Les vendanges du Champagne s’achèvent sous haute surveillance, un an après les décès de cinq travailleurs. Dans ce secteur, les abus en matière de droit du travail sont légion. Les syndicats tentent d’y remédier. Reportage dans la Marne.
Salaires indécents
Droit du travail: un décret gouvernemental ouvre la voie au travail des plumeurs de cocos 13 jours d’affilée
Les plumeurs de cocos de Paimpol sont concernés par le décret du 9 juillet 2024 qui autorise la suspension du repos hebdomadaire de certains travailleurs saisonniers. Leurs employeurs peuvent faire travailler cette population très vulnérable 13 jours consécutifs en toute légalité.
« Les autres ont gagné, pourquoi pas nous ? » A Marseille, les femmes de chambre du Radisson Blu sont en grève depuis deux mois
Conditions de travail et rémunération sont au cœur des revendications de 15 femmes de chambre d’un hôtel chic de Marseille. Alors que débutent la saison estivale et les JO, le conflit dure depuis deux mois.
L’exorbitante rémunération de Carlos Tavares chez Stellantis
Quel est le juste prix d’un manageur performant dans un marché mondialisé ? A cette question, le pouvoir politique aimerait pouvoir imposer une réponse, tant les sommes en jeu apparaissent extravagantes, à l’image de celle accordée mardi 16 avril au directeur général de Stellantis au titre de l’année 2023.
A une franche majorité de 70 % des voix, l’assemblée générale de Stellantis a approuvé, mardi 16 avril, la rémunération de Carlos Tavares, directeur général du constructeur automobile franco-italo-américain : 36,5 millions d’euros pour l’année 2023, éléments différés compris. Le montant a de quoi laisser bouche bée. Il fait de M. Tavares le patron le mieux payé de l’industrie automobile mondiale.
Salaire de Carlos Tavares : «Qui peut prétendre valoir 518 fois ce que vaut son salarié moyen ?»
Après que les actionnaires de Stelantis ont validé une très forte hausse de salaire de leur PDG, les socialistes ont déposé ce mardi 16 avril une proposition de loi pour limiter les écarts de rémunération de 1 à 20 dans les entreprises. Une question de «décence commune» explique le président du groupe PS Boris Vallaud à «Libé».