LDH-66 – Pyrénées Orientales

De nouveau des pompiers matraqués par la police lors d’une manifestation nationale à Paris (articles et vidéos)

Publié sur sudouest.fr  avec AFP

Paris : des affrontements entre pompiers et policiers lors d’une manifestation

Venus de toute la France, des sapeurs pompiers ont manifesté leur colère à Paris. Ils ont été durement repoussés par les forces de l’ordre

Des heurts ont eu lieu mardi à Paris entre les forces de l’ordre et des pompiers, qui manifestaient de nouveau pour exiger une revalorisation de leurs conditions de travail, notamment la prime de feu.

Dans un premier temps, le cortège de plusieurs milliers de soldats du feu en uniforme, quadrillé par les forces de l’ordre, est arrivé dans le calme place de la Nation, où une Marseillaise a été entonnée en choeur par les pompiers.

Des pompiers blessés

Plusieurs manifestants ont été légèrement blessés, notamment aux jambes par des éclats de grenades.

Plusieurs manifestants ont ensuite tenté de forcer un barrage métallique de police érigé pour empêcher un éventuel blocage du périphérique, brièvement envahi par les pompiers. Les pompiers ont été repoussés par les forces de l’ordre au canon à eau et par des tirs de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.

Une revalorisation de la prime de feu

Il s’agit de la deuxième manifestation nationale de pompiers en moins de quatre mois dans la capitale, à l’appel des syndicats de pompiers professionnels, mobilisés depuis l’été dernier pour obtenir du gouvernement et des collectivités locales des réponses à leurs revendications.

Ils réclament une revalorisation de la prime de feu (28% du salaire de base, contre 19% actuellement) à hauteur des primes de risques accordées aux policiers et gendarmes, le maintien de leurs effectifs, la garantie du maintien de leur système de retraite actuel et qu’une meilleure protection face aux agressions dont le nombre augmente chaque année.

Publié sur huffingtonpost.fr  et AFP

À Paris, heurts violents entre pompiers en grève et forces de l’ordre

Des heurts ont éclaté entre des pompiers en grève et les forces de l’ordre ce mardi à Paris. Certains soldats du feu se sont immolés symboliquement en pleine rue.

MANIFESTATIONS – Le sens du symbole. Plusieurs milliers de pompiers venus de toute la France sont en grève et manifestent ce mardi 28 janvier dans le centre de Paris. Des tensions sont rapidement apparues avec les forces de l’ordre déployés sur place.

En milieu d’après-midi, certains se sont symboliquement mis le feu à proximité de la Place de la République, tandis que d’autres lançaient des tirs de mortiers, interdits en manifestation. Les pompiers dénoncent leurs conditions de travail, le manque d’effectif et la revalorisation de leur prime de risque.

Au son des sifflets et sirènes, et sous les fumigènes multicolores, les pompiers, vêtus de leurs uniformes bleu marine à bandes jaunes fluorescentes, sont partis peu après 14h de la place de la République en direction de Nation, terminus de la manifestation.

Mais, selon la préfecture de police, l’itinéraire annoncé de la manifestation n’a pas été respecté, impliquant alors l’intervention des forces de l’ordre. Des affrontements violents ont éclaté entre les deux camps.

Plus tôt dans la journée, certains pompiers avaient également envahi une partie du périphérique parisien à proximité de Porte de Bagnolet. Plusieurs pompiers  ont aussi essayé de quitter l’itinéraire autorisé pour tenter de bloquer le périphérique au niveau de la Porte de Vincennes, selon la préfecture qui dénonce, dans un communiqué sur Twitter, un “inadmissible blocage”.

Ils sont de nouveau intervenus sur le périphérique vers 16h30 pour le bloquer au niveau de la porte de Vincennes, mais ils ont dû abandonner leur blocage face aux forces de l’ordre.

Rencontre au ministère dans l’après-midi

Les soldats du feu dénoncent le manque d’effectifs et de reconnaissance de leur profession et réclament des garanties pour leur retraite. Notamment une revalorisation de leur prime de feu, fixée à 19% du salaire de base depuis trente ans, selon le syndicat SUD. Les pompiers souhaitent qu’elle soit réévaluée à 28% et le gouvernement propose 25%, rapporte Franceinfo.

Il s’agit de la deuxième manifestation nationale de pompiers en moins de quatre mois dans la capitale, à l’appel des syndicats de pompiers professionnels, mobilisés depuis l’été dernier pour obtenir du gouvernement et des collectivités locales des réponses à leurs revendications. Les syndicats devaient être reçus dans l’après-midi au ministère de l’Intérieur pour discuter de ces sujets.

La manifestation nationale du 15 octobre avait réuni entre 7000 et 10.000 personnes, selon les syndicats. Elle avait été émaillée de quelques tensions après l’arrivée du cortège place de la Nation, où les forces de l’ordre avaient usé de gaz lacrymogènes et de lanceurs d’eau pour disperser les manifestants.

