Grève mondiale pour le futur vendredi 29 novembre 2019 : marche des jeunes à 15h place de Catalogne à Perpignan

Le Black Friday, véritable jour de gloire à la consommation, aura lieu vendredi 29 novembre prochain. Dans le contexte actuel d’urgence climatique et d’épuisement des ressources naturelles, nous dénonçons un ‘vendredi noir’ pour la planète et l’Humanité.

C’est pourquoi Alternatiba66 appelle à rejoindre les marches et grèves des jeunes pour le futur dans tout l’hexagone et à participer à des actions non-violentes contre la surproduction et le matraquage publicitaire.

Le Black Friday, la planète au rabais – Action non-violente COP21

Alternatiba66 appel à rejoindre:

  • le Vendredi 29 novembre la Grève mondiale pour le futur 29/11 14h30 – Place Catalogne, 15h marche, 16h action « block friday »

Attac 66 propose une action  Amazone m’a tué ! », pour sensibiliser les passants aux dégâts multiples commis par cette multinationale.

  • le Samedi 30 novembre Rendez vous à 14h30 Place Rigaud, devant l’Atmosphère à Perpignan.

En Irak, 360 personnes tuées et 15 000 blessés depuis le début du mouvement de révolte populaire

Le système politique mis en place par les USA est à bout de souffle et corrompu (officiellement 410 milliards d’euros ont été détournés ces 16 dernières années soit deux fois le PIB du pays).  Ce système devient un régime policier et militaire sous influence du régime chiite Iranien. La population (dont beaucoup de jeunes) se révolte, prête à risquer sa vie.

Publié sur letemps.ch

Au moins 13 manifestants tués en Irak après l’incendie du consulat d’Iran

Depuis le début du mouvement de contestation le 1er octobre, 360 personnes ont été tuées et 15 000 blessées. Ce bilan a été compilé à partir de sources médicales et policières, les autorités ne communiquant plus sur les morts

Au moins treize manifestants ont été tués jeudi dans le sud de l’Irak, après l’incendie du consulat du grand voisin iranien dans la ville sainte chiite de Najaf qui marque une escalade dans le mouvement inédit de contestation du pouvoir.

Les centaines de manifestants qui ont crié «Iran dehors!» et «victoire à l’Irak!» dans l’enceinte du consulat en feu dans la très symbolique ville sainte qui accueille chaque années des millions de pèlerins notamment venus d’Iran.

Quelques heures plus tard, alors que Najaf sous couvre-feu était calme, c’est Nassiriya, plus au sud, qui s’est enflammée. Là, au moins treize manifestants ont été tués par balles quand les forces de l’ordre ont avancé pour reprendre deux ponts de la ville, un foyer historique de la révolte dans le pays, ont indiqué des sources médicales et de sécurité.

Une centaine de manifestants bloquant ces ponts dans le cadre d’un large mouvement de désobéissance civile ont également été blessés et plusieurs sont dans un état critique, ont précisé ces sources.

Dans le même temps, des renforts des forces de sécurité se sont déployés aux abords de la ville, fouillant chaque personne ou véhicule souhaitant y entrer, a constaté un correspondant de l’AFP.

Plus de 360 morts

Cette vaste opération des forces de l’ordre a été lancée après la nomination d’un nouveau commandant militaire dans la province, comme dans d’autres, les autorités s’en remettant à des militaires pour appuyer les gouverneurs face à un mouvement qui depuis le 1er octobre a fait plus de 360 morts et 15 000 blessés. Ce bilan a été compilé par l’AFP à partir de sources médicales et policières, les autorités ne communiquant plus sur les morts.

A propos de l’incendie du consulat iranien à Najaf, Bagdad a dénoncé des personnes «étrangères aux manifestations légitimes» qui veulent «clairement saper les relations historiques entre les deux pays». A Téhéran, qui depuis le début voit dans le mouvement en Irak un «complot», le ministère des Affaires étrangères iranien a réclamé «une action décisive, efficace et responsable contre les agents destructeurs et les agresseurs». Car en deux mois de manifestations, les Irakiens dans les rues crient désormais en plein jour leur colère contre leur grand voisin.

