La solidarité n’a jamais été inscrite dans aucun code comme un délit.
Cependant, des militants associatifs, qui ne font que venir en aide à des personnes en situation de très grande précarité, se retrouvent aujourd’hui face à la justice .
C’est le cas en particulier de militants de la vallée de la Roya qui ont apporté leur aide aux migrants.
Des associations de solidarité messines se sont réunies à l’initiative de la LDH, pour envisager une réponse locale à l’appel national de 100 organisations associatives et syndicales.
Nous avons proposé aux adhérents et amis des organisations associatives et syndicales de signer la déclaration_personnelle accessible par ce lien.
Le 9 février, nous avons remis 133 déclaration de solidarité à Monsieur le Procureur de la République.
Pour en savoir plus :
- le manifeste de soutien
- la page facebook de la Roya citoyenne
- le point des décodeurs sur le délit de solidarité
Pour le plaisir, un grand merci aux lecteurs de Nice Matin qui ont désigné comme citoyen azuréen de l’année Cédric HERROU qui a été jugé en appel le 10 février. Une reconnaissance de son action, et une manière d’afficher que les valeurs d’accueil ne sont peut être pas si minoritaires que ce que l’on nous laisse entendre.
Le procureur a requis contre lui 8 mois de prison avec sursis, interdiction de se déplacer en dehors des ses déplacements professionnels.
Ces épisodes juridiques pourraient encourager le législateur à lever le flou sur les limites du « délit de solidarité ».
Partager la publication "Délit de solidarité"