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VENEZ REJOINDRE LE COMBAT POUR LA JUSTICE, L’EGALITE, LES LIBERTES, LA DEMOCRATIE, LA DÉFENSE DES DROITS HUMAINS

Mobilisation historique contre les violences faites aux femmes à Perpignan comme ailleurs – le samedi 23 novembre 2019 (vidéos)

A Paris (plus de 50 000 manifestants) comme ailleurs en France c’est une mobilisation importante et inédite. A Perpignan la manifestation dynamique qui a rassemblé plus de un millier de personnes était organisée par le collectif Noustoutes et le collectif Droits des femmes dont la LDH est membre.

Publié sur lindépendant.fr

Marche historique à Perpignan contre les violences faites aux femmes

« Comme un peu partout en France, une marche s’est déroulée dans les rues de Perpignan afin de dénoncer le patriarcat et les violences conjugales. 

« Prenez-moi en photo pendant que je vis encore ». À l’initiative du collectif du droit des femmes, un millier de personnes a manifesté ce samedi 23 novembre à Perpignan pour dénoncer les violences faites aux femmes.

Le cortège, parti de la gare pour la place République, s’est arrêté devant le palais de justice puis la préfecture des Pyrénées-Orientales. Une manière pour les manifestants d’appeler les autorités à une plus grande prise en compte des drames qui se jouent aux quatre coins de la France. Depuis le 1er janvier 2019, ce sont 137 femmes qui ont été assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. 

Selon les organisateurs de la marche, c’est la première fois qu’une telle mobilisation est constatée dans les rues de Perpignan. 

A noter que plusieurs personnalités politiques étaient présentes dans les cortèges. Les têtes de listes à l’élection municipale de Perpignan comme Clotilde Ripoull, Agnès Langevine ou encore Caroline Forgues. Mais aussi des futurs colistiers du candidat divers-droite Olivier Amiel. « 

Julien Marion

Publié sur france bleu Pyrénées orientales

Mobilisation contre les violences faites aux femmes à Perpignan

Entre 400 et 500 personnes ont marché dans les rues de Perpignan ce samedi, pour dénoncer les violences faites aux femmes.

Entre 400 et 500 personnes ont défilé ce samedi à Perpignan, à l’appel de plusieurs associations de défense des droits des femmes, comme un peu partout en France. La marche est partie de la gare pour rejoindre la place de la République. Sur les pancartes, des slogans chocs : « Ta main sur mon cul, c’est mon poing sur ta gueule« , « Touche pas à mon périnée-oriental« …

Dans les mots, même chose :  « Le machisme tue, pas le féminisme », « Féminicides partout, justice nulle part ».

Alors que le Grenelle des violences conjugales se terminera lundi, beaucoup ne sont pas convaincus par les premières mesures prévues. « Ce dont il y a surtout besoin, c’est d’argent » regrette une manifestante.

« Il y a des progrès de fait » nuance Monique Hernandez, membre du collectif Droit des femmes 66. « Mais sans budget supplémentaire… Il est bien évidemment nécessaire de renforcer la répression, mais selon nous, _il est encore plus important d’axer sur la prévention_. Avec pour cela des formations dans les services de police, de gendarmeries, pour les travailleurs sociaux et dans l’Education Nationale » souligne l’activiste.

Les mesures du gouvernement en la matière devraient être détaillées lundi.

JEUDI 28 NOVEMBRE À 18H30 : film-débat – « Perdus entre deux rives – Les chibanis oubliés »

JUSTICE POUR LES CHIBANIS !
(SALARIÉS RETRAITÉS ÉTRANGERS)

Des conditions de vie précaires
Les retraités étrangers ont été dans leur grande majorité recrutés dans leur pays d’origine dans
les années soixante, pour satisfaire un besoin de main d’œuvre bon marché, lié à l’essor économique
de l’époque. Premières victimes des crises successives, souvent au chômage, ils sont devenus la
proie de patrons sans scrupules qui les ont exploités et ne les ont pas déclarés. À la fin de leur vie
professionnelle, ils perçoivent des retraites dérisoires et ne survivent que grâce aux aides sociales.
Des contraintes difficilement supportables.

