L’armée israélienne a annoncé ce mardi 13 mai avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza utilisé selon elle pour des « activités terroristes » par le mouvement islamiste Hamas, qui a fait état de la mort d’un journaliste accusé par le passé par Israël d’avoir participé à l’attaque du 7-Octobre.
Malnutrition, stocks épuisés… à Gaza, plus d’une personne sur cinq est menacée de famine
Le blocus israélien total depuis dix semaines a épuisé les stocks accumulés durant la trêve du début d’année, selon les données d’agences de l’ONU et d’ONG.
« Elle est en train de mourir sous mes yeux » : Les enfants de Gaza affamés par le siège israélien
Avec plus de 70 000 enfants hospitalisés pour malnutrition, le blocus israélien sur la bande de Gaza laisse les parents impuissants face à l’agonie de leurs enfants.
Rahaf Ayad, 12 ans, est si mal nourrie qu’elle peut à peine parler. Ses cheveux tombent. Ses côtes sont saillantes. Elle peut à peine bouger ses membres. Elle cligne lentement des yeux, les paupières lourdes.
Procédure de dissolution d’Urgence Palestine : Un signal alarmant envoyé aux défenseurs des droits des Palestiniens, en plein génocide à Gaza
Suite à la procédure engagée fin avril 2025 par le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau, le collectif Urgence Palestine pourrait être dissous dès demain, empêchant cette organisation de poursuivre ses actions de mobilisation contre le génocide en cours dans la bande de Gaza.
Partager la publication "La population à Gaza est «au-delà d’exsangue» et ne «mange qu’une fois par jour», déplore le responsable du PAM Antoine Renard"
La rabbin s’est exprimée dans une revue, affirmant qu’il est « urgent de reprendre la parole ». La journaliste se dit, de son côté, « déchirée par l’action que mène le gouvernement de Netanyahou. »
Partager la publication "Guerre entre Israël et le Hamas : plusieurs personnalités juives, dont Delphine Horvilleur et Anne Sinclair, prennent la parole pour dénoncer la situation humanitaire à Gaza"
Les Etats doivent agir « maintenant » pour ne pas assister à l’ « annihilation » des Palestiniens dans la bande de Gaza, ont alerté mercredi plus de trente experts indépendants des Nations unies. « Les États doivent agir rapidement pour mettre fin au génocide en cours, démanteler l’apartheid et assurer un avenir dans lequel Palestiniens et Israéliens coexisteront dans la liberté et la dignité », ont-ils demandé dans un communiqué.
Impunité d’Israël : encore plus loin dans le génocide et l’effacement des Palestiniens
L’heure est aux sanctions contre les criminels et pas contre celles et ceux qui dénoncent ce génocide en cours et ont l’impression de hurler dans le désert depuis plus de 19 mois. C’est notre humanité à toutes et tous qui est en jeu : soit nous réagissons, soit nous sombrons. Par Anne Tuaillon, Présidente de l’Association France Palestine Solidarité.
Partager la publication "Les Etats doivent agir pour éviter l’« annihilation » des Palestiniens, alertent des experts de l’ONU"
Le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a affirmé ce mardi 6 mai que la bande de Gaza serait « totalement détruite » après la guerre en cours entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
À Gaza, cela fait maintenant plus de deux mois que l’aide internationale est bloquée par les israéliens… Rita Baroud, journaliste indépendante, qui vit sur place, témoigne dans les colonnes de La Repubblica à Rome : « À Gaza, rien ne ressemble à la vie, affirme-t-elle. Ici, la faim n’est pas une sensation temporaire, mais un état permanent. La soif n’est pas un inconfort passager, mais une douleur enracinée dans la gorge et dans l’âme. Une soif réelle et profonde qui vide le corps et consume l’esprit. (…) Gaza aujourd’hui n’est pas seulement une ville assiégée, poursuit la journaliste gazaouie : c’est ce qui reste d’une ville sous les cendres, respirant difficilement, sous un ciel contaminé par la mort. Plus de deux millions de personnes sont entassées sur une petite bande de terre sans nourriture, sans eau, sans carburant, sans médicaments et sans aucun sentiment de sécurité. (…) Ce qui se passe actuellement n’est pas seulement une catastrophe humanitaire, mais aussi une tache sur la conscience de l’humanité », s’exclame encore Rita Baroud. Et « le silence international tue plus que les bombes. Gaza survit… elle ne mange pas, elle ne boit pas, mais elle ne meurt pas. Aujourd’hui, Gaza n’est pas seulement sans nourriture ni eau, mais sans espoir. Elle meurt lentement sous les yeux d’un monde qui la regarde… et qui se tait ».
