« Rendre Gaza inhabitable faisait partie du plan »


Denis Sieffert, journaliste et chercheur associé à l’Iris, revient sur l’ampleur de la destruction de la bande de Gaza par l’armée israélienne. Selon lui, Benyamin Netanyahou et son gouvernement ont délibérément rasé la zone afin de pousser les Palestiniens à l’exil.



Gaza: le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, une personnalité du secteur de la santé, a été torturé


Décrit par Amnesty International comme « la voix du secteur de la santé dévasté de Gaza », Hussam Abou Safiya, le directeur de l’hôpital Kamal Adwan arrêté fin décembre dernier dans l’enclave, a été torturé par les Israéliens pendant sa détention au centre Sde Teiman, dans le sud d’Israël, affirment des avocats qui ont pu le rencontrer. Soupçonné par l’armée israélienne d’être un « opérateur du Hamas », celui-ci est aujourd’hui incarcéré à la prison militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée. 



« Les rôles sont toujours inversés »

Le journal de Rami Abou Jamous pour Orient XXI


Après le cinquième échange de prisonniers, il y a deux jours, les Israéliens se sont retirés de l’axe de Netzarim, qui séparait depuis le début de la guerre le Nord de la bande de Gaza du Sud. Cet « axe » n’était pas seulement une route. C’était un de terrain d’une superficie de 75 km² et de 7 km de large, qui traversait la bande d’est en ouest, du rond-point Naboulsi jusqu’au pont de Wadi Gaza. 



Troyes: rassemblement et manifestation

Samedi 22 février à 10h30

Place Jean-Jaurès

à l’appel du Collectif aubois pour la Paix

Le monde réagit à l’offensive de Trump contre la CPI



Le 6 février, le président des États-Unis, Donald Trump, a émis un décret exécutif autorisant des sanctions contre des représentants de la Cour pénale internationale (CPI) et d’autres personnes soutenant son travail. Le Procureur de la CPI, Karim Khan, a été le premier individu ciblé par ces sanctions.

Le décret de Trump a immédiatement déclenché des déclarations de soutien à la Cour à travers le monde. Soixante-dix-neuf pays membres de la CPI ont publié une déclaration dans laquelle ils réaffirment conjointement leur « soutien indéfectible » à la Cour, soulignant comment les sanctions pourraient compromettre le mandat de la Cour et s’engageant à faire en sorte que celle-ci puisse poursuivre son travail, considéré comme crucial.



États-Unis: face à l’offensive de Trump et Musk, les fonctionnaires refusent de céder


Aux États-Unis, l’administration Trump et en particulier le milliardaire Elon Musk continuent leur travail pour sabrer dans les dépenses budgétaires. Plusieurs agences fédérales sont d’ores et déjà à l’arrêt et les employés fédéraux sont incités à démissionner. Mais tous ne l’entendent pas de cette oreille.



Elon Musk n’a plus accès au système de paiements du Trésor américain, bloqué par un juge fédéral


Un juge fédéral américain a émis samedi une ordonnance bloquant l’accès au système de paiements du Trésor américain à la commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) dirigée par Elon Musk. Selon une note interne du Trésor, cet accès qui a été donné à l’équipe du milliardaire constitue « la plus grande menace interne à laquelle le bureau du service fiscal ait jamais été confronté ».



Pour stopper les plans de Trump pour Gaza, les Palestiniens ont besoin de solidarité et de soutien


Les mythologies égyptienne et grecque parlent d’un phénix renaissant de ses cendres. Les Palestiniens de Gaza ont montré que ce n’était pas entièrement un mythe. Alors que le cessez-le-feu fragile tient à peine, des centaines de milliers de survivants du génocide ont émergé du carnage dans cette terre, dont la civilisation remonte à 4 000 ans, marchant vers le nord de Gaza avec espoir, tout en sachant que presque toutes leurs maisons, routes, services, écoles et hôpitaux ont été détruits. La véritable aspiration de la plupart d’entre eux est de continuer à marcher vers leur foyer, là où leurs familles ont été victimes de nettoyage ethnique pendant la Nakba de 1948. Les Palestiniens, semble-t-il, ont répondu avec prescience au « plan de Donald Trump » avant même qu’il ne le dévoile.

Gaza, au jour le jour : Israël ne respecte pas l’accord de cessez-le-feu



Dans son point quotidien ce matin, le ministère de la santé de Gaza annonçait avoir ajouté 11 nouveaux noms à la liste des Palestinien·nes tué·es par Israël dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, qui atteint maintenant le chiffre de 48 219. Parmi ces 11 nouvelles victimes, 8 ont été retirées des décombres, tuées dans des bombardements avant l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. Les 3 autres ont en revanche été assassinées par l’armée israélienne hier, en violation de ce même accord.



Cessez-le-feu à Gaza : « otages » d’un côté, « prisonniers » de l’autre… Vraiment ?


Alors que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas permet la libération d’Israéliens détenus à Gaza et de Palestiniens incarcérés par Israël, le traitement médiatique se focalise sur le sort des premiers, présentés comme des « otages », quand les seconds sont estampillés « prisonniers ». Au regard du droit international, la situation est pourtant plus complexe. Surtout, l’incarcération en masse des Palestiniens dans des prisons israéliennes, décrites par des ONG et d’anciens détenus comme des camps de torture, est largement passée sous silence.

Trump n’en rate jamais une

Petit inventaire



Les États-Unis abandonnent leurs engagements envers l’ONU


Si vous êtes membre d’un club, vous devez payer votre cotisation.

Les États-Unis sont un membre fondateur des Nations Unies, mais ils ne s’acquittent pas de ce qu’ils doivent pour assurer le bon fonctionnement de l’ONU et de ses programmes.



Donald Trump et droit international : un Far West mondial ?


