Onze mois de guerre à Gaza: c’est comme si «on n’était pas des êtres humains», raconte la Gazaouie Asma



Le samedi 7 septembre 2024, cela fait 11 mois que la guerre a débuté à Gaza, après l’attaque terroriste du Hamas. En plus des massacres, de la famine, des épidémies et des batailles, le territoire palestinien est réduit presque à néant par les bombes israéliennes. Les civils palestiniens vivent l’horreur au quotidien. En tout, au moins 40 878 personnes ont été tuées dans l’enclave depuis le début de la guerre. Témoignage d’Asma, une Gazaouie, recueilli depuis Jérusalem.

Destructions massives et injustifiées à Gaza : une enquête pour crime de guerre doit être ouverte  



Nous (Amnesty International) avons mené une enquête sur huit mois de destructions par l’armée israélienne à l’Est de Gaza. L’objectif affiché par Israël ? Créer une “zone tampon”, un périmètre de sécurité qui viserait à protéger la population israélienne de nouvelles attaques. Pourtant, notre enquête montre que ces destructions sont injustifiées et contraires au droit international humanitaire. Nous appelons à ce qu’elles fassent l’objet d’une enquête en tant que crime de guerre.


La rapporteure de l’ONU craint que la « violence génocidaire » d’Israël s’étende de Gaza à la Cisjordanie



« L’apartheid israélien vise simultanément Gaza et la Cisjordanie, dans le cadre d’un processus global d’élimination, de remplacement et d’expansion territoriale », accuse la rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese.

La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, l’Italienne Francesca Albanese, a affirmé lundi que la « violence génocidaire d’Israël » à Gaza risquait de s’étendre en Cisjordanie. L’experte indépendante, mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU mais qui ne s’exprime pas au nom de l’organisation, a accusé à plusieurs reprises Israël de « génocide » des Palestiniens à Gaza.

Dans un nouveau communiqué, elle affirme « que la violence génocidaire d’Israël risque de sortir de Gaza et de s’étendre à l’ensemble du territoire palestinien occupé ». « L’apartheid israélien vise simultanément Gaza et la Cisjordanie, dans le cadre d’un processus global d’élimination, de remplacement et d’expansion territoriale », a-t-elle accusé.



« Dieu merci, elle est vaccinée à présent » : à Gaza, les pauses humanitaires permettent de vacciner les enfants contre la polio


L’objectif est de vacciner 90% des moins de 10 ans pour prévenir une éventuelle épidémie.

La trêve de la vaccination tient à Gaza. Pour le quatrième jour consécutif, les centres de vaccination contre la polio de l’OMS fonctionnent et sont épargnés par les bombes israéliennes. Quelque 640 000 enfants de moins de 10 ans sont concernés. L’objectif est d’en vacciner 90% pour prévenir une éventuelle épidémie. Car un premier cas est apparu la semaine dernière alors que la maladie avait disparu de Gaza depuis 25 ans.

En Cisjordanie, une famille franco-palestinienne dans le piège de la colonisation



Dans la vallée du Makhrour, en Cisjordanie, une famille franco-palestinienne se mobilise depuis des années contre l’expropriation annoncée d’un terrain. Fin juillet, des colons israéliens ont saisi les terres par la force, illustrant l’accélération de la colonisation en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza. L’affaire est remontée jusqu’au consulat de France, qui semble bien impuissant.



CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF ! STOP AU MASSACRE A GAZA ! ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES

Retour sur la manifestation de vendredi 30 septembre à TROYES


Depuis pratiquement 11 mois les palestiniennes et palestiniens  sont confrontées à des horreurs dans la bande de Gaza.

La folie meurtrière du pouvoir colonial israélien ne connaît pas de limites, ni dans le temps, ni dans l’espace. La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.

La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement de droite et d’extrême-droite israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël.

Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales. 

Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».

Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.

L’État d’Israël est de plus en plus isolé. La CIJ rappelle l’interdiction faite aux États de soutenir cette politique. Elle souligne la nécessité pour l’ONU d’agir pour mettre un terme à ces violations et de trouver une solution pacifique.

Malgré cela la France, a accordé une interview à Netanyahou sur une chaine de grande écoute (LCI). Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes. 