Les opérations humanitaires « au bord de l’effondrement total », alerte la Croix-Rouge
Depuis le 2 mars, aucune aide humanitaire n’est autorisée à entrer dans le territoire palestinien, où vivent 2,4 millions de personnes.
Après deux mois de blocus total de toute entrée d’aide par Israël, les opérations humanitaires dans la bande de Gaza sont « au bord de l’effondrement total », a mis en garde le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), vendredi 2 mai. « Si l’acheminement des secours ne reprend pas immédiatement, le CICR ne disposera pas des vivres, médicaments et produits de première nécessité dont il a besoin pour poursuivre bon nombre des programmes qu’il mène à Gaza », souligne l’organisation dans un communiqué.
« Il nous reste des médicaments pour très peu de temps donc on est obligés de trier les patients, ce qui est absolument terrible », souligne Médecins sans frontières
Selon les Nations unies, 3 000 camions chargés d’aide humanitaire sont bloqués aux portes de Gaza.
Israël approuve un plan prévoyant la « conquête de la bande de Gaza »
Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu’il « continuait à promouvoir le plan Trump visant à permettre le départ volontaire des habitants de Gaza », selon une source officielle israélienne citée les médias du pays.
Un communiqué publié samedi 26 avril par le Syndicat des Journalistes Palestiniens (PJS) alerte à nouveau sur la persécution systématique de la presse à Gaza et en Cisjordanie, répertoriant plus de 343 attaques israéliennes à l’encontre de professionnel·les des médias, de leurs proches ou de leurs locaux en 2025 seulement.
Depuis la reprise fin mars des bombardements israéliens après le cessez-le-feu de deux mois, les journalistes sont à nouveau visé·es par la brutalité de l’armée israélienne. Comme tous et toutes les gazaoui·es, les journalistes font face à des déplacements massifs de populations, ainsi qu’à une famine et une situation sanitaire catastrophique du fait du blocage de l’aide humanitaire. L’électricité est également très rare, ce qui rend difficile pour les journalistes de recharger leur matériel et d’envoyer leur images et textes.
Interdiction de l’UNRWA : la Cour internationale de justice examine un nouveau recours contre Israël
La Cour internationale de justice a été saisie d’une demande d’avis consultatif sur la légalité des attaques israéliennes contre l’ONU. Voici quelques explications sur cette affaire et son importance.
La conférence « Doit-on parler de génocide ? » se tient le 28 et le 29 avril à Bruxelles
Les eurodéputés Verts/ALE Jaume Asens, Benedetta Scuderi, Mounir Satouri et Ana Miranda sont à l’initiative d’une importante conférence, où des experts, des juristes et des représentant·es de la société civile se réuniront pour aborder la situation à Gaza et discuter d’actions concrètes en faveur de la justice.
Hier soir a eu lieu la projection du film NO OTHER LAND au cinéma UTOPIA de PONT-SAINTE-MARIE à l’initiative du Collectif aubois pour la paix.
Réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants, comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice, il raconte la naissance d’une amitié innattendue entre Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, qui filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne détruisant progressivement les villages et en chassant leurs habitants et Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches.
