Les soignants critiquent régulièrement ces fermetures de lits, qui saturent les services, mettent les équipes sous pression et accentuent les tensions dans les services d’urgences.
Depuis 2013, 43 500 lits ont été fermés, selon le dernier bilan de la Drees, qui confirme « une tendance observée depuis plusieurs années », reflétant d’une part la volonté des pouvoirs publics de « réorganiser » les soins vers plus « d’ambulatoire » (c’est-à-dire sans passer la nuit à l’hôpital) mais aussi les pénuries de personnel, qui ne « permettent pas de maintenir » tous les lits ouverts.