Si les États-Unis s’exonèrent du respect du droit international, de la charte des Nations Unies, pourquoi les autres pays s’en embarrasseraient-ils ? Pourquoi la Chine ne récupèrerait-elle pas, y compris par la force, Taïwan ? Et toutes les autres puissances, moyennes ou petites, pourront également se sentir les mains libres.



Ukraine: à la télévision, Donald Trump évoque la possibilité que le pays puisse devenir «russe un jour»


Ce lundi 10 février, le président américain Donald Trump a évoqué sur Fox News la possibilité que l’Ukraine devienne « russe un jour », réclamant que soit compensée l’aide versée à Kiev, avant une rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le vice-président J.D. Vance.



Golfe d’Amérique, Mont McKinley, Fort Bragg : Trump et sa manie de rebaptiser tout ce qui l’entoure


Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a multiplié les signatures de décrets, certaines visant à faire changer de nom des lieux emblématiques comme le golfe du Mexique ou le Denali en Alaska. Des annonces qui ont suscité quelques polémiques voire des moqueries.



Donald Trump veut le retour des pailles en plastique


Donald Trump poursuit la mise en œuvre de son programme anti-écolo. Sur son réseau déjà conquis à la cause trumpiste, Truth Social, le président des États-Unis a annoncé le 7 février qu’il signerait un décret « la semaine prochaine » pour « mettre fin à la promotion ridicule des pailles en papier » par son prédécesseur Joe Biden.



Trump s’engage à « acheter et posséder » la bande de Gaza


Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu’il s’engageait à acheter et à posséder Gaza, mais qu’il pourrait permettre que des sections du territoire soient reconstruites par d’autres États du Moyen-Orient, rapporte l’agence Reuters.



Gaza : Donald Trump déclare que les Palestiniens n’auraient pas de droit au retour dans le cadre de son plan pour le territoire


Le président américain, Donald Trump, a affirmé que les Palestiniens n’auraient pas le droit au retour dans le cadre de son plan pour Gaza, dans un extrait d’interview dévoilé lundi 10 février. Au journaliste de la chaîne Fox News Bret Baier qui lui demande si les Palestiniens auraient « le droit au retour » dans le territoire ravagé par la guerre, Donald Trump a répondu : « Non, ils n’en auraient pas car ils auront des logements bien meilleurs. »



Côte d’Azur à Gaza : selon le projet de Trump, les Palestiniens n’auraient pas le droit de retourner chez eux


Le président des Etats-Unis affirme que les Palestiniens déportés dans le cadre de son projet pour reconstruire la bande de Gaza n’auront pas le droit de revenir sur leurs terres, apprend-on ce lundi 10 février.



Le plan de Trump pour Gaza fait déjà des dégâts


En septembre 2020, vers la fin de son premier mandat présidentiel, Donald Trump a supervisé la signature des accords d’Abraham entre Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn sur la pelouse de la Maison Blanche. Ces accords, auxquels le Soudan et le Maroc allaient également adhérer dans les mois suivants, ont été proclamés « accords de paix », mais il aurait été plus juste de les qualifier d’« accords de mise à l’écart du peuple palestinien ». Leur objectif n’était pas de créer la paix – il n’y avait pas de guerre entre ces États à l’origine – mais plutôt d’établir une nouvelle réalité régionale dans laquelle la lutte de libération palestinienne serait marginalisée et, en définitive, oubliée.

États-Unis: l’ultimatum du président Trump aux fonctionnaires suspendu par la justice



Accepter de démissionner ou pas ? L’ultimatum qui a été fixé aux plus de deux millions de fonctionnaires fédéraux américains par la nouvelle administration de Donald Trump a été suspendu temporairement par la justice, à quelques heures de son échéance jeudi 6 février au soir.

Neuf jours, c’est le très bref délai imparti aux deux millions de fonctionnaires fédéraux pour faire leur choix : signer ou non la proposition de « démission différée » au 30 septembre. Avec la promesse de garder d’ici là leur salaire et l’ensemble de leurs avantages sociaux, formulée à la surprise générale par le nouveau pouvoir américain. Une étape supplémentaire dans son offensive de la nouvelle administration américaine pour tailler dans les dépenses publiques et mettre au régime l’administration.

Mais un juge fédéral du Massachusetts a suspendu, jeudi 6 février dans l’après-midi, la date limite de ce vaste programme de départs, qui était fixée à 23h59 jeudi, et a programmé une nouvelle audience lundi 10 février, d’après le Washington Post.



L’attaque de Donald Trump contre l’USAID


C’est à la Une du New York Times : « l’administration Trump prévoit de réduire le nombre de travailleurs de l’Agence Américaine pour le développement de plus de 10 000 à environ 290 postes », selon des sources interrogées par le quotidien américain. « La quasi-totalité du personnel de l’agence humanitaire va être licenciée ».



Donald Trump sanctionne la CPI : Israël se réjouit, l’ONU et l’UE protestent


Donald Trump a lancé jeudi des sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI), suscitant un flot de critiques venues du monde entier mais recevant par ailleurs des félicitations de la part d’Israël. L’institution s’est engagée « à continuer de rendre justice » – même si cette décision pourrait avoir des répercussions concrètes sur son travail sur le terrain.



Trump félicité par Israël pour ses sanctions prises contre la CPI


Le ministre israélien des Affaires étrangères a félicité le président américain Donald Trump, vendredi 7 février, pour les sanctions qu’il a prises contre la Cour pénale internationale (CPI). Gideon Saar a qualifié les actions de la CPI « d’immorales » et illégitimes.