Mais ces aides sont soumises à des conditions strictes et complexes. Les allocations logement
exigent une présence sur le territoire de huit mois au moins par an, l’allocation vieillesse de six
mois, l’allocation handicapée de neuf mois. Les vieux retraités s’y perdent. D’autant plus qu’ils sont
victimes de contrôles administratifs abusifs et tatillons, toujours à charge, et sans possibilité de
contestation. Avec pour conséquence des réclamations de remboursement d’indus qui aggravent
leurs conditions matérielles d’existence.

Un avenir sans perspective
Corsetés par une réglementation sévère, les chibanis sont ainsi condamnés à vieillir et à mourir
en France, loin de leurs familles, avec pour seule consolation des voyages limités au pays. En 2016,
l’instauration d’une allocation de réinsertion familiale et sociale a soulevé bien des espoirs. Très
avantageuse pour l’État français, elle se substitue au minimum vieillesse (quoique très inférieure) et
fait l’économie des allocations logement. En effet, elle permet le retour définitif parmi les siens.
Hélas… elle est réservée aux seuls occupants de foyers de travailleurs ! Discrimination absurde par
le logement qui frappe la grande majorité des chibanis.

La loi doit évoluer :
◘ Droit de justification et de contradiction face aux contrôles administratifs.
◘ Effacement de la dette des indus, très souvent le fruit de la complexité des règlements.
◘ Harmonisation des obligations de présence sur le territoire : six mois pour toutes les
aides sociales.
◘ Pour les volontaires, extension de l’aide à la réinsertion pour tous les chibanis.

Il y a 10 ans, grâce à la large mobilisation des chibanis et du Collectif « SOS chibanis », beaucoup
d’entre eux avaient retrouvé leurs droits. Il est urgent aujourd’hui de nous remobiliser pour soutenir
leurs revendications, pour une retraite digne et le droit à vieillir auprès de leurs familles s’ils le
souhaitent.

Pour reconstruire cette solidarité, le collectif « SOS chibanis » et ses soutiens vous invitent à la projection du film:

Perdus entre deux rives – Les chibanis oubliés, suivie d’un débat
JEUDI 28 NOVEMBRE À 18H30
Maison des syndicats – UD CGT – Rue de la Garrigole à Perpignan

Le Collectif « SOS chibanis » est soutenu par : ASTI, CIMADE, LDH, Mouvement de la paix, MRAP, CGT, USR-CGT, CNT, FSU, Solidaires, EELV, Génération·s, FI, NPA, PCF

Pour tout contact : 09 67 25 01 47. Permanence : 7, rue Émile-Zola, 66 000 Perpignan, les lundi de 14h à 16h

Hong Kong: malgré le siège du campus les étudiants irréductibles continuent à résister

Le mouvement étudiant à Hong-Kong soutenu massivement par la population est emblématique d’une lutte résolue et irréductible pour les droits humains, pour les libertés et la démocratie, pour le droit à l’autodétermination de la population hongkongaise face à la répression de l’autorité locale sous influence du gouvernement chinois.

Publié le 21 novembre 2019 par l’AFP

Hong Kong: le siège du campus continue, passe d’armes entre la Chine et les Etats-Unis en vue

AFP / NICOLAS ASFOURI

Des dizaines de manifestants pro-démocratie jusqu’au-boutistes restaient retranchés jeudi sur un campus de Hong Kong assiégé par la police, alors que l’adoption aux Etats-Unis d’une résolution de soutien aux protestataires menace d’enflammer les relations sino-américaines.

L’Université polytechnique (PolyU) est le théâtre depuis cinq jours de la plus longue confrontation entre manifestants et forces de l’ordre depuis le début de la contestation en juin. La présence policière a cependant été nettement réduite.

Pékin n’avait pas réagi dans l’immédiat à l’adoption mercredi par le Congrès américain d’une résolution soutenant les « droits de l’homme et la démocratie » à Hong Kong. Un clair soutien aux protestataires de l’ex-colonie britannique, qui réclament le suffrage universel.

