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Section locale de la Ligue des droits de l’Homme : rejoignez-nous, soutenez nos combats !

Monsieur le Député, OPPOSEZ VOUS A LA LOI IMMIGRATION !

Monsieur le Député, 

En tant que section locale de la LDH, nous vous écrivons pour vous faire part de notre profonde préoccupation concernant le projet de loi asile et immigration, qui sera discuté ce soir en commission mixte paritaire et sur lequel vous aurez prochainement à rendre un avis définitif. 

Ce texte est particulièrement dangereux. Au gré de son examen parlementaire et de ses évolutions, le projet de loi met à mal les règles propres à l’Etat de droit, fragilise la dignité des personnes et sape finalement les capacités de notre société à porter un objectif de vivre-ensemble autour de l’accueil. 

Ce sont ces règles et principes qui nous ont poussés à prendre position lors du dernier scrutin législatif pour votre élection face à la candidate du Rassemblement National.

Ce sont aussi ces règles et principes que nous vous appelons à défendre, car ils fondent notre projet commun de société, seul rempart contre le développement de la xénophobie et du racisme dans notre pays.

Votre groupe, Renaissance, pourra jouer un rôle décisif dans le vote prochain de ce texte, à l’issue des travaux de la commission mixte paritaire. 

C’est pourquoi nous vous demandons solennellement de vous opposer à l’adoption du texte qui sera issu de la commission mixte paritaire, qui ne pourra être que très affaibli dans l’équilibre revendiqué dans le projet de loi initial.  

Engagés dans la défense des droits des personnes en migration, nous nous inquiétons particulièrement de certaines dispositions parmi lesquelles :  

– Celles relatives à la restriction de l’accès au séjour, notamment étudiant et de travail, nous semble aussi préoccupant qu’injustifié, tant la France pâtit plutôt d’un manque d’attractivité ces dernières années. Les restrictions portées à la migration dite familiale constituent, elles, des entraves au droit fondamental à la vie familiale, consacré notamment par la Convention européenne des droits de l’Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

– Celles relatives à la restriction de l’accès à la nationalité : les différentes limitations introduites menacent l’intégration que ce projet de loi entend favoriser, en mettant à mal le sentiment d’appartenance à une même communauté.  

– L’ensemble des dispositions réduisant de manière drastique l’accès aux droits sociaux, alors même que les conditions de vie des personnes migrantes en France sont déjà extrêmement fragiles.

La suppression ou réforme de l’Aide médicale d’Etat (AME) en est bien sûr l’exemple le plus aberrant, et ne devrait faire l’objet d’aucune tractation actuelle ou à venir dans un autre projet de loi dédié. Ne représentant pas plus de 0,47% des dépenses en santé de notre pays, l’AME est un pilier essentiel de notre système de santé publique, en plus d’être un engagement pour la dignité de personnes en garantissant leur droit à la santé.

Les déclarations de Madame Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée Nationale, et de Madame Bergé, ministre de la Solidarité et des familles de France, ouvrant la porte à la fin de l’universalité des allocations familiales est une concession grave à l’extrême droite qui vous verrait entériner le concept de préférence nationale, pierre angulaire de ses programmes depuis des années. 

La restriction de l’accès à ces droits sociaux, tels que les allocations familiales, l’aide au logement ou la compensation handicap, ne ferait qu’augmenter la fragilité de ces personnes, en particulier celle des familles et des femmes.  

– Celles relatives à la politique d’expulsion et d’enfermement qui, plus encore qu’auparavant, devient un marqueur de l’efficacité de la politique gouvernementale, un enjeu national et diplomatique majeur.  

– Il est pourtant établi que la mise en œuvre des mesures d’expulsion, plus encore lorsqu’elles sont animées par la recherche d’un résultat quantitatif, est source de multiples violations des droits des personnes. En venant limiter la protection des personnes contre l’expulsion, renforcer l’interdiction de retour ou aggraver le régime de la détention des personnes étrangères en rétention administrative, le projet de loi fragilise davantage la protection reconnue aux personnes étrangères par le droit européen et international des droits humains. 