Macron, lui, accueille pendant les JO  le président israélien Herzog. Pour rappel ce dernier affirmait pourtant en octobre qu’« il n’y a pas d’innocent à Gaza » et qu’il fallait « briser la colonne vertébrale » des Palestinien·nes.

Alors que 13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien, 146 pays mondialement, Macron persiste à affirmer que ce ne serait pas le moment.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signé la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :

  • que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
  • un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
  • l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
  • l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 
  • la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 
  • que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
  • la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu appellent à une nouvelle manifestation qui se tiendra le 21 septembre, Journée Internationale pour la Paix.

Le point sur la situation au Proche-Orient : les opérations humanitaires de l’ONU dans la bande de Gaza sont à l’arrêt



L’ONU a été obligée d’interrompre ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza, lundi, en raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien visant Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, a annoncé un haut responsable onusien cité par l’Agence France-Presse.

L’armée israélienne a mené, lundi 26 août, des frappes meurtrières dans la bande de Gaza, au lendemain d’une escalade à la frontière israélo-libanaise où la tension avec le Hezbollah ne cesse de monter depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien.



Guerre entre Israël et le Hamas : dix personnes tuées dans des raids israéliens sur le nord de la Cisjordanie occupée, selon le Croissant-Rouge


L’organisation rapporte que deux Palestiniens ont été tués dans la ville de Jénine, quatre autres dans un village proche et quatre encore dans un camp de réfugiés près de la ville de Toubas.

Dix Palestiniens ont été tués dans le nord de la Cisjordanie occupée, a déclaré le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, mercredi 27 août.



« Après la guerre, une autre catastrophe nous attend »


Mardi 20 août 2024.

Je discutais aujourd’hui avec mon ami Mounzer, qui est avocat depuis presque dix ans. Comme moi, il habitait Gaza-ville et il a été forcé de se déplacer, avec le même itinéraire : d’abord Rafah, puis Deir El-Balah. Je lui ai demandé comment il voyait l’après-guerre. Une question qui me tracasse, parce que des « après-guerre », nous en avons déjà vécu plusieurs, et mon constat, c’est qu’après la guerre, il y a toujours une autre guerre.



Israël : Des professionnels de santé palestiniens ont été torturés



Le Procureur de la CPI devrait enquêter sur les attaques contre le système de santé à Gaza, et sur les abus infligés à des professionnels de santé détenus.

Les forces israéliennes ont détenu arbitrairement des professionnels de santé palestiniens à Gaza depuis le début des hostilités en octobre 2023, les ont transférés vers des centres de détention en Israël et les auraient torturés et maltraités, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. La détention de professionnels de santé dans le contexte des attaques répétées de l’armée israélienne contre les hôpitaux de Gaza a contribué à la dégradation catastrophique du système de santé de ce territoire assiégé.



Dans la bande de Gaza, sans carburant, les hôpitaux forcés à l’arrêt


Avec les pénuries de carburant dans l’enclave palestinienne assiégée, les rares hôpitaux encore fonctionnels doivent fermer des services et repousser des opérations. Les ambulances sont également touchées.

Dans la pénombre des couloirs de l’hôpital Kamal-Adwan dans le nord de la bande de Gaza, le téléphone portable est désormais aussi essentiel que le stéthoscope pour les médecins qui peinent à travailler avec des générateurs à sec. C’est à la lumière des lampes de leurs téléphones, qu’infirmiers et médecins se déplacent, auscultent les patients ou rédigent leurs rapports.



Comment le gouvernement Netanyahu veut faire disparaître la Cisjordanie


Le 28 juin dernier, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a mis un grand coup d’accélération dans son objectif d’expansion coloniale en Cisjordanie. En validant l’annexion de 1270 ha , soit la plus grande annexion du Territoire palestinien depuis 30 ans, le gouvernement Netanyahu ne recule devant rien pour atteindre son ultime objectif : la fondation du grand Israël. Yoav Shemer, chercheur associé à l’université de Strasbourg et membre du comité de rédaction du collectif Yaani, est revenue en détail sur l’élaboration du plan colonial israélien appuyé par des milices violentes et une armée complice.