Lire également: Les Gardiens de la révolution ne font plus recette dans la rue iranienne

Pour eux, dans l’un des pays les plus riches en pétrole du monde – mais aussi l’un des plus corrompus –, le système politique conçu par les Américains qui ont renversé Saddam Hussein en 2003 est à bout de souffle.

Et surtout, il est tombé entre les mains de l’Iran et de son puissant émissaire pour les affaires irakiennes, le général Qassem Soleimani, en charge des opérations extérieures de l’armée idéologique de la République islamique.

Dans la rue depuis le 1er octobre, des dizaines de milliers d’Irakiens réclament la refonte du système politique et le renouvellement total de leur classe dirigeante qu’ils jugent corrompue – officiellement 410 milliards d’euros ont été détournés ces 16 dernières années soit deux fois le PIB du pays –, incompétente et affiliée à diverses capitales qui se disputent l’influence en Irak.

Les Etats-Unis aux abonnés absents

Les deux pays qui tenaient la haute main à Bagdad, les Etats-Unis et l’Iran, sont à couteaux tirés et depuis le début de la révolte, Téhéran a pris l’avantage alors que Washington est aux abonnés absents. Là où le général Soleimani parvient à réunir l’ensemble des partis au pouvoir pour resserrer les rangs autour du Premier ministre Adel Abdel Mahdi un temps sur la sellette, les Etats-Unis ne font que de maigres déclarations officielles et le vice-président américain Mike Pence, qui s’est rendu en Irak cette semaine, a ignoré les autorités de Bagdad pour visiter uniquement ses troupes et le gouvernement autonome du Kurdistan.

Pourtant le pays est paralysé depuis des semaines: dans le Sud, les écoles sont fermées depuis des semaines. Et les administrations qui n’ont pas fermé leurs portes se font placarder des banderoles en travers de leur fronton: «Fermée sur ordre du peuple».

Dans les rues et en travers des autoroutes, les manifestants expriment leur colère dans un épais nuage de fumée noire: ils brûlent des pneus pour tenter de bloquer tout mouvement et toucher ainsi le gouvernement au seul endroit qui peut lui faire du mal, l’or noir et ses précieux revenus. Mais jusqu’ici, ils ne sont pas parvenus à toucher la production et la distribution du pétrole, unique ressource en devise du pays et qui représente 90% des recettes d’un gouvernement surendetté.

RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL SUR LA TERRIBLE REPRESSION EN EGYPTE

Dans l’Egypte du président-général al Sissi, l’état d’urgence devient permanent et élargit la notion de terrorisme à tous les défenseurs des droits humains. Le procureur général de la sûreté de l’État multiplie les détentions provisoires qui peuvent durer plusieurs années incluant tortures et disparitions,…En France le gouvernement Macron s’est montré complice de la répression en Egypte par sa livraison d’armes au régime militaire, en violation du droit international et des engagements européens.

Voici le tout récent rapport d’Amnesty International.

Publié sur le site amnesty.be

ÉGYPTE, UN SINISTRE OUTIL DE RÉPRESSION

Dans un nouveau rapport, Amnesty International met au jour le recours abusif à la législation antiterroriste dont se rend régulièrement coupable le bureau égyptien du procureur général de la sûreté de l’État à dessein de poursuivre en justice des milliers de voix critiques pacifiques et de suspendre les garanties d’équité des procès.

Ce rapport, intitulé Permanent State of Exception (synthèse disponible en français), révèle que le bureau du procureur général de la sûreté de l’État, service spécial du parquet en charge des enquêtes sur les menaces pour la sécurité nationale, se rend complice de disparitions forcées, de privation arbitraire de liberté, de torture et d’autres mauvais traitements. Il est à l’origine du placement prolongé en détention de plusieurs milliers de personnes pour des motifs fallacieux, bafouant sans vergogne les droits des détenu·e·s à un procès équitable.

