Guerre au Proche-Orient: deux frappes meurtrières dans le centre de Beyrouth



L’armée israélienne poursuit ses bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth, comme sur le sud du Liban où elle dit viser des positions du Hezbollah. Elle a en parallèle étendu ses opérations au sol dans le sud-est. Un incident a suscité ce jeudi 10 octobre d’importantes réactions dans le monde, puisque deux soldats de la force onusienne dans le pays, la Finul, ont été blessés dans une opération israélienne dans la région de Naqoura. Mais en soirée, c’est surtout la capitale du pays qui était meurtrie, avec une double frappe cette fois-ci au cœur de Beyrouth.



Tollé international après de nouveaux tirs israéliens visant la Finul au Liban


L’armée israélienne poursuit ses bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth, comme sur le sud du Liban où elle dit viser des positions du Hezbollah. Jeudi soir, la capitale du pays a été la cible d’une double frappe, cette fois-ci au cœur de Beyrouth, qui a fait au moins 22 morts.



Israël, Liban, Iran : vers une multiplication des conflits armés ?


Depuis l’attaque terroriste du Hamas il y a un an quasiment jour pour jour et la riposte israélienne qui a ravagé Gaza, la création de nouveaux fronts, spécialement au Liban et avec l’Iran, menace d’embraser la région. Le droit international fournit-il ici un éclairage utile ?

Des frappes israéliennes ont touché les régions de Homs et Hama en Syrie


L’agence officielle syrienne a fait état de raids aériens israéliens visant les régions centrales de Homs et de Hama, au lendemain d’une frappe dans le sud du pays« A environ 01H00 (22H00 GMT mercredi), l’ennemi israélien a lancé une attaque aérienne (…) ciblant une usine d’assemblage automobile dans la zone industrielle de Hassia dans la région de Homs », ainsi qu’une position militaire dans la région de Hama, a rapporté l’agence officielle Sana.



Frappe israélienne meurtrière sur une école à Gaza, la Finul « visée » au Liban


Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé avoir recensé jeudi au moins 28 morts à la suite d’une frappe israélienne sur une école de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. Par ailleurs, deux Casques bleus de la force de l’ONU déployée le long de la frontière entre le Liban et Israël ont été « visés » par des « tirs sur trois positions » de la Finul, a indiqué une porte-parole de l’institution. Suivez notre direct.



Informer au péril de sa vie : un an de guerre à Gaza raconté à RSF par les journalistes gazaouis

Un an après le début de la guerre à Gaza, le métier de journaliste est devenu presque impossible dans l’enclave. Une poignée d’hommes et de femmes continuent de l’exercer au péril de leur vie, après que leurs collègues ont été contraints à l’exil ou tués par l’armée israélienne. Dans ce documentaire inédit, trois journalistes réfugiés gazaouis témoignent pour Reporters sans frontières (RSF).

Bande de Gaza: 365 km² anéantis par Israël en 365 jours, «une volonté de détruire une mémoire»



La bande de Gaza n’est plus qu’un macabre théâtre de ruines. En une année, l’armée israélienne a tué près de 42 000 palestiniens dans l’enclave et en a blessé près de 100 000, en majorité des femmes et des enfants. Elle a aussi détruit la majeure partie d’un territoire devenu aujourd’hui inhabitable et qui perd toute mémoire.



Cisjordanie occupée: le camp de Tulkarem, cible de la violence de l’armée et des colons israéliens


Voilà un an que l’armée israélienne a lancé une vaste offensive sur Gaza, mais aussi en Cisjordanie, Israël affirmant lutter contre le Hamas après l’attaque du 7 octobre. Début septembre, la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese, craignait que la « violence génocidaire d’Israël » ne s’étende de Gaza en Cisjordanie. Ce territoire palestinien est occupé illégalement par Israël, et l’armée israélienne mène de violentes incursions dans les villes et camps de réfugiés, tels que celui de Tulkarem. 



