La recherche face au Covid19 – Débat

Pandémie : comment en est-on arrivé là ? Ce que le Covid19 révèle de la situation de la recherche en France  

La Ligue des droits de l’Homme de Paris 20 vous invite à un visio-débat avec Gérard Chaouat, immunologiste, directeur de recherche émérite CNRS et Inserm, Jacques Haiech, professeur honoraire de biotechnologie à l’université de Strasbourg et Mariannick Dagois, enseignante honoraire à Paris 8 et membre de « Sauvons l’Université »  

Le vendredi 5 mars à 19 heures 30 Rejoignez nous sur Zoom https://us02web.zoom.us/j/86291872836

Le Covid19 a surpris tous les experts. les autorités ont lancé dans la précipitation la recherche de remèdes et de vaccins. Pourtant, au début des années 2000, des recherches avaient été menées sur des virus proches et d’origine animale comme Ebola mais aussi comme Sars-Cov1 et Mers-Cov, tous deux de la famille des Coronavirus. Mais ces recherches furent abandonnées. Aujourd’hui des laboratoires internationaux ont annoncé des vaccins et les ont mis sur le marché, mais dans un mode d’urgence qui contribue à mettre les Etats en dépendance vis-à-vis des capacités de production et en négociation âpre avec les laboratoires.  

Qui décide des projets de recherche ou de leur abandon ? Qui affecte les ressources ? Sur quels critères ? Quels effets ont ces choix en période de crise sanitaire ?

Quelles sont les options fondamentales qui permettraient de mieux affronter les périodes de crise : travail collaboratif et interdisciplinaire, intégrité scientifique, coopération internationale, science ouverte…

disons non à l’expulsion d’un père prévue le 14 janvier

5 enfants sont menacés d’être privé de leur papa qui est en rétention depuis déjà un mois, le JLD a décidé ce matin de prolonger la rétention de M. APKKAZHISVILI. Son avocate a interjeté appel de l’ordonnance du JLD mais celui-ci n’est pas suspensif. Un vol serait programmé pour le 14 janvier. On continue donc à adresser sans relâche des courriels aux décideurs et responsables de cette ignominie. Cf modèle plus bas. 


Modèle de lettre à adresser par mail/fax :

Monsieur le Préfet,

Je me permets d’attirer votre attention sur la situation de Monsieur Diviti APKHAZISHVILI, ressortissant géorgien et père de 5 enfants scolarisés en France. Arrêté le 12 décembre 2020 sur son lieu de travail, M. Diviti APKHAZISHVILI a été placé en rétention au Centre de Rétention Administrative du Mesnil Amelot sur la base d’une Obligation de Quitter le Territoire Français que vous avez prise à son encontre.

Arrivée en France en 2018, la famille a sollicité l’asile et s’est vue déboutée de cette demande. Parfaitement intégré, le couple APKHAZISHVILI vit à Persan avec leurs 5 enfants tous scolarisés :

.Salomé, 15 ans et scolarisée en classe de 3ème au collège Victor Hugo à Sarcelles

  • Lizi, 12 ans et scolarisée en classe de 6ème au collège Victor Hugo à Sarcelles
  • Anastasia, 8 ans et scolarisée en classe de CE1 à l’école Paul Eluard de Persan
  • Nicolas, 9 ans et scolarisé en classe de CE2 à l’école Paul Eluard de Persan
  • Giorgi, 6 ans et scolarisé en classe de CP à l’école Paul Eluard de Persan

En France, cette famille très appréciée comme l’attestent les différents témoignages (communautés scolaires, gérant de l’hôtel, …), ne craignait plus pour sa sécurité et pouvait envisager un avenir meilleur, surtout pour les enfants. Cette stabilité retrouvée et le travail engagé auprès des enfants par les équipes éducatives sont fragilisés par votre décision d’expulser le père qui représente le principal soutien financier et affectif pour sa famille plongée dans l’angoisse depuis le 12 décembre 2020.

La reconduite de M. Diviti APKHAZISHVILI porterait gravement atteinte au droit de ses enfants à ne pas être séparés arbitrairement d’un de leurs parents.

De plus, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont la France est signataire, stipule que pour toutes les décisions administratives ou autres, c’est “l’intérêt supérieur de l’enfant qui doit être une considération primordiale”.

