UN TOIT, C’EST UN DROIT POUR TOUS

Des demandeurs de logement social, célibataires ou familles monoparentales attendant une réponse pendant des années,
Des SDF ne sachant où s’abriter la nuit,
Des familles de sans-papiers et leurs enfants jetées brutalement hors des structures d’hébergement sans aucune solution alternative,
Les chibanis, vieux travailleurs maghrébins, ne trouvant à louer que des taudis à des prix scandaleux,
Des femmes et des enfants victimes de violences obligés de rester avec leur bourreau,
Voilà l’état de l’hébergement et du logement, visible par tout le monde, principalement à Perpignan et dans la Communauté Urbaine.
Pourtant les solutions existent :

  • 27 000 logements sociaux dans le département, dont près de 17 000 dans la Communauté Urbaine,
  • des structures d’accueil pour demandeurs d’asile, ACAL, CADA, etc.
  • des foyers pour travailleurs,
  • des accueils d’urgence, Croix-Rouge, 115,
  • des associations pratiquant la sous-location,
  • des aides nombreuses pour les travaux de remises en état,
  • des aides sociales conséquentes pour payer les loyers,
  • La loi DALO (Droit d’Accès au Logement Opposable) et la loi DAHO (Droit d’Accès à l’Hébergement Opposable).

ALORS ? MANQUE D’ARGENT ? NON.
PAS ASSEZ DE LOGEMENTS,
ET PAS DE VOLONTE D’ ACTIVER LES MOYENS QUI EXISTENT :

  • Il y a 10 000 logements vacants à Perpignan
    pour les utiliser, une mairie peut mettre en œuvre la taxe sur les logements
    vacants.
  • Un maire peut les réquisitionner en cas d’urgence, et l’urgence est à
    chaque coin de rue, et un préfet peut le faire si le maire s’y refuse
  • Un maire a la possibilité d’édicter des arrêtés anti-expulsion
  • En plus des aides déjà octroyées, une mairie peut constituer une réserve
    foncière pour remettre en état les logements et les louer aux personnes
    nécessiteuses.
  • Il est possible et nécessaire de rénover le centre-ville, en y gardant ses
    habitants (éviter la « gentrification ») permettant ainsi de revitaliser la cité
    sans créer des lotissements dévoreurs de terres agricoles .
  • La mairie de Perpignan, la Communauté d’Agglo, le département
    peuvent augmenter les places d’accueil pour l’hébergement d’urgence
  • Mettre en oeuvre la loi DALO et la loi DAHO, ETC.

UN TOIT D’ABORD, UN TOIT POUR TOUS
MANIFESTATION
SAMEDI 12 MARS 10H Place CASSANYES

bougetoit66@gmail.com

27e rapport annuel sur « L’Etat du mal-logement en France » par la Fondation Abbé Pierre

27ème rapport de la Fondation Abbé Pierre (2022) : un réquisitoire sévère contre la politique du logement du président Macron


À moins de trois mois de l’élection présidentielle, la Fondation Abbé Pierre publie son 27e rapport annuel sur « L’Etat du mal-logement en France ». Alors que le pays est encore en proie à une grave crise sanitaire, ce rapport en dessine un portrait marqué par la précarisation de couches entière de la population, avec des conséquences visibles sur le mal-logement.

Jeunes entravés dans leur accès à l’autonomie, quartiers populaires enlisés, ménages touchés par la hausse des loyers et des prix de l’énergie, service d’accompagnement social engorgés… la crise du logement continue de fracturer en profondeur notre société.
La politique du « Logement d’abord » est restée, malgré certaines avancées, trop marginale au regard des coupes budgétaires subies par les APL et le secteur Hlm, si bien que les réponses aux personnes à la rue se résument encore trop souvent à des solutions d’urgence précaires.

Enfin, la Fondation dévoile ici ses propositions pour l’élection présidentielle :

relance du Logement d’abord et du logement social, encadrement des loyers, sécurité sociale du logement, éradication des passoires énergétiques, redistribution des richesses, agence nationale des travaux d’office…

À travers ces propositions, la Fondation Abbé Pierre appelle à la mobilisation générale pour faire face à la politique du logement. Cette mobilisation nécessite de nouvelles politiques de la part de l’Etat, mais aussi une implication sans faille des collectivités locales.

La Fondation Abbé Pierre appelle les candidates et candidats aux élections présidentielle et législatives à s’emparer de ces thèmes pour ne pas se résigner à voir s’accentuer la crise du logement et les fractures qu’elle creuse dans notre société.

–> Document du 27ème rapport fondation Abbé Pierre: un réquisitoire sévère contre Macron