Guerre au Proche-Orient: les travailleurs migrants dans l’œil du cyclone au Liban


Les frappes israéliennes contre le Liban ont entraîné la fuite de plusieurs centaines de milliers de personnes et les bombardements de l’armée israélienne poussent les habitants de Beyrouth à quitter leurs maisons. Des dizaines de milliers de migrants originaires d’Asie ou d’Afrique travaillent au Liban et parfois cherchent à quitter le pays. Parmi eux, de nombreux employés de maisons, souvent des femmes, qui se retrouvent livrées à elles-mêmes.



Liban : « C’est une véritable course contre la montre, il faut agir vite »


Depuis fin septembre 2024, la situation au Liban s’est dégradée à une vitesse alarmante. Plusieurs régions du pays sont le théâtre de bombardements, notamment, le sud, l’est avec la plaine de la Békaa et la banlieue sud de Beyrouth.

Édouard Beigbeder, représentant du bureau de l’UNICEF au Liban, livre son constat alarmant.

Depuis le 23 septembre 2024, la guerre au Liban a pris une tournure dramatique. Quelle est la situation sur place ?

En octobre 2023, les impacts se concentraient principalement au sud du pays, mais aujourd’hui, les répercussions se font ressentir à l’échelle nationale. Je préfère vous fournir des chiffres qui illustrent clairement l’ampleur de la situation.

Depuis le début de la guerre, plus de 127 enfants ont été tués, dont 100 les 11 derniers jours, et plus de 890 enfants ont été blessés, dont 690 les deux dernières semaines. Plus de 350 000 enfants ont été déplacés à l’heure actuelle, mais le chiffre ne cesse d’augmenter.



Une quarantaine de sociétés de journalistes réclament de nouveau l’accès à Gaza


Un an après le 7-Octobre, de nombreuses sociétés de journalistes et rédactions, dont la SDJ de Mediapart, demandent dans une tribune collective aux instances internationales et aux dirigeants de tous les pays d’appeler à l’ouverture de ce territoire à la presse pour qu’elle y exerce son métier : informer.



7 octobre : un an de désinformation sur le conflit israélo-palestinien


Arme de guerre à part entière, la désinformation entourant le conflit israélo-palestinien inonde les réseaux sociaux et parfois les médias traditionnels. Depuis l’attaque du 7 octobre, cette guerre de l’opinion publique s’exporte jusque dans l’hexagone.

Israël : un an après le 7 octobre, l’urgence d’un cessez-le-feu et de la libération des otages 



Ce 7 octobre marque le triste anniversaire des crimes commis par le Hamas et les groupes palestiniens à l’encontre de la population civile israélienne. Des crimes atroces et injustifiables pour lesquels nous appelons à la justice devant les juridictions internationales. Nous continuons d’appeler également et avec force à la libération immédiate et sans condition des otages retenus à Gaza. 

Ce 7 octobre marque malheureusement aussi le début de l’offensive destructrice menée par les forces israéliennes à Gaza : une catastrophe humanitaire sans précédent, un risque majeur de génocide, une extension du conflit qui laisse craindre un embrasement régional. Nous continuons à exiger un cessez-le-feu immédiat. Nous continuons à exiger le respect du droit international et la justice pour toutes les victimes de ce conflit effroyablement meurtrier.” 

Anne Savinel-Barras, Présidente d’Amnesty International France 

Notre demande  

Un cessez-le-feu immédiat et la libération immédiate et sans condition de tous les otages civils retenus en captivité par le Hamas et d’autres groupes armés, et de tous les Palestiniens et Palestiniennes détenus illégalement par Israël.  



Attaques du 7-Octobre : la droite israélienne, le Hamas et la guerre sans fin


Les attaques terroristes du 7 octobre 2023 menées par le Hamas dans le sud d’Israël et la riposte israélienne visant à l’anéantissement du mouvement palestinien à Gaza ont précipité le Moyen-Orient dans une spirale de l’enfer. Les deux principaux acteurs de cet affrontement, le Hamas palestinien et la droite nationaliste et religieuse israélienne, refusent depuis plus de trente ans toute solution négociée en Israël-Palestine. Explications.



