Vers la paix à Gaza ?


Le Hamas a libéré lundi les derniers otages israéliens encore en vie retenus dans la bande de Gaza. Une foule en liesse et en pleurs a par ailleurs accueilli à Ramallah l’arrivée de cars transportant des Palestiniens tout juste relâchés par les autorités israéliennes.



Y retourner ou rester là? À Gaza, des centaines de milliers d’habitants affluent vers le nord


Des centaines de milliers de Palestiniens déplacés sont rentrés chez eux ce samedi 11 octobre dans le nord de la bande de Gaza pour découvrir l’ampleur des destructions causées par deux ans de guerre. La Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, a annoncé que plus de 500 000 personnes déplacées par la guerre étaient revenues dans le nord de l’enclave depuis le début du cessez-le-feu, la veille.



Une guerre israélienne perpétuelle

Amira Hass. Pourquoi la Cisjordanie ne s’est pas soulevée


Amira Hass est une journaliste israélienne du quotidien de gauche Haaretz, installée depuis vingt ans à Ramallah, en Cisjordanie. Elle explique pourquoi aucune intifada n’a éclaté dans ce territoire occupé, et largement occulté, après le 7 octobre 2023. À l’inverse de ce qu’avaient imaginé les chefs du Hamas à Gaza. Entretien.

Gaza, au jour le jour : Israël ne respecte pas l’accord de cessez-le-feu



Dans son point quotidien ce matin, le ministère de la santé de Gaza annonçait avoir ajouté 11 nouveaux noms à la liste des Palestinien·nes tué·es par Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui atteint maintenant le chiffre de 48 219. Parmi ces 11 nouvelles victimes, 8 ont été retirées des décombres, tuées dans des bombardements avant l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. Les 3 autres ont en revanche été assassinées par l’armée israélienne hier, en violation de ce même accord.



Cessez-le-feu à Gaza : « otages » d’un côté, « prisonniers » de l’autre… Vraiment ?


Alors que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas permet la libération d’Israéliens détenus à Gaza et de Palestiniens incarcérés par Israël, le traitement médiatique se focalise sur le sort des premiers, présentés comme des « otages », quand les seconds sont estampillés « prisonniers ». Au regard du droit international, la situation est pourtant plus complexe. Surtout, l’incarcération en masse des Palestiniens dans des prisons israéliennes, décrites par des ONG et d’anciens détenus comme des camps de torture, est largement passée sous silence.