Nous vous remercions de l’attention que vous saurez porter à notre demande et de votre engagement pour maintenir la République française fidèle à ses valeurs d’humanité et de fraternité, dans le respect des conventions internationales et traités européens que la France a ratifiés.  

Veuillez accepter, Monsieur le Député, nos sincères salutations.    

18 décembre, journée internationale des migrant·e·s

Le 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s nous appelons à un rassemblement à la Roche sur Yon, place Napoléon à 17h contre toute loi Darmanin et pour un accueil digne et humain des personnes fuyant la misère, les violences et la guerre. 

Mobilisé·es depuis plus de 15 mois contre ce texte dangereux pour la dignité et les droits des personnes exilées, nos associations, collectifs et syndicats appellent désormais le gouverne ment à retirer définitivement ce projet de loi. Gérald Darmanin l’a dit : sa loi immigration, rejetée par l’Assemblée Nationale, était « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années », et il en avait fixé l’enjeu : « il s’agit de savoir dans quelle société nous voulons vivre ». 

C’est effectivement tout l’enjeu pour nous : Voulons-nous vivre dans une société raciste, sécuritaire et anti-sociale ? Ou allons nous nous battre pour défendre nos libertés, l’égalité et la solidarité ? 

Plutôt que des discours xénophobes et stigmatisants à l’égard des personnes exilées, une politique migratoire basée sur l’accueil et garantissant les droits fondamentaux de tou·tes s’impose. 

Elle doit permettre de construire un système de solidarité et d’inclusion, unique rempart contre l’inhumanité et l’intolérance.

 Pour cela, il faut prendre le temps de poser autrement la question des enjeux migratoires dans le débat public et politique, avec les acteurs de la société civile, avec les personnes concernées, en retrouvant de la raison et de la sérénité, en redonnant corps à la solidarité, au respect des droits fondamentaux et à la cohésion de notre société. Tout le contraire des débats qui ont existé autour de la loi Darmanin avec une omniprésence des discours d’extrême-droite dans les médias, avec une surenchère de racisme décomplexé. Dans ce contexte, il y a eu des expéditions punitives et rassem blements de groupuscules identitaires. 

A la Roche, une de nos associations a ainsi été clairement ciblée par eux, la semaine dernière. 

− Nous le répétons avec toutes les associations. Ce sont toutes les attaques contre les libertés, dont la liberté de circuler, qui développent une société en tension. Pas l’immigration.

− Nous le répétons avec les syndicats. Ce sont les inégalités qui créent les bas salaires. Pas l’immigration.

− Nous le répétons avec les associations du droit au logement, ce sont les politiques publiques du logement cher qui alimentent le sans-abrisme et la crise du logement. Pas l’immigration.

− Nous le répétons avec toutes et tous les professionnels de la santé, c’est l’absence de soins qui favorisera les prochaines épidémies. Pas l’immigration.

− Nous le répétons avec tous les chercheurs et chercheuses, c’est la misère, l’atomisation et l’absence d’avenir qui créent la délinquance. Pas l’immigration. 

− Nous le répétons avec les collectifs de Sans-Papiers. Ce sont les politiques racistes et anti migratoires qui nous mettent en danger. Pas l’immigration.

 Le 18 décembre, unissons-nous contre une société du racisme, des murs et des centres de rétention, pour la régularisation large et durable des « Sans-Papiers », pour une société de la liberté, de l’égalité des droits, de la justice sociale et de la solidarité. 

AMI Chantonnay, AMI-Malvent, AMIPouzauges , AMIpaysdesHerbiers, AMI sur VIE (Poiré), AMI La Crume, Assam-Dignité, CCFD-Terre Solidaire, 100 pour 1 Sud Vendée, la Cimade, Echanges et Solidarité(Montaigu),LDH (Fontenay-Luçon Sud Vendée, Noirmoutier NO Vendée), SoLuLo (Luçon), Toit Solidaire, Welcome-Vendée, Sud Education, ATTAC Vendée, Ami sur Yon

CESSEZ-LE-FEU IMMEDIAT A GAZA, PAIX AU PROCHE-ORIENT

Face à la catastrophe humanitaire à Gaza et à l’aggravation de la situation pour les palestinien.ne.s en Cisjordanie, nos organisations fontenaisiennes et vendéennes seront présentes sur le marché ce samedi 11 novembre.

