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Rapport de l’IGPN : La cheffe de l’IGPN «réfute totalement le terme de violences policières» contre les Gilets jaunes…

Depuis la mi-novembre 2018 date du début du mouvement des Gilets jaunes. 3 700 blessés (dont 23 personnes ayant été éborgnées et 5 ayant eu une main arrachée); chiffre composé de 1 900 civils et de 1 300 policiers et, au 15 février 2018 il y a eu aussi 11 morts, 8 400 manifestants interpellés et 1 800 condamnés.

L’usage du LBD, la fameuse nouvelle génération de « flashballs », comme celui des grenades de désencerclement, ont bondi de 200% en 2018 – et tout particulièrement à partir de la mi-novembre, date des premières mobilisations nationales des « gilets jaunes ».

Mais « il n’y a pas eu de violences policières »…dixit Brigitte Jullien, la patronne de l’IGPN.

Publié par sudouest.fr  et AFP – le 14/06/2019

Gilets jaunes : la cheffe de l’IGPN « réfute totalement le terme de violences policières »

La cheffe de la police des polices estime que les multiples mobilisations ont mis les forces de l’ordre dans une situation de « riposte nécessaire ».

Alors que l’exécutif refuse d’employer le terme de « violences policières », s’attirant les foudres des gilets jaunes et de leurs soutiens dans la classe politique, Brigitte Jullien, la cheffe de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) s’est, jeudi, elle aussi déclarée opposée à cette terminologie et a justifié la longueur des enquêtes.

« Je réfute totalement le terme de violences policières puisque toutes les enquêtes sont ouvertes pour savoir si l’usage de la force a été fait dans un cadre légal et si la riposte est proportionnée à l’attaque qui a été subie », a avancé Brigitte Jullien.

« Des policiers qui ont l’usage de la force légitime »

« On n’est pas dans une situation où on a face à face des personnes qui ont les mêmes droits dans ces manifestations. On a des policiers qui ont l’usage de la force légitime pour eux et on a des manifestants qui commettent des infractions, c’est pour cela que les enquêtes sont différentes et plus longues pour les policiers. »

La directrice a souligné que les policiers avaient dû être mobilisés de nombreux samedis. « On n’a jamais connu ça. On n’a jamais connu des situations aussi difficiles en termes de manifestation (…) On s’est retrouvé dans une situation de riposte nécessaire des policiers ».

113 dossiers pour des ITT supérieures à 8 jours

Depuis le début des gilets jaunes et jusqu’à aujourd’hui, l’IGPN a été saisie de 265 enquêtes judiciaires, dont près de 40% (105) ont à ce jour été transmises aux parquets.

« Les parquets ne nous informent pas de leurs décisions (…) sur les classements ou les poursuites (…) immédiatement. On a demandé aux procureurs de nous informer des suites judiciaires. Ce sont eux qui sont maîtres du temps, maîtres des horloges », a expliqué Jullien.

113 dossiers concernent des incapacités temporaires de travail (ITT) supérieures ou égales à 8 jours, a-t-on précisé à l’IGPN.

>>> Publié sur le site franceculture.fr

Greenpeace publie sur son site la carte des sites de déchets nucléaires en France – qu’en est-il près de chez nous ?

La LDH défend tous les droits dont le droit à la santé et à sa protection, donc le droit de vivre sans subir les effets de la pollution par les déchets nucléaires.
Publié par Greenpeace

Voici la carte des sites de déchets nucléaires en France

Avec ses 58 réacteurs et 60 ans d’existence, l’industrie électronucléaire française produit des déchets radioactifs en masse, qui s’accumulent au fil des ans. Que deviennent-ils ? Où sont-ils stockés ? Par où transitent-ils ? Notre carte des déchets nucléaires vous permet d’en savoir plus et découvrir les sites et lieux de passages de matières et déchets radioactifs à proximité de votre commune.
 
Près des Pyrénées orientales nous avons:
 
1 –> le site de Malvesi au nord de Narbonne 

Le site de Malvesi accueille une usine de raffinage et de conversion de minerais d’uranium, exploitée par Orano (ex-Areva), qui génère des déchets radioactifs.

Il comprend aussi, sur plus de 25 hectares, un ensemble de bassins à ciel ouvert dans lesquels sont stockés des boues et résidus liquides radioactifs et chimiques.

L’état de ces bassins suscite de vives inquiétudes, notamment en cas d’intempéries ou d’inondations.

2 –> les transits routiers près Carcassonne avec l’A61 et près de Béziers avec l’A9

Deux types de convois routiers nucléaires passent à proximité de Carcassonne et de Béziers

En provenance de la Hague, des convois à haut risque transportent du plutonium issu du retraitement à destination de Marcoule.

En provenance de Marcoule, des camions transportent des rebuts de Mox (mélange de plutonium et d’uranium) à destination de la Hague.

Nous sommes toutes et tous concerné.e.s par les déchets nucléaires. Alors qu’un débat public sur la gestion des déchets radioactifs se tient jusqu’au 25 septembre, chaque citoyen.ne doit pouvoir faire entendre sa voix, pour que l’industrie nucléaire ne soit pas la seule à s’exprimer.

