compilé et présenté par Claude Cirille, journaliste et adhérent LDH Pour cette dernière émission de l’année 2022, nous vous proposons ce soir un regard rétrospectif sur les 12 mois écoulés et sur le travail réalisé par les équipes de la ligue des droits de l’homme section Paris 10/11.
En 2022, année électorale, les sujets de préoccupation et de mobilisation n’ont pas manqué,
l’équipe de « Fréquence Droits » s’est ainsi intéressée :
– à la ville de Stains, stigmatisée par l’extrême droite,
– à la justice restaurative,
– aux failles du droit international,
– à celles de nos institutions,
– au projet alternatif que constituent les « communs ».
Nous avons aussi travaillé sur :
– le racisme structurel à la faveur d’une production théâtrale, réalisée en collaboration avec la compagnie Naje,
– et nous avons traité des questions d’hygiène des plus déshérités de notre société.
Et le meilleur est à venir. Nous abordons 2023, la tête et le cœur pleins de projets, de détermination et d‘enthousiasme.
Mais la section Paris 10/11 de la Ligue des droits de l’homme, ce sont aussi plusieurs initiatives militantes qui ont rythmé l’année. Nous en parlerons.
Boudjemaa Dahmane, Président de la section 10/11 de la LDH de Paris, nous en donnera tous les détails.
La Fédération de Paris et le Groupe de travail Santé – Bioéthique organisent un événement autour de la commémoration du
120° anniversaire de la grande loi de santé publique de 1902.
Occasion de se demander ce qu’est la santé publique, comment elle a évolué depuis 120 ans, et dans quelle situation elle se trouve aujourd’hui. .
4 tables rondes successives,
plus d’une quinzaine d’intervenants et intervenantes, professionnels de la santé, chercheurs, associations.
La santé publique d’hier à aujourd’hui Les déterminants de santé publique : facteurs sociaux, travail, environnement… Les acteurs de la santé publique : collectivités territoriales, associations, centres de santé… Les modalités d’action en santé publique entre contrainte et démocratie
Accueil à partir de 9 h 15 Entrée libre et gratuite – Réservation conseillée Réservation, programme, intervenant.es : site.ldh-france.org/paris Il sera possible de suivre les interventions en ligne Le lien sera communiqué dans la semaine précédant le colloque
Une grande loi de santé publique du 15 février 1902 prévoyait, entre autres choses, des contraintes visant à la salubrité publique et à la solidarité en pesant sur les propriétaires d’immeubles insalubres et en décrétant la première obligation vaccinale générale (à l’époque contre la variole).
Quelle est la place de la santé publique en France 120 ans après ? Comment est elle pensée, conduite et déclinée ? Comment cette approche collective se concilie-telle avec les droits reconnus aux usagers dans le champ de la santé ? En premier lieu, le droit à voir sa santé protégé, reconnu constitutionnellement, mais aussi les droits des malades -et un dispositif de démocratie sanitaire- avec la loi dite Kouchner dont on a fêté aussi cette année le vingtième anniversaire ? Les intérêts individuels et collectifs vont-ils de pair ? L’individu peut-il être contraint au nom de la solidarité ? Le colloque « La santé publique hier et aujourd’hui » organisé par la LDH, tend à croiser les regards d’historiens, de sociologues, de médecins, de scientifiques et de représentants associatifs sur cet objet.