Le 11 novembre est commémoré depuis 105 ans suite à l’action des Poilus revenus de la guerre avec une exigence : « Plus jamais ça ».

Nous reprenons cette exigence : Plus jamais ça !

Nous dénonçons également les propos ou actes racistes et antisémites en recrudescence actuellement.

Il n’y aura pas de solution à long terme au Proche-Orient sans le respect du droit international

Le droit international ne se divise pas, un crime de guerre est un crime de guerre, où qu’il se produise, quel qu’en soit l’auteur et quelles qu’en soient les victimes (Ukraine, Iran, Palestine…)

Nous demandons l’application des résolutions de l’ONU pour une paix juste et durable.

Nous demandons :
– Un cessez-le-feu immédiat
– Un arrêt des déplacements forcés de population
– La levée immédiate du blocus de Gaza
– La libération de tous les otages civils détenus à Gaza,
– La protection du peuple palestinien à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-est,
– La libération des prisonniers et prisonnières politiques palestiniens,
– L’intervention ferme de la France pour le respect de tous les droits du peuple palestinien et son droit à l’autodétermination !
– L’égalité des droits pour tous, Palestinien.ne.s et Israélien.ne.s !

Nous demandons à nos élu.e.s de porter ces demandes dans le débat public et auprès du gouvernement.

AFPS, Amnesty International, EELV, Solidaires, Union Locale CGT, FSU, France Insoumise, LDH Fontenay Luçon Sud-Vendée

L’antisémitisme, ça se combat !

Nous condamnons avec une extrême fermeté la recrudescence d’actes antisémites qui entache notre pays.

Des actes et des violences antisémites ont lieu en France. Ils sont intolérables et doivent être sanctionnés. Aucune raison ne peut justifier de tels actes et la défense des droits du peuple palestinien ne passe aucunement par ces manifestations d’antisémitisme.

Ces dérives sont particulièrement inquiétantes. Nous assurons de notre soutien toutes les personnes visées par ces actes.

Pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la paix au Proche-Orient

Nous étions environ 80 personnes rassemblées ce matin à Fontenay-le-Comte pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la paix au Proche-Orient répondant à un appel conjoint : LDH, CGT, Amnesty, Libre Pensée, AFPS, Solidaires, FSU, Attac, CRS avec le soutien de FI et EELV

Prises de parole

LDH

« C’est avec beaucoup d’émotion que je prends la parole ce matin à ce rassemblement alors que nous sommes sans aucune information de la bande de Gaza qui est sous black out médiatique et communicationnel depuis hier soir et que les forces armées israéliennes ont augmenté les bombardements sur place. Nous sommes sans nouvelles des habitants de Gaza, des journalistes, des personnels des ONG, des personnels des organisations internationales.

 Nous tenons à dénoncer sans réserve les attaques commises par le Hamas, contre les populations civiles israéliennes. Ce sont souvent des populations civiles qui sont des artisans de la paix, des gens qui vivaient près des frontières, dans des Kibboutz et qui organisaient chaque jour des convois pour l’aide médicale pour les populations gazaouies. Cependant, ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Chaque vie compte autant qu’une autre à nos yeux. 

Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, des universités, des hôpitaux détruits. Un décompte datant du 18 octobre, qui n’a pas pu être vérifié pour le moment, dresse un bilan de  3 478 personnes tuées dont 853 enfants et 6 journalistes, 12 500 blessés, et des centaines de milliers de personnes déplacées qui se trouvent sans abri, alors que les attaques du Hamas avaient tué 1400 personnes. J’insiste sur le mot personne, car il ne s’agit pas de chiffres mais de personnes comme vous et moi.

Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement. Déjà durement touchée, la population de la Bande de Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. A-t-elle vécue une catastrophe cette nuit, nous ne le savons pas ! Ce sont des crimes de guerre et qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.

Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France devrait porter la voix de la paix.