Guerre à Gaza: «Des enfants qui n’ont pas une vie d’enfant»


Il y a une année, le 7 octobre 2023, survenait l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire d’Israël. Plus de 1 200 personnes tuées par les commandos du Hamas. L’hécatombe. Un anniversaire tragique qui marque également le début de la guerre à Gaza, et le carnage qui y est commis par l’armée israélienne. Le massacre de près de 42 000 Palestiniens. Majoritairement des femmes et des enfants. À Jérusalem, rencontre avec un responsable de l’Unicef Palestine, tout juste revenu de Gaza.



« Il faut que le monde voie l’ampleur des horreurs » : un an de guerre entre Israël et le Hamas vu par sept photojournalistes israéliens et palestiniens


A travers leurs photos sur le terrain, ils racontent un conflit pour l’heure sans issue, qui a déjà fait près de 42 000 morts palestiniens et plus de 1 200 morts israéliens.


Frappes israéliennes au Liban: plus de 90 000 nouveaux déplacés depuis lundi indique l’ONU



Pour le troisième jour consécutif, l’armée israélienne a mené des bombardements sur le sud du Liban dans la nuit de mardi à mercredi, a rapporté l’agence de presse libanaise NNA. La veille, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a assuré que les frappes aériennes contre le Hezbollah allaient continuer. Près d’un demi-million de Libanais ont déjà fui le sud du pays pour tenter de trouver refuge plus au nord.



Le chef de l’armée israélienne dit à des soldats de se préparer à une possible « entrée » au Liban


Le chef d’état-major de l’armée israélienne a dit à des soldats lors d’un exercice à la frontière nord de se préparer à une possible « entrée » au Liban où l’armée multiple les frappes après les tirs de roquettes du Hezbollah sur le territoire israélien.

« Vous pouvez entendre les avions ici, nous attaquons toute la journée, à la fois pour préparer la zone à la possibilité de votre entrée, mais aussi pour continuer à frapper le Hezbollah », a déclaré le général Herzi Halevi à des soldats d’une unité de blindés, selon un communiqué de l’armée.



Le HCR renforce son soutien aux personnes fuyant le Liban en direction de la Syrie



Des milliers de libanais et de syriens fuient le Liban vers la Syrie par désespoir alors que les frappes aériennes israéliennes continuent de décimer des civils. Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, intensifie son soutien aux personnes déplacées de force, toujours plus nombreuses.

« Le Liban est au bord du gouffre »



Plus de 100 chefs d’Etat et de gouvernement sont rassemblés au siège des Nations unies, alors qu’Israël mène de nouvelles frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, faisant redouter un embrasement de la région près d’un an après le début de la guerre à Gaza.



Des explosions de bipeurs aux frappes aériennes israéliennes, comment le Liban s’est retrouvé « au bord de la guerre totale » en une semaine


La communauté internationale redoute que l’escalade entre Israël et le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, n’entraîne le Proche-Orient dans une spirale incontrôlable de violences.

Ce sont les plus intenses frappes israéliennes en un an. L’Etat hébreu continue de cibler le Hezbollah au Liban, mardi 24 septembre, après des bombardements qui ont fait plus de 500 morts la veille. Des attaques qui font craindre un embrasement de la région, près d’un an après l’attaque du 7 octobre 2023 perpétrée par le Hamas. « Nous sommes au bord d’une guerre totale », s’est alarmé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, depuis New York, où se tient l’Assemblée générale de l’ONU. On vous résume comment, en une semaine, les tensions se sont exacerbées au Proche-Orient.



Pourquoi le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a intérêt à ce que le conflit dure




Le chef de l’exécutif israélien ne montre aucun signe d’infléchissement dans sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, et intensifie les attaques contre le Hezbollah à la frontière libanaise.

« Benyamin Nétanyahou est prisonnier de ses partenaires de coalition. Pour survivre politiquement, il est prêt à poursuivre la guerre. » Ahron Bregman, professeur d’étude de la guerre au King’s College de Londres



Liban : appel à une désescalade immédiate


Déclaration de Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, sur l’escalade des attaques au Liban et en Israël

New York, le 23 septembre 2024 – « Je suis profondément préoccupée par la recrudescence des attaques meurtrières au Liban et en Israël, qui ont coûté la vie à au moins 24 enfants dans le sud du Liban. L’intensification de la violence marque une dangereuse escalade, mettant en péril la vie des civils dans la région.