Après les sanctions contre la CPI annoncées par Donald Trump, 79 pays dénoncent l’augmentation du risque d’« impunité pour les crimes les plus graves »


Dans une déclaration commune, ces 79 pays regrettent « toute tentative de saper l’indépendance » de la Cour pénale internationale après la signature du décret américain interdisant notamment l’entrée aux Etats-Unis à ses dirigeants, employés et agents.

Les sanctions prises par le président américain, Donald Trump, contre la Cour pénale internationale (CPI) « augmentent le risque d’impunité pour les crimes les plus graves et menacent de miner l’état de droit international », ont dénoncé, vendredi 7 février, 79 parties à la CPI.



Projet américain à Gaza : que dit le droit international ?


En déclarant que les États-Unis devraient « prendre le contrôle » de la Bande de Gaza et la « posséder » en vue d’en faire « la Riviera du Moyen-Orient », le Président Trump n’a pas seulement confondu opération immobilière et opération militaire : il a appelé à une violation grave des principes fondamentaux du droit international en général et du droit international humanitaire en particulier, sur un territoire relevant de la juridiction de la Cour pénale internationale.



Trump ou l’occupation permanente du paysage médiatique…


Comment parler d’autre chose que des agissements de Donald Trump lorsque ceux-ci sont en première page des journaux quasiment tous les jours et monopolisent commentaires et éditoriaux ? Eh bien, mission impossible dans une revue de presse… Impossible en effet d’échapper à cette occupation permanente de l’espace médiatique. Trump est encore présent à la Une aujourd’hui sur tous les sujets.



Face a la brutalité de Musk et Trump : qui peut les arrêter ?


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Adoubé par Trump pour amputer l’administration fédérale, Elon Musk utilise des méthodes brutales et s’approprie les données des Américains. Ses actions ont déjà des conséquences dévastatrices mondiales, racontent les indés internationaux.

Quatre morts dans l’explosion d’un meuble piégé à Tayr Harfa, frappe aérienne au sud de SaïdaRaids israéliens sur deux sites dans le sud du Liban



Quatre personnes, dont deux fillettes, ont été tuées vendredi à Tayr Harfa, au Liban-Sud, dans l’explosion d’un meuble qui avait été piégé à l’explosif par l’armée israélienne lorsqu’elle occupait cette localité au cours des derniers mois, selon des informations de notre correspondant local Mountasser Abdallah. Par ailleurs, l’aviation israélienne, qui avait déjà mené une série de frappes pendant la nuit sur le territoire libanais, a bombardé Tebna, au sud de Saïda.



Guerre au Proche-Orient : en Cisjordanie, des attaques israéliennes visent spécifiquement des soignants, selon MSF


L’ONG dénombre « 700 attaques sur des structures de santé et les hôpitaux » en 2024, soit « deux par jour ».

En Cisjordanie occupée, on peut mourir faute de pouvoir accéder à un hôpital. Dans un nouveau rapport, publié le jeudi 6 février, Médecins sans frontières (MSF) a compilé les actes de violences contre les structures médicales en Cisjordanie depuis octobre 2023. L’ONG constate une multiplication d’incidents imputés à l’armée israélienne et aux colons juifs qui ont sérieusement entravé l’accès au soin des Palestiniens. 



Bombarder la zone, gazer les tunnels : la guerre effrénée d’Israël contre les souterrains de Gaza


Incapable d’identifier les commandants du Hamas dans les tunnels de Gaza, l’armée israélienne a décimé des blocs résidentiels entiers à l’aide de bombes « bunker buster » afin d’écraser les passages souterrains et de les inonder de fumées mortelles, comme le révèle une enquête.

L’armée israélienne a bombardé intensivement des zones résidentielles de Gaza alors qu’elle ne disposait pas de renseignements sur l’emplacement exact des commandants du Hamas qui se cachaient sous terre, et a délibérément utilisé des produits toxiques émanant des bombes pour asphyxier les militants dans leurs tunnels, comme le révèle une enquête menée par le magazine +972 et l’organisation Local Call.



Rassemblement et manifestation à Troyes le 22 février


Halte à toute extension de la guerre !


« La proposition de Trump pourrait engendrer une reprise des combats dans la bande de Gaza »



L’annonce choc du président américain d’une prise de contrôle par les Etats-Unis de l’enclave palestinienne pourrait anéantir les plans de paix en discussion dans la région. « Un nouveau 7-Octobre n’est désormais plus complètement inenvisageable », affirme Sarah Daoud, spécialiste de la Palestine.



Avec Donald Trump, en avant toute vers le nettoyage ethnique


Le Proche-Orient a connu, au cours des dernières décennies, de nombreux plans, souvent américains, mais aussi onusiens, soviétiques, russes, arabes ou israéliens. Celui que le président Donald Trump a présenté lors de sa rencontre avec Benyamin Nétanyahou le 4 février a ceci de particulier qu’il ne prétend plus s’abriter, même partiellement, derrière la façade du droit international. Il le piétine de manière cynique en arguant d’un seul principe : la loi du plus fort. Les idées qu’il avance violent ce qui reste de légalité internationale, déjà largement mise à mal par les crimes contre l’humanité et le génocide à Gaza, qui se poursuivent en toute impunité avec le soutien des États-Unis et un large aval européen.



Propos de Trump sur Gaza : la Maison Blanche nuance, l’ONU met en garde contre tout «nettoyage ethnique». Un pas en arrière.


L’administration américaine s’est efforcée mercredi de nuancer la proposition du président Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza, et le chef de l’ONU a mis en garde contre un «nettoyage ethnique» dans le territoire palestinien.



Des ONG de lutte contre le paludisme réagissent au gel de l’aide américaine décidé par Trump : « Nos pires scénarios ont été dépassés »


Elles s’inquiètent d’un impact dévastateur, alors que la résistance aux médicaments émerge et qu’un nouveau moustique fait craindre une large diffusion de la maladie. Il y a environ 250 millions de cas de paludisme et plus de 600 000 décès chaque année, la grande majorité en Afrique.