Intervenants et Intervenantes dans l’ordre des tables rondes
Jean-Paul Gaudillière (historien des sciences, Inserm-EHESS, laboratoire Cermes3) ; Dan Ferrand-Bechmann (sociologue, professeure honoraire Université Paris 8, membre de la LDH Paris) ; Laurène Chesnel (vice-présidente CNCDH 2019-2022, rapporteure de l’Avis CNCDH sur les inégalités sociales de santé adopté à l’unanimité le 17/2/2022) Judith Rainhorn (historienne de la santé au travail, professeur à l’Université Paris1) ; André Cicolella (ingénieur chimiste, toxicologue, président fondateur du réseau « Environnement Santé ») ; Jean-Paul Vernant (professeur émérite d’hématologie à Paris 6, vice-président de la Ligue contre le Cancer) ; Jean-Michel Belorgey (conseiller d’Etat ; communication d’un entretien filmé pour ce colloque) ; Eve Plenel (directrice de la Santé publique de la Ville de Paris) ; Jérôme Voiturier (directeur général de l’Uniops), Bernard Moriau (médecin de terrain, en particulier auprès des migrants, Médecins du Monde) Agnès Bourdon-Busin, ancienne administratrice de l’APF France handicap. Lydia Caillaud (médecin en centre municipal de santé, co-organisatrice du 61e congrès national de l’USMCS en octobre, titré ‘’Enfin la santé publique !’’), François Bourdillon (médecin de santé publique, ancien directeur général de Santé publique France, coauteur en 2011 du « Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire ») ; Michel Bass (médecin de santé publique, sociologue, directeur de l’Afresc) ; Luigi Flora (codirecteur patient, Centre d’innovation du partenariat avec les patients et le public, Université Côte d’Azur, Centre d’étude des solidarités sociales) ; Sophie Crozier (neurologue en CHU, cofondatrice du Collectif Inter Hôpitaux, membre du Comité consultatif national d’éthique) ;
Tables rondes animées par : Jean-Luc Deryckx (bureau LDH Fédération de Paris et coorganisateur du colloque), Dan Ferrand-Bechmann (sociologue, professeure honoraire Université Paris 8, membre de la LDH Paris), Elsa Vivant (sociologue et urbaniste, membre du GT LDH Santé-bioéthique) et Philippe Laville (ancien formateur de professeurs de SMS et de soignants ; élu national et co-animateur du GT santé-bioéthique LDH)
une proposition de la LDH Paris et du Groupe Santé Bioéthique
Le 14 juillet 1953, à l’arrivée d’une manifestation, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes… Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relève sept morts : six Algériens et un syndicaliste français et de nombreux blessés dont cinquante par balle. Depuis plusieurs années un collectif d’associations animé par la LDH, avec Attac 12e, la Commune libre d’Aligre, le Maghreb des films, le PCF 12e, Solidaires Paris, et l’UL CGT 12e commémorent cet événement, avec le soutien actif de la Mairie du 12e. C’est une occasion d’assurer le devoir de mémoire et de réfléchir et échanger sur des sujets comme l’Algérie hier et aujourd’hui, la répression policière, le droit de manifester, le colonialisme, etc.
Nous vous invitons cette année encore à partager souvenir, débat et convivialité, Mercredi 13 juillet 2022 18 heures 30
Commémoration :
Dépôt de gerbes, prises de paroles,débat avec des élus le la Mairie du 12e, l’historien Nedjib Sidi Moussa, l’avocat Arié Alimi
Place de l’île de la Réunion Paris 12e 20 heures 30
Bal populaire avec l’orchestre FANFARINHABoissons et restauration sur place, librairies…Au kiosque à musique de la place de la Nation
Le film de Daniel Kupferstein « Les balles du 14 juillet » sera projeté au cinéma Majestic Bastille, Paris 11ele dimanche 10 juillet à 11 heures. La projection sera suivie d’un débat.
Rassemblements le samedi 16 avril partout en France A PARIS 14hPLACE DE LA NATION
Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Paris à 14h place de la Nation
L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir. Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité. L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite. En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité. Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Paris, le samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Elysée »
➤ Participez au rassemblement parisien, le samedi 16 avril à 14h, place de la Nation à Paris.➤ Faites nous remonter les informations sur vos rassemblements en région.
Premiers signataires : Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid) La Cimade,
, EN PRÉSENCE DE ELIANOR MONKAM ET EDWY PLENEL JOURNALISTE ET DIRECTEUR DE MEDIAPART
DIMANCHE 10 AVRIL 2022 À 11H AU MAJESTIC BASTILLE
MEDIA CRASH – QUI A TUÉ LE DÉBAT PUBLIC? Un film de Luc Hermann et Valentine Oberti
Séance suivie d’une rencontre avec Elianor Monkam et Edwy Plenel journaliste et directeur de Mediapart
Il y a ce que vous voyez, ce que certains souhaitent que vous voyiez, et ce que vous ne voyez pas. Jamais la France n’a connu une telle concentration des médias privés. Quelques industriels milliardaires, propriétaires de télévisions, radios, journaux utilisent leurs médias pour défendre leurs intérêts privés. Au détriment de l’information d’intérêt public. En cachant ce qui est essentiel, en grossissant ce qui est accessoire, ces médias façonnent, orientent, hystérisent pour certains le débat. Avec la complicité de certains responsables politiques, qui s’en accommodent volontiers.
Mediapart et Premières Lignes vous racontent les coulisses des grands médias.