D’après le ministère libanais de la Santé publique, plus de 1 200 personnes ont été blessées lundi, parmi lesquelles des femmes et des enfants. Un nombre incalculable d’autres enfants sont désormais en danger, des milliers de familles ayant été contraintes de fuir, tandis que des infrastructures civiles essentielles sont ciblées.

Des niveaux de détresse psychologique alarmants

Les niveaux de détresse psychologique observés chez les enfants des deux pays atteignent des proportions alarmantes. Ces jeunes sont non seulement affectés par des déplacements brutaux, mais ils doivent aussi faire face à des bombardements et des raids aériens continus, qui rythment leur quotidien depuis près d’un an.

Toutes les parties au conflit doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, notamment en assurant la protection des civils, des infrastructures civiles, ainsi que des travailleurs humanitaires et du personnel médical. Il est essentiel de garantir des corridors sûrs pour les populations cherchant à échapper à la violence. L’UNICEF appelle d’urgence à une désescalade immédiate. »



Pour reculer le moment où il devra affronter la justice, Netanyahu étend sa guerre au Moyen-Orient, avec son cortège de victimes civiles.



Les frappes israéliennes sur le sud du Liban ont fait 182 morts et 700 blessés, selon le ministère de la santé


Israël affirme avoir bombardé plus de trois cents sites du Hezbollah, lundi à l’aube, dans le sud du Liban. Selon l’Agence nationale d’information libanaise, les régions de Zahrani et de la plaine de la Bekaa ont été ciblées. Le gouvernement libanais appelle les hôpitaux des zones bombardées à cesser les opérations non urgentes.



Le Moyen-Orient s’enflamme, des groupes armés irakiens rentrent dans le conflit et revendiquent des tirs vers Israël


Les groupes armés pro-iraniens qui forment « la Résistance islamique en Irak » ont revendiqué dimanche dans un communiqué des tirs de drone vers Israël, qui avait de son côté annoncé avoir intercepté « plusieurs objets volants suspects » venus d’Irak.

L’armée israélienne annonce avoir mené une « frappe ciblée » sur Beyrouth



L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené une « frappe ciblée » sur Beyrouth, où une source de sécurité a fait état d’une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du Hezbollah.



Cisjordanie: une vidéo montre des soldats israéliens jeter des cadavres de Palestiniens du haut d’un immeuble


Toujours plus d’horreur dans la guerre au Proche-Orient. En parallèle de sa guerre à Gaza, l’armée israélienne intervient également en Cisjordanie occupée. Les forces israéliennes mènent des opérations présentées comme « antiterroristes », principalement dans la région de Jénine. Jeudi 19 septembre, des soldats israéliens ont été filmés en train de jeter les cadavres de palestiniens du haut d’un immeuble, après les avoir abattus.



Le chef de l’ONU fustige la « punition collective » des Palestiniens



« Rien ne justifie la punition collective » infligée par Israël à la population de Gaza qui subit une souffrance « inimaginable », a dénoncé lundi le secrétaire général de l’ONU dans un entretien avec l’AFP. 

« C’est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza, le niveau de morts et de destruction n’a pas de parallèle avec ce que j’ai pu voir depuis que je suis secrétaire général », a déclaré Antonio Guterres, à ce poste depuis début 2017.

Malgré la décision des Etats-Unis de stopper leur livraison à Israël, des bombes d’une tonne continuent de tuer à Gaza



Dix-neuf personnes ont trouvé la mort, mardi 10 septembre, dans la frappe d’un camp de réfugiés d’Al-Mawasi, selon le ministère de la santé du Hamas à Gaza. Israël a utilisé des bombes au potentiel destructeur considérable dans des zones densément peuplées.