« Dans l’Égypte actuelle, le bureau du procureur général de la sûreté de l’État a élargi la définition du “terrorisme” pour l’étendre aux manifestations pacifiques, à la publication de messages sur les réseaux sociaux et aux activités politiques légitimes, les détracteurs du gouvernement étant de fait traités comme des ennemis de l’État alors qu’ils n’ont pas recouru à la violence ni prôner son usage. C’est devenu un outil de répression majeur, qui semble avoir pour principal objectif d’arrêter arbitrairement et d’intimider les personnes critiques, cela au nom de la lutte contre le terrorisme, a déclaré Philip Luther, directeur de la recherche et du plaidoyer pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.

« Parmi les personnes poursuivies en justice par ce bureau, beaucoup ont été placées en détention parce qu’elles ont exprimé leurs opinions ou défendues les droits humains de façon pacifique – ces personnes n’auraient jamais dû être arrêtées. »

Le rapport d’Amnesty International présente les cas de dizaines de personnes qui ont été déférées à ce bureau, parce qu’elles défendent les droits humains ou désapprouvent le gouvernement de façon pacifique.

Sont notamment décrits les cas de Zyad el Elaimy, avocat spécialiste des droits humains et membre du Parti social-démocrate égyptien, qui a été arrêté pour avoir tenté de cofonder une coalition parlementaire, la « Coalition de l’espoir », en vue des élections législatives de 2020, et d’Abeer el Safty, journaliste qui a été placée en détention après avoir refusé d’être contrainte par la police à participer au référendum de 2019.

L’ESSOR DU BUREAU DU PROCUREUR GÉNÉRAL DE LA SÛRETÉ DE L’ÉTAT

Depuis l’accession à la présidence d’Abdel Fattah al Sissi en 2013, le nombre de poursuites engagées par le bureau a quasiment triplé, passant de 529 environ en 2013 à 1 739 en 2018.

Cette augmentation fulgurante du nombre de poursuites a permis aux autorités de placer des suspects en détention provisoire, dans l’attente des conclusions des enquêtes. En réalité, nombre de ces personnes sont détenues pendant des mois, voire des années, en l’absence d’éléments à charge, sur la base d’investigations secrètes de la police et sans possibilité de recours effectif. Les autorités ont ainsi pu reproduire la procédure de détention administrative de longue durée, autorisée au titre de la législation d’urgence et caractéristique de l’ère Moubarak dans le pays jusqu’à ce que, en 2013, la Cour suprême constitutionnelle juge inconstitutionnelle les dispositions relatives à cette procédure.

Depuis cette décision, le bureau du procureur général de la sûreté de l’État a systématiquement abusé de ses prérogatives pour cibler les opposants au gouvernement. Son ascension intervient dans un contexte de répression sans précédent des droits humains dans le pays ces six dernières années. L’état d’urgence y est renouvelé systématiquement par le président Abdel Fattah al Sissi depuis 2017.

« Le bureau du procureur général de la sûreté de l’État, l’Agence nationale de sécurité (unité spéciale de la police) et les tribunaux antiterroristes forment un système judiciaire parallèle, dans le cadre duquel les dissidents pacifiques sont arrêtés, interrogés et jugés. La normalisation du rôle de ce bureau fait apparaître un état d’urgence permanent, où sont suspendus les droits à la liberté, d’être jugées équitablement et de ne pas être torturées des personnes accusées de “terrorisme” », a déclaré Philip Luther.

Dans son rapport, Amnesty International recense les cas de 138 personnes détenues par le bureau du procureur général de la sûreté de l’État entre 2013 et 2019, s’appuyant pour cela sur plus d’une centaine d’entretiens et l’examen de documents officiels de police et de justice, de dossiers médicaux, de vidéos et de rapports préparés par des ONG et des organismes des Nations unies.

