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18 décembre – Journée des migrants – Appel à rassemblement
18 décembre 2021
Migrants, exilés, demandeurs d’asile, étrangers, sans papiers, humains tout simplement
Défendons le principe de fraternité
Ils-elles sont présenté.es à longueur d’année comme des problèmes, font l’objet du concours de la proposition la plus inhumaine, de la déclaration la plus xénophobe, de l’affirmation la plus mensongère de la part de candidats et aspirants candidats aux élections. Elles et ils sont soumis à des politiques de rejet de plus en plus dures.
Et pourtant :
- les humains qui bougent, les migrations, les cultures qui s’enrichissent les unes les autres cela a toujours existé, cela fait partie de l’histoire de notre pays comme de beaucoup d’autres. Et, malheureusement, les discours racistes, les fantasmes de grand remplacement font aussi partie de l’histoire de l’humanité, ils en sont la pire face à l’origine des pires crimes
- toutes les études sérieuses montrent que les immigrations ne sont pas un coût, elles sont bien souvent une ressource. On l’a encore vu avec leur place chez les « premiers de corvée » de la crise sanitaire
La Ligue des Droits de l’Homme participe à une action quotidienne avec toutes les organisations, toutes celles et ceux avec qui nous pouvons partager des valeurs de fraternité.
A l’occasion de la journée internationale des migrant.e.s nous appelons à manifester le 18 décembre
à Briey devant la sous préfecture à 10h
A METZ parvis des droits de l’homme à 14h
Nous réaffirmons des propositions de mesures prioritaires pour lesquelles nous luttons allant dans le sens de ces valeurs :
- le respect du droit d’asile et particulièrement des voies d’accès sûres pour que les routes maritimes et terrestres ne soient plus de grands cimetières, pour que l’on cesse compter chaque année les milliers de morts en Méditerranée, dans la Manche, dans les déserts, aux frontières
- la remise en cause du règlement de Dublin, qui condamne des dizaine de milliers de personnes à l’errance en voulant les forcer à déposer leur demande d’asile dans le premier pays européen où elles sont arrivées et non là où elles le souhaitent
- la suppression de la notion de pays surs qui crée une procédure d’examen de leurs dossiers au rabais pour les originaires de certains pays
- le respect des droits de l’enfance, que dans chaque situation où des enfants sont impliqués, la première considération soit l’intérêt supérieur de l’enfant (principe de non-séparation d’enfants de leurs parents, droit au séjour des mères étrangères d’enfants français aujourd’hui systématiquement contesté, familles menacées d’expulsion,….)
- l’ouverture des possibilités de régularisation que ce soit par le travail, pour des raisons de vie privée et familiale
- une juste évaluation de l’âge des jeunes se présentant comme Mineurs Non Accompagnés dont beaucoup sont aujourd’hui rejetés après une évaluation à charge
- leur régularisation à la majorité, que réclament tant de leurs formateurs, camarades de lycée, employeurs qui constatent tous leurs apports positifs à notre société.
- la fin des réglementations d’exception en Outre-Mer
- accès aux droits fondamentaux, particulièrement mise à l’abri, santé, indépendamment des situations administratives. Personne ne doit dormir à la rue parce qu’il n’a pas le bon papier
- facilitation de l’accès aux services publics et notamment fin de la dématérialisation obligatoire, moyen d’exclusion des droits