Selon «Haaretz», l’armée israélienne recrute des demandeurs d’asile africains pour combattre à Gaza


Le journal israélien Haaretz révèle que l’armée de l’État hébreu recrute, parmi les 30 000 demandeurs d’asile africains présents sur son territoire, pour combattre à Gaza et ainsi obtenir une résidence permanente en Israël. Sous couvert d’anonymat, des responsables israéliens affirment que le projet est mené de manière organisée avec les conseillers juridiques du ministère de la Défense. « Mais en dehors de tout cadre éthique », écrit le journal.


En Cisjordanie, l’escalade des opérations israéliennes laisse craindre de nouvelles atrocités


Les alliés d’Israël devraient imposer des conséquences aux individus responsables de violations.

Ces derniers jours, selon les médias et d’autres sources, les forces de sécurité israéliennes opérant en Cisjordanie ont empêché des professionnels de santé d’accéder aux personnes dans le besoin, ont rendu des routes infranchissables, et ont mené des frappes aériennes et des attaques utilisant des drones qui ont tué des dizaines de Palestiniens, dont des enfants. Ces actions cumulatives représentent une escalade inquiétante de l’usage de la force par Israël en Cisjordanie.



Liban : RSF et dix organisations appellent l’ONU à mener une enquête sur l’attaque israélienne qui a tué Issam Abdallah


Un mois avant l’anniversaire de la mort du journaliste Issam Abdallah, tué par une frappe israélienne, alors qu’il était en reportage dans le sud du Liban, Reporters sans frontières (RSF) et dix organisations ont adressé une lettre à la Commission d’enquête des Nations unies sur le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est et Israël. Ce courrier vient appuyer la demande d’enquête sur ce crime formulée par la famille du reporter en juillet 2024. 



Israël : un documentaire explosif sur Netanyahu et son clan poursuivis pour corruption


France 24 a pu visionner un premier montage du documentaire « The Bibi Files » qui dévoile des images inédites d’interrogatoires de Benjamin Netanyahu et de son cercle proche dans l’affaire de corruption visant le Premier ministre israélien. Un éclairage saisissant sur la compromission des élites israéliennes et sur la responsabilité de « Bibi » dans le chaos du Moyen-Orient.

Un convoi de l’ONU tenu en joue par l’armée israélienne à Gaza, dénonce un porte-parole



Un convoi de l’ONU a été tenu en joue par l’armée israélienne pendant plusieurs heures, mardi 10 septembre. L’organisation a protesté contre le traitement qu’ont subi douze de ses salariés partis pour vacciner les enfants gazaouis.

Le convoi de plusieurs agences onusiennes, dont l’agence pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) « a été arrêté par les forces israéliennes » au point de contrôle d’al-Rachid alors qu’il avait toutes les autorisations nécessaires, a assuré Stéphane Dujarric, un porte-parole du secrétaire général de l’ONU.



« Je n’avais jamais vu autant de gens à qui il manque un bout d’eux-mêmes »


Jacob Granger, coordinateur des projets de Médecins sans frontières (MSF), vient de passer plusieurs semaines dans la bande de Gaza. Il tente de raconter « l’indescriptible ».

Israël: l’ONU s’inquiète sur des cas de «torture sexualisée» des prisonniers palestiniens



L’ONU demande une réaction face à l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens. Le commissaire aux droits de l’homme a réclamé, lundi 9 septembre, à la communauté internationale qu’elle agisse contre ce « mépris flagrant » du droit international. À cette occasion, la représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles dans les conflits a exprimé de sérieuses inquiétudes face aux cas de viols et de violences sexuelles commis contre les détenus palestiniens.



19 morts confirmés dans une frappe israélienne à Gaza, selon le Hamas


Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza a indiqué que les corps de 19 personnes tuées dans une frappe israélienne nocturne sur al-Mawassi, dans une zone présentée par Israël comme « humanitaire », avaient été identifiés dans divers hôpitaux des environs.


Gaza: au moins 40 morts dans une attaque israélienne sur une zone humanitaire, selon la Défense civile


Au moins 40 personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessées suite à une attaque israélienne sur une zone humanitaire à Khan Younès, selon la Défense civile de Gaza. Israël a indiqué avoir visé un « centre de commandement » du Hamas.