Malgré l’émotion intense suscitée par cette terrible réalité, s’en est suivi entre les participants un débat heureusement serein et clairvoyant, ne laissant pas la place aux positions par trop partisanes, à l’image de cette amitié entre un Israélien et un Palestinien que tout devrait diviser mais qui réussissent à s’unir en une alliance impossible…
Toutes et tous, rejoints par des citoyennes et citoyens aubois se sont retrouvés ce matin place Jean-Jaurès à TROYES pour faire entendre leur voix dans la ville aux cris de « Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine ! »
HB et PD
Partager la publication "Cessez le feu en Palestine !"
Israël a complètement rasé Rafah, transformant un cinquième du territoire de Gaza en une zone tampon géante. Cela fait partie du plan d’Israël pour rester définitivement à Gaza et faciliter le nettoyage ethnique de sa population.
Cisjordanie au jour le jour : Les colons et les forces israéliennes assassinent ensemble
Notre point sur la situation cette semaine en Cisjordanie, où l’armée israélienne poursuit sa brutale opération « mur de fer », assassinant au moins sept Palestinien·nes dont un enfant de 12 ans.
La destruction d’engins lourds essentiels, mardi, suite à des frappes aériennes israéliennes, a paralysé les opérations de secours, rendant encore plus difficile l’accès aux quelque 11.000 corps encore emprisonnés sous les décombres.
Selon les autorités locales, ces frappes ont mis un terme à toutes les opérations d’enlèvement des déchets solides et des débris, a déclaré le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, aux journalistes lors d’un point de presse à New York.
Jusqu’à récemment, des bulldozers et autres engins d’excavation étaient utilisés dans les efforts laborieux pour extraire les corps des décombres.
Un bulldozer conduit par Atif Nasr – qui travaillait avant la guerre à la construction et à la réparation de routes – était devenu indispensable pour extraire les restes de proches des décombres.
Khan Younès, le 17 avril 2025. Un garçon récupère de la farine après une frappe israélienne sur un abri de tentes. L’agence de défense civile de Gaza a déclaré le 17 avril que des frappes aériennes israéliennes avaient touché plusieurs campements de civils déplacés, tuant au moins 25 personnes Eyad BABA / AFP
Mardi 15 avril 2025.
Cela fait plus de 45 jours que nous sommes sous blocus total, hermétique. Rien ne passe, ni importations du secteur privé ni aide humanitaire. Le 18 mars, Benyamin Nétanyahou a violé l’accord de cessez-le-feu et repris la guerre avec des violences et des massacres jamais vus. Je voudrais vous parler de ma vie quotidienne dans cette grande cage avec la continuation de ce génocide.
La bande de Gaza « est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide », dénonce Médecins sans frontières
Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements aériens suivis d’une offensive terrestre dans la bande de Gaza.
« Gaza est devenue une fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide », a dénoncé mercredi 16 avril l’ONG Médecins sans frontières (MSF), à la suite des opérations militaires et du blocus imposé par Israël sur l’aide humanitaire. « Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza », a déclaré Amande Bazerolle, coordinatrice d’urgence de MSF à Gaza, dans un communiqué. Elle estime que la réponse humanitaire est « gravement entravée par l’insécurité constante et les pénuries critiques ».
L’aide humanitaire à Gaza « menacée d’un effondrement total »
Les Palestinien·ne·s subissent une violence coloniale qui détruit non seulement leurs corps et leurs maisons, mais aussi leur psychisme. Génocide, déplacements forcés, blocus, humiliations quotidiennes constituent autant de traumatismes individuels et collectifs. Il est urgent de repolitiser la santé mentale pour en faire un enjeu de justice.
Le World Press Photo récompense Samar Abu Elouf pour son portrait d’un enfant palestinien amputé
Le cliché du jeune Mahmoud Ajjour, évacué à Doha après qu’une explosion lui a arraché les bras en 2024, dit « le lourd tribut » que les enfants palestiniens payent « aux horreurs qu’ils ont vécues », a déclaré la photographe, originaire de Gaza.