La France doit demander la levée immédiate du siège inhumain imposé à la population de Gaza, et l’annulation de l’ordre d’évacuation CYNIQUE de la moitié du territoire de la Bande de Gaza. CYNIQUE car on demande à des populations de se déplacer pour fuir dans un territoire surpeuplé et sans issue, pour échapper à des bombes auxquelles elles n’échapperont pas. »

Amnesty International :

« Nous demandons

Aux autorités israéliennes :

– de cesser sur-le-champ les attaques illégales et respecter le droit international humanitaire, notamment en veillant à prendre toutes les précautions possibles pour réduire au minimum les dommages causés aux civil·e·s et aux biens de caractère civil, et s’abstenir de mener des attaques directes contre des civil·e·s et des biens de caractère civil, ainsi que des attaques aveugles et disproportionnées ;
– permettre sans délai l’acheminement sans entraves de l’aide humanitaire à la population civile de Gaza ;
– lever d’urgence le blocus illégal de Gaza, qui s’apparente à une sanction collective et constitue un crime de guerre, compte tenu de la terrible situation et des impératifs humanitaires.
– annuler leur ordre d’« évacuation » qui provoque le déplacement de plus d’un million de personnes ;
– accorder l’accès immédiat à la Commission internationale indépendante chargée d’enquêter dans le Territoire palestinien occupé afin de mener des investigations, y compris en recueillant avant qu’il ne soit trop tard des
témoignages et des preuves.

À la communauté internationale et particulièrement aux alliés d’Israël, notamment aux États membres de l’Union européenne, aux États-Unis et au Royaume-Uni :

– de prendre des mesures concrètes afin de protéger la population civile de Gaza contre les attaques illégales ;
imposer un embargo général sur les armes contre toutes les parties au conflit, compte tenu des graves violations constitutives de crimes de droit international qui sont commises. Les États ne doivent pas fournir à Israël des armes et du matériel militaire — technologies, pièces et composants connexes, assistance technique, formation, aide financière ou autre. Ils doivent appeler les États qui fournissent des armes aux groupes armés palestiniens de s’en abstenir.
– s’abstenir de toute déclaration ou action qui pourrait, même indirectement, légitimer les crimes et violations commis par Israël à Gaza ;
– faire pression sur Israël pour lever son blocus illégal en place depuis 16 ans dans la bande de Gaza, qui s’apparente à une sanction collective contre la population civile, est un crime de guerre et un aspect clé du
système d’apartheid israélien ;
– veiller à ce que l’enquête en cours de la Cour pénale internationale (CPI) sur la situation en Palestine reçoive un soutien complet et toutes les ressources nécessaires.

Au Bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) :

– d’accélérer sans attendre son enquête sur la situation en Palestine, en examinant tous les crimes présumés commis par toutes les parties, dont le crime contre l’humanité d’apartheid dont sont victimes les Palestinien·ne·s.

Au Hamas et autres groupes armés :

– de cesser immédiatement d’attaquer délibérément des civil·e·s, de tirer des roquettes sans discrimination et de prendre des otages. Ils doivent libérer immédiatement et sans condition tous les otages civils »

Union Locale CGT

« Trois semaines après les actes inacceptables de terreur perpétrés dans le sud d’Israël, Gaza vit suspendue à la menace d’une attaque terrestre et maritime de grande ampleur. Le bain de sang doit absolument être évité.

Nous sommes ici pour clamer et revendiquer et un cessez-le-feu immédiat, premier pas indispensable pour engager un processus de paix juste et durable dans la région israëlo-palestinienne.

La CGT tient à apporter sa solidarité entière et sans conditions aux populations en deuil en Israël et en Palestine, ainsi que son soutien total aux millions de civils pris pour cible et meurtris par les escalades de violence.

Notre internationalisme syndical nous engage à nous mobiliser en toutes circonstances en faveur de la paix, en soutien à tous les peuples agressés, opprimés, assassinés.

Il nous engage encore à nous opposer à toutes les colonisations et impérialismes, à toutes les dominations.

Nous devons œuvrer pour contraindre la France et l’Europe à agir pour un cessez le feu immédiat et la réouverture de négociations pour une paix juste et durable.