Cinquante-six d’entre elles ont été arrêtées pour avoir participé à des manifestations ou diffusé certains messages sur les réseaux sociaux, 76 en raison de leurs activités ou antécédents dans les domaines de la politique ou de la défense des droits humains, les six dernières étant accusées de participation à des violences.

Elles ont pour la plupart fait l’objet d’enquêtes pour appartenance ou assistance à un groupe terroriste ou autrement illégal dans le but de troubler l’ordre public ou de porter atteinte à la sécurité. En réalité, beaucoup n’ont été placées en détention que sur la base d’investigations secrètes de la police qui, en vertu d’un arrêt rendu en 2015 par la Cour de cassation, ne peuvent constituer des preuves à elles seules, ou bien sur la base de critiques des autorités égyptiennes formulées en ligne mais ne constituant pas un acte d’incitation.

DÉTENTION ARBITRAIRE PROLONGÉE

Le rapport révèle que le bureau du procureur général de la sûreté de l’État abuse régulièrement des pouvoirs spéciaux qui lui sont conférés par la législation égyptienne – pouvoirs habituellement réservés aux juges –, en vertu desquels il est autorisé à ordonner la détention provisoire de suspects pour une période pouvant aller jusqu’à 150 jours. Les personnes visées peuvent interjeter appel de la décision, mais le choix des recours qui seront examinés par un juge et non par un procureur est laissé à la discrétion du bureau.

À l’issue de la période initiale de 150 jours, le bureau demande aux « tribunaux itinérants en charge des affaires de terrorisme » de renouveler la détention des suspects tous les 45 jours. Là encore, c’est ce bureau qui décide qui peut ou non interjeter appel des décisions rendues par les juges. Même quand la justice a ordonné la remise en liberté des détenus, il a contourné les décisions en émettant de nouvelles ordonnances de mise en détention en lien avec de nouvelles charges.

Le bureau du procureur général de la sûreté de l’État a ainsi été en mesure de détenir arbitrairement plusieurs milliers de personnes pendant des mois, voire des années, en se fondant sur de vagues accusations de « terrorisme ». D’après les recherches menées par Amnesty International, les personnes arrêtées ont été maintenues en détention provisoire pendant 345 jours en moyenne, et 1 263 jours dans un cas, avant d’être relâchées sans être déférées à la justice. Pendant leur détention, elles ont rarement été interrogées plus d’une fois.

Le journaliste d’Al Jazira, Mahmoud Hussein, accusé d’avoir diffusé de fausses informations, est détenu depuis le 23 décembre 2016. Son ordonnance de mise en détention a été prorogée à plusieurs reprises, d’abord par le bureau du procureur général de la sûreté de l’État, puis par un juge. En mai 2019, sa libération assortie d’une mise à l’épreuve a été prononcée, mais le bureau a passé outre à cette décision, ordonnant à nouveau sa détention sur la base de nouvelles accusations.

COMPLICITÉ DE TORTURE ET DE DISPARITIONS FORCÉES

Le rapport d’Amnesty International montre également que le bureau du procureur général de la sûreté de l’État est complice de disparitions forcées et de torture. Il n’enquête jamais sur les allégations faisant état de ce type d’atteintes aux droits humains et, pendant les procès, il retient systématiquement des « aveux » arrachés sous la torture à titre d’évidence. Certain·e·s accusé·e·s ont d’ailleurs été condamné·e·s à mort et exécuté·e·s sur la base de ces aveux.

Le rapport fait état de 112 personnes soumises à une disparition forcée, qui a duré pour certaines jusqu’à 183 jours, par les forces de sécurité, principalement l’Agence nationale de sécurité.