« Nous avons ramassé des cadavres d’enfants » : dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens provoquent « des scènes terrifiantes »
Israël a repris ses opérations militaires contre l’enclave palestinienne après deux mois de trêve. Les bombardements provoquent de lourds dégâts, notamment sur une population qui a été déplacée et vit sous des tentes.
Une visite rare pour un dirigeant européen. Emmanuel Macron se rend mardi 8 avril à al-Arich, un « avant-poste » égyptien du soutien humanitaire à Gaza, accompagné par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, pour appeler à une reprise de l’aide bloquée par Israël, qui a repris ses opérations militaires contre l’enclave palestinienne après deux mois de trêve. Cette guerre est d’une violence inouïe avec des témoignages et des scènes filmées particulièrement difficiles à regarder.
Partager la publication "Gaza transformé en « champ de mort » par Israël, selon l’ONU"
Un journaliste palestinien brûlé vif lors d’une attaque israélienne contre un camp de journalistes à Gaza
Un journaliste palestinien a été brûlé vif et au moins dix autres personnes ont été blessées lors d’une frappe aérienne israélienne dimanche soir qui visait une tente abritant des journalistes dans le sud de la bande de Gaza.
Bande de Gaza : un 11e membre du personnel de MSF tué dans une frappe israélienne
Un 11e membre du personnel de Médecins Sans Frontières (MSF) a été tué mardi, ainsi que sa femme et sa fille, dans une frappe aérienne israélienne sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi cette organisation humanitaire.
Dans le nord de la Cisjordanie, la guerre coloniale a changé de dimension
Juste après le cessez-le-feu à Gaza, à la mi-janvier 2025, Israël a annoncé inclure l’intensification de ses opérations en Cisjordanie dans ses « buts de guerre ». Depuis, le nombre de déplacés y a dépassé les 40 000. Plus de 900 Palestiniens y ont été tués par l’armée ou par des colons israéliens depuis le 7 octobre 2023. Reportage.
« Conflit d’intérêts » de Netanyahu dans le renvoi du chef du Shin Bet
322 enfants tués depuis la reprise des bombardements israéliens, déplore l’Unicef
L’Unicef appelle à nouveau à cesser les hostilités et à rétablir le cessez-le-feu à Gaza. L’agence de l’ONU qui vient en aide aux enfants déplore la reprise des bombardements et la campagne terrestre de l’armée israélienne depuis le 18 mars dernier. Elles ont causé plus de 300 morts parmi les mineurs, le plus souvent des déplacés.
Partager la publication "Israël annonce vouloir s’emparer de «larges zones» de Gaza via l’extension de ses opérations"
HALTE AU GÉNOCIDE À GAZA ! HALTE À TOUTE EXTENSION DE LA GUERRE ! NON, AU PLAN TRUMP/NETANYAHOU DE DÉPORTATION DES GAZAOUIS ! RESPECT DU DROIT DES PALESTINIENS DE VIVRE SUR LEURS TERRES !
Exigeons de l’État français, des mesures concrètes pour le cessez-le-feu PERMANENT et pour l’arrêt IMMÉDIAT des livraisons d’armes à Israël
À l’appel du Collecif aubois pour la Paix : CGT, Solidaires, FSU, MRAP, LDH, Greenpeace,
AGUI, Libre Pensée, Collectif Louise Michel, LFI, POI, PCF, Génération.s.
4000 citoyens aubois se sont déjà prononcés pour que le gouvernement français interdise la livraison d’armes à Israël et prenne toute sanction pour imposer que l’aide humanitaire parvienne aux gazaouis affamés.
Le Collectif exige :
Cessez-le-feu total et permanent !
Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien !
Levée durable du blocus de Gaza !
Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
Arrêt des livraisons d’armes à Israël !
Arrêt de toute coopération militaire et sécuritaire !
Sanctions contre Israël !
Reconnaissance d’un État Palestinien !
Arrêt de l’occupation/colonisation expansives par Israël des territoires palestiniens et voisins.
Partager la publication "Manifestation du 29 mars à Troyes"