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Les quelque 200 signataires réclament une « évolution des conditions de travail » afin de « soulager les professionnels éprouvés par leur engagement physique et émotionnel ».
Les quelque 200 signataires réclament une « évolution des conditions de travail » afin de « soulager les professionnels éprouvés par leur engagement physique et émotionnel ».
La journée d’action du 3 octobre est passée presque sous silence : ce sont les accompagnants et surtout les accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH) qui se sont mobilisé·es à l’appel de la CGT, FO, FSU et Sud Education. Cette profession est féminisée à plus de 92 %, et comme dans tout le secteur des soins et du lien aux autres, elle est dévalorisée.
Par Jean Camus
Nouveau, cette production issue d’un groupe constitué ad hoc. Bien sûr cela suit tout ce qui s’est joué, se joue après la Covid.
Le prix « PENSER LE TRAVAIL » cofondé par Sciences Po et le «Monde » livre un rapport : La dégradation de la qualité du travail
3 livres pour illustrer cette thématique :
1) Le deuxième corps. Femmes au travail, de la honte à la solidarité de Karen Messing, Ecosociété, 2022, 280 pages, 20€
Femmes au travail, souffrances en silence
2) Le soin des choses. Politiques de la maintenance de Jérôme Denis et David Pontille, La découverte, « Terrains philosophiques », 2022, 376 pages, 23 €
Un monde durable : attention fragile
3) Le Travail pressé. Pour une écologie des temps de travail de Coline Gaudart et Serge Volkoff, Les petit matins, 2022,208 pages, 18 €
Les affres du « modèle de la hâte »
Action écrase les prix et pressure les salaires
Cadence infernale, pression managériale… les employés du discounter racontent un quotidien difficile. Le taux du turnover au sein de l’enseigne est de 59%. Bien supérieur aux 14% en moyenne dans la branche.
Source Le Monde 25/10/2023
Dans le département de la Marne, dans le nord-est de la France, un cas supposé d’esclavage moderne dans les vignobles de Champagne a été mis au jour. Un lieu d’hébergement collectif pour ouvriers agricoles a été fermé il y a quelques jours par la préfecture. Des travailleurs étrangers y vivaient dans des conditions déplorables.
Quatre personnes sont décédées dans les vignes depuis le début des vendanges dans différents secteurs de la Marne, en Champagne. Des décès qui surviennent dans un contexte de fortes chaleurs.
Une dizaine de travailleurs sans-papiers marocains, employés dans des usines de tri des déchets de la région parisienne, ont manifesté ce lundi. Ils décrivent leurs conditions de travail dans des incinérateurs, « sans masque, sans harnais, sans sécurité ». Ils souhaitent, avec leur mouvement, obtenir des contrats de travail et leur régularisation.
Pour les ouvriers du Grand Paris express, c’est l’enfer au quotidien. Alors que la région parisienne se mobilise pour accueillir les Jeux olympiques en 2024, cinq ouvriers ont perdu la vie au travail et dix-huit ont été grièvement blessés sur les chantiers. Sous-traitance agressive, omerta généralisée, conditions de sécurité non réunies… Les organisations syndicales tirent la sonnette d’alarme sur la dégradation des conditions de travail qui mettent des vies en danger.
Harcèlement, journées sans fin, manque de moyens… D’après la Cour des comptes, il n’y a jamais eu autant de démissions dans les rangs de la police et de la gendarmerie qu’en 2022.
Réduction d’effectifs et accélération de la cadence, recours aux emplois précaires et « déni de la direction » : c’est la situation décrite par Politis. L’hebdo indépendant a enquêté sur les conditions de travail au sein de la branche « retraite » de la sécurité sociale, et pose son diagnostic : les agents sont en « burn out généralisé. » La faute, analyse Politis, à deux facteurs majeurs.
Des proches de victimes d’accident du travail se rassemblent samedi après-midi à Paris pour réclamer un meilleur accompagnement du gouvernement.
Pour la première fois, une étude a permis de mesurer l’incidence de l’âge de l’arrêt de travailler sur la santé des retraités. Elle apparaît inexistante, à la différence des mauvaises conditions de travail durant leur carrière qui impactent lourdement sur le taux de mortalité.
Si le constat d’un manque de considération des travailleurs de la part des autorités qataries est vrai, il n’explique pourtant pas pourquoi des centaines de milliers d’hommes et de femmes ont afflué au Qatar depuis les années 1990 et continuent à vouloir s’y rendre.
D’autant que certains s’endettent pour payer les agences de recrutement : 1300 dollars pour obtenir un contrat qui n’est, en fin de compte, pas du tout respecté. Les postes attribués n’ont rien à voir avec ce qui est proposé, le salaire est souvent moins qu’annoncé, sans parler de la pénibilité de la tâche à accomplir.
«Nous étions censés travailler 8 heures par jour, mais en fait, c’était plutôt 13 ou 14 heures avec dix minutes de pause, le temps d’avaler à manger et à boire», témoigne l’un d’eux.
Les signataires d’une tribune publiée dans le journal « Le Monde » déclarent qu’ils ne veulent plus une « justice qui maltraite les justiciables » et « ceux qui œuvrent à son fonctionnement ».