Paix à Gaza ! Pour un cessez-le feu permanent !



« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »


Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.

Vendredi 16 août 2024.

On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.

Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.



«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse


Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.

Informer depuis Gaza est extrêmement compliqué. Aucun journaliste ne peut y entrer, à l’exception de brèves incursions au sein d’unités de l’armée israélienne. Seuls ceux qui étaient sur place avant le 7 octobre continuent d’informer sur la situation. Parmi eux, des reporters de l’Agence France-Presse, dont Libération publie ce jour le reportage.

Israël-Palestine : des milliers d’enfants usés par la guerre



“Les images d’enfants et de familles qui s’échappent des tentes bombardées à Rafah nous bouleversent tous.
Depuis plus de sept mois, nous assistons à cette tragédie, qui fait des milliers de morts et de blessés, dont des enfants.
Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à la fin du massacre des enfants.”

Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF

Alors que les combats s’intensifient à Rafah, des milliers d’enfants déjà épuisés, mal nourris et traumatisés continuent de vivre l’indescriptible.



Escalade au Proche-Orient : les cavaliers de l’Apocalypse

par Pierre Haski


Les radicaux palestiniens et israéliens agissent pour poursuivre leur combat suprémaciste et empêcher la paix. Ils avancent parce qu’on les laisse faire : ils ne sont forts que parce que le monde ferme les yeux.



Appel juif international contre le génocide à Gaza


« Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L’occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés. Il s’acharne sur les médecins, les journalistes, les athlètes.» Dans cette tribune, un collectif international d’enseignant·es, journalistes, militant·es, artistes et personnalités appelle au cessez-le-feu et à « la solidarité concrète avec la population de Gaza martyrisée ».

Gaza : des réservistes israéliens dénoncent des bavures

Gaza : des réservistes israéliens dénoncent des bavures

Des soldats israéliens refusent de retourner à Gaza et dénoncent des bavures et des dérapages graves. Témoignages rares de réservistes sur les choix de leur pays.

Alors qu’il était sur le front il y a encore quelques mois, un réserviste de l’armée israélienne manifeste désormais pour un cessez-le-feu à Gaza et refuse de retourner combattre. « J’étais censé y être maintenant. J’ai été rappelé et je leur ai dit que je ne pouvais pas continuer. Ma conscience, mon cœur me l’interdisent », explique-t-il.

« On nous a demandé de l’incendier »


Il n’est pas le seul. Un autre réserviste a pris la même décision. Celui-ci dénonce une folie vengeresse, qui anime selon lui les soldats israéliens sur place. « Nous sortions d’une maison que nous venions d’inspecter, le genre d’endroit qui pourrait être reconstruit par les Palestiniens. On nous a demandé de l’incendier, il fallait brûler toutes les maisons que nous avions visitées »,décrit-il.

Nouveaux métiers en temps de guerre

Il manque de beaucoup de choses à Gaza, à cause de la guerre et du blocus qui interdit l’importation d’un grand nombre de produits.

Cette pénurie a provoqué l’apparition de nouveaux « métiers », inspirés du « système D », qui en disent long sur le degré de misère dans la bande de Gaza.

https://orientxxi.info/magazine/cette-penurie-a-provoque-l-apparition-de-nouveaux-metiers,7536

Frappes sur une école à Gaza

 

Nouvelle frappe meurtrière à Gaza. Au moins 90 victimes ont été constatées au petit matin, après un premier bilan relayé de 40 morts, dans le bombardement d’une école de Gaza-ville.

L’armée israélienne a affirmé avoir « frappé avec précision des terroristes du Hamas qui officiaient au sein d’un centre de commandement et de contrôle du Hamas placé dans l’école Al-Taba’een ». Cette nouvelle annonce intervient après les frappes rapportées jeudi qui avaient fait 18 morts en ciblant deux autres écoles de Gaza-ville. À nouveau, l’armée israélienne avait affirmé que ces établissements abritaient des centres de commandement du Hamas.