«Le niveau de violence est inouï»: en Cisjordanie occupée, la ville de Jénine en ruines après l’offensive israélienne


Après dix jours d’une vaste offensive militaire dans le nord de la Cisjordanie occupée, l’armée israélienne s’est retirée de Jénine. Elle laisse derrière elle d’importantes destructions. L’opération, qualifiée « d’antiterroriste » par Israël, a coûté la vie à près d’une quarantaine de Palestiniens, dont huit enfants.



Gaza : Les outils numériques de l’armée israélienne mettent en danger les civils


Les nouvelles technologies suscitent de profondes inquiétudes en matière de droit de la guerre, de confidentialité et de données personnelles.

L’utilisation par l’armée israélienne de technologies de surveillance, d’intelligence artificielle (IA) et d’autres outils numériques permettant de déterminer les cibles à attaquer à Gaza risquent d’accroître le risque de dommages aux civils, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui en publiant un document de questions-réponses (en anglais) à ce sujet. Ces outils numériques suscitent de graves préoccupations éthiques, juridiques et humanitaires.

En Ukraine, la menace des commandos d’élite russes de Senezh



Pour les Ukrainiens, ils sont un fléau : les groupes russes d’infiltration de Senezh parviennent à pénétrer le territoire pour mener des opérations de sabotage. Presque insaisissables, ils laissent derrière eux d’importants dommages militaires, mais aussi de nombreuses victimes civiles.

En Israël, le sort des otages détenus à Gaza laisse un profond traumatisme après onze mois de guerre



Samedi 7 septembre, cela fait 11 mois que la guerre a débuté à Gaza. Le point de départ est intervenu le 7 octobre 2023, lorsque le Hamas a abattu près de 1 200 personnes en Israël, 251 autres sont enlevées. Cette attaque terroriste brutale a fait vaciller l’État hébreu, qui se vantait d’être le foyer du peuple juif et son protecteur. Mais 11 mois plus tard, le traumatisme est profond, notamment pour les familles d’otages, car elles ont l’impression que leur libération n’est pas la priorité.

Onze mois de guerre à Gaza: c’est comme si «on n’était pas des êtres humains», raconte la Gazaouie Asma



Le samedi 7 septembre 2024, cela fait 11 mois que la guerre a débuté à Gaza, après l’attaque terroriste du Hamas. En plus des massacres, de la famine, des épidémies et des batailles, le territoire palestinien est réduit presque à néant par les bombes israéliennes. Les civils palestiniens vivent l’horreur au quotidien. En tout, au moins 40 878 personnes ont été tuées dans l’enclave depuis le début de la guerre. Témoignage d’Asma, une Gazaouie, recueilli depuis Jérusalem.

Destructions massives et injustifiées à Gaza : une enquête pour crime de guerre doit être ouverte  



Nous (Amnesty International) avons mené une enquête sur huit mois de destructions par l’armée israélienne à l’Est de Gaza. L’objectif affiché par Israël ? Créer une “zone tampon”, un périmètre de sécurité qui viserait à protéger la population israélienne de nouvelles attaques. Pourtant, notre enquête montre que ces destructions sont injustifiées et contraires au droit international humanitaire. Nous appelons à ce qu’elles fassent l’objet d’une enquête en tant que crime de guerre.


La rapporteure de l’ONU craint que la « violence génocidaire » d’Israël s’étende de Gaza à la Cisjordanie



« L’apartheid israélien vise simultanément Gaza et la Cisjordanie, dans le cadre d’un processus global d’élimination, de remplacement et d’expansion territoriale », accuse la rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, Francesca Albanese.

La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, l’Italienne Francesca Albanese, a affirmé lundi que la « violence génocidaire d’Israël » à Gaza risquait de s’étendre en Cisjordanie. L’experte indépendante, mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU mais qui ne s’exprime pas au nom de l’organisation, a accusé à plusieurs reprises Israël de « génocide » des Palestiniens à Gaza.

