SOLIDARITE AVEC LA DELEGATION DE SYNDICALISTES PALESTINIENS DU 13 AU 16 AVRIL DANS LES PYRENEES ORIENTALES

Collectif Paix et Justice en Palestine (dont la LDH-66 est membre)
SOYONS NOMBREUX AVEC LES PALESTINIENS DANS LES PYRENEES ORIENTALES

Accueil
dans les PO de la délégation des
syndicalistes palestiniens du
samedi 13 au mardi 16 avril 2019

Les initiatives unitaires de solidarité du samedi 13 au mardi 16 avril :

 

fleche2  Samedi 13 avril : 18h30 accueil de la délégation palestinienne au Palais des rois de Majorque pour les Rencontres de Coup de Soleil, puis RDV à 21h au café l’Atmosphère place Rigaud, expo de Hassan Majdi.

fleche2  Dimanche 14 avril 10h à la Mairie d’Estagel puis à la salle Arago pour une rencontre autour du secteur agricole et rural, en présence de représentants de la Confédération paysanne et Via
campesina. 12h30 : auberge espagnole à l’aire de loisirs Che Guevara. Pensez à apporter quelque chose à partager (végétarien ou poisson souhaité). 14h : visite d’exploitations.

fleche2 Lundi 15 avril à 19h à Perpignan salle du Travailleur catalan (44 avenue de Prades) : grand meeting unitaire public de témoignages des syndicalistes palestiniens, avec la participation de Michèle Sibony de l’Union juive française pour la paix (UJFP)

fleche2 Mardi 16 avril à 19h30 au Théâtre de la complicité à Perpignan : chants de lutte avec la
chorale Voix libres, soirée dédiée à la libération des prisonniers politiques palestiniens, et au parrainage de Majd Ziade, emprisonné depuis son adolescence.

Les rencontres syndicales lundi 15 et mardi 16 avril :

Lundi 15/04 :

De 10h à 12h30 accueil par la CGT66 : rencontre syndicale avec tous les secteurs
des différents structures CGT dans les locaux 8 rue de la Garrigole. Venez
nombreuses et nombreux. Repas convivial sur place à midi sur inscription auprès
du bureau de l’UD.

15h : rencontre au siège de la FSU

16h15 : invitation au congrès de la CGT Educ’action

A 19H : MEETING UNITAIRE SALLE DU TRAVAILLEUR CATALAN

 à Perpignan salle du Travailleur catalan (44 avenue de Prades) : grand meeting unitaire public de témoignages des syndicalistes palestiniens, avec la participation de Michèle Sibony de l’Union juive française pour la paix (UJFP) 

Mardi 16/04 :

10h15 RDV en gare de
Villefranche pour une rencontre de la délégation syndicale palestinienne avec
les cheminots : lutte du train jaune, défense du train des primeurs,
combat contre la casse du chemin de fer. Présence aussi de camarades de l’UL
Prades pour la présentation de la lutte des Fralib. Puis découverte du Train
jaune jusqu’à Font Romeu pour nos invités.

SOIREE
A 19h30 AVEC LA CHORALE VOIX LIBRES, THEATRE DE LA COMPLICITE – 
chants de lutte avec la chorale Voix libres, soirée dédiée à la libération des prisonniers politiques palestiniens, et au parrainage de Majd Ziade, emprisonné depuis son adolescence.

L’ Assemblée des assemblées des Gilets jaunes à St Nazaire les 5,6 et 7 avril 2019 : Appel et vidéo

publié sur Reporterre.net le 8 avril 2019

Gilets jaunes : l’Appel de Saint-Nazaire 

Réunie du 5 au 7 avril à Saint-Nazaire, l’Assemblée des assemblées des Gilets jaunes (plus de 700 personnes et 200 délégations)  a adopté dimanche 7 un appel final. En voici le texte.

Nous Gilets jaunes, constitués en assemblées locales, réunis à Saint-Nazaire, les 5, 6 et 7 avril 2019, nous adressons au peuple dans son ensemble. A la suite de la première assemblée de Commercy, environ 200 délégations présentes poursuivent leur combat contre l’extrêmisme libéral, pour la liberté, l’égalité et la fraternité.

Malgré l’escalade répressive du gouvernement, l’accumulation de lois qui aggravent pour tous les conditions de vie, qui détruisent les droits et libertés, la mobilisation s’enracine pour changer le système incarné par Macron. Pour seule réponse au mouvement incarné par les Gilets jaunes et autres mouvements de lutte, le gouvernement panique et oppose une dérive autoritaire. Depuis cinq mois partout en France, sur les ronds-points, les parkings, les places, les péages, dans les manifestations et au sein de nos assemblées, nous continuons à débattre et à nous battre, contre toutes les formes d’inégalité et d’injustice et pour la solidarité et la dignité.

Nous revendiquons l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minima sociaux, ainsi que des services publics pour tous et toutes. Nos solidarités en lutte vont tout particulièrement aux neuf millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Conscients de l’urgence environnementale, nous affirmons, fin du monde, fin du mois, même logique, même combat.

Face à la mascarade des grands débats, face à un gouvernement non représentatif au service d’une minorité privilégiée, nous mettons en place les nouvelles formes d’une démocratie directe.

Concrètement, nous reconnaissons que l’assemblée des assemblées peut recevoir des propositions des assemblées locales, et émettre des orientations comme l’a fait la première assemblée des assemblées de Commercy. Ces orientations sont ensuite systématiquement soumises aux groupes locaux. L’Assemblée des assemblées réaffirme son indépendance vis-à-vis des partis politiques, des organisations syndicales et ne reconnaît aucun leader autoproclamé.