Nous devons les contraindre à agir pour qu’enfin les résolutions de l’ONU soient respectées : démantèlement des colonies, retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens, levée du blocus contre Gaza en place depuis 2007 et fin de l’état de siège.

L’embrasement est aux portes de nombreux pays, particulièrement dans cette région déjà très fragilisée par des décennies de conflits armés.

Les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité se multiplient. Ils doivent être condamnés fortement, punis et empêchés quels que soient les auteurs.

Au lieu d’œuvrer diplomatiquement à des solutions respectant le droit international, notre gouvernement nous prive du droit de manifester pour la paix : il tente d’entraver toutes les expressions de solidarité envers les populations palestiniennes meurtries.

Répression à tout va, arrestations de militants, poursuite abusive pour des présumés apologie de terrorisme… et nous sommes solidaires avec nos camarades du Nord qui ont été interpelés de manière très violente et très injuste.

Il s’agit d’atteintes graves aux libertés collectives et individuelles, à la liberté de conscience.

La situation est exceptionnellement dangereuse pour les démocraties.

Les peuples savent que la paix et la justice sont les uniques solutions pour vivre toutes et tous ensemble, nous les humains.

Camarades de tous pays, exigeons paix, justice et autodétermination pour tous les peuples.

« 

et EELV et AFPS dont nous n’avons pas les textes.

Des poèmes de Mahmoud Darwich ont été lus dont cet extrait :

« Mais nous souffrons d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir.

Espoir de libération et d’indépendance.
Espoir d’une vie normale où nous ne serons ni héros, ni victimes.

Espoir de voir nos enfants aller sans danger à l’école.
Espoir pour une femme enceinte de donner naissance à un bébé vivant, dans un hôpital, et pas à un enfant mort devant un poste de contrôle militaire.
Espoir que nos poètes verront la beauté de la couleur rouge dans les roses plutôt que dans le sang.
Espoir que cette terre retrouvera son nom original : terre d’amour et de paix.

Merci de porter avec nous le fardeau de cet espoir. »

Et la chanson qui a été diffusée pour clore le rassemblement

Pour un cessez-le feu immédiat à Gaza et pour la paix au Proche-Orient

Appel à rassemblement SAMEDI 28 OCTOBRE, 11h Place du 137ème RI Fontenay-le-Comte, place Viète si pluie.

Pour un cessez-le feu immédiat à Gaza et pour la paix au Proche-Orient

Halte aux massacres à Gaza !

La France doit demander un cessez-le-feu immédiat

Nous exigeons l’arrêt immédiat des opérations militaires contre la Bande de Gaza.

 L’offensive menée par l’État d’Israël contre la population de la Bande de Gaza, ses habitations, ses infrastructures est d’une violence sans précédent.

Nous condamnons les crimes de guerre commis par des commandos du Hamas contre des civils israéliens,

crimes qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes dont des centaines de femmes et d’enfants. Comme tout peuple opprimé, le peuple palestinien a le droit de résister, mais rien ne peut justifier de tels actes.

Ces crimes ne peuvent en aucun cas justifier qu’Israël commette d’autres crimes de guerre avec l’aval de ses alliés. Chaque victime civile israélienne comme palestinienne est à déplorer. Chaque vie compte autant qu’une autre à nos yeux. Nous exigeons la libération immédiate de tous les civils pris en otage.

Des quartiers entiers de la Bande de Gaza ont été rasés, des écoles, des universités, des hôpitaux détruits. Un décompte datant du 18 octobre, qui n’a pas pu être vérifié pour le moment, dresse un bilan de  3 478 personnes tuées dont 853 enfants et 6 journalistes, 12 500 blessés, et des centaines de milliers de personnes déplacées qui se trouvent sans abri. Du fait d’un siège inhumain, l’eau, l’électricité et la nourriture manquent cruellement. Déjà durement touchée, la population de la Bande de Gaza est au bord d’une catastrophe humanitaire majeure. Ce sont des crimes de guerre et qui visent aujourd’hui les hommes, les femmes et les enfants de la Bande de Gaza, au nombre de 2,2 millions.

Nous demandons d’urgence au président de la République de cesser son soutien inconditionnel à la politique israélienne. La France devrait porter la voix de la paix.