Rendez-vous mensuel, en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai
au Lieu-Dit 6 rue Sorbier Paris 20Avec Arié Alimi, avocat, membre de la Ligue des droits de l’Homme, Capucine Blouet et Anaïs Gournay, membres de l’Observatoire parisien des libertés publiques
Venez débattre de la concentration des médias et des maisons d’édition, et de la menace Bolloré.Stands, prises de parole, tables-rondes… Avec la participation de : Arié Alimi (Avocat), Taha Bouhafs (Journaliste), Sylvain Bourmeau (Journaliste), Laurence De Cock (Historienne), Cécile Duflot (Directrice Général d’Oxfam), David Dufresne (écrivain), Edwy Plenel (Journaliste et président de Mediapart), Jean-Baptiste Rivoire (Journaliste), Denis Robert (Journaliste), Salomé Saqué (Journaliste), Daniel Schneidermann (Journaliste)…
10 ANS APRÈS LA TUERIE DE L’ÉCOLE JUIVE DE TOULOUSE, NOUS DISONS “NON À L’ANTISÉMITISME
Journée de mobilisation contre l’antisémitisme organisée, en cette date anniversaire,le 13 mars 2022, à Paris, par le RAAR (appel signé par la LDH) Voir l’appel en pièce jointe
Débat public sur les événements de Toulouse de 13h30 à 16h00 : grande salle, 31 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris – Métro Colonel Fabien.
Marche au départ de la place de la République, rendez-vous à 16h30. Le cortège se rendra sur le Parvis des 260 Enfants dans le 4e arrondissement.
Non à l’antisémitisme. Non à tous les racismes.
Hommage national aux morts de la rue le 15 mars 2022 à Paris
Je me fais le relais du Collectif Les Morts de la Rue pour vous faire parvenir l’invitation à L’HOMMAGE NATIONAL AUX MORTS DE LA RUE QUIAURA LIEU
MARDI 15 MARS 2022,
sous forme d’une marche silencieuse dans le Nord-Est de Paris 12H15 : DÉPART PLACE STALINGRAD 13H : ARRIVÉE AUX BUTTES-CHAUMONT. DÉPÔT DE FLEURS SUR LES GRILLES FACE À LA MAIRIE DU XIXE
Au moins 623 décès de personnes sans-domicile ont été appris en 2021 sur le territoire français. Elles avaient 49 ans en moyenne. 561 hommes, 62 femmes, 4 enfants de moins 5 ans et 13 de moins de 19 ans et 4 personnes de plus de 80 ans. Chacune de ces personnes était quelqu’un. Elles n’étaient pas que SDF ou un numéro sur la liste. Elles avaient été documentariste ou artificière, soignaient les pigeons ou faisaient rire les enfants ou encore étaient cuisiniers et gourmets… Nous nous associons à la peine de ceux qui ont connu, aimé, soutenu ces personnes. RDV le 15 mars pour cette marche-hommage où nous saluerons la mémoire de chacune de ces 623 personnes dont nous avons appris le décès et de celles bien plus nombreuses restées ignorées.
Bérangère Grisoni – 06 60 06 07 93 – @BeGrisoni [1] _En interpellant, en honorant ces morts, nous agissons aussi pour les vivants !_
En avant goût de notre pièce de Théâtre Forum « Tu viens d’où, toi ? les 5 et 6 mars … Pap Ndiaye & Gilles Manceron seront nos prochains invités sur Fréquence Droits lundi 28 février de 18h à 19h
c’est sur ALIGRE FM 93.1 >> HISTOIRE(S) DE RACISME SYSTÉMIQUE Fréquence Droits, le rendez-vous mensuel de la LDH, section 10/11, sur Aligre FM a décidé de s’emparer des mots « racisme systémique » et « privilège blanc » qui se sont imposés dans le vocabulaire politique français, non sans provoquer, débats, controverses et parfois malentendus, pour exprimer leur vérité, leur force et leur subtilité.
Le fil conducteur de cette émission sera le spectacle « Tu viens d’où, toi ? »,un spectacle pensé par la LDH et la compagnie NAJE qui fera l’objet de deux représentations les samedi 5 mars à 20h00 et dimanche 6 mars à 15h00 à la Maison des métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris. Avec les témoignages d’Irène, Noria, et Aza, membres de la troupe (à 50% blanche et 50% racisée) ainsi que Farida Aouissi, et Fabienne Brugel, comédiennes et autrices. En studio, deux éminents historiens :Pap Ndiaye, Professeur des universités, et directeur général du Musée National de l’Histoire de l’Immigration situé au Palais de la Porte DoréeEtGilles Manceron, membre de la Ligue des Droits de l’Homme et du Comité de vigilance face aux usages publics de l’HistoireAvec eux, il sera question de donner un sens aux mots utilisés, d’éclairer certains des débats qui agitent la société française de 2022, et de répondre à plusieurs questions essentielles :Comment expliquer qu’une droite réactionnaire ait pu imposer ses thématiques dans l’espace public ? Comment agir face au racisme structurel et comment s’allier, entre blancs et racisés, dans la lutte décoloniale et antiraciste ?
Débat animé par Claude Cirille avec Boudjemaâ Dahmane, président de la section Paris 10-11 de la LDH