, ont conjointement déclaré Human Rights Watch, l’Association biélorusse des avocats défenseurs des droits humains (BAHRL) et l’ONG Right to Defence Project dans un rapport publié aujourd’hui.

Aide à mourir : ce que contient le projet de loi sur la fin de vie, examiné à l’Assemblée nationale à partir de lundi


Le texte du gouvernement, retouché par les députés en commission, arrive dans l’hémicycle, lundi après-midi, pour environ deux semaines de débats, avant un vote solennel le 11 juin.

Le projet de loi sur la fin de vie entre dans l’arène du Palais-Bourbon. Le texte visant à renforcer l’accès aux soins palliatifs et à légaliser l’aide à mourir est examiné à l’Assemblée nationale, lundi 27 mai, à partir de 16 heures. Durant deux semaines, les élus vont se pencher sur ce projet aussi attendu que redouté, présenté par le gouvernement en avril. Le document arrive dans l’hémicycle dans une version remaniée par les députés en commission, où ont notamment été modifiées certaines des conditions d’accès à un suicide assisté ou à une euthanasie. Le critère du « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » a ainsi été remplacé par celui, jugé plus large, d’une affection « grave et incurable en phase avancée ou terminale ».

Ce que contient le projet de loi.

Copie du courrier adressé ce jour à Mmes Vanina PAOLI-GAGIN, Evelyne PERROT, sénatrices et Mme Valérie BAZIN-MALGRAS, députée de l’Aube

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Gaza : Comment Israël et l’Egypte décident de qui va survivre – Enquête sur les « listes de la honte »



Alors que deux millions de Palestiniens sont désormais piégés dans la bande de Gaza, complètement fermée par Israël, Meriem Laribi et Maïlys Khider sont allées à la rencontre de ces Gazaouis qui ont réussi à fuir.

Quitter leur pays est devenu l’unique moyen de survivre. Or, la seule voie de sortie reste le point de passage de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, géré par une coordination entre l’Egypte et Israël. Depuis l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, sortir de Gaza est impossible sans l’autorisation expresse d’Israël.



Gaza : sans la fin des hostilités, les seules négociations sur l’aide humanitaire sont dilatoires et cosmétiques


L’ampleur de la catastrophe n’est plus à démontrer. Il aura fallu la mort dramatique de 7 volontaires de l’ONG nord-américaine « World Central Kitchen » pour que les lignes commencent à bouger sur les flux d’aide humanitaire. Le débat qui se concentre sur les modalités de l’aide apportée et sur les alternatives aux approvisionnements massifs par voie terrestre est pourtant en trompe-l’œil



Projet pétrolier en Afrique : ces entreprises et financeurs français qui soutiennent Total



TotalEnergies fait face à une contestation citoyenne contre son projet pétrolier en Afrique de l’Est. Malgré le retrait d’investisseurs face à cette mauvaise presse, la multinationale peut toujours compter sur des soutiens économiques en France.

Accueilli à sa sortie de l’avion par un tapis rouge déroulé aux pieds des Pyrénées, le président chinois Xi Jinping était en visite en France les 6 et 7 mai. Parmi les discussions au programme avec Emmanuel Macron : le climat. Or, à peine un mois auparavant, le chef d’État chinois a écrit à son homologue ougandais, Yoweri Museveni, pour lui faire part de son soutien au projet EACOP, pour « East African Crude Oil Pipeline Project » (projet d’oléoduc de pétrole brut est-africain), mené par la multinationale française TotalEnergies. EACOP, c’est un chantier titanesque pour construire l’oléoduc chauffé le plus long du monde : plus de 1400 kilomètres à travers l’Ouganda et la Tanzanie.



GAZ DE SCHISTE : UN RAPPORT ACCABLE TOTALENERGIES ET SES REJETS TOXIQUES AU TEXAS




Une étude réalisée par deux ONG américaines révèle que les forages de gaz de schiste de TotalEnergies au Texas sont responsables d’importantes fuites de méthane dans l’air. Rien que dans la région d’Arlington, les auteurs du rapport ont enregistré pas moins de 85 rejets de ce gaz nocif pour la santé et l’environnement, entre août 2023 et janvier 2024. Au Texas, près d’un demi-million de personnes vivent à proximité des puits de gaz de TotalEnergies.

Fusion de l’audiovisuel public en France: «Cette réforme traduit une tentation de reprise en main du pouvoir»


Il y aura bien un premier vote à l’Assemblée nationale, vendredi 24 mai, sur le projet du gouvernement qui veut fusionner Radio France, France télévisions et les archives audiovisuelles de l’INA. L’incertitude plane encore sur le sort de France Médias Monde dont fait partie RFI. L’audiovisuel public est-il en danger, comme le pensent les nombreux salariés qui seront en grève jeudi et vendredi ? Entretien avec l’historien des médias Alexis Lévrier, maître de conférences à l’Université de Reims et auteur du livre Jupiter et Mercure : le pouvoir présidentiel face à la presse, aux éditions Les petits matins.



Fusion de l’audiovisuel public : l’examen à l’Assemblée nationale reporté


Ce projet de fusion voulu par Rachida Dati et le gouvernement, combattu par un mouvement de grève, pourrait n’être examiné qu’en juin au plus tôt.

Le projet de fusion de l’audiovisuel public porté tambour battant par Rachida Dati prend du retard : son examen à l’Assemblée nationale a été repoussé ce jeudi 23 mai, alors que tout le secteur est en grève pour s’y opposer.



«Mesdames et messieurs les députés, ne sacrifiez pas la radio et la télé publiques !»


Une lettre ouverte, signée à l’unanimité de tous les syndicats de Radio France et de France Télévisions, par certaines organisations de l’INA et France Médias Monde, ainsi que des sociétés de journalistes et des salariés de ces entreprises, interpelle les députés amenés à se prononcer sur une fusion de l’audiovisuel public. Un «mariage forcé» et un «texte trompeur» selon eux.

Nouvelle-Calédonie : «Il y a clairement une radicalisation de l’État français»



Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, la France mène un « travail de sabotage du processus de décolonisation », affirme Mathieu Lopes, de l’association Survie.

Depuis plus d’une semaine, la Nouvelle-Calédonie est secouée par de violents affrontements. À l’origine de ces tensions, la volonté de l’État français de réformer la Constitution afin de « dégeler » le corps électoral néo-calédonien. Jusqu’à présent, seules les personnes possédant la citoyenneté calédonienne selon des critères spécifiques pouvaient participer aux élections provinciales et aux référendums. Objectif : garantir une représentation adéquate des Kanaks, qui représente 41 % de la population du territoire. Or l’État français prévoit de lever cette restriction en ouvrant le droit de vote aux résidents présents dans l’archipel depuis au moins dix ans.



Le handicap expose à la pauvreté et aux bas niveaux de vie   



La moitié des personnes handicapées ont un niveau de vie inférieur à 1 512 euros par mois, soit 300 euros de moins que le niveau de vie médian des personnes valides. 19,5 % des adultes handicapés vivent sous le seuil de pauvreté.

Le taux de pauvreté des personnes handicapées [1] atteint presque 20 % (au seuil de pauvreté de 60 % du niveau de vie médian [2], donnée 2019 du ministère des Solidarités), un niveau très supérieur à celui des personnes valides (12,8 %). Au total, près de 840 000 personnes handicapées sont pauvres.