Les armes explosives et le blocus illégal infligent de profonds traumatismes et des souffrances.
Les attaques menées par le gouvernement israélien contre Gaza et le blocus illégal de ce territoire ont infligé de profondes souffrances aux enfants handicapés, et les armes explosives en ont laissé un grand nombre d’autres avec un handicap permanent.
« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »
Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.
Vendredi 16 août 2024.
On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.
Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.
«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse
Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.
Deux journalistes d’Al-Jazira tués dans une frappe israélienne à Gaza
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, le bureau de la chaîne à Gaza a déjà été bombardé et deux autres de ses correspondants tués.
Dans la bande de Gaza, un musicien donne des concerts pour aider les enfants «à surmonter leur traumatisme»
Après avoir récupéré les corps de cinq otages capturés au début du conflit, l’armée israélienne élargit son opération dans le sud de la bande de Gaza et lance de nouveaux ordres d’évacuation pour le sud de Khan Younès, désormais zone dangereuse, selon un porte-parole israélien. Une situation inextricable dont les civils gazaouis sont les principales victimes.
180 000 déplacés en quatre jours de combats autour de Khan Younès
Selon le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, quelque 182 000 Palestiniens ont été forcés de quitter le centre et l’est de Khan Younès depuis lundi, alors que « l’intensification des hostilités » alimente « de nouvelles vagues de déplacements internes à travers Gaza ».
Les Jeux olympiques de Paris commencent, la course à la présidentielle entre Donald Trump et Kamala Harris démarre, l’hécatombe se poursuit en Ukraine et pendant ce temps… la guerre continue à Gaza.
L’Organisation mondiale de la santé alerte sur la polio à Gaza
Cela fait plus de vingt-cinq ans qu’il n’y a pas eu de cas de polio dans les Territoires palestiniens occupés. Mais cela pourrait changer. La découverte du virus dans les eaux usées de l’enclave inquiète les humanitaires. Aucun cas humain n’a pour le moment été officiellement enregistré. Mais le risque d’une épidémie n’est plus très loin.
Cisjordanie : le nombre d’enfants tués est monté en flèche au cours des neuf derniers mois
En moyenne, depuis octobre 2023, un enfant palestinien a été tué en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, tous les deux jours. Cela représente une augmentation d’environ deux fois et demie par rapport aux neuf mois précédents.
Depuis octobre dernier, 143enfants palestiniens ont été tués en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, soit une augmentation de près de 250% par rapport aux neuf mois précédents, durant lesquels 41enfants palestiniens avaient perdu la vie. Au cours de cette même période, deux enfants israéliens ont été tués en Cisjordanie dans des violences liées au conflit.
De plus, plus de 440enfants palestiniens ont été blessés par des balles réelles.
Tsav 9, le collectif radical israélien qui cible l’aide humanitaire vers Gaza
La police israélienne a annoncé, mardi, l’ouverture d’une enquête après le blocage et le saccage, la veille, de sept camions d’aide humanitaire en provenance de Cisjordanie occupée et à destination de la bande de Gaza. Plusieurs médias israéliens pointent la responsabilité de Tsav 9. Créé en janvier dernier, ce collectif radical soutenu par l’extrême droite revendique de multiples blocages visant l’enclave palestinienne tant que les otages israéliens encore retenus ne seront pas libérés.
All eyes on Gaza : les artistes s’engagent pour les enfants de Gaza
Les artistes se mobilisent en faveur des enfants de Gaza, un territoire dévasté par plus de 200 jours de conflit depuis les attaques du 7 octobre 2023. Les chiffres sont accablants : près de 35 000 personnes auraient perdu la vie, tandis que 80 000 autres auraient été blessées, dont plus de 12 000 enfants. Nos estimations révèlent qu’un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes.
« Depuis l’attaque inédite, dans la nuit de samedi à dimanche, de l’Iran contre Israël, en riposte au bombardement du consulat iranien à Damas, le Hezbollah intensifie la bataille sur le front sud ». C’est ce que relève L’Orient Le Jour à Beyrouth. « Ainsi, poursuit le journal, aux côtés des opérations routinières qu’elle mène depuis le 8 octobre, la milice chiite lance désormais des opérations plus qualitatives. Certaines consistent à miner la région frontalière […]. D’autres reposent sur les drones d’attaque, de plus en utilisés par la formation pro-iranienne. »
Les images et les récits sont sans équivoque. Les enfants sont les premières victimes de ce conflit. Et pour les survivants, une vie bouleversée à jamais. Ils sont confrontés à la violence la plus extrême, à des scènes d’horreurs, à la perte de leurs proches. Des états de traumatismes profonds qui affectent leur développement et leur avenir.
Depuis plusieurs jours, les combats qui opposent l’armée israélienne au Hamas dans l’enclave palestinienne se cristallisent autour des complexes hospitaliers. Notamment ceux des villes de Gaza et de Khan Younès. Il faut dire que l’intensité des affrontements n’a pas baissé, malgré le vote, lundi, d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu immédiat ». Et l’état du système de santé de Gaza est aujourd’hui proche du néant. Dans le nord de l’enclave, RFI a pu joindre par téléphone un médecin. Il raconte comment, même pour soigner des patients, il ne lui reste que le système D.
Arrêt de la guerre contre le peuple palestinien ! Levée durable du blocus de Gaza !
Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
Arrêt des livraisons d’armes à Israël, de toute coopération militaire et sécuritaire ! Sanctions contre Israël !
Reconnaissance d’un Etat Palestinien !
Manifestation le 30 mars à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du collectif aubois pour la paix (MRAP, LDH, GREENPEACE, AGUI, LIBRE PENSEE, COLLECTIF LOUISE MICHEL, LFI, POI, PCF, GENERATION.S, CGT, SOLIDAIRES, FSU)
Partager la publication "Gaza: «Certains sont morts sous nos yeux, parfois car il ne manquait qu’un simple outil médical»"