Une juge bloque l’application du décret de Trump portant sur le droit du sol


Une juge américaine a bloqué ce mercredi 5 février la tentative du président Donald Trump de remettre en cause le droit du sol aux Etats-Unis, un principe garanti par la Constitution. Cette décision interdit sine die la mise en œuvre d’un des décrets les plus contestés signés par le républicain depuis sa prise de fonctions et qui devait entrer en vigueur le 19 février.



France Info «déplore» et supprime une séquence qui imaginait Gaza en «petit paradis» touristique


Le responsable d’une organisation d’hôtellerie a été invité sur la chaîne du service public pour commenter l’hypothèse de transformer l’enclave palestinienne détruite en «French Riviera».

Une nouvelle polémique pour France Info. Mercredi 5 février dans la soirée, plusieurs internautes ont isolé une séquence diffusée dans l’émission l’Heure américaine, présentée par Julien Benedetto, dénonçant une «honte» et un débat «lunaire».

Gaza, au jour le jour : 14 222 portés disparus ajoutés au bilan



Alors que la première phase, qui devrait durer jusque début mars, de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier semble installée, les équipes de secours peuvent enfin atteindre des zones dont l’accès avait été empêché, parfois depuis des mois, par l’armée israélienne. Mais leurs chances de pouvoir réellement secourir sont inexistantes, comme l’explique le journaliste Tareq Abu Azzom, d’Al Jazeera : « Des centaines de maisons sont devenues des cimetières. Les équipes humanitaires et médicales sont passées de missions de sauvetage à des missions de récupération. »

Le directeur du bureau des médias de Gaza a déclaré hier dans un communiqué que 14 222 personnes portées disparues, dont les corps sont supposés enfouis sous les décombres, sont désormais estimées mortes. Ce chiffre porte le terrible bilan du génocide imposé par Israël aux Palestinien·nes de Gaza à 61 709 personnes assassinées depuis le 7 octobre 2023. Parmi elles et eux se trouvent 17 881 enfants, ajoute le chef du bureau des médias de Gaza, dont 214 nouveaux-nés.



« Tenir seuls dans le désert »

Journal de bord de Rami Abou Jamous


Dimanche 2 février 2025.

Le passage vers le nord est ouvert depuis plus de dix jours. Les piétons peuvent prendre la route côtière, et les véhicules la rue Salaheddine, la principale artère de Gaza.

À Deir el-Balah, il n’y a presque plus personne. Ma tente est maintenant la seule dans la parcelle entourée de murs, où je l’ai plantée. La famille de mon ami Hassoun, ses oncles et ses tantes, sont tous partis vers Gaza ville, là où ils habitaient avant. Autour de notre terrain, le camp informel qui s’étendait jusqu’à la mer s’est entièrement vidé.



Israël procède aux plus importantes démolitions depuis des années en Cisjordanie



L’armée israélienne étend son offensive dans le nord de la Cisjordanie et emploie des méthodes similaires à celles appliquées à Gaza au cours des 15 derniers mois, notamment l’expulsion massive d’habitants, les frappes aériennes et les démolitions à grande échelle.

Les forces israéliennes ont procédé à une escalade sans précédent en Cisjordanie au cours du week-end en faisant exploser 20 immeubles d’habitation dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Selon certains observateurs, il s’agit de la plus grande opération de démolition menée en Cisjordanie depuis 1967.



Le camp de réfugiés palestiniens de Jénine « se dirige vers une catastrophe », alerte l’Unrwa


Le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, « se dirige vers une catastrophe », a déclaré mardi l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après une vaste opération de l’armée israélienne.

« Les résidents de ce camp en particulier ont enduré l’impossible », a déclaré Juliette Touma, porte-parole de l’Unrwa lors d’un briefing par visioconférence d’Amman. Elle a souligné qu’une grande partie du camp avait été « complètement détruite par une série d’explosions provoquées par les forces israéliennes ».

Trump: le grand ménage



En 2024, l’agence de l’immigration et des douanes américaines a organisé la déportation de plus de 270 000 migrants par voie aérienne. Le président Donald Trump souhaite multiplier ce chiffre par quatre, à un million d’expulsions annuelles. Ces expulsions sont organisées depuis quatre aéroports, dont celui de Harlingen au Texas.



Le Mexique a accueilli plus de 4000 migrants expulsés des États-Unis en une semaine


Plus de 4 000 personnes ont été expulsées des États-Unis vers le Mexique par le gouvernement américain depuis l’investiture de Donald Trump, il y a une semaine. C’est la présidente mexicaine qui l’a annoncé, en précisant que la majorité de ces migrants sont originaires du Mexique.



Sur le déplacement des Gazaouis, Donald Trump persiste et signe


Malgré l’opposition catégorique de la Jordanie et l’Egypte, le président américain a réitéré lundi sa volonté de voir les Palestiniens de la bande de Gaza quitter l’enclave, et indiqué qu’il recevrait «très bientôt» le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

Peu importe l’histoire, le point de vue des pays concernés ou le souhait des principaux intéressés : Donald Trump persiste à vouloir relocaliser les habitants de Gaza en dehors de l’enclave dévastée par plus de quinze mois de guerre. Deux jours après avoir évoqué un plan visant à «faire le ménage» à Gaza, le président américain a réitéré lundi 27 janvier sa volonté de voir les Palestiniens de l’enclave vivre «sans violence» dans des zones «plus confortables». Sous-entendu, ailleurs, comme le réclament les alliés d’extrême droite du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

« Jamais nous ne renoncerons à notre terre » : des milliers de Palestiniens regagnent le nord de Gaza, entre « joie » et « souffrance »



Selon le gouvernement du Hamas, 300 000 déplacés sont rentrés lundi dans le nord du territoire. Des retours qui se poursuivent mardi.

