Israël : un an après le 7 octobre, l’urgence d’un cessez-le-feu et de la libération des otages 



Ce 7 octobre marque le triste anniversaire des crimes commis par le Hamas et les groupes palestiniens à l’encontre de la population civile israélienne. Des crimes atroces et injustifiables pour lesquels nous appelons à la justice devant les juridictions internationales. Nous continuons d’appeler également et avec force à la libération immédiate et sans condition des otages retenus à Gaza. 

Ce 7 octobre marque malheureusement aussi le début de l’offensive destructrice menée par les forces israéliennes à Gaza : une catastrophe humanitaire sans précédent, un risque majeur de génocide, une extension du conflit qui laisse craindre un embrasement régional. Nous continuons à exiger un cessez-le-feu immédiat. Nous continuons à exiger le respect du droit international et la justice pour toutes les victimes de ce conflit effroyablement meurtrier.” 

Anne Savinel-Barras, Présidente d’Amnesty International France 

Notre demande  

Un cessez-le-feu immédiat et la libération immédiate et sans condition de tous les otages civils retenus en captivité par le Hamas et d’autres groupes armés, et de tous les Palestiniens et Palestiniennes détenus illégalement par Israël.  



Attaques du 7-Octobre : la droite israélienne, le Hamas et la guerre sans fin


Les attaques terroristes du 7 octobre 2023 menées par le Hamas dans le sud d’Israël et la riposte israélienne visant à l’anéantissement du mouvement palestinien à Gaza ont précipité le Moyen-Orient dans une spirale de l’enfer. Les deux principaux acteurs de cet affrontement, le Hamas palestinien et la droite nationaliste et religieuse israélienne, refusent depuis plus de trente ans toute solution négociée en Israël-Palestine. Explications.



Guerre à Gaza: «Des enfants qui n’ont pas une vie d’enfant»


Il y a une année, le 7 octobre 2023, survenait l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire d’Israël. Plus de 1 200 personnes tuées par les commandos du Hamas. L’hécatombe. Un anniversaire tragique qui marque également le début de la guerre à Gaza, et le carnage qui y est commis par l’armée israélienne. Le massacre de près de 42 000 Palestiniens. Majoritairement des femmes et des enfants. À Jérusalem, rencontre avec un responsable de l’Unicef Palestine, tout juste revenu de Gaza.



« Il faut que le monde voie l’ampleur des horreurs » : un an de guerre entre Israël et le Hamas vu par sept photojournalistes israéliens et palestiniens


A travers leurs photos sur le terrain, ils racontent un conflit pour l’heure sans issue, qui a déjà fait près de 42 000 morts palestiniens et plus de 1 200 morts israéliens.


Guerre à Gaza: des dizaines de morts dans trois bombardements israéliens, dont un contre une école



Mardi 16 juillet, Israël a intensifié ses frappes sur la bande de Gaza, causant des dizaines de morts dans plusieurs bombardements, dont un sur une école abritant des déplacés, selon les autorités locales. Les enfants, victimes du conflit, sont soignés dans la plus grande des précarités, devant fréquemment subir des amputations.



Le Hamas n’est pas le seul groupe armé palestinien à être intervenu lors des attaques du 7-Octobre, selon Human Rights Watch


D’après le rapport de l’ONG, c’est bien le Hamas qui était à la manœuvre le 7 octobre et qui a coordonné les attaques. Human Rights Watch identifie également au moins quatre autres groupes armés qui ont pris part aux exactions.



L’utilisation par Israël de la Directive Hannibal a fait de nombreux morts le 7 octobre, y compris des civils israéliens


Selon le quotidien israélien Haaretz les Forces de défense israéliennes (FDI) ont émis la Directive Hannibal qui ordonne l’usage de la force pour empêcher que des soldats soient pris en captivité dans trois installations de l’armée infiltrées par le Hamas le 7 octobre. Ces ordres ont été appliqués aux bâtiments où l’on savait des otages détenus. D’autres ordres ont été donnés pour tirer sur des bâtiments civils et des zones ouvertes.