Monsieur le Préfet, parce que M.Diviti APKHAZISHVILI est un père de famille sans histoires, parce que ses enfants et son épouse ont indéniablement besoin de lui ici en France, parce que la place d’un père n’est pas dans un centre de rétention mais auprès des siens, je vous demande avec confiance et détermination de renoncer à cette expulsion, d’annuler l’obligation de quitter le territoire français et de mettre tout en œuvre pour qu’il retrouve sa famille

Recevez, Monsieur le Préfet, l’expression de mes sentiments citoyens les plus respectueux.

 Prénom NOM

georges-francois.leclerc@seine-saint-denis.gouv.fr
frederic.poisot@seine-saint-denis.gouv.fr
claire.chauffour-rouillard@seine-saint-denis.gouv.fr
pref-eloignement@seine-saint-denis.gouv.fr
Patrick.strzoda@elysee.fr
sec.jean.castex@pm.gouv.fr
pierre.de-bousquet-de-florian@interieur.gouv.fr
francois-xavier.lauch@interieur.gouv.fr
sebastien.jallet@interieur.gouv.fr
emmanuelle.dubee@interieur.gouv.fr
mathieu.lefevre@interieur.gouv.fr
louis-xavier.thirode@interieur.gouv.fr

visio-débat vendredi 27 novembre à 19h POURQUOI UNE LOI …  » SUR LE SÉPARATISME » ?

Visio-débat  
POURQUOI UNE LOI « SUR LE SÉPARATISME » ?Vendredi 27 novembre à 19 heures
Avec la participation de – Françoise DUMONT présidente d’honneur de la LDH– Joëlle BORDET et Daniel BOITIER  membres du Groupe de travail Laïcité de la LDH
Le débat est largement ouvert à toutes et à tous, dans le respect mutuel.
Pour accéder, cliquer sur le lien et attendre quelques secondes que l’animateur vous admettehttps://us02web.zoom.us/j/85441443040
Pour accéder par téléphone : :+33170372246,,85441443040# France
+33170379729,,85441443040# FranceID de réunion : 854 4144 3040

Début octobre, le Président de la République a dévoilé les contours de son plan pour lutter contre le séparatisme. A charge pour les ministres concernés d’en préciser les modalités avant le 9 décembre. Ce projet de loi a changé de noms à plusieurs reprises mais plusieurs orientations restent constantes depuis le discours du Président.ENJEUX ET DANGERS DU PROJET DE LOI « SUR LE SÉPARATISME »
Parmi les mesures déjà annoncées figurent d’ores et déjà la limitation de l’instruction scolaire à domicile, l’obligation de neutralité étendue aux salariés des entreprises délégataires de service public, l’extension des motifs de dissolution des associations, l’obligation pour les associations qui reçoivent des subventions de l’Etat de signer une charte de la laïcité…Le texte devrait aussi s’attaquer à la formation des imams en confiant au CFCM le soin de la prendre en charge.
Même si le Président de la République a pris soin d’évoquer la ghettoïsation subie par bon nombre de nos concitoyen-ne-s vivant dans des territoires marqués par toutes sortes de discriminations, les intentions qui sous-tendent de projet de loi désignent clairement la population de culture ou de confession musulmane (ou supposée telle) comme les potentiels porteurs des pires dérives  allant jusqu’aux plus mortifères d’entre elles.
Outre qu’il est porteur de graves divisions à un moment où notre société est confrontée à une grave crise sanitaire et sociale qui frappe particulièrement les plus fragiles d’entre nous, ce projet met à mal les équilibres de trois grandes lois de la République qui fondent nos libertés fondamentales et qui seraient modifiées : la loi de 1882 sur l’instruction obligatoire, la loi de 1901 sur les associations et la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.

Nos questions aux candidats aux municipales

Jeunes mineurs étrangers à la rue – Parc de Belleville, Paris 20
Travailleurs hospitaliers – Hôpital Tenon, Paris 20

La LDH Paris 20 a envoyé un questionnaire : LDH Paris 20 – Municipales – Second tour – Questionnaire aux candidatsà toutes les candidates et candidats du second tour des municipales dans le 20e arrondissement :

  • Éric Pliez, liste Paris en Commun avec Anne Hidalgo fusionnée avec la liste d’Antoinette Guhl, liste L’écologie pour Paris avec David Belliard;  
  • François-Marie Didier, liste Dati pour Paris avec Rachida Dati;
  • Frédérique Calandra, liste Ensemble pour Paris avec Agnès Buzyn; 
  • Danielle Simonnet de la France insoumise, liste Décidons Paris.