Frappes meurtrières sur une école de Gaza : «Pour Israël, qu’il y ait des civils ou des enfants n’est pas le problème»

https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/au-moins-90-morts-dans-une-frappe-sur-une-ecole-a-gaza-israel-dit-avoir-cible-des-terroristes-20240810_37WC34K7RVBZJEJXOP37L6SORI/

https://www.lefigaro.fr/international/la-defense-civile-de-gaza-dit-qu-une-frappe-israelienne-sur-une-ecole-a-fait-40-morts-20240810

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/10/le-point-sur-la-frappe-israelienne-a-gaza-au-moins-93-personnes-tuees_6275554_3211.html

All eyes on Palestine



Le slogan « All eyes on Rafah » est employé par les manifestants dénonçant les massacres qui se répètent à Gaza depuis dix mois. Il prend aujourd’hui un autre sens : celui de la surveillance militaire absolue des Palestiniens avec les moyens de Google, Microsoft et Amazon, désormais au service d’une «usine d’assassinats de masse »



À Gaza, le nombre de personnes infectées par l’hépatite A augmente


À Gaza, le bilan dépasse les 39 600 morts, selon les données du Hamas, et la situation sanitaire se détériore de jour en jour. Les cas d’hépatite A, une infection due à l’eau contaminée, augmentent notamment dans le camp de réfugiés d’al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza.



Gaza: jour 300

Israël: les familles des otages craignent le pire pour leurs proches après la mort d’Ismaïl Haniyeh




Après les frappes sur Beyrouth et Téhéran, l’Iran et ses alliés ont prévenu qu’ils allaient riposter. Israël n’a de son côté, toujours pas reconnu être l’auteur de l’attaque ciblée qui a coûté la vie à Ismaïl Haniyeh en plein cœur de Téhéran. Le pays est sur la défensive et met en garde ses adversaires. Les familles des otages, elles, sont plongées dans l’incertitude et craignent désormais le pire pour leurs proches captifs à Gaza depuis 300 jours.



Deux journalistes d’Al-Jazira tués dans une frappe israélienne à Gaza


Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, le bureau de la chaîne à Gaza a déjà été bombardé et deux autres de ses correspondants tués.



Dans la bande de Gaza, un musicien donne des concerts pour aider les enfants «à surmonter leur traumatisme»


Il n’y a pas que les déflagrations des bombes qui résonnent à Gaza. Un jeune musicien gazaoui fait vibrer les cordes de son Oud, au milieu des ruines et des tentes des déplacés. Il organise des concerts presque tous les jours. Son souhait : rendre un peu d’humanité à une population sinistrée, victime d’une guerre dévastatrice qui dure depuis 9 mois. 




Gaza: Israël détruit un réservoir d’eau à Rafah, en violation du droit international humanitaire



À Gaza, ravagée par près de dix mois de guerre, l’armée israélienne a bombardé la semaine dernière le principal réservoir d’eau de la ville de Rafah, soit une violation totale du droit international humanitaire, car d’après la convention de Genève, la destruction d’installations essentielles à la survie des civils en temps de guerre, telles que les installations d’eau potable, est prohibée.



À Gaza, «il manque d’eau, des produits d’hygiène» et «il n’y a plus de police», raconte Alexandre Chatillon de l’ONG Super-Novae


À Gaza après bientôt dix mois de guerre, après presque 40 000 morts, et alors que la presse ne peut toujours pas accéder librement au Territoire palestinien, notre invité Alexandre Chatillon a co-fondé et dirigé l’ONG Super-Novae, qui avant le 7 octobre s’occupait surtout de projet en faveur des femmes, mais a réorienté ses actions vers les camps de déplacés. De retour de Gaza, il nous fait part de la situation sur place.



Des prisonniers palestiniens en Israël ont été soumis à la «torture», selon l’ONU


Les Palestiniens détenus par Israël pendant la guerre de Gaza l’ont été en grande partie dans le secret et ont été soumis dans certains cas à un traitement pouvant s’apparenter à de la torture, a déclaré mercredi le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk. «Les témoignages recueillis par mon bureau et d’autres entités font état d’une série d’actes épouvantables, tels que la simulation de noyade et le lâcher de chiens sur des détenus, entre autres, en violation flagrante du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire», a indiqué M. Turk.