La France doit demander la levée immédiate du siège inhumain imposé à la population de Gaza, et l’annulation de l’ordre d’évacuation de la moitié du territoire de la Bande de Gaza. Au-delà de la catastrophe humanitaire que nous dénonçons, rien ne peut justifier la destruction massive des infrastructures civiles qu’impliquerait une telle opération.

Nous exigeons l’arrêt des opérations militaires contre la Bande de Gaza, dont les populations civiles sont et seront les principales victimes, dans le cadre d’un cessez-le-feu total et immédiat.

Depuis des dizaines d’années la communauté internationale est restée passive sans faire appliquer le droit international devant les dénis des droits du peuple palestinien : occupation sans fin et colonisation de la Cisjordanie y compris Jérusalem-Est, blocus destructeur et inhumain de la Bande de Gaza depuis 16 ans.
Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

LDH, UL CGT, Libre Pensée, Amnesty, FSU, Solidaires, Attac, le CRS et Association France Palestine Solidarité 85 et avec le soutien de la France Insoumise et du groupe EELV Sud Vendée.

Pour le droit à l’avortement : Rassemblement le 30 septembre à 10h30 devant le musée de Fontenay-le-Comte

Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement.

Il y a un an, la Cour Suprême des Etats-Unis portait un coup redoutable contre ce droit fondamental. En Europe, Malte et Andorre interdisent totalement l’IVG. En Pologne et en Hongrie, les restrictions majeures confinent à l’interdiction. En Italie et en Espagne, l’application de la loi est considérablement entravée par des professionnel-le-s, s’abritant derrière leur clause de conscience, ou par les moyens restreints alloués aux systèmes de soins.

De nombreux pays dits démocratiques, poussés par la progression des extrêmes droites, se désengagent de ce droit fondamental pour les femmes. De fait, ils désagrègent les démocraties.

Le 30 septembre, nous afficherons haut et fort  notre solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays qui interdisent totalement ou partiellement le droit à l’avortement !

Nous affirmerons que les extrêmes droites sont partout un danger immédiat pour les femmes et les droits humains !

En France, le respect des droits des femmes exige de la part du gouvernement, non des discours emphatiques, des effets de manche ou des postures, mais des actes constructifs et des budgets conséquents.

Nous réclamons :

– l’inscription réellement protectrice du droit à l’avortement dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux pour que ce droit des femmes partout en Europe soient respectés et garantis ;

– la parution des décrets d’application de la loi Gaillot de février 2022 permettant aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales ;

– des choix politiques qui augmentent les budgets pour la santé.

– l’accès aux soins pour toutes sur tous les territoires avec la réouverture des CIVG fermés, des maternités et hôpitaux de proximité ;

– une politique publique de production des médicaments essentiels, de premier recours, incluant les produits nécessaires à l’IVG, pour éviter toute pénurie et rupture d’accès aux soins. Cela passe par la création d’établissements pharmaceutiques nationaux et européens avec financement public qui produiront, diffuseront les médicaments et géreront la constitution des stocks ainsi que leur maintien ;

– la disparition de la double clause de conscience spécifique à l’IVG ;

– la garantie pour les femmes du choix des méthodes pour l’IVG et la contraception ;

– des campagnes publiques d’informations sur les droits sexuels et reproductifs ainsi que les séances d’éducations à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire prévues par la loi du 4 juillet 2001 relative à l’IVG et à la contraception ;

– la pénalisation des activistes anti-IVG et la dissolution de leurs associations qui vont à l’encontre des droits des femmes et fragilisent la démocratie.

POUR LA JUSTICE ET L’EGALITE, CONTRE LE RACISME ET L’EXTREME DROITE


Communiqué de presse –  RASSEMBLEMENT LE 08 JUILLET A 11H A FONTENAY LE COMTE – DEVANT LE MUSEE –

Notre pays est en deuil et en colère. Le meurtre de Nahel tué par un policier à bout portant à Nanterre, après celui d’ Alhoussein Camara près d’Angoulême, a mis à nu les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et particulièrement les personnes racisées et précarisées. L’escalade des violences est une impasse et doit cesser. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.