La Chine a agité la menace de représailles si le texte était transformé en loi. Avant d’être promulguée, elle doit encore être signée par Donald Trump. Le président américain devrait l’approuver, selon une source proche du dossier.

« Certains espèrent que cela dissuadera Pékin d’agir. C’est faire preuve de naïveté », a prévenu le tabloïd chinois Global Times, réputé proche du pouvoir et connu pour son ton nationaliste.

AFP /Hong Kong : siège de l’Université polytechnique

« Si nous prenons ce projet de loi américain au sérieux et si nous reculons face aux émeutes, Hong Kong subira un effondrement accéléré de l’État de droit et sera effacé du monde moderne ».

Jeudi, la Bourse de Hong Kong chutait de 1,56% en cours de séance, les investisseurs étant inquiets que l’initiative du Congrès ne vienne torpiller les efforts de la Chine et des Etats-Unis pour finaliser un accord sur leur différend commercial.

– Cocktails Molotov –

La situation sur le campus de la PolyU était très calme jeudi. Un groupe d’irréductibles se cuisinait un déjeuner dans une cantine, à partir des rares provisions qu’ils leur restaient.

Des pancartes avertissaient les passants de ne pas fumer près des endroits où sont entreposés les cocktails Molotov, prêts à être utilisés contre la police.

Sur le millier de manifestants occupant l’établissement au départ, il n’en restait que quelques dizaines, selon un décompte de journalistes de l’AFP présents sur place.

Un certain nombre ont pris la fuite, déjouant les barrages policiers ou s’échappant par les égouts. Mais la majorité se sont rendus ou ont été interpellés par les forces de l’ordre à leur sortie.

Le siège du campus avait commencé dans la violence dimanche, avec des protestataires jetant des cocktails Molotov et des briques aux policiers voulant les déloger. La police avait notamment répondu par des tirs de gaz lacrymogènes.

Des tables et chaises empilées pour former une barricade à l’intérieur de l’université polytechnique de Hong Kong, le 21 novembre 2019
Un total de 700 personnes ont déjà été arrêtées en lien avec l’occupation de l’université, a déclaré mercredi soir à la presse un responsable de la police.

A l’extérieur du campus jeudi, des agents d’entretien avaient effacé une grande partie des stigmates des affrontements, déblayant débris, ordures et éclats de verre des cocktails Molotov.

Le mouvement de protestation avait débuté en juin contre un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine continentale — où la justice n’est pas indépendante du pouvoir.

– « Grave provocation »

Ce texte a depuis été retiré, mais les manifestants ont élargi leurs revendications au suffrage universel complet et à une enquête indépendante sur ce qu’ils présentent comme des violences policières.

Les troubles refroidissent les investisseurs et font fuir les touristes, ce qui a pour conséquence d’étrangler les petits commerces et l’économie hongkongaise — désormais en récession.

Hong Kong est une région du sud de la Chine qui jouit d’une grande autonomie, de la liberté d’expression, et d’une justice indépendante.

Les Etats-Unis accordent à ce titre au territoire un statut économique particulier, qui le met à l’abri des droits de douane punitifs imposés par l’administration Trump contre Pékin.

« Si le projet de loi (du Congrès) devient une loi effective, les investisseurs y réfléchiront à deux fois avant de prendre le risque » d’investir à Hong Kong, a averti Hao Hong, analyste du cabinet Bocom International, cité par l’agence Bloomberg.

La Chine a maintes fois accusé Washington et les élus américains d’encourager la violence des manifestants à travers leurs déclarations.

Et le Quotidien du peuple, le journal officiel du Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir en Chine continentale, a dénoncé le projet de loi du Congrès comme une nouvelle « grave provocation ».

« Si les Etats-Unis persistent sur ce chemin, la Chine prendra des mesures fortes et s’y opposera avec résolution, et il conviendra aux Etats-Unis d’en assumer toutes les conséquences ».

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