Les pompiers professionnels représentent 16% des 247.000 pompiers en France, les autres étant volontaires ou militaires.

Cette nouvelle manifestation s’inscrit dans un mouvement de grève démarré en juin, très suivi selon les syndicats même s’il n’a pas entraîné de perturbations majeures, les pompiers étant astreints à un service minimum.

Perpignan : un lycéen accuse la police municipale de violences lors d’un contrôle d’identité (france3-régions)

Ou va la police ? Violences policières lors des nombreuses manifestations, mais aussi en marges des manifestations ou dans les quartiers populaires. CRS, BAC, police municipale, aucune n’est épargnée par des interventions violentes disproportionnées. 

Publié sur france3-regions.francetvinfo.fr

A Perpignan, Yanis, lycéen âgé de 17 ans, accuse la police municipale de violences. Les faits se seraient produits mardi dans le quartier du Moyen-Vernet. Le mineur dénonce un contrôle d’identité plutôt musclé dont son visage porte encore les stigmates. Sa mère compte porter plainte. Témoignage.

Par Fabrice DubaultPublié le 16/01/2020 à 17:26

Le visage tuméfié, Yanis 17 ans, élève de terminale au lycée Maillol de Perpignan, se dit choqué du contrôle d’identité dont il a été l’objet mardi dernier dans le quartier du Moyen-Vernet. Un contrôle mené par la police municipale qui bascule lorsque le frère de Yanis cherche à intervenir.

Mon frère s’est énervé car ils ont voulu m’embarquer au début. Juste pour un problème d’adresse. Ils sont allés vers mon frère et l’ont tapé par terre. Un 3e m’a chopé par le col et m’a jeté à terre et ils m’ont frappé.

Sur des images vidéos tournées par une habitante témoin des faits, on voit Yanis à gauche de l’image et son frère maintenu au sol à droite. Ces images illustrent une intervention plutôt musclée.

Yanis sera finalement interpellé.

Ils m’ont mis des coups de genou à la tête, des coups de pieds, ils m’ont écrasé la tête au sol. Dans la voiture, ils m’ont menotté et ils ont jeté le chien sur moi.

Après 24 heures de garde à vue, Yanis, au casier judiciaire vierge, sort du commissariat. Il est accusé d’outrage et de violence contre des fonctionnaires de police. Sa mère ne compte pas en rester là, elle va porter plainte.

Contactée par France 3, la mairie de Perpignan ne souhaite pas réagir pour l’instant. Une enquête est en cours.

Manifestation à Perpignan le 15 janvier 2020 en hommage à Cédric Chouviat, tué dans un placage par la police

La manifestation de Perpignan le 15 janvier, en hommage à Cédric Chouviat, le livreur de Paris tué par la police suite à un placage, regroupait Gilets jaunes et syndicalistes. Les syndicats « contestataires » dont parle l’Indépendant, notre quotidien unique, au sujet de la retraite aux flambeaux sont ceux qui se mobilisent contre le projet de destruction des retraites a savoir CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, … 

Publié le 15/01/2020 à 20:28 / Modifié le 15/01/2020 à 20:32

Publié sur lindependant.fr le 15/01/2020

Perpignan : les Gilets jaunes rendent hommage au livreur décédé après une interpellation

Ce mercredi 15 janvier 2020, entre 17 heures et 18 heures, environ 70 personnes ont défilé entre la place de Catalogne et la place de la Victoire pour rendre hommage à Cédric, le livreur décédé après son interpellation le 3 janvier dernier à Paris, tout en dénonçant les violences policières. Gilets jaunes, syndicalistes et militants anarchistes étaient de la partie.

« Hommage à Cédric tué par la police. » Le message inscrit sur la banderole placée en tête de cortège avait le mérite d’être clair. Tout comme les slogans (« Police partout, justice nulle part »« La police nous protège, ça crève les yeux »…) entonnés par les quelque 70 manifestants, dont de nombreux Gilets jaunes, qui ont pris part ce mercredi 15 janvier, entre 17 heures et 18 heures, à la marche perpignanaise en hommage au livreur décédé après son interpellation le 3 janvier dernier à Paris.

« C’est une injustice totale, s’énerve un Gilet jaune, par ailleurs militant syndical, croisé dans le cortège. Les forces de l’ordre ne protègent plus la population mais le gouvernement. Le seul moyen de se faire entendre, c’est d’être nombreux dans la rue et de montrer qu’on n’est pas d’accord avec le monde que Macron propose. » 

À l’issue de la marche, les participants ont rejoint la retraite aux flambeaux contre la réforme des retraites organisée par les syndicats contestataires. 

Arnaud Andreu