Vous pouvez agir face à la crise des déchets nucléaires

Pourquoi une carte des déchets nucléaires ?

Les déchets nucléaires ne concernent pas seulement les riverains des centrales nucléaires. Ils se sont accumulés sur l’ensemble du territoire français métropolitain. A elle seule, l’industrie électronucléaire est responsable de près de 60 % des déchets radioactifs produits en France, soit près d’un million de mètres cubes selon l’inventaire officiel de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).

Ces matières et déchets radioactifs circulent de leur lieu de production à un lieu d’entreposage ou de stockage à un autre, souvent à l’insu des riverains. C’est cette réalité de la crise des déchets nucléaires que nous exposons à travers cette carte des sites et points de passage des matières et déchets radioactifs.

Que montre cette carte des déchets nucléaires ?

La carte des déchets nucléaires créée par Greenpeace présente uniquement les principaux sites d’entreposage et points de transit des déchets radioactifs générés par l’industrie électronucléaire, des installations industrielles et de recherche liées à cette industrie ainsi que trois sites militaires.

A cela s’ajoutent des matières radioactives, non considérées comme des « déchets nucléaires » par l’industrie car théoriquement « valorisables ». Dans les faits, elles sont très peu réutilisées : seul 1% du combustible usé est réellement valorisé. Le reste s’accumule, sans perspective de réutilisation.

Nous avons choisi de représenter sur notre carte, en plus des déchets officiels répertoriés par l’Andra, plusieurs lieux de passage (routes, gares…) ou d’entreposage de combustibles usés et de substances issues du retraitement (tel que le plutonium). Ces matières, non classées parmi les déchets, n’en sont pas moins dangereuses. Elles circulent et s’accumulent aux quatre coins de France.

Cette carte ne mentionne pas en revanche les déchets radioactifs issus de la médecine, de la recherche fondamentale (hors secteur électro-nucléaire et/ou militaire) et d’autres activités civiles et militaires.

D’où viennent les données de cette carte ?

Les sites d’entreposage et de stockage de déchets radioactifs sont ceux répertoriés par l’Andra. Les points de transit des convois nucléaires ont eux été identifiés par Greenpeace, sur la base de nos observations. Ces convois circulent dans des gares et sur des routes très fréquentées et sont donc facilement identifiables par tout un chacun.

Pour en savoir plus sur les déchets nucléaires

Notre carte des déchets nucléaires présente les sites et points de passage de déchets radioactifs, avec des fiches sur chaque lieu. Les détails sur les différents types et caractéristiques des déchets qui s’y trouvent sont disponibles sur le site de l’inventaire de l’Andra. Pour plus d’informations sur la crise des déchets nucléaires, vous pouvez également consulter nos articles et rapports :

Les familles de migrants – dont 15 enfants – jetés à la rue par le maire de Perpignan

Migrants à la rue (40 personnes dont 15 enfants), leurs effets personnels, dont les jouets et les vêtements, jetés sur le trottoir! Bravo et merci Mr Pujol, maire de Perpignan, pour votre sens de l’hospitalité. Vous pouvez compter su la LDH-66, membre du Collectif de soutien aux sans-papiers, qui ne manquera pas de vous faire une sacrée publicité!

Publié sur l’Indépendant

Les effets personnels des migrants ont été vidées sur le trottoir de la rue Zola.PAUL MANGIN
Publié le 12/06/2019 à 18:24 / Modifié le 12/06/2019 à 20:25

Migrants à Perpignan : le squat de la rue Zola évacué ce mercredi

Le squat ouvert le 12 avril dernier près de la médiathèque a accueilli jusqu’à près de 40 personnes, dont une majorité de demandeurs d’asile.

L’opération s’est déroulée au petit matin. Ce mercredi 12 juin, sur les coups 6 heures, les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation du squat ouvert le 12 avril dernier au 11 rue Emile-Zola, dans un bâtiment communal visiblement inoccupé. Des migrants venus de Géorgie, de Russie, du Maroc, d’Arménie ou d’Albanie y avaient notamment élu domicile.

« La plupart des occupants du lieu (entre 35 et 40 personnes, dont une quinzaine d’enfants) étaient des demandeurs d’asile, qui auraient dû être logés par l’État, précise Maryse Martinez, du comité de soutien aux sans-papiers. Après l’évacuation, les policiers et employés municipaux ont vidé les effets personnels des demandeurs d’asile sur le trottoir. Certains se sont fait voler des affaires… Il y avait eu une décision du tribunal. On savait qu’il fallait partir. On demandait juste un délai jusqu’à dimanche. »

Pour mémoire, le 29 avril dernier, le tribunal de Perpignan, saisi par la mairie, avait ordonné aux migrants de quitter les lieux. La municipalité et les services de l’État mettent en avant ce jugement pour justifier l’évacuation.

Plus d’informations dans l’article disponible dans la zone payante du site.
Arnaud Andreu

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