Le questionnaire, délibérément court, portait sur cinq sujets : la santé, la démocratie et la citoyenneté, l’accueil des migrants, le logement et la police. – Nous n’avons reçu qu’une seule réponse, celle de Danielle Simonnet que nous remercions :

Gazer, mutiler, soumettre

Débat avec Paul Rocher

Manifestations interdites, rassemblements nassés, manifestantes et manifestants brutalisés, police dotée d’un armement de plus en plus dangereux…
L’Observatoire parisien des libertés publiques vous invite à un débat en visio-conférence avec

Paul Rocher, économiste, diplômé en science politique de Sciences-Po Paris
Auteur du livre « Gazer, mutiler, soumettre » (Juin 2020 – La Fabrique Editions)

Mardi 23 juin à 20 heures


Nuages lacrymogènes, grenades de désencerclement, LBD 40… Des ZADs aux campus, des quartiers populaires aux cortèges syndicaux, manifester en France expose aujourd’hui à la violence des armes non létales.
Les forces de l’ordre dégainent à la moindre occasion et la liste des blessés et mutilés s’allonge de mois en mois. Que signale cette escalade ?
Face à ce qu’il perçoit comme une crise du maintien de l’ordre, l’État attise la brutalité de sa police en la dotant d’un arsenal militaire toujours plus puissant et fourni – au grand bonheur des marchands d’armes.
Le recours massif aux armes non létales est la marque d’un étatisme autoritaire de plus en plus intolérant à toute contestation dans une période de recul social majeur.
Conçues comme des armes « défensives », elles forment dans la pratique l’artillerie de l’offensive néolibérale en cours, rappelant, à quiconque entreprend d’y résister, la nécessité de l’autodéfense populaire.


Pour participer au débat, le mardi 23 à 20 heures cliquer sur le lien :
https://us02web.zoom.us/j/81194644907
Un petit guide d’accès à Zoom est en pièce jointe.
Pour en savoir plus sur le livre de Paul Rocher :
https://lafabrique.fr/gazer-mutiler-soumettre/
sur l’Observatoire parisien des libertés publiques :
https://www.ldh-france.org/observatoires-des-pratiques-policieres-agir-pour-la-defense-des-libertes-publiques/
Contact : contact@obs-paris.org

Un homme immobilisé par un genou sur le cou à Paris 20

Cette vidéo reprise de Twitter, montre une interpellation qui a eu lieu jeudi 28 mai vers 21h, dans le quartier Fougères à Paris 20°, à l’angle des rues Léon Frapié et Fougères.

Un homme allongé sur le dos, menotté, entouré de plusieurs policiers qui l’immobilisent au sol. L’un des policiers maintient son genou sur le cou de l’homme pendant plusieurs secondes, puis sur son visage alors qu’il se débat et enfin de nouveau sur son cou, avant de relâcher sa pression et de le saisir par les jambes.

C’est précisément des gestes de ce type, maintenus pendant de longues minutes qui ont provoqué la mort de George Floyd, à Minneapolis. Cette méthode d’immobilisation est extrêmement dangereuse et devrait d’urgence être interdite.

La vidéo montre également la présence d’agents de la sécurité de la Mairie de Paris. A l’heure des élections municipales est ainsi posée dans les faits la question de la coopération entre la police nationale et la police municipale que puiseurs listes prévoient de créer sur Paris.

Autre vidéo de la même scène prise sous un autre angle :

L’État d’urgence sanitaire : quelles menaces sur les libertés et la situation des plus démunis ?

Enregistrement audio du débat en visio conférence organisé le 12 avril par ATTAC Paris 12 et la LDH Paris 12, avec la participation de la fédération de Paris de la LDH et de l’Observatoire parisien des libertés publiques (version sécurisée, vérifiée avant mise en ligne)  

https://drive.google.com/open?id=1Qi-3KRucvAmgYEv5K_BJ_MvJ3syD5Vmi

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Les 10 domaines couverts par l’Etat d’urgence sanitaire. Extrait de l’article de la LDH  :https://www.ldh-france.org/loi-durgence-pour-faire-face-a-lepidemie-de-covid-19-le-volet-urgence-sanitaire/

Au titre de l’État d’urgence sanitaire (EUS), le Premier ministre peut prendre des mesures par décret sur le rapport du ministre chargé de la santé.