C’est une véritable marée humaine. Depuis 24h, les déplacés de Gaza peuvent rentrer chez eux dans le Nord(Nouvelle fenêtre). Toute la journée du lundi 27 janvier, une file ininterrompue de charrettes et de piétons surchargés de bagages avec des matelas, des sacs sur le dos, ont emprunté la route littorale. Ils sont des centaines de milliers à avoir retrouvé ce qu’il reste de leurs maisons, ainsi que les voisins et les amis qui ont survécu. 



Bande de Gaza : les déplacés retournent chez eux, dans une enclave en ruine



L’entrée en vigueur du cessez-le-feu a permis à certains Gazaouis de retourner chez eux. A leur arrivée, beaucoup ont constaté les dégâts causés par la guerre.

« Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison », a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabaliya, dans le nord du territoire.



Grossesses en danger pendant l’assaut israélien sur Gaza


Soins prénataux limités ; accouchements dangereux ; nouveau-nés exposés à des conditions fatales.

Le blocus de Gaza imposé par le gouvernement israélien et ses attaques contre les établissements de santé depuis le début des hostilités en octobre 2023 ont engendré des dangers graves et parfois mortels pour les femmes et les filles enceintes durant leur grossesse, lors de l’accouchement et par la suite, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.



Affrontements, morts, démolitions, attaques de colons : point sur la situation du 13 au 19 janvier en Cisjordanie occupée


Nos sources : ces informations sont collectées et compilées par une militante anticolonialiste israélienne, et reprises en Israël par des sites contre l’occupation et par des médias palestiniens. En raison des circonstances actuelles, les sources pour ce rapport sont un petit peu plus limitées qu’auparavant, mais les voici : l’Autorité palestinienne de la santé pour la Cisjordanie ; le Croissant Rouge ; l’Office des Nations Unies pour les affaires humanitaires (OCHA) ; WAFA.

Toujours en raison des circonstances actuelles, nous peinons à recevoir en temps réel les actualités village par village en Cisjordanie, nous actualiserons donc cet article au fil des informations que nous recevrons de nos correspondant-e-s sur place.



Israël-Palestine : les habits usés du colonialisme


La domination sexuelle sous-tend la domination coloniale. La conquête de la terre convoitée et l’asservissement des corps dominés sont connexes et concomitants. La question sexuelle dans la colonisation israélienne des territoires palestiniens est pourtant peu observée, sinon admise.



La présidente de la CIJ accusée de « plagiat » dans son refus de condamner l’occupation israélienne

Julia Sebutinde, présidente en exercice de la Cour internationale de Justice (CIJ) depuis la démission de Nawaf Salam, désigné Premier ministre du Liban, a été accusée d’avoir plagié certaines parties de son argumentaire pour défendre son opinion dissidente dans l’avis consultatif rendu par la Cour sur l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens.



Sortie du Médiacritiques n°53 : Médias et Palestine


Le Médiacritiques n°53 sortira de l’imprimerie le 10 février. À commander dès maintenant sur notre site ou à retrouver en librairie. Et surtout, abonnez-vous !

Donald Trump veut déplacer les Palestiniens de Gaza : « une excellente idée », selon un ministre d’extrême droite israélien. Le Hamas promet son échec



La proposition du président américain Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie dans le cadre d’un plan de paix consistant à « faire le ménage » dans le territoire palestinien, où la trêve entre Israël et le Hamas est entrée ce dimanche dans sa deuxième semaines, a suscité de vives réactions. De toute part.



Guerre au Proche-Orient : l’Egypte s’oppose à son tour à «tout déplacement forcé» des Palestiniens


Alors que l’accord de trêve entre Israël et le Hamas semblait plutôt sur les rails, le sort d’une otage et les déclarations inflammables de Trump ont relancé les tensions entre les deux parties ce dimanche 26 janvier.

Après la Jordanie, l’Egypte. Le Caire, sollicité par Donald Trump dans la nuit de samedi à dimanche pour abriter les déplacés de Gaza, a opposé, comme la Jordanie, son refus à la suggestion américaine. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a rejeté «tout déplacement forcé des Palestiniens».





Des milliers de Palestiniens déplacés retournent dans le nord de la bande de Gaza



Après le déblocage des négociations entre Israël et le Hamas dimanche soir, des milliers de Gazaouis retournent dans le nord de l’enclave ce lundi 27 janvier. «Une victoire», pour le mouvement islamiste palestinien.

Sur la route qui mène au nord de la bande de Gaza, des Palestiniens par milliers. Les habitants du nord de l’enclave, contraints à la fuite par la guerre entre Israël et le Hamas, retournent chez eux ce lundi après l’ouverture d’un passage par l’armée israélienne.



En images : le retour des déplacés vers le nord de Gaza, après 15 mois de guerre


Des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés sont en route, lundi, vers le nord de la bande de Gaza, grâce à un compromis de dernière minute entre Israël et le Hamas pour la libération de six autres otages. Ils espèrent retrouver leurs proches après de longs mois de séparation, sans savoir quelles seront leurs conditions de vie dans cette zone dévastée par la guerre. 

Ce samedi à Troyes



Ce samedi matin, place Jean Jaurès à Troyes, une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés pour appeler à la paix en Palestine. Bien qu’un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et le gouvernement israélien ait été annoncé le dimanche 19 janvier, le Collectif aubois pour la paix en Palestine reste vigilant : « Certes, on se réjouit du cessez-le-feu qu’il y a depuis quelques jours, mais on craint que ce soit un cessez-le-feu très court. Du coup, il faut qu’on maintienne la pression, qu’on se fasse entendre, pour que ce cessez-le-feu dure le plus longtemps possible. », explique David Durlot, membre du collectif.