Dans un nouveau communiqué, elle affirme « que la violence génocidaire d’Israël risque de sortir de Gaza et de s’étendre à l’ensemble du territoire palestinien occupé ». « L’apartheid israélien vise simultanément Gaza et la Cisjordanie, dans le cadre d’un processus global d’élimination, de remplacement et d’expansion territoriale », a-t-elle accusé.



« Dieu merci, elle est vaccinée à présent » : à Gaza, les pauses humanitaires permettent de vacciner les enfants contre la polio


L’objectif est de vacciner 90% des moins de 10 ans pour prévenir une éventuelle épidémie.

La trêve de la vaccination tient à Gaza. Pour le quatrième jour consécutif, les centres de vaccination contre la polio de l’OMS fonctionnent et sont épargnés par les bombes israéliennes. Quelque 640 000 enfants de moins de 10 ans sont concernés. L’objectif est d’en vacciner 90% pour prévenir une éventuelle épidémie. Car un premier cas est apparu la semaine dernière alors que la maladie avait disparu de Gaza depuis 25 ans.

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF ! STOP AU MASSACRE A GAZA ! ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES

Retour sur la manifestation de vendredi 30 septembre à TROYES


Depuis pratiquement 11 mois les palestiniennes et palestiniens  sont confrontées à des horreurs dans la bande de Gaza.

La folie meurtrière du pouvoir colonial israélien ne connaît pas de limites, ni dans le temps, ni dans l’espace. La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.

La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement de droite et d’extrême-droite israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël.

Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales. 

Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».

Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.

L’État d’Israël est de plus en plus isolé. La CIJ rappelle l’interdiction faite aux États de soutenir cette politique. Elle souligne la nécessité pour l’ONU d’agir pour mettre un terme à ces violations et de trouver une solution pacifique.

Malgré cela la France, a accordé une interview à Netanyahou sur une chaine de grande écoute (LCI). Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes. 

Macron, lui, accueille pendant les JO  le président israélien Herzog. Pour rappel ce dernier affirmait pourtant en octobre qu’« il n’y a pas d’innocent à Gaza » et qu’il fallait « briser la colonne vertébrale » des Palestinien·nes.

Alors que 13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien, 146 pays mondialement, Macron persiste à affirmer que ce ne serait pas le moment.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signé la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :

  • que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
  • un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
  • l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
  • l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 
  • la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 
  • que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
  • la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu appellent à une nouvelle manifestation qui se tiendra le 21 septembre, Journée Internationale pour la Paix.

Le point sur la situation au Proche-Orient : les opérations humanitaires de l’ONU dans la bande de Gaza sont à l’arrêt



L’ONU a été obligée d’interrompre ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza, lundi, en raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien visant Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, a annoncé un haut responsable onusien cité par l’Agence France-Presse.

L’armée israélienne a mené, lundi 26 août, des frappes meurtrières dans la bande de Gaza, au lendemain d’une escalade à la frontière israélo-libanaise où la tension avec le Hezbollah ne cesse de monter depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien.



Guerre entre Israël et le Hamas : dix personnes tuées dans des raids israéliens sur le nord de la Cisjordanie occupée, selon le Croissant-Rouge


L’organisation rapporte que deux Palestiniens ont été tués dans la ville de Jénine, quatre autres dans un village proche et quatre encore dans un camp de réfugiés près de la ville de Toubas.

Dix Palestiniens ont été tués dans le nord de la Cisjordanie occupée, a déclaré le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, mercredi 27 août.



« Après la guerre, une autre catastrophe nous attend »


Mardi 20 août 2024.

Je discutais aujourd’hui avec mon ami Mounzer, qui est avocat depuis presque dix ans. Comme moi, il habitait Gaza-ville et il a été forcé de se déplacer, avec le même itinéraire : d’abord Rafah, puis Deir El-Balah. Je lui ai demandé comment il voyait l’après-guerre. Une question qui me tracasse, parce que des « après-guerre », nous en avons déjà vécu plusieurs, et mon constat, c’est qu’après la guerre, il y a toujours une autre guerre.