Source



En Israël, l’extrême-droite au secours de soldats accusés de violences sexuelles sur un prisonnier palestinien


Lundi 29 juillet, neuf soldats israéliens ont été arrêtés, soupçonnés de violences sexuelles sur un détenu palestinien. Des manifestations ont eu lieu en soutien aux soldats.

Les tensions au sein de la société israélienne s’aggravent. Ce mardi 30 juillet, l’armée israélienne a annoncé mobiliser deux forces d’unités spéciales pour contrôler des manifestations ayant démarré la veille. Deux centres de détentions ont été pris d’assauts par des manifestants, qui réclament la mise en liberté de neuf soldats soupçonnés de violences sexuelles sur un prisonnier palestinien.

Hungergames



Vendredi dernier, alors que nous avions les yeux rivés sur la cérémonie d’ouverture des JO à Paris, les Jeux de la faim et de la terreur continuaient à Gaza… Difficile de ne pas voir les parallèles entre cette saga sur l’oppression et la révolte et ce qui se déroule en Palestine/Israël.

Gaza: des dizaines de morts lors d’une opération à Khan Younès et une frappe sur une école à Deir al-Balah



Après avoir récupéré les corps de cinq otages capturés au début du conflit, l’armée israélienne élargit son opération dans le sud de la bande de Gaza et lance de nouveaux ordres d’évacuation pour le sud de Khan Younès, désormais zone dangereuse, selon un porte-parole israélien. Une situation inextricable dont les civils gazaouis sont les principales victimes.

C’est pour la seconde fois en moins d’une semaine que l’armée israélienne ordonne à nouveau l’évacuation de plusieurs secteurs de la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza. Rester dans cette zone est devenu dangereux, proclame un porte-parole israélien. Dans un communiqué, l’armée a demandé aux Palestiniens de rejoindre la zone d’al-Mawasi, plus à l’ouest, déclarée « zone humanitaire » par Israël.



Frappe israélienne sur une école à Gaza : « inhumain et méprisable », selon Dublin


Le Premier ministre irlandais Simon Harris a dénoncé comme « inhumaine et méprisable » la frappe israélienne sur une école de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, qui a fait 30 morts samedi 27 juillet selon le ministère de la Santé du Hamas.



180 000 déplacés en quatre jours de combats autour de Khan Younès


Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, quelque 182 000 Palestiniens ont été forcés de quitter le centre et l’est de Khan Younès depuis lundi, alors que « l’intensification des hostilités » alimente « de nouvelles vagues de déplacements internes à travers Gaza ».

Plus de 180 000 personnes ont été déplacées en quatre jours de combats autour de Khan Younès, ville du sud de la bande de Gaza, après une opération de l’armée israélienne pour y extraire des corps de captifs, a indiqué vendredi 27 juillet l’ONU.



A Gaza, le calvaire d’un jeune trisomique tué par un chien de l’armée israélienne


Après avoir été attaqué par l’animal au domicile de sa famille, Muhammed Bhar, un handicapé mental de 24 ans, a été abandonné dans une pièce de la maison, où il est décédé de ses blessures. Les soldats ont empêché sa mère et ses frères de lui porter assistance.

Pendant ce temps, la guerre continue à Gaza…



Les Jeux olympiques de Paris commencent, la course à la présidentielle entre Donald Trump et Kamala Harris démarre, l’hécatombe se poursuit en Ukraine et pendant ce temps… la guerre continue à Gaza.



L’Organisation mondiale de la santé alerte sur la polio à Gaza


Cela fait plus de vingt-cinq ans qu’il n’y a pas eu de cas de polio dans les Territoires palestiniens occupés. Mais cela pourrait changer. La découverte du virus dans les eaux usées de l’enclave inquiète les humanitaires. Aucun cas humain n’a pour le moment été officiellement enregistré. Mais le risque d’une épidémie n’est plus très loin. 



Cisjordanie : le nombre d’enfants tués est monté en flèche au cours des neuf derniers mois


En moyenne, depuis octobre 2023, un enfant palestinien a été tué en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, tous les deux jours. Cela représente une augmentation d’environ deux fois et demie par rapport aux neuf mois précédents. 

