LDH Paris 20

Dimanche 12 novembre: L’Ecran Des Droits: « Mitard, l’angle mort » , au Majestic Bastille

« l’angle mort » de Laurence Delleur et Vincent Marcel, au cinéma Majestic Bastille le 12 novembre à 11h

Soutien à Safyatou, Salif et Ilan victimes d’une grave agression policière

Le Comité Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan dont la LDH Paris 20 fait partie organise une soirée de mobilisation et de soutien à ces trois enfants.

Dans la nuit du 13 avril, à Paris 20, leur scooter a été percuté volontairement par une voiture de police provocant leur chute. Safyatou, la conductrice, a passé plus de deux mois à l’hôpital. Son petit frère, Salif, 13 ans, blessé au foie va mieux. Ilan, 14 ans, souffre d’une fracture au genou.

Cet acte criminel des policiers a donc des conséquences gravissimes sur les enfants.

On ne sort pas indemne d’une « tentative d’assassinat par une personne dépositaire de l’autorité publique » intitulé de la plainte déposée au nom de la famille par Maitre Arié Alimi.

Venez Nombreux ! Mercredi 13 septembre -19h- Flèche d’or- 102 bis rue de Bagnolet 75020, pour rompre l’isolement, pour que cela ne se reproduise plus!

Une cagnotte de soutien a été créée : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/soutien-verite-et-justice-pour-safyatou-salif-et-ilan

Hommage à François Géze

François Géze est décédé le 28 août. Ce décès touche la LDH car François était un militant politique engagé pour les droits des peuples et des personnes. En février 2019, le peuple algérien est descendu dans la rue par milliers. Ce fut durant plusieurs mois le Hirak, le mouvement contestataire populaire. En décembre de la même année, la LDH de Paris 20 a organisé une réunion publique à l’Ageca. François Géze était un des intervenants. On trouvera ici une interview de lui réalisée à cette occasion

Mayotte, des conditions de vie extremement précaires…

Résumé de la situation à Mayotte évoqué lors d’une réunion de la ldh Paris 20 en mai 2023, avec Jean-Baptiste Eyraud et Patrick Mony du DAL (Droit Au Logement), Cyrille Hanappe de Actes Et Cités,
https://www.actesetcites.org/projets


-Une Natalité très importante:

5 enfants par femme, âge moyen 23 ans, plus de la moitié de la population a moins de 17 ans. Il y
aurait entre 3000 et 4000 mineurs isolés sur l’ile dont certains vivent dans des villages d’enfants dans
la forêt.


-Des besoins de base non satisfaits:

77 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Les besoins essentiels sont peu satisfaits : eau, santé, éducation non garantie, logements
insalubrité:(Manque de médecins, pas d’aide médicale de l’État (AME) un dispositif permettant aux étrangers ensituation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins et la Complémentaire santé solitaire (exCMU-c) inexistante.)
Manque d’enseignants et d’écoles 6000 enfants sont non scolarisés, et les autres ont en classe
par demie journée.
Manque d’avocats, d’assistantes sociales …


-Logements insalubres :

28 % des logements ne disposent pas d’eau courante, 59 % n’ont pas de
toilettes à l’intérieur de l’habitation et 52 % n’ont ni baignoire ni douche » Seulement 3%
bénéficient de logements sociaux, il n’y a que 200 logements sociaux à Mayotte et 50 % de la
population vit en bidonville.
L’état cherche à investir 90 mille euros dans des nouveaux logements et a fait appel à des
architectes pour ces projets qui ne sont pas encore commencés alors que les démolitions de
bidonvilles commencent…

-Misère
Selon l’Insee, le PIB par habitant est près de 4 fois inférieur au niveau national, et 32 % des
personnes de 15 ans ou plus sorties du système scolaire possèdent un diplôme qualifiant. Le
montant du RSA est de la moitié de celui de la métropole, et il n’est accessible seulement qu’à
partir de 15 ans de présence régularisée, 10 % de la population vote (pas celle des bidonvilles).
Des Mahorais qui ont la nationalité française souhaitent quitter l’île pour rejoindre la métropole
et vivre plus dignement.


-Comorien et Mahorais:

Selon l’Insee : moitié population française, moitié étrangères principalement des Comores.
En 2019 le flux entrant d’immigrés clandestins était évalué à environ 25 000 à 30 000 personnes
par an, pour 18 000 à 20 000 reconduites à la frontière. Mayotte est le département qui expulse le
plus.
Les reconduites aux Comores séparent les familles, des enfants sont confiés à des adultes qu’ils ne
connaissent pas toujours ou sont abandonnés. Beaucoup de Comoriens chassés reviennent régulièrement.
La stigmatisation des étrangers, la misère, et le désinvestissement de l’état aboutit à de la
violence de jeunes mahorais autant que de jeunes étrangers.


