Vous allez sur le net, vous laissez des traces, des données…

Par exemple, quand vous consultez le site de la section de Metz, nous savons à peu près dans quelle ville vous êtes.

Nous ne l’enregistrons pas comme une donnée associée à vous.

Pour avoir une idée des traces que vous laissez lors d’une consultation d’un site, faites le test proposé par la CNIL

Ces données peuvent être l’enjeu de contrôle des libertés. Elles alimentent des bases de données commerciales qui permettent de cibler la communication commerciale qui vous est adressées dès que vous êtes sur le net.

Pour protester contre les atteintes aux libertés sur le Net, la LDH a crée l’observatoire les libertés du numérique avec d’autres associations. Cet observatoire interpelle la commissaire européenne à la justice chargée des négociations, afin qu’elle fasse respecter les accords européens conclus avec les Etats Unis.

Par ailleurs, la CNIL met publiquement en demeure Facebook de se conformer dans un délai de 3  mois à la loi informatique et libertés. Les autorités de protection des données de Belgique, d’Allemagne (Land d’Hambourg), d’Espagne, et des Pays-Bas poursuivent leurs investigations, dans le cadre de leurs procédures nationales respectives et dans le cadre d’une coopération administrative internationale.

controle_des_donnees

Origine de l’image : https://controle-tes-donnees.net/

 

Projet de loi Constitutionnelle de Protection de la Nation -lettre aux députés et sénateurs

La LDH Moselle a adressé un courrier aux sénateurs et députés pour condamner le projet de déchéance de nationalité et pour leur demander instamment de ne pas voter en faveur du projet de loi Constitutionnelle de Protection de la Nation , le 3 février 2016 à Versailles.

Lettre_aux_parlementaires_2016_01_06

 

Etat d’urgence, déchéance de nationalité…

Pour nous, c’est définitivement non !

Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

Signez la pétition : http://www.nousnecederonspas.org/

Un peu d’histoire, de réflexion, de droit à propos de l’état d’urgence, de sa prorogation : le texte d’Henri LECLERC « crimes et libertés » publié sur le site de l’Institut Tribune Socialiste et accessible ici : Etat_urgence_decheance_nationalite_H_LECLERC.