Le collectif, composé de diverses associations et syndicats (la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme, La France insoumise, La Libre Pensée, le MRAP, Greenpeace, AGUI, le collectif Louise-Michel, le Parti communiste, le Parti ouvrier indépendant, Génération.s, Solidaires et la FSU), entend poursuivre son action et diffuser un message de paix : « Ça peut paraître être une goutte d’eau dans l’océan, mais pour citer Pierre Rabhi, c’est le colibri qui fait son travail. », affirme Sylvie Garet, membre du collectif.

Pour rappel, 15 mois après le début du conflit, l’Unicef dresse un bilan provisoire de 47 161 morts, dont plus de 14 500 enfants et 111 166 blessés.

Canal 32

Voir le reportage de Canal 32



«La période de la mort est finie, commence celle de la non-vie»



Mercredi 22 janvier 2025.

Extrait du journal de bord de Rami Abou Jamous pour Orient XXI.

Au quatrième jour du cessez-le-feu, les Gazaouis ont toujours un grand sentiment de soulagement. Mais beaucoup d’entre eux semblent comme anesthésiés. Surtout ceux qui pouvaient se déplacer, et qui ont trouvé leur maison totalement détruite. Pendant la guerre, les habitants de Rafah avaient bien entendu parler de « destructions massives », mais ils ne s’attendaient pas du tout à ce qu’ils ont trouvé. C’est comme la ville du Havre en France, après la Deuxième guerre mondiale : plus rien ne reste, même pas les routes. Les municipalités ont commencé à dégager les décombres pour les faire réapparaître. Mais vu d’en haut, pour l’instant, on ne voit que des carrés noirs et blancs, des blocs de décombres, même pas des carcasses de bâtiments. La quasi-totalité des habitations a été aplatie.



Une vidéo montre les traces d’une « fouille à nu » des Palestiniens par Israël à Jabalia


Un journaliste a documenté un site à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, où entre 150 et 200 Palestiniens auraient été forcés de se déshabiller jusqu’à leurs sous-vêtements avant d’être arrêtés par les forces israéliennes.

Dans la vidéo prise par Belal Mortaja, on peut voir des dizaines de vêtements éparpillés dans la zone, ce qui témoigne des détentions répétées et des fouilles à nu que les Palestiniens ont subies au cours de l’offensive israélienne dans le nord de la bande de Gaza.



GAZA DES VISAGES



L’opération GAZA des VISAGES est une campagne internationale pour re-humaniser les Palestiniens lorsque les médias mainstream n’en font que des nombres.

Un groupe international d’artistes et de citoyens bénévoles réalise des portraits avec photos, noms et contexte avec les Palestiniens martyrisés et les plus de 2 millions d’otages enfermés dans un blocus inhumain par Israël.
Ces portraits sont disponibles ici en une série de films courts et en images fixes pour être diffusés sur les réseaux et imprimés au format A3 en vue de veillées de sensibilisation, partout où ce sera possible avec le mot d’ordre (si possible écrit à la lueur des bougies) :


CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT À GAZA ET EN PALESTINE!


Chacun-e pourra adapter les slogans en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.

Chacun peut participer en nous envoyant des photos avec des noms et des histoires comme sur cette image.

  1. Des photos des noms et des histoires des martyrs mais avant d’être défigurés par la mort.
  2. des photos des noms et des histoires des vivants avec un message écrit court qu’ils veulent adresser au monde.

Comme dit le proverbe arabe : “Une seule main ne peut pas applaudir…”

Source



Certaines de ces photos de visages seront présentes demain lors du rassemblement et de la manifestation de demain.



         CESSEZ-LE-FEU PERMANENT A GAZA

 

HALTE A TOUTE EXTENSION DE LA GUERRE

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION

Exigeons de l’Etat français des mesures concrètes pour l’arrêt immédiat des livraisons d’armes à Israël

 

SAMEDI 25 janvier

 10H30 A TROYES

PLACE JEAN-JAURES

 

Collectif Pour la Paix : MRAP, LDH, GREENPEACE, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATIONS.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU

Des colons israéliens attaquent des villages de Cisjordanie, sous la protection de l’armée



Des colons israéliens attaquent des villages palestiniens, incendient des véhicules et blessent plusieurs habitants en Cisjordanie.

Des colons israéliens ont incendié des véhicules et des propriétés sous la protection des forces israéliennes et blessé au moins 21 Palestiniens en Cisjordanie occupée.



Cisjordanie occupée : des centaines de Palestiniens quittent Jénine


L’armée israélienne a lancé trois jours plus tôt une vaste « opération militaire » en Cisjordanie occupée.

Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi 23 janvier le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, a indiqué un responsable au troisième jour d’une opération d’envergure de l’armée israélienne contre des groupes armés qui a fait au moins 12 morts.



Quel avenir pour Gaza après le cessez-le-feu ?


Israël et le Hamas se sont entendus sur un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza. Une trêve de 6 semaines, qui prévoit la libération de 33 otages israéliens retenus à Gaza et de près de 1 900 Palestiniens détenus par Israël. Quel avenir se dessine désormais pour la bande de Gaza ? Éléments de réponse avec notre journaliste Guilhem Delteil.



Après 15 mois de guerre contre Israël à Gaza, le Hamas est loin d’être « éradiqué »


Affaibli militairement et aux commandes d’un territoire ravagé par quinze mois de guerre, le Hamas a néanmoins réussi à regénérer ses forces et reste un acteur incontournable dans l’enclave. Un échec pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui avait promis « d’éradiquer » le mouvement islamiste palestinien après les attaques du 7-Octobre.