Pendant trois jours, en assemblée plénière et par groupes thématiques, nous avons tous débattu et élaboré des propositions pour nos revendications, actions, moyens de communication et de coordination. Nous nous inscrivons dans la durée et décidons d’organiser une prochaine Assemblée des assemblées en juin.

Afin de renforcer le pouvoir de forces, de mettre les citoyens en ordre de bataille contre ce système, l’Assemblée des assemblées appelle à des actions dont le calendrier sera prochainement diffusé par le biais d’une plateforme numérique.

L’Assemblée des assemblées appelle à élargir et renforcer les assemblées citoyennes souveraines et de nouvelles. Nous appelons l’ensemble des Gilets jaunes à diffuser cet appel et les conclusions des travaux de notre assemblée. Les résultats des travaux réalisés en plénière vont alimenter les actions et les réflexions des assemblées.

Nous lançons plusieurs appels, sur les européennes, les assemblées citoyennes populaires locales, contre la répression et pour l’annulation des peines des prisonniers et condamnés du mouvement. Il nous semble nécessaire de prendre un temps de trois semaines pour mobiliser l’ensemble des Gilets jaunes et convaincre celles et ceux qui ne le sont pas encore. Nous appelons à une semaine jaune d’action à partir du 1er mai.

Nous invitions toutes les personnes voulant mettre fin à l’accaparement du vivant à assumer une conflictualité avec le système actuel, pour créer ensemble, par tous les moyens nécessaires un nouveau mouvement social, écologique, populaire. La multiplication des luttes actuelles nous appelle à rechercher l’unité d’action.

Nous appelons à tous les échelons du territoire à combattre collectivement pour obtenir la satisfaction de nos revendications sociales, fiscales, écologiques et démocratiques. Conscients que nos avons à combattre un système global, nous considérons qu’il faudra sortir du capitalisme. Ainsi nous construirons collectivement le fameux Tous ensemble que nous scandons et qui rend tout possible. Nous construisons tous ensemble à tous les niveaux du territoire. Ne nous regardez pas, rejoignez-nous. Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple.

Le 7 avril L’assemblée des assemblées de St Nazaire

–> Vidéo de l’Assemblée des assemblées les 5, 6 et 7 avril 2019 à St Nazaire

Cliquer sur le lien ci-dessous:

Communiqué de presse de la LDH de Montpellier sur la toxicité du gaz lacrymogène

Communiqué de presse sur la toxicité du gaz lacrymogène

 

La Ligue des Droits de l’Homme, dont le groupe de travail Legal Team observe depuis décembre 2018 les pratiques de maintien de l’ordre durant les manifestations alerte sur l’usage intensif des lacrymogènes.

Depuis 15 jours, nous constatons que des manifestants mais aussi des passants, adultes et enfants, souffrent de problèmes respiratoires et sont pris en charge par les Street Medics.  Des cas plus graves, notamment un couple de touriste espagnol mais également une personne d’une cinquantaine d’année – porteur de médicaments liés à une pathologie cardiaque – ont du être pris en charge par les pompiers et le SAMU.

Depuis 15 jours également plusieurs personnes, dont des membres de la LDH et des Street Medics, nous ont signalé des symptômes habituellement documentés pour la « toxicité aiguë » (dans les heures qui suivent l’exposition au gaz lacrymogène) : toux, maux de tête, problèmes respiratoires, diarrhées, vomissements, mais qui se produisent plusieurs jours après les manifestations, ainsi qu’un état de fatigue généralisé.

Plusieurs cas de suspicion d’atteinte pulmonaire sont relevés – avec une difficulté de rendez-vous rapide chez les pneumologues – dont un cas avec une VEMS (volume expiratoire maximal par seconde) à 54% dans le cadre d’un « bilan fonctionnel très altéré » nécessitant un scanner et contrôle fonctionnel et clinique sous une semaine (ainsi que plusieurs traitements respiratoires, dont cortisone).

S’agissant de la toxicité chronique, les seules informations disponibles auxquelles nous ayons eu accès(fiche toxicologique de l’INRS sur le gaz CS, composant du gaz lacrymogène) indiquent pour la toxicité chronique peu d’effets connus sur l’homme à l’exception de problèmes cutanés et allergisant mais indiquent en toxicitéchronique « Le (2-chlorobenzylidène) malononitrile » peut provoquer des lésions des voies aériennes pulmonaires en cas d’exposition massive et prolongée ».

Cet élément d’analyse ressort de test sur animaux (exposition 1 heure / jours/ 120 jours). Surtout, l’INRS relève le peu de réglementation sur la « protection de la population » (les textes du code de la santé répertoriés étant essentiellement des textes de classification).

Nous interpellons donc les pouvoirs publics au regard de l’usage massif et prolongé des gaz lacrymogènes sur :

• l’atteinte de manière indifférenciée des manifestants et passants

• la toxicité chronique des gaz lacrymogènes pour laquelle nous demandons la production de la composition desdits gaz, incluant les proportions des composants, ainsi que d’études sur la toxicité chronique.

Nous rappelons que le droit de manifester selon la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’applique aux manifestations non déclarées mais prévisibles par les pouvoirs publics. Dans l’attente et dans le respect du principe de précaution, nous demandons au Préfet de l’HÉRAULT de privilégier les techniques de désescalades de la violence, telles que pratiquées dans les autres pays européens.

Montpellier, le 4 avril 2019

LDH Montpellier

Communiqué au format PDF