Depuis octobre dernier, 143 enfants palestiniens ont été tués en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, soit une augmentation de près de 250 % par rapport aux neuf mois précédents, durant lesquels 41 enfants palestiniens avaient perdu la vie. Au cours de cette même période, deux enfants israéliens ont été tués en Cisjordanie dans des violences liées au conflit.

De plus, plus de 440 enfants palestiniens ont été blessés par des balles réelles.

Ces chiffres suscitent une vive inquiétude concernant l’utilisation excessive et injustifiée de la force contre les personnes les plus vulnérables.



En Palestine, le peuple lutte pour son avenir


Pour imposer la fin de l’occupation et de la guerre, la résistance palestinienne a besoin du soutien international. Mais « l’accord d’unité nationale » signé en Chine et incluant le Hamas est rejeté par les États-Unis.


Guerre Israël-Hamas : des raids israéliens ont fait plus de trente morts dans la bande de Gaza depuis samedi



Une frappe a touché le camp de Nousseirat, tuant deux femmes et un enfant, a déclaré un responsable de l’hôpital al-Awda. Dans ce même hôpital, un bébé a été sauvé du ventre de sa mère mourante.




Guerre à Gaza : le gouvernement Nétanyahou « est en train de détruire la démocratie », accuse l’ancien chef du renseignement intérieur israélien


C’est une parole rare et écoutée dans le milieu du renseignement en Israël. Le contre-amiral Ami Ayalon, 79 ans, a été pendant quatre ans à la tête du Shin Bet, l’équivalent de la DGSI. Il avertit : en agissant comme il le fait à Gaza et en Cisjordanie, son pays court à sa perte.

Gaza : « Le crime le plus odieux est de s’habituer et de se taire »



À Gaza, les frappes israéliennes mortelles restent quotidiennes, sans espoir concret de trêve ni de solution politique. Le bilan humain est sans doute largement sous-estimé. Ziad Majed et Amélie Férey sont les invités d’« À l’air libre ».



Gaza: le virus de la polio détecté dans les eaux, Israël accusé d’utiliser l’eau comme arme


L’ONG Oxfam accuse Israël d’utiliser l’eau comme une arme de guerre à Gaza, avec des coupures d’approvisionnement, du pompage et de la destruction des usines de retraitement. En conséquence, la polio menace désormais la population de l’enclave, le virus ayant été découvert vendredi 19 juillet dans des échantillons d’eaux usées par le ministère de la Santé local et l’Unicef. Une nouvelle inquiétante, car la maladie se propage très vite et représente un vrai danger pour les camps surpeuplés.



L’OMS déplore plus de 1 000 attaques contre des centres de soins qui étaient déjà fragiles


L’Organisation mondiale de la Santé a alerté jeudi 18 juillet sur la situation médicale catastrophique dans la bande de Gaza. Depuis le 7 octobre, l’agence onusienne a recensé plus de 1 000 attaques contre les établissements de santé dans le territoire palestinien occupé. Elle appelle donc à un cessez-le-feu immédiat pour éviter que la situation n’empire davantage, des soins quotidiens étant également menacés.



A GAZA, LES PALESTINIENS ET PALESTINIENNES VICTIMES DE DÉTENTION ARBITRAIRE ET DE TORTURE


Vivre sous la menace des bombes n’est pas le seul fléau auquel les Palestiniens et Palestiniennes font face au quotidien depuis le 7 octobre 2023. Des milliers d’entre eux sont aussi maintenus en détention de manière totalement arbitraire par l’État d’Israël. Nous avons recueilli les témoignages de 27 personnes détenues, dont un garçon de 14 ans, qui font état de torture. Une situation terrible permise par la Loi sur l’incarcération des combattants illégaux, une loi abusive dont nous demandons l’abrogation.



L’occupation de territoires palestiniens est «illégale», juge la Cour internationale de justice


La plus haute juridiction de l’ONU a estimé ce vendredi 19 juillet que la présence continue d’Israël dans les territoires palestiniens devait cesser «le plus rapidement possible».

Si l’avis n’est pas contraignant, il pourrait accroître la pression internationale sur Israël. Ce vendredi 19 juillet, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé que l’occupation par l’Etat hébreu de territoires palestiniens depuis 1967 était «illégale», et devait cesser «le plus rapidement possible».