L’avocate spécialiste des droits humains, Hoda Abdelmoniem, a été soumise à une disparition forcée pendant trois mois. Pendant cette période, elle a comparu devant des magistrats du bureau du procureur général de la sûreté de l’État et leur a indiqué qu’elle était détenue par la police dans un lieu inconnu, sans pouvoir contacter son avocat ni sa famille, mais ceux-ci n’ont pas mené d’enquête et n’ont ordonné son transfert dans un lieu de détention officiel que 90 jours après sa disparition.

On apprend également que le bureau n’a pas enquêté sur 46 cas de torture ou d’autres mauvais traitements exposés dans le rapport d’Amnesty International.

La militante des droits humains Esraa Abdelfattah a expliqué aux magistrats du bureau que des membres de l’Agence nationale de sécurité l’avaient enlevée, frappée et torturée, et qu’elle avait notamment subi une tentative d’étranglement. Ceux-ci n’ont pas ouvert d’enquête sur ces allégations.

Le bureau du procureur général de la sûreté de l’État manque également de façon systématique à son obligation d’information des accusés au sujet de leurs droits. Ces derniers ne sont pas autorisés à consulter un avocat, sont maintenus dans des conditions inhumaines et sont interrogés sous la contrainte, certains ayant notamment les yeux bandés et étant menacés de renvoi aux mains de l’Agence nationale de sécurité pour y être torturés et interrogés.

« Il est révoltant de constater qu’une institution dont la mission est d’entamer des procédures judiciaires afin de rendre justice bafoue de façon si flagrante l’obligation qui lui incombe de garantir le droit à un procès équitable et se rend complice de disparitions forcées et de torture, a déclaré Philip Luther.

« Les autorités égyptiennes doivent créer une commission d’enquête, dont les travaux seront rendus publics, sur le rôle joué par le bureau du procureur général de la sûreté de l’État dans les détentions arbitraires prolongées, sur les violations du droit à un procès équitable dont ce bureau se rend coupable et sur sa complicité dans les violences policières. »

Les avocats et avocates représentant des personnes faisant l’objet de poursuites engagées par le bureau du procureur général de la sûreté de l’État ont de leur côté indiqué avoir été menacés, harcelés, arrêtés et placés en détention en raison de leurs activités. Mahienour el Masry, avocate qui milite en faveur des droits fondamentaux, a été détenue alors qu’elle assistait à un interrogatoire d’un client dans les locaux du bureau. Mohamed el Baqer, lui aussi avocat et défenseur des droits humains, a subi le même sort.

TENTATIVE DE LÉGITIMATION DE LA RÉPRESSION

Généralement rares en Égypte, des manifestations ont pourtant eu lieu il y a de cela deux mois, suivies d’une vague d’arrestations de grande ampleur : plus de 4 000 personnes ont été interpellées par les autorités égyptiennes en l’espace de quelques semaines, beaucoup sans raison. Les enquêtes ouvertes par le bureau du procureur général de la sûreté de l’État reposaient dans la grande majorité des cas sur la participation présumée des personnes aux manifestations et sur des accusations liées au « terrorisme ».

« Les autorités égyptiennes ont tenté de légitimer leurs opérations de répression de la liberté d’expression sur la scène internationale, en prétendant qu’elles sévissent contre les “terroristes”. En réalité, elles considèrent l’opposition pacifique et l’expression de ses opinions sans recourir à la violence ni prôner son usage comme des “actes terroristes”. La communauté internationale ne doit pas se laisser berner, a déclaré Philip Luther.

« Il ne faut pas que les alliés internationaux de l’Égypte sacrifient les principes relatifs aux droits humains sur l’autel des intérêts commerciaux et en matière de sécurité. Ils doivent au contraire faire pression sur les autorités égyptiennes afin qu’elles réforment le bureau du procureur général de la sûreté de l’État et relâchent toutes les personnes détenues simplement pour avoir exprimé leurs opinions ou défendu les droits humains de façon pacifique. »