Les tensions entre population et police viennent de loin et s’inscrivent dans une histoire marquée d’injustices, de préjugés, de violences, de discriminations, de sexisme… et d’un racisme systémique qui traverse l’ensemble de la société et qui n’est toujours pas éradiqué. La régression des services publics: l’école, les lieux de partage et de culture, sportifs, la poste, les administrations et le recul du soutien de l’État au tissu associatif ont largement contribué à marginaliser des territoires entiers et particulièrement dans les Outre-mer.

Le contexte économique d’appauvrissement, d’inflation, de hausse des loyers, des prix l’énergie et la réforme de l’assurance chômage aggrave cette marginalisation. Les inégalités sociales touchent particulièrement les enfants et les mères isolées. C’est ce que montrent les révoltes qui ont secoué les quartiers populaires depuis quelques jours en réaction à la tragédie de Nanterre.

En plus de décennies de dérives d’une politique du maintien de l’ordre, de lois sécuritaires (loi sécurité globale, loi séparatisme…) et de mesures d’exception, nous assistons depuis quelques jours à des pressions du gouvernement pour mettre en place une justice expéditive. Le prononcé de mises en détention préventives systématiques avec des peines de plus en plus lourdes n’est pas acceptable !

L’urgence n’est pas celle de la répression qui ne fera que renforcer l’extrême-droite et fera reculer une fois de plus les droits et libertés.

Ce sont les discriminations qui sont un poison toxique qui décrédibilise l’idée même d’égalité et sème le désespoir.

L’extrême droite en fait son lit pour diviser toujours davantage la société. Nous dénonçons l’appel à la guerre civile contre les quartiers populaires et la qualification des personnes qui en sont issues de « nuisibles » par des syndicats de policiers.

Nous condamnons la constitution d’une cagnotte de soutien au policier qui a tué Nahel à l’initiative d’un membre de l’extrême droite et l’absence de toute action du gouvernement, mettant ainsi de l’huile sur le feu.

La situation nécessite que le gouvernement prenne ses responsabilités et apporte des réponses immédiates pour sortir de l’affrontement :

  • abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
  • une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
  • le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
  • la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police.

Rien ne peut cependant se faire sans un autre partage des richesses, sans lutter contre les inégalités sociales. Rien ne peut se faire sans la lutte contre la pauvreté et la précarité, aggravées par le dérèglement climatique, la hausse des loyers et des charges, et sans le renforcement des services publics et de l’éducation populaire. C’est à ces chantiers que le gouvernement devrait s’attaquer au lieu de mener des politiques publiques régressives qui font le lit de l’extrême droite.

Pour les organisations :

Union Locale CGT Fontenay-le-Comte

Union Locale Solidaires

FSU 

Collectif de Résistance Sociale CRS

Amnesty International 

Libre Pensée Vendée

LDH Fontenay Luçon Sud Vendée

LFI Sud Vendée

Hommage à Jean Zay, le 20 juin 2023 à Luçon

Avec la Libre Pensée, le CDHMOT, la Ligue de l’Enseignement, les Francas, Familles laïques, l’Observatoire Vendéen de la Laïcité nous avons rendu hommage à Jean Zay devant l’école primaire supérieure pour filles dont il avait posé symboliquement la première pierre en 1937 (et qui est devenu le Collège Beaussire)

Si après le texte prononcé au nom de la LDH :

Ce qu’est commémorer la mémoire de Jean Zay pour des militants LDH 

A l’évocation du souvenir de Jean Zay, nous sommes saisis d’émotion.

Les souffrances et humiliations endurées 4 ans durant,  jusqu’il y a 79 ans  aujourd’hui cet assassinat lâche commis par des miliciens suivant les ordres de Darnand, sur un homme dont la probité, le courage, l’engagement républicain, humaniste, antifasciste étaient sans faille, ne peut que nous attrister.

Les sources de cet engagement et la fin funeste de cet homme république forment en quelque sorte une boucle, depuis l’engagement Dreyfusard de son père Léon Zay qui participe à la fondation de la section d’Orléans de la Ligue des Droits de l’Homme, à la condamnation du fils, le 4 octobre 1940 à la même peine que celle d’Alfred Dreyfus : déportation simple à vie et dégradation militaire.  