L’Opération Wuamsushu:

Les expulsions ont démarés le 22 mai avec un mois de retard, l’ objectif: démolition des bidonvilles pour arriver à 1200 d’ici la fin de l’année. En réalité : expulsions sans solutions de relogement pour plus des 2/3. Les expulsions vers les Comores reprennent et la présence policière est renforcée, le climat est inquiétant :la population est encore plus fragilisée et la haine risque d’amener une dégradation amplifiée de la vie socialeraser 1 250 d’ici à « la fin de l’année


-La Contestation:
L’Ucij (Uni·e·s contre l’immigration jetable,400 associations), des syndicats, le CNCDH (Commission
nationale consultative des droits de l’Homme), l’Unicef, la Cimade, le DAL… dénoncent la situation.
La France a été condamnée régulièrement par l’Onu qui considère que les quatre îles forment un
territoire unique admis en tant que tel aux Nations-Unies depuis 1975.
Une revendication indispensable: le développement des droits sociaux à Mayotte tel qu’ils sont appliqués en métropole en particulier le droit à un montant de RSA equivalent…

Dimanche 11 juin: L’Ecran Des Droits « De l’eau jaillit le feu »au Majestic Bastille

Dimanche 11 juin, à 11h au cinéma Majestic Bastille, (2 boulevard Richard Lenoir75011 Paris) venez assister à la projection du film: « De l’eau jaillit le feu »

« De l’eau jaillit le feu » en présence du réalisateur Fabien Mazzocco
et de Lionel Brun-Valicon, coordinateur du GT Environnement de la LDH
« De l’eau jaillit le feu » n présence du réalisateur Fabien Mazzocco
et de Lionel Brun-Valicon, coordinateur du GT Environnement de la LDH

Dans le marais poitevin, des milliers de personnes sont aujourd’hui engagées dans une lutte contre un projet de méga-bassines. Comment ce territoire à l’image si paisible est-il devenul’épicentre d’une véritable guerre de l’eau ? Un jour, l’eau viendra peut-être à nous manquer, alors ce beau film permet de se saisir de cette mobilisation localeau retentissement national pour débattre de nos communs ; il est un appel à sauver ce qui est encore possible,une incitation à nous interroger sur la manière de préserver cette ressource, ce bien commun dont nous sommes tous dépendants et quelque part responsables.  Il encourage les citoyens, les collectifs et associations, à s’engager dans cette lutte dont on espère que l’issue sera positive.

Film soutenu par la LDH :

ldh-france.org/la-ldh-soutient-de-leau-jaillit-le-feu-un-documentaire-de-fabien-mazzocco/

http://dulaccinemas.com/film/150197/de-l-eau-jaillit-le-feu/cinema/2736/majestic-bastille

Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humainsorganise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) /Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme,et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai,s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débatsen présence de l’équipe du film et d’expert.e.s du ou des sujets abordésdans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.

Exposition « migrations », mairie du 20 eme, du 15 au 26 mai

L’exposition « regard sur les migrations forcées » , a été réalisée par le resf Hautes-Pyrénées, c’est une très belle exposition, n’hésitez pas à venir la voir…
Du lundi au vendredi : 8h30 à 17h – jeudi de 8h30 à 19h30 – samedi de 9h à 12h30
Hall de la mairie du 20e, 6 place Gambetta
Du lundi 15 au vendredi 26 mai


Dans une économie mondiale où tout se vend et tout s’achète, les mafias prolifèrent et
gangrènent de nombreux États. Dans certains pays, la pression qu’elles exercent conduit les
populations à fuir. Ces migrations forcées peuvent alors devenir une nouvelle source de profit
pour les mafias.
La reconnaissance des différences en matière d’orientation sexuelle ou d’identité de
genre date de la fin du XXe siècle et varie beaucoup selon les pays. Le risque de mort ou de
persécution pour ces minorités entraîne certains à se réfugier dans des pays qui reconnaissent
leurs droits.
Au nom de la Liberté d’expression et de la Liberté de la presse, les journalistes exerçant
leur devoir d’information sont amenés à révéler les corruptions, les manipulations, les
exactions, etc… perpétrées par ou avec la complicité du pouvoir en place. Ils peuvent être
contraints à fuir leur pays face aux menaces et atteintes à leur encontre et à celle de leur
famille.

L’Ecran Des Droits: le 23 avril à 11h: TEMPS MORT : au cinema Majestic Bastille


Le film
Temps mort
Un film d’Ève Duchemin
Belgique, France, 2023, 1h58 Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.
La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Ève Duchemin et Khaled Miloudi, poète, scénariste et ancien braqueur.
 
Informations pratiques
Dimanche 23 avril 2023 à 11h00
Au cinéma Majestic Bastille
 
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats en présence de l’équipe du film et d’expert.e.s du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.

« Sans frapper » Dimanche 12 mars à 11h au Cinéma Majestic Bastille

Sans frapper, un film d'Alexe Poukine sur le viol

A l’occasion du festival Best of doc et dans le cadre de l’Année du documentaire, la prochaine séance de notre cycle L’Écran des droits vous invite

à découvrir le film Sans Frapper, d’Alexe Poukine.

Sans frapper, un film d’Alexe Poukine, Belgique, 2019, 1h52

Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d’une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire.

La projection sera suivie d’une rencontre avec Françoise Dumont, présidente d’honneur de la ligue des droits de l’Homme.

 Réservations : ici

 Voir infos aussi

« Sans frapper »: dimanche 12 mars, à 11h au cinéma Majestic Bastille,

2-4 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris