Justice pour Mohamed décédé dans une voiture de la police municipale à Béziers

« 07 avril-07 juillet : il y a trois mois déjà, Mohamed Gabsi décédait dans une voiture de la police municipale à Béziers
Toujours aucune parole officielle en direction de la famille, toujours pas d’accès au dossier, toujours pas de conclusion des analyses complémentaires demandées par le procureur…

L’été ne modifiera pas les faits, le temps n’y changera rien, la justice doit être dite.

Nous serons les témoins, nous serons les veilleurs, nous serons la mémoire

Rassemblement Place Garibaldi
Mercredi 08 Juillet 18H

Collectif Justice pour Mohamed »

Des milliers de policiers s’échangent des messages racistes sur un groupe Facebook

Publié sur Streetpress.com

Dans un groupe Facebook privé, réservé aux forces de l’ordre et qui compte plus de 8.000 membres, des policiers surtout et quelques gendarmes postent de nombreux montages, messages et commentaires racistes et sexistes.

Le montage se veut satirique, il fait surtout l’apologie de morts violentes mettant en cause des policiers. Chacun des symboles grossièrement collés sur les visages des 4 porteurs de cercueils ghanéens est une allusion lourde de sens. Le panneau « danger haute tension » pour la mort de Zyed et Bouna en 2005. Un poteau, pour le décès de Sabri à Argenteuil le 17 mai dernier. Une portière d’un véhicule de police en référence à la jambe écrasée d’un homme de 30 ans à Villeneuve-la-Garenne pendant le confinement. Et enfin un train, comme celui qui a enlevé la vie à Kémyl, 18 ans, à Montigny-lès-Cormeilles le 27 mai. Le montage – titré « le karma » – a été diffusé sur Facebook par un fonctionnaire de police parisien et approuvé par plus de 200 membres des forces de l’ordre.

Lire la suite avec les captures d’écran sur facebook

–> Nouveaux messages racistes et insultes contre StreetPress, la vie continue sur le groupe Facebook de policiers

–> SIGNEZ LA PÉTITION DE LA LDH POUR UNE POLICE SANS RACISME !

Retour sur les diverses agressions de l’extrême-droite le dimanche 17 mai à Montpellier

mardi 26/05/2020 – 17:20

1 – Communiqué du local associatif Le Barricade

Alors que la manifestation des Gilets Jaunes du samedi 16 mai a été durement réprimée par les forces de l’ordre, les militants d’extrême droite de La Ligue du Midi, de l’Action française et de la Ligue des Volontaires ont complété le travail de la police.

Acte 1 : Une douzaine de fascistes croisent un journaliste indépendant montpelliérain près de la gare. A douze contre un, ils déclenchent une bagarre avant de prendre la fuite.
Acte 2 : Les même fascistes se rendent ensuite au local associatif le Barricade, lieu au service des luttes sociales où se tiennent divers ateliers gratuits et ouverts. Ils brisent la vitrine avant de repartir en direction du centre ville.
Acte 3 : Les mêmes individus se rendent à la manifestation des groupes d’extrême droite « interdite » par le préfet. La manifestation se tient pourtant sous le regard bienveillant des forces de l’ordre. Un traitement très différent de la violence déployée la veille contre les Gilets Jaunes.
Acte 4 : Des manifestants d’extrême droite menacent une journaliste de l’AFP et lui volent son téléphone. Les fascistes prouvent encore une fois leur rôle d’auxiliaires de police au service de la classe dominante.

Enhardis, les fascistes multiplient leurs minables agressions sur Montpellier, en se pensant hors de toute atteinte. Ils se trompent. Les initiatives de solidarité, les manifestations et les lieux de résistance se multiplient. Les violences de la police et de l’extrême droite ne parviendront pas à stopper les luttes sociales.

2 – Lettre au préfet de la Ligue des droits de l’Homme de Montpellier

3- Article publié sur France bleu Hérault

Manifestations à Montpellier : la police plus souple avec la Ligue du Midi qu’avec les gilets jaunes ?