Le soir de ce verdict, Jean Zay écrit à sa femme et à son père. Il les rassure, il ne subira pas l’humiliation subie par Alfred Dreyfus le 5 janvier 1895 dans la cour de l’école militaire. La dégradation militaire n’est plus une cérémonie publique. Cette condamnation le convainc de son innocence et jusqu’au bout, il restera confiant sur le verdict de l’histoire qui le réhabilitera comme elle a réhabilité le Capitaine Dreyfus.

Pourtant, pendant ses 4 années d’emprisonnement, c’est à une autre figure de prisonnier politique à laquelle il s’identifie. Il dispose, quand ses conditions de détention lui permettent, du portrait d’Auguste Blanqui, L’enfermé. Sa condition d’enfermé politique ne le désespère pas car comme Blanqui, il continue de penser la république, celle qu’il a défini pour les cérémonies des 150 ans de la Révolutions française comme « l’égalité dans la liberté ». Et c’est cet idéal d’une république Forte et Juste qu’il projette de reconstruire à la fin de la guerre. Loin de se limiter à la question scolaire pour laquelle son œuvre en 3 ans est déjà formidable, ou à la question des Beaux arts pour lesquels il a jeté les bases d’une véritable politique culturelle, sa pensée républicaine embrasse bien d’autres domaines : la justice sociale et son refus de ce qu’il dénonce comme « l’orthodoxie financière » qui limite l’action publique, la justice avec une réflexion profonde sur le sens des peines, les conditions d’exercice de la justice, l’inégalité des citoyens face à elle , la presse et son rôle etc …

Plus tôt dans sa vie, avant ses mandats politiques, il était déjà connu comme un conférencier, pacifiste, il avait fait une tournée en Allemagne pour la Ligue des Droits de l’Homme. Les questions internationales n’étaient pas hors de son champ d’étude, et même député il continue à donner des causeries au sein de sa section LDH sur ses questions. C’est à l’aune des connaissances que lui ont apporté ses différents voyages qu’il dénonce avec vigueur le refus de soutenir les républicains espagnols ou la signature des accords de Munich.

Pendant sa captivité, véritable jacobin, il rappelait que la république s’était toujours méfiée de la dictature des généraux vainqueurs, ce que nous appelons le césarisme, mais n’avait jamais entrevu le danger de la dictature des généraux vaincus. Comme Pierre Mendes France, il dénonçait cet état major militaire qui s’était si bien occupé à bien perdre la « drôle de guerre »,  pour mieux mettre cette faillite sur le dos du pouvoir civil dont il s’agissait de se débarrasser les parlementaires en travestissant leur embarquement à bord du Massilia pour continuer la guerre depuis l’Afrique du Nord en une désertion.

Il faut dire que depuis son entrée en politique les milieux militaires d’extrême droite ne lui pardonnaient pas son poème pacifiste : le drapeau. Ce texte de jeunesse a excité la haine antisémite et antirépublicaine contre lui. Qu’il se soit engagé volontairement en démissionnant de son poste de ministre n’y change rien pour le tribunal militaire. Qu’il ait été assassiné par les miliciens après 4 années de détention parce que les miliciens, sûrs de leur défaite, voulaient tuer la république JUSTE et FORTE que Jean Zay portait en lui n’y changea rien pour une part des successeurs de ce tribunal indigne. En 2015, alors que son entrée au Panthéon s’organisait, ils ont osé reprendre la rhétorique exacte de l’entre deux guerres. Ils, c’est par exemple l’UNC qui est conviée par les autorités civiles à toutes les cérémonies patriotiques était en tête de liste. UNC qui n’est pas stigmatisée par les ministres, et qui ne voit pas remettre en cause ses subventions.

Et c’est donc avec gravité que je rappelle que nous ne nous contenterons pas d’honorer Jean Zay dans les mots, mais en mettant constamment en cause une forme de gouvernement qui a tant à faire pour devenir la République plus juste et plus forte qu’il appelait de ses vœux et qu’il construisait.

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