À Jénine, en Cisjordanie occupée : « L’Autorité palestinienne est au même niveau de cruauté qu’Israël »


Pendant près de deux mois, l’Autorité palestinienne (AP) a mené une offensive sans précédent contre ceux qu’elle considère comme des « groupes palestiniens hors la loi » semant « le chaos et la fraude » dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée. Pour les résidents du camp, cette opération des forces de sécurité palestiniennes visait à éradiquer un groupe dénommé la « Brigade armée de résistance », et ce dans un but bien précis : prouver à Israël et aux Etats-Unis qu’elle est légitime à exercer son pouvoir à Gaza. Quitte à sacrifier un des leurs.



Guerre au Proche-Orient : des explosions entendues à Jénine, au deuxième jour de l’opération israélienne en Cisjordanie occupée



L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.



« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine


Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.

Le secrétaire général de l’ONU appelle les forces de sécurité israéliennes à une « retenue maximale » en Cisjordanie occupée. Depuis mardi 21 janvier, une opération militaire baptisée « Mur de fer » est en cours au nord, à Jénine. Selon le bilan des autorités palestiniennes, dix personnes ont été tuées et environ 35 autres ont été blessées.



La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions


L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.

A quatre jours de l’expiration du cessez-le feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah, la situation au Liban-Sud demeure particulièrement précaire, marquée par des tirs nourris et des dynamitages d’habitations conduits par l’armée israélienne toujours positionnée dans certains villages frontaliers, mais aussi, par des développements positifs, comme l’entrée de l’armée libanaise dans des localités après le retrait israélien, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. C’est dans ce contexte que l’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir achevé la construction d’un mur de béton le long de la ligne bleue qui relie les deux localités de Yarine et Dhaïra dans le caza de Tyr, situées à un kilomètre l’une de l’autre.



A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres


Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.



Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale


Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.



« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »


Dr Ghassan Abou Sittah, médecin palestino-britannique, spécialiste en chirurgie plastique et réparatrice, est professeur de médecine des conflits à l’Université américaine de Beyrouth. Il a également été élu recteur de l’Université de Glasgow en mars 2024. Abou Sittah a exercé comme chirurgien de guerre au Yémen, en Irak, en Syrie, au Sud-Liban, ainsi que durant les quatre guerres qu’a subies la bande de Gaza depuis 2009.



Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »


Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.

Cela ne s’arrêtera pas avec la dernière frappe aérienne



Depuis 15 longs mois, la population de Gaza subit une guerre génocidaire brutale.

Nous avons perdu des êtres chers, des maisons et tout sentiment de normalité.

Mais alors que les discussions sur un éventuel cessez-le-feu se multiplient, l’espoir s’affole qu’il puisse entrer en vigueur avant l’investiture du président élu américain Donald Trump la semaine prochaine.

Nos yeux restent rivés sur nos téléphones, parcourant les informations – vraies ou fausses – en attendant l’annonce. Nous avons hâte d’entendre le mot « cessez-le-feu » prononcé à haute voix, un sentiment fragile de soulagement après toutes les morts dont nous avons été témoins.



La trêve à Gaza entre en vigueur demain matin ; Guterres conclut une visite « positive » et « productive » au Liban 


Tôt ce matin, le gouvernement israélien a ratifié l’accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération des otages, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette décision est tombée après une réunion du cabinet qui a duré plus de six heures et s’est terminée dans la nuit.

Selon cet accord, vivement contesté par certains membres durs du cabinet, un cessez-le-feu de six semaines doit entrer en vigueur dimanche, accompagné des premiers échanges d’otages contre des prisonniers. Ces mesures pourraient ouvrir la voie à la fin des 15 mois de guerre à Gaza.



Gaza – Israël. Le pari déroutant de Donald Trump


Mercredi 15 janvier 2025, les négociateurs israéliens et palestiniens sont parvenus à un accord de cessez-le-feu… temporaire. Le compromis, en attente d’approbation par le gouvernement israélien, serait agrémenté de « cadeaux » mirifiques octroyés par la future administration américaine à Israël. Champion de la diplomatie « non conventionnelle », le nouveau président étatsunien Donald Trump s’entoure d’une équipe plus que jamais acquise aux vues de l’extrême droite israélienne. Et les Palestiniens, dans tout ça ? Quels Palestiniens ?



Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 23 morts en 24 heures


Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé samedi qu’au moins 23 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien au cours des dernières 24 heures, à la veille de l’entrée en vigueur d’un accord de trêve après plus de 15 mois de guerre. Cela porte à plus de 46 899 morts le bilan des hostilités avec Israël, indique un communiqué du ministère. Selon le texte, 110 725 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël ayant déclenché la guerre le 7 octobre 2023.

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La longue attente à Gaza et en Israël



Les retards survenus ces dernières heures avant la conclusion d’un accord de trêve ont été vécus comme une « torture » par les familles des otages. C’est ce qu’explique Stephen Brisley, un proche d’otage, dans les colonnes du Guardian. « Je suis prudemment optimiste, mais un peu méfiant en même temps », explique-t-il. Il attend la libération de son beau-frère, dont l’épouse (sa sœur) et les deux fillettes (ses nièces) ont été tuées le 7 octobre.  De son côté, Gilad Korngol, 63 ans, « ne sait pas ce qui est arrivé à son fils de 39 ans, qui avait été enlevé au kibboutz Be’eri ». « Ne pas savoir », explique-t-il, « nous a fait vivre comme des zombies, au cours des 467 derniers jours ».



L’angoisse d’une mère : un fils libéré de Gaza, un autre laissé derrière


Des deux fils de Ruth Strom, Yaïr Horn, souffrant, fait partie des 33 otages qui seront libérés dans le cadre de la phase 1 alors qu’Eitan Horn restera à Gaza pour l’instant.