1° Restreindre ou interdire la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par décret ;

2° interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux ou de santé ;

3° ordonner des mesures ayant pour objet la mise en quarantaine, au sens de l’article 1er du règlement sanitaire international de 2005, des personnes susceptibles d’être affectées ;

4° ordonner des mesures de placement et de maintien en isolement, …, à leur domicile ou tout autre lieu d’hébergement adapté, des personnes affectées ;

5° ordonner la fermeture provisoire d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, à l’exception des établissements fournissant des biens ou des services de première nécessité ;

6° limiter ou interdire les rassemblements sur la voie publique ainsi que les réunions de toute nature ;

7° ordonner la réquisition de tous biens et services nécessaires à la lutte contre la catastrophe sanitaire ainsi que de toute personne nécessaire au fonctionnement de ces services ou à l’usage de ces biens. L’indemnisation de ces réquisitions est régie par le code de la défense ;

8° prendre des mesures temporaires de contrôle des prix de certains produits rendues nécessaires pour prévenir ou corriger les tensions constatées sur le marché de certains produits ; le Conseil national de la consommation est informé des mesures prises en ce sens ;

9° en tant que de besoin, prendre toute mesure permettant la mise à disposition des patients de médicaments appropriés pour l’éradication de la catastrophe sanitaire ;

10° en tant que de besoin, prendre par décret toute autre mesure réglementaire limitant la liberté d’entreprendre, dans la seule finalité de mettre fin à la catastrophe sanitaire mentionnée à l’article L. 3131‑12. »

L’Observatoire parisien des libertés publiques veille pendant le confinement

Pas de confinement pour les libertés publiques !
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui sévit actuellement dans de très nombreux pays, les autorités
françaises ont décidé de mettre en œuvre, à compter du 17 mars 2020, des mesures de confinement strictes
afin de limiter les déplacements jugés non-essentiels. Face à la propagation rapide du virus, nul ne saurait
contester la nécessité d’adopter des mesures à la hauteur de l’enjeu sanitaire.
L’exceptionnelle gravité de la situation sanitaire ne saurait cependant justifier des restrictions arbitraires
et disproportionnées aux libertés publiques. L’Observatoire parisien des libertés publiques s’inquiète à
ce titre de l’imprécision entourant les missions confiées aux forces de l’ordre dans le cadre du contrôle
des déplacements quotidiens. Afin de lutter contre la pandémie de manière juste et sereine, il appartient
aux autorités publiques de définir clairement le cadre légal entourant les interventions des forces de
l’ordre. La mise en œuvre de sanctions à l’encontre des personnes qui ne respecteraient pas les règles en
vigueur ne saurait en effet contrevenir à l’exigence de justice, de discernement, de proportionnalité. Il en
va tant de la légitimité de mesures adoptées dans l’urgence que de leur compréhension et de leur respect
par tout citoyen.
L’Observatoire fera preuve de vigilance, durant toute la période de confinement, vis-à-vis des méthodes
employées par les forces de l’ordre lors du contrôle des interdictions de circuler. La gravité de la situation
ne saurait justifier des interventions illégitimes, discriminatoires ou disproportionnées de la police ou de
la gendarmerie, dans le cadre des missions spécifiques qui leur sont actuellement dévolues.
Il convient de rappeler à cet égard que le droit de filmer les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs
fonctions, conformément aux prescriptions de la commission de Venise et à celles de la circulaire du 23
décembre 2008, demeure pleinement d’actualité et ne saurait être remis en cause par le caractère
exceptionnel de la situation sanitaire en cours. Ce droit participe au contrôle citoyen des pratiques
policières et à la transparence de toute intervention dans le champ des libertés publiques.
L’Observatoire s’étonne enfin qu’au premier jour de confinement, le Préfet de police de Paris ait tenu
des propos relevant davantage d’une logique de répression que d’une volonté d’apaisement et de
résilience. De telles déclarations publiques, tenues par un haut fonctionnaire, sont susceptibles d’attiser
inutilement les tensions et d’installer des logiques conflictuelles contre-productives entre les autorités et
la population.
Dès lors, citoyens, citoyennes ; voisins, voisines, restons vigilants et solidaires face aux événements
qui nous entourent et aux risques qu’ils comportent !
Si vous avez connaissance de pratiques abusives de la part des forces de l’ordre dans le cadre de la crise
sanitaire, vous pouvez nous envoyer vos photos, vidéos ou témoignages à l’adresse suivante :
What do you want to do ?

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