La signature d’un accord entre Israël et le Hamas sosur la libération des otages après quinze mois de guerre à Gaza est une information douce-amère pour Ruth Strom : l’un de ses fils devrait être libéré, mais le second restera pour l’instant en captivité.


Cessez-le-feu Israël-Hamas : les images des impressionnants convois humanitaires prêts à entrer à Gaza


Depuis l’annonce de l’accord, des chauffeurs de camion égyptiens ont convergé vers le point de passage de Rafah pour apporter de la nourriture, de l’eau et du carburant aux Gazaouis.

En file indienne. Dans la ville frontalière égyptienne d’Arish, des convois de camions d’aide humanitaire se préparaient, jeudi 16 janvier, à traverser vers Gaza dès l’ouverture du point de passage de Rafah après l’annonce du prochain cessez-le-feu. Les chauffeurs de camion égyptiens qui attendaient près de la frontière ont exprimé à la fois soulagement et optimisme, beaucoup célébrant la fin imminente des hostilités à Gaza, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.



Un soulagement, beaucoup d’interrogations


Trêve, cessez-le-feu, pause ? Les termes varient, reflétant les sentiments mitigés que laisse l’accord annoncé pour ce dimanche 19 janvier 2025. Mitigés, d’abord, car nous savons le déchaînement de feu et de sang qui s’abattra dans les prochains jours sur la bande de Gaza, jusqu’à la minute ultime prévue pour sa mise en œuvre ; à l’image de ce qui s’est passé au Liban, et comme il en a toujours été dans les guerres menées par Tel-Aviv.



Un cessez-le-feu ne mettra pas fin au programme génocidaire d’Israël 


L’accord pourrait réduire l’intensité de la vague de meurtres perpétrée par Israël, mais il risque d’ouvrir la voie à une nouvelle phase éprouvante de nettoyage ethnique, avec le soutien total de  Trump.            

Steven Witkoff, le nouvel envoyé de Donald Trump au Moyen-Orient, n’a pas fait de la dentelle lorsqu’il a informé les Israéliens qu’il arriverait samedi dernier pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lorsqu’on lui a dit que sa visite coïncidait avec le Shabbat, c’est-à-dire que le Premier ministre ne serait pas disponible avant le soir, Witkoff a clairement fait savoir que la fête juive ne saurait interférer  avec son emploi du temps. Netanyahu, conscient des enjeux, s’est donc rendu à son bureau dès l’après-midi  pour rencontrer l’envoyé. Celui-ci s’est ensuite envolé pour le Qatar dans le but de faire pression pour un accord de cessez-le-feu à Gaza. 



Israël veut-il un cessez-le-feu?



Le bureau du Premier ministre israélien a reporté le vote du cabinet sur l’accord de cessez-le-feu, accusant le Hamas de revenir sur certaines dispositions du cessez-le-feu – une affirmation que le groupe palestinien a démentie.



« S’il y a un cessez-le-feu, que feriez-vous en premier ? »

Le journal de Rami Abou Jamous


Depuis deux semaines, les Gazaouis sont convaincus qu’un cessez- le- feu est imminent, et que cela va arriver avant l’intronisation de Donald Trump, le 20 janvier. Tout le monde s’y prépare, et tout le monde est heureux parce que les gens pensent que cette fois, l’espoir ne débouchera pas sur une déception. Tout le monde en parle, mes amis, mes voisins, les gens au marché… et bien sûr dans les transports en commun de fortune, ces bétaillères tirées par une vieille voiture. D’habitude, quand je monte dans l’une d’entre elles, je me contente d’écouter les conversations sans intervenir, pour prendre le pouls de Gaza. Cette fois, j’ai posé une question. Celle que je pose à tous ceux que je rencontre ces jours-ci : « S’il y a un cessez-le-feu, quelle est la première chose que vous ferez ? » Les réponses m’ont brisé le cœur.



À Bourj el-Brajné, les réfugiés palestiniens partagés « entre la joie et les pleurs »


Une vague d’allégresse s’est emparée du plus grand camp palestinien de Beyrouth à l’annonce d’une trêve, avant d’être gâchée par les « tirs de joie » et l’ampleur de la destruction de l’enclave.

À Bourj el-Brajné, dans la banlieue sud de Beyrouth, la bande-son de l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est un concert de tirs nourris. Le soir tombe à peine, ce 15 janvier 2025, que le ciel est strié de balles fusant dans l’obscurité, assourdissant les Palestiniens rassemblés à l’ombre de la mosquée al-Furqan.



L’armée israélienne dit avoir frappé environ « 50 cibles » depuis 24 heures


L’armée israélienne a annoncé jeudi avoir frappé « environ 50 cibles terroristes dans la bande de Gaza » au cours des dernières 24 heures alors que l’accord de trêve annoncé la veille doit encore être finalisé, selon Israël.

« L’armée de l’Air a frappé au cours des dernières 24 heures environ 50 cibles terroristes à travers la bande de Gaza », selon un communiqué militaire. « Parmi les cibles attaquées: des membres des organisations terroristes Hamas et Jihad islamique, des infrastructures militaires, des dépôts de munitions, des positions de lance-roquettes, des sites de fabrication d’armes et des postes d’observation », ajoute le texte.

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Le ministre israélien des Finances, d’extrême droite, s’oppose à tout accord qui mettrait fin à la guerre



Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit lundi s’opposer à l’accord qui mettrait fin à la guerre dans la bande de Gaza en échange de la libération des otages alors que les négociations se sont intensifiées ces derniers jours.

« Nous ne participerons pas à un accord de reddition qui inclurait la libération d’hyper-terroristes, l’arrêt de la guerre, et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé et de l’abandon d’un grand nombre d’otages« , a